lundi 30 décembre 2013

La sécurité routière: nouvelles exigences depuis le 1er décembre 2013

Les agriculteurs rencontrent de nouvelles exigences en vertu d'un décret adopté le 19 juin 2013 et entré en vigueur le 1er décembre dernier. Parce que les machines agricoles d'une largeur excessive sont de plus en plus présentes sur le réseau routier, la sécurité routière a incité la société de l'assurance automobile du Québec à communiquer ce nouveau règlement.
 
Pour les machines d'une largeur de plus de 2,6 mètres, elles doivent être munies de feux jaunes clignotants; de matériaux rétroréfléchissants pour celles d'une largeur d'au moins 3,1 mètres circulant la nuit; être accompagnées d'un ou de 2 véhicules d'escorte ( à l'avant et à l'arrière) munis d'un feu jaune rotatif (ou stroboscopique) ou d'une barre de signalisation équivalente dans les cas de machines larges de plus de 5,3 mètres. Bref de nombreuses mesures pour accroître la sécurité routière pour tous les usagers de la route.
 
Il est de plus interdit de circuler avec une machine d'une largeur de plus de 5,3 mètres quand la visibilité est inférieure à 500 mètres ou dans une zone scolaire, durant les jours scolaires, entre 7 h 30 et 8 h 30, entre 11 h 30 et 13 h 30  et entre 15 h à 16 h 30.
 
Si ces règles ne sont pas respectées, le propriétaire, le conducteur de la machine agricole  ainsi que le conducteur du véhicule d'escorte sont passibles d'une amende.
 
Le véhicule d'escorte doit être  muni d'au moins un feu jaune rotatif ou stroboscopique ou d'une barre de signalisation équivalente placés au sommet du véhicule. Le conducteur du véhicule d'escorte doit pouvoir communiquer avec le conducteur du véhicule escorté ainsi qu'avec le conducteur de l'autre véhicule d'escorte, s'il y a lieu, à l'aide d'un système de radiocommunication autre qu'un téléphone cellulaire, qui n'est pas un tel système.
 
Beaucoup d'efforts demandés aux agriculteurs, toutefois, notons que de tels règlements sont adoptés  dans un but supérieur d'augmenter la sécurité  de nos routes et des citoyens qui y circulent.
 (Source: SAAQ)
 


2014 sera l'Année mondiale de l'agriculture familiale

Le 29 novembre dernier, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annoncé que 2014 est consacrée à nos agricultures familiales, partout dans le monde.
 
En avril 2014, un sommet nord-américain sera tenu à Québec. Deux jours de rencontre pour 125 penseurs et agents du monde agricole du Canada, des États-Unis et du Mexique. Cette réunion aura lieu au Château Frontenac. En 2015, il y aura 70 ans que la FAO y est née.
 
On s'interrogera sur la montée du libéralisme économique, sur ses impacts sur les petites et plus grandes fermes familiales. Depuis la crise alimentaire de 2008, le modèle du libéralisme économique a démontré ses failles. Une agriculture plurielle devient maintenant nécessaire.
 
Cette idée de consacrer une année à cette cause provient des Philippines. Des défis importants s'y posent pour nourrir une population qui traverse une période difficile avec ce typhon destructeur et démolisseur qui vient de les bouleverser.
 
L'éminent philosophe et sociologue québécois Fernand Dumont "considère que le rapport au passé et à l'histoire est essentiel pour comprendre et bâtir un projet de société pour l'avenir. Sans mémoire, il est impossible de bâtir une société cohérente". (Genèse de la société québécoises, 1993).  La ferme familiale permet l'épanouissement des valeurs fondamentales de la souveraineté et de la sécurité alimentaires. Elle a été la pierre d'assise fondamentale du modèle agricole d'ici. Elle a permis une meilleure occupation du territoire. Elle a souvent et longtemps dynamisé nos communautés rurales.
 
Dans une attitude d'accueil et d'ouverture à la différence et à l'innovation, dans un contexte planétaire où plus d'un milliard d'individus souffre de la faim, le maintien de gens de métier dans une agriculture centrée sur la durabilité des ressources, la pérennité des savoir-faire redevient une priorité supérieure au seul rendement sur les investissements financiers.
(Source: La terre de chez nous,édition du 27 novembre et du 4 décembre 2013)

jeudi 26 décembre 2013

Stéphanie Brunelle: robertoise chanceuse et membre du jury de "Vocation en art!"

La Fée Bouclette dont la mission est de stimuler l'estime de soi et la créativité des enfants tout en s'amusant faisait partie du jury pour choisir les artistes qui méritaient  un prix lors de la première édition du concours Vocation en art!  présenté par le Carrefour jeunesse-emploi  de Pierre-De-Saurel (CJE).
 
Le journaliste Maxime Labrie nous présente, dans l'édition de Sorel-Tracy Express du 24 décembre dernier,  les gagnants choisis parmi les artistes ayant exposé leurs oeuvres  durant ces deux  derniers mois. Le directeur général du CJE, Mario Fortin, est fier d'offrir une telle tribune aux artistes de la relève de 16  à 35 ans.
 
Les gagnants sélectionnés sont le photographe Mathieu Vallée Parenteau, la peintre Marilyne Charrette,  la dessinatrice  Roxanne Grenon et l'artiste Masha Lussier Cournoyer.
 
Stéphanie  Brunelle a eu une grande chance récemment: depuis la séance du conseil municipal du 12 novembre dernier et jusqu'au 15 mai 2014 (soit 6 mois), les élus lui permettent d'utiliser gracieusement  l'ancien local du service de garde municipal de Saint-Robert, en haut du local actuel du service de garde, pour entreposer son décor et exercer ses spectacles de Fée Bouclette.
 
Cette travailleuse autonome offre des services aux entreprises, aux municipalités et à diverses organisations qui désirent amuser et stimuler les enfants de manière créative.
 
En échange de cet emprunt de local, madame Brunelle offrira un spectacle gratuit à un groupe d'enfants de notre municipalité selon sa disponibilité en 2014, à une date encore indéterminée.

mercredi 25 décembre 2013

Le recordman Louis Plamondon

Le 19 décembre 2013, monsieur le député Louis Plamondon vivait un jour mémorable. Il devenait le député francophone qui a siégé le plus de mandats consécutifs au Parlement fédéral  depuis la seconde guerre mondiale. Neuf fois les électeurs de notre compé lui ont fait confiance de manière répétée.
 
Un Charles Marcil avait siégé  plus longtemps, soit pendant 36 ans, de 1900 à 1937, nous apprenait le journalliste Sébastien Lacroix dans l'édition du 24 décembre de Sorel-Tracy Express.
 
Louis a atteint son 70e anniversaire l'été dernier. Il reconnaissait que son travail de député a été reconnu et apprécié de la population pendant près de 30 déjà . Il avait battu le libéral Jean-Louis Leduc en 1984.
 
J'ai eu la chance de le connaître d'abord comme enseignant dévoué à la polyvalente Fernand-Lefebvre durant les années 1970. Il nous fournissait des outils durables par son cours de méthodologie du travail intellectuel. Il nous encourageait aussi à développer des techniques de lecture rapide que j'ai utilisées tout au long de ma vie de lectrice passionnée. Comme auxiliaire d'enseignement, cette lecture rapide m'a beaucoup servie. Je dévore depuis longtemps les bouquins qui prennent beaucoup de place dans ma vie.
 
Comme le disait Gilles Rhéaume, "tout intellectuel qui assume pleinement son rôle dans sa société,a le devoir d'informer, d'expliquer, de propager son discours et de le partager avec sa collectivité." Plamondon a joué, me semble-t-il, un rôle similaire auprès de ses étudiants et probablement aussi auprès de ses électeurs, parfois.

jeudi 19 décembre 2013

Lentes mises à jour des informations sur le web

Alors que le budget 2014 a été adopté le 9 décembre dernier, le budget 2012 est celui le plus récent accessible sur le site officiel pour fins de comparaison à tous les citoyens, nouveaux ou anciens. Le budget 2013  est-il passé entre deux chaises pour ne pas avoir encore été publié ?
 
L'information concernant le changement du maire élu par ses pairs comme préfet de la MRC de Pierre-de-Saurel, remplacé  par le nouvel élu, le maire de Saint-Roch, depuis le 27 novembre dernier , n'a pas été mise à jour également. Des informations désuètes persistent longtemps sur le site officiel de notre municipalité.

Peut-être que le travail déborde au bureau municipal, mais les citoyens méritent d'être informés. Les informations fournies en temps opportun permettent souvent des discussions mieux éclairées et une solide manifestation du désir de transparence mieux affichée.

Les activistes arrêtés en Arctique: poursuite abandonnée

Nous apprenions hier que le Parlement russe a voté la loi d'amnistie. Le décret est étendu par un amendement et adopté officiellement.  Ainsi les 28 militants et les 2 journalistes indépendants accusés de hooliganisme qui avaient été arrêtés lors d'une manisfestation pacifique contre une plateforme pétrolière de Gazprom ne seront plus des accusés. Les 26 non-russes pourront quitter la Russie dès qu'ils obtiendront leur visa de sortie.
 
Après avoir été détenus en prison pendant 2 mois pour un crime qu'ils n'ont pas commis, après 3 mois d'angoisse, après 860 manifestations dans 46 pays et plus de 2,6 millions de lettres envoyées aux ambassades russes à travers le monde, les défenseurs de l'Arctique continueront de défendre cette région contre les appétits pétroliers, une menace industrielle potentiellement destructrice de la qualité des eaux par ses forages pétroliers.
 
Une solidarité avec ces hommes actifs sur le travail de terrain a porté des fruits. Espérant qu'ils pourront rejoindre leur famille respective pour fêter la période qui approche avec ceux qu'ils aiment.
 
 

dimanche 15 décembre 2013

Le party de Noël au bureau

Comme le party de Noël pour les employés est une extension du lieu de travail, l'employeur et l'employé ont les mêmes obligations qu'au lieu de travail. Si l'employé se conduit de manière inappropriée avec un supérieur, il pourrait avoir à répondre de ses gestes, nous informe la journaliste Marie-Claire Morin dans Les Affaires du 14 décembre 2013.
 
Pour limiter les risques de conduite automobile en état d'ébriété, il suffit de limiter le nombre de verres offerts et que l'employeur supervise la consommation d'alcool de ses invités. L'avocate Nancy Ménard-Cheng y souligne aussi qu'il ne faut pas hésiter à arrêter un individu qui a trop consommé.
 
En prenant des précautions semblables, l'employeur démontre ainsi sa vigilance. Le party de Noël se déroulera alors dans un esprit festif sans conséquences négatives imprévues.

lundi 9 décembre 2013

Encore des robertois honorés

Le 23 novembre, les robertois Pierre-Olivier Plasse et son épouse Josiane Clermont, propriétaires de la ferme robertoise Berlo Holstein, ont mérité le prix de la Relève agricole: une bourse de 10 000 $ qui aidera à l'établissement de cette nouvelle entreprise agricole. L'entreprise gère un troupeau de 52 bêtes incluant 27 vaches laitières qui produisent plus de 24 230 livres de lait (11 000 kg) annuellement .
 
Ce prix est remis par le Forum jeunesse Montérégie-Est, le CLD de Pierre-de-Saurel et la Chambre de développement agricole dans le cadre du Gala Excellence agricole, 7e édition.
 
Un autre lauréat longtemps robertois, monsieur Éloi Lemoine, a été honoré en tant que récipiendaire du Mérite exceptionnel.  Il a été le premier directeur général de la municipalité de Saint-Robert tout en cumulant le poste de secrétaire-trésorier dès 1975 et jusqu'à sa retraite, en 2008. Dès 1964, la ferme des Lemoine est devenue une ferme de grande culture, première ferme de ce genre dans la MRC Pierre-de-Saurel. Dix acres de betteraves à sucre sont cultivés et récoltés à la main. En 1973, on remplace cette culture par le maïs-grain, blé d'alimentation humaine, soya et produits de conserverie.
 
Dés 1980, il remportait le 1er prix des meilleurs producteurs de maïs-grain du Québec avec un rendement de 147 boisseaux à l'acre à 14 % d'humidité. En 1990, la ferme est vendue et les Lemoine conservent leur résidence. Depuis cet été, ils ont vendu cette dernière à leur fils et désormais ils sont des résidents de la ville-centre Sorel-Tracy.
 
Pour le prix du meilleur indice de performance totale pour le troupeau, la Ferme Milaitroy de Saint-Robert est lauréate. Située sur le chemin Saint-Robert, cette ferme appartient à Mélanie Roy et Michel Morin.
 
Félicitations aux lauréats robertois. Bravo!
(Source: Les 2 Rives du 3 décembre 2013 et le livre du 150e anniversaire de Saint-Robert)
 
 
 


Journée internationale de lutte contre la corruption: 9 décembre

Récemment a été adoptée la nouvelle Convention mondiale des Nations Unies contre la corruption. L'organisation Transparency Internationale, une organisation non gouvernementale, considère que cette journée reconnue depuis peu est une étape importante dans l'effort international pour combattre la corruption. Cette journée du 9 décembre a été récemment adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU, après 3 ans de travail, pour 129 pays agissant à cette enseigne.
 
La convention de l'ONU prévoit un système efficace d'assistance juridique mutuelle. On y retrouve l'espoir que des fonds transférés à l'étranger pourraient être restitués aux pays d'où ils ont été pillés et utilisés pour améliorer le bien-être  du peuple.
 
"La Convention donne une occasion unique de créer une prise de conscience publique et d'augmenter l'engagement à lutter contre la corruption." a déclaré Peter Rooke. (Source: site web de la Journée Mondiale des Nations Unies contre la corruption)
 
Mais qu'est-ce que la corruption? La corruption est l'utilisation abusive d'un pouvoir reçu par délégation à des fins privées comme l'enrichissement personnel ou d'un tiers. Elle consiste, pour un élu ou autre délégué, de s'abstenir de faire , de faire, de faciliter quelque chose, du fait de sa fonction, en échange d'une promesse, d'un cadeau, d'une somme d'argent, d'avantages divers.
 
Ainsi voici quelques exemples de formes diverses de corruption: "pot de vin", retour d'ascenseur, falsification de données ou de factures, extorsion, recevoir ou exiger des sommes non dues, dans l'exercice d'une fonction publique  en les présentant comme légalement exigibles (concussion), favoriser des proches, vol de ressources publiques par des fonctionnaires, etc.
 
Selon la Banque mondiale, la corruption aurait représenté, en 2001-2002, mille milliards de $ soit environ 3 % des échanges de la planète.
 
"Les choses mêmes les plus saintes ne sont point à couvert de la corruption des hommes", écrivait déjà Molière dans sa pièce Tartuffe.
 


dimanche 8 décembre 2013

Bureau municipal fermé tous les vendredis de 2014

Nos élus municipaux ont décidé, lors de la séance publique du 2 décembre dernier, que le bureau municipal modifiera son horaire de service concernant les jours tout autant que  les heures de service en 2014.

Le service d'accueil ne sera plus disponible les vendredis durant toute cette journée, et ce, dès janvier 2014 et ce, pour toute l'année 2014. Cependant, les heures d'accueil seront désormais de 8 h à 17 h sans interruption de service durant l'heure du repas du midi. Ainsi l'horaire d'été, qui avait déjà habitué les citoyens à la fermeture du service durant la journée du vendredi, deviendra une habitude hebdomaire tout au long de l'année 2014.

vendredi 6 décembre 2013

Soyons fières de porter le ruban blanc

Aujourd'hui nous commémorons le 24e anniversaire du premier féminicide de notre histoire québécoise. Je me rappelle, comme beaucoup d'autres, ce que je faisais cette journée-là, à l'annonce de cette terrible nouvelle sur les médias parlés et écrits.
 
Je venais de reprendre les études universitaires, cet automne-là. Cet événement m'a saisi fortement. Étudier, tout en étant travailleuse, mère, épouse, engagée dans plusieurs activités de bénévolat au sein de ma communauté, c'était déjà une décision importante pour moi. Et cet effroyable affront à la libération des femmes par l'éducation m'a fait lourdement réfléchir. Il est vrai que l'assassin souffrait profondément d'une histoire personnelle troublante, mais pour les victimes et leur famille, ce féminicide raconte aussi combien la barbarie s'installe aisément dans nos sociétés qui se déshumanisent à petits pas.
 
Une pensée de soutien, aujourd'hui, devient encore nécessaire  pour toutes ces filles qui décident d'aller de l'avant, de s'instruire, de poursuivre leur rêve d'émancipation et leur rêve de contribuer au meilleur de leurs savoir-être et savoir-faire pour le développement durable de nos sociétés.
 
Bravo les filles combattantes actuelles  et poursuivons ensemble un travail d'éducation pour une libération de la léthargie et de la bêtise humaines.

Un monument disparaît

"Un monument de la dignité humaine " nous a quittés hier, disait ce matin la documentariste Francine Pelletier,  à l'émission matinale de Marie-France Bazzo. Alors que Nelson Mandela  était emprisonné durant ces 27 années de persévérance dans la lutte pour la libération de son peuple, il a dit: "Je n'avais pas le temps de me morfondre. J'aimais lire et écrire des lettres et ces activités m'occupaient complètement l'esprit. " Il  a enseigné, durant cette exclusion sociale, aux autres prisonniers, à lire et à écrire. Car il savait, lui aussi, que la liberté passe d'abord par l'éducation.
 
"Son exemple nous apprend à ne jamais abandonner et  à ne jamais se considérer comme supérieur aux autres. " Il était un symbole de réconciliation et a ouvert la porte à une nouvelle fraternité entre l'élite minoritaire de couleur blanche et à la majorité de couleur noire traitée dans le rejet de cette élite.
 
"Il a su transmettre un sentiment d'humilité. " Fréquenter des grandes oeuvres par nos lectures ou nos rencontres interpersonnelles forment l'édifice de notre grille d'analyse lors d'événements comme ce départ d'un grand homme, même malade et âgé. Un héro pour Jimmy Carter, peut-on lire sur le site virtuel de l'exposition de photos saisissantes de Benny Gool.
 
Je continue à penser qu'il est nécessaire que la lecture soit encouragée sous toutes les formes, version papier ou version électronique. Un grand éventail de possibilités de genre littéraire diversifié doit continuer d'être présenté et disponible pour les lecteurs, toujours trop rares, dans nos petites localités. L'éducation permet de sortir de nos petitesses pour élargir les horizons. À l'heure où près de 50 % de nos concitoyens sont des analphabètes fonctionnels, il faut donner un coup de barre et offrir une bibliothèque municipale qui favorise le développement de notre alphabétisation.
 
Seule l'éducation nous sortira de nos propres esclavages, économique ou intellectuel ou même spirituel.

mercredi 4 décembre 2013

"Le démantèlement": un drame à voir sur nos écrans régionaux

Ce film magnifique est arrivé dans notre région. Il faut en saisir l'occasion. Cela mérite un déplacement. Le réalisateur et scénariste Sébastien Pilote nous présente des acteurs fabuleux et une histoire magnifique. Ayant grandi sur une terre agricole qui était aussi la vie de mes parents, tout comme Gaby Gagnon qui élève des agneaux depuis une quarantaine d'années, j'ai été très touchée.
 
Taciturne, introverti, indépendant et autonome, il se sent abandonné des siens, ses filles, ses frères, de ceux qu'ils aiment. Au Saguenay, une terre "même pas planche" comme dit son ami comptable Louis, cela ne vaut pas une fortune.  Il vendra pourtant tout, de la maison au troupeau, en passant par la terre et les bâtiments. Pour voir le sourire dans les yeux de ses deux filles, que ne ferait-il pas ? Après tout, c'est tout ce qui compte, le bonheur de ses filles.
 
La performance de Gabriel Archand en Gaby lui a mérité le prix du meilleur acteur à la 31e édition du Festival du film de Turin en Italie. Ce long métrage a aussi remporté le prix de la fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRESCI) à ce même festival de cinéma. Il a aussi obtenu le prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) lors de la Semaine de la Critique à Cannes en novembre dernier. (Source: TVQ Nouvelles )
 
Les comédiens et comédiennes Gilles Renaud (Louis) , Lucie Laurier (Marie), Sophie Desmarais, Johanne-Marie Tremblay (ex-épouse) et Dominique Leduc  ont aussi  fourni des performances remarquables à voir avec grand intérêt.
 
L'humanité ressort avec force, la force du paysan, une poésie dans l'image,  des valeurs d'abnégation, de respect de la vie végétale et animale, du regard porté sur les paysages naturels saguenéens, une musique choisie avec pertinence, une réalisation sobre, efficace un amour inconditionnel entre un père et ses filles, bref un très beau film québécois, parmi mes préférés de 2013.
 
Ce réalisateur avait aussi été le maître d'oeuvre du film Le vendeur  en 2011 et avait eu beaucoup de succès avec l'acteur Gilbert Sicotte.

dimanche 1 décembre 2013

Des conteurs pionniers nous ont raconté un peu de notre patrimoine

Se tenait hier soir une soirée organisée par le Regroupement du conte au Québec. Les conteurs, pionniers du conte au Québec, se sont produits dans des performances remarquables au café-théâtre Les Beaux Instants de Sorel-Tracy.
 
Ainsi nous avons pu entendre d'abord Michel Faubert, volubile, qui nous a fait voyager à travers les âges de notre patrimoine du conte.  Nous y retrouvions des caractères qu'on associe aux temps d'une autre génération, des souvenirs de récits que nos vieux oncles pouvaient nous raconter lors des réunions familiales festives, s'ils avaient pu. Universel et intemporel conte...
 
Puis le conteur Alain Lamontagne a poursuivi. Podorythmiste et harmoniciste, il a utilisé plusieurs talents pour conquérir le public.  Les spectateurs ont frappé le rythme dans leurs mains en harmonie avec l'harmonica et la podorythmie. Rock and roll, disait-il, le modernisme appliqué au conte.
 
Joujou Turenne nous a offert un conte inspiré par sa culture d'origine, le récit des amours et les désirs du pêcheur de crabes, aux tristes jambes sèches, avec Jacqueline, la belle femme idéalisée. Danseuse et chorégraphe, elle a su  utiliser le langage de l'expression corporelle pour inviter les spectateurs à se laisser transporter dans les terres et îles tropicales des Caraïbes. La manipulation habile aérienne de ses voilages envoûtait les personnages et les spectateurs également.
 
Finalement Jocelyn Bérubé, l'aîné, avec son violon, a su aussi entraîner le public dans un monde magique. Amateur de jeux de mots, spirituel avec les nombreux niveaux de lecture pour l'auditeur attentif, le doyen de la soirée a comblé les attentes et encore plus.
 
Ensemble, les quatre artistes de cette magnifique soirée ont rempli des coeurs de pleins d'images, à se remémorer en attente de d'autres belles soirées de conte.

samedi 30 novembre 2013

L'amante anglaise ou la menthe anglaise

Les finissants en arts et lettres nous présentent ces jours-ci une pièce de Marguerite Duras, adaptée librement par Nathalie Piette, la metteure en scène et professeure. De jeunes comédiens qui ont appris à maîtriser leur expression corporelle, à projeter leur voix, à soigner une diction trop souvent relâchée dans la vie quotidienne, bref, beaucoup de travail accompli au sein de l'institution collégiale régionale.
 
Chaque comédien et comédienne avait aussi une participation à la production théâtrale. Soit comme assistance à la mise en scène, soit comme trésorière, soit comme scénographe, soit comme costumier et maquilleur, soit comme éclairagiste, soit comme responsable sonore et musical, chacun a eu l'opportunité de mettre ses nombreux talents en action.
 
De plus, chacun avait la responsabilité de trouver un fait divers qui a su lui inspirer des courtes scènes à rédiger et à  intégrer au spectacle foisonnant de vie et de mort.
 
Les participations de Andrée-Anne Dubois Arsenault, Marie-Joële David, Sophie Hamelin, Andréanne Cournoyer, Vincent Pouliot, Catherine Duval Guévin, Tifanny Duperré et Maxime Tessier marquent la représentation de leur sceau à l'aube de leur vingtaine.
 
Du bon travail, une soirée agréable qui porte à la réflextion. Duras porte et eux aussi.

vendredi 29 novembre 2013

Changement de préfet à la MRC depuis mercredi dernier

Le nouveau conseil des 12  maires de la MRC Pierre-de-Saurel  a élu monsieur Claude Pothier, le maire sortant et réélu de Saint-Roch-de-Richelieu par vote secret mercredi le 27 novembre dernier. Il devient ainsi le nouveau préfet de la MRC. Monsieur Gilles Salvas demandait le renouvellement de son mandat mais un nouveau maire lui a été préféré par ses pairs.
 
Monsieur le maire de Sorel-Tracy a été élu, sans opposition, comme préfet suppléant, soit monsieur Serge Péloquin.
 
Un salaire de plus de 16 000 $ additionné d'allocation supplémentaire de dépenses de plus de 8 000 $ (représentant 50 % de ce même salaire) vient de changer de mains. Il restera dorénavant plus de temps à notre maire pour bien s'occuper de la gouvernance de notre municipalité rurale. Elle mérite bien toute l'attention des élus actuels afin de mener rondement la réalisation des nombreux projets envisagés.

lundi 25 novembre 2013

Les rôles respectifs du directeur général et des élus

Lors de la séance publique du 11 septembre dernier du conseil de la MRC Pierre-de-Saurel, il  y a eu vive discussion entre les élus concernant leur rôle et celui, distinct, de leur direction générale municipale respective .
 
En parcourant Le Courrier de Saint-Hyacinthe, édition du 14 novembre dernier, Martin Bourassa nous informe au sujet de cette incompréhension décrite ce soir-là à la MRC. Il précise la responsabilité de chacun.
 
Le nouveau maire de Saint-Hyacinthe n'entendrait pas être "l'instrument de la direction générale, mais son patron, signale-t-il. L'un des patrons comme de raison. Tous les cadres, même les plus hauts comme de raison, ont des comptes à rendre aux élus, maire et conseillers. C'est comme cela que le système doit fonctionner et non à l'inverse. La direction générale est imputable et redevable aux élus et ces derniers doivent avoir les coudées franches."
 
Le journaliste Bourassa explique aussi " C'est dans cet esprit que le nouveau conseil semble vouloir entreprendre son mandat, un mandat qui démarre sur les chapeaux de roue avec la préparation du budget des états financiers."
 
Ici aussi nos élus auront beaucoup de travail cette semaine. Ce soir, il était prévu une rencontre déterminante pour élaborer le budget de l'année à venir. De grandes responsabilités afin de rencontrer les objectifs des élus pour le mieux-vivre collectif tout en tentant de remplir les promesses annoncées durant les derniers mois.

Notre circonscription fédérale: 93 779 habitants.

Saviez-vous que notre député Louis Plamondon représente autant de personnes lorsqu'il se dirige à Ottawa et nous représente ?
 
Par l'édition du 19 novembre du Sorel-Tracy Express.ca, j'ai appris cette information. Avec le nouveau nom proposé à la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales pour la province de Québec par notre député bloquiste Louis Plamondon, la circonscription s'appelle dorénavant Bécancour-Nicolet-Saurel, en rappel du nom des MRC, notamment de la MRC Pierre-de-Saurel et en respect de la règle de  l'ordre alphabétique de la Commission.
 
Cette circonscription couvre ainsi les territoires de trois MRC: celle de Bécancour, celle de Nicolet-Yamaska et celle de Pierre-de-Saurel. (Source: M.L.)

La piste cyclable de Saint-Robert à Saint-François-du-Lac

Les villes doivent manifester leur intérêt d'ici demain au gouvernement provincial pour obtenir une partie des 7 000 000 $ prévus le 24 octobre dernier par le ministre Sylvain Gaudreault. Lors de l'annonce du ministre pour la création du programme d'aide financière aux infrastructures cyclables et piétonnières de 2013-2014, cette enveloppe sera octroyée et notre région espère en obtenir une large part.
 
D'un coût de 4 070 000 $ pour prolonger la piste cyclable La Sauvagine de 12,4 km, une proportion de 50 % serait assumée par la MRC Pierre-de-Saurel, selon la journaliste Julie Lambert de QuébécorMédia. Le projet a déjà été préparé et adopté depuis novembre 2012. La subvention pourrait toutefois être refusée par les membres du conseil si elle ne correspond pas à leurs attentes.
 
Depuis 2003 le projet est discuté, interrompu par de profonds démêlés juridiques. De la Cour supérieure à la Cour Suprême, la MRC a finalement obtenu gain de cause et fort d'une pétition de près de 2 000 signatures déposées en août 2012 pour prolonger la piste cyclable, le Réseau cyclable La Sauvagine et  sa présidente Hélène Paris considèrent avec grand enthousiasme que cette subvention sera bienvenue.

Les questions posées en direct sur le web au conseil de ville

La ville de Sorel-Tracy innove. La technologie et la transparence sont au rendez-vous du nouveau conseil de ville élu  le 3 novembre dernier. Comme la séance du conseil est télédiffusée en direct, les citoyens qui regardent la séance en même temps qu'elle se déroule peuvent dorénavant envoyer leur question par les voies modernes de communication et le maire y répond au cours de la période de questions de la même séance.
 
Une séance du conseil interactive. Monsieur Serge Péloquin expliquait à la journaliste Julie Lambert dans l'édition du 22 novembre de La Voix qu'ainsi les citoyens s'intéresseront davantage à leur municipalité. En sachant plus facilement ce qui s'y passe, avec le sourire du nouveau maire détendu qui sait reconnaître qu'il est en apprentissage du jargon administratif, les citoyens apprécieront sûrement la transparence qui semble vouloir s'installer à la table de décisions du conseil de ville de Sorel-Tracy.
 
Un exemple, pour la région de Sorel-Tracy, du désir de transparence et de l'utilisation des moyens modernes dans la communication avec ses citoyens. Vivement que d'autres municipalités emboîtent le pas et favorisent aussi l'expression des citoyens par des réponses claires données à leurs questions, ouvertement, et avec le sourire. Au lieu de répondre, " on jasera de cela au café après la séance publique," il est intéressant de voir que la transparence et l'ouverture souhaitent s'installer dans certains conseils d'administration municipale.
 

Assemblée publique de consultation le 2 décembre à 19h15 à Saint-Robert

Lors de l'assemblée publique du 3 septembre 2013, le règlement 356-2011 a été expliqué ainsi que l'avis de motion 378-2013 qui le modifiera. La couleur déjà établie ne sera plus décrite car il n'est plus certain que le beige sera choisi pour les éléments constituant l'esthétisme des éoliennes attendues dans nos régions.
 
La hauteur maximale et la forme pourront aussi être changées. Monsieur le maire avait alors expliqué qu'une hauteur de 150 m sera celui au niveau de la hauteur du moyeu et non pas la hauteur totale de l'éolienne complétée.
 
Une assemblée publique de consultation aura lieu à la salle du conseil municipal à ce sujet avant l'heure habituelle de l'assemblée publique. Les personnes et les organismes qui désirent s'exprimer pourront le faire. Un élu identifiera alors expressément la nature et les modalités d'exercice du droit de certaines personnes considérées habiles à voter lors d'une éventuelle demande d'approbation référendaire pour le règlement concerné.

Selon Julie Lambert, journaliste à La Voix, dans son édition du 22 novembre 2013, la hauteur des éoliennes a changé en mai dernier. Elle serait passée de 80 m à 100 m à la suite d'une décision des administrateurs. Lors d'un entretien avec le président du conseil d'administration du parc éolien, Benoît Lefebvre, la journaliste écrit que ce changement engendrera des frais supplémentaires de 7 000 000 $. Le coût du projet tel que prévu actuellement passe ainsi de 59 000 000 à 66 000 000 $.
 
 

L'art musical et l'art visuel font bon ménage à la MMST

Le sculpteur Claude Millette de la région maskoutaine était l'invité du directeur général du Centre d'exposition de Saint-Hyacinthe, Marcel Blouin, lors d'un entretien à la Maison de la musique de Sorel-Tracy. En présentation, nous avons entendu une pertinente  improvisation  éloquente de style actuel, au piano, d'Antoine Laporte accompagnée d'un enregistrement audio d'une courte biographie et d'une description sommaire de la démarche du sculpteur invité.
 
L'assistance nombreuse a manifesté un grand intérêt à cet entretien, sans tambour ni trompette, qui s'est prolongé durant le double du temps prévu à l'origine à l'horaire, en posant des questions notamment.

Monsieur Millette, à l'aide d'un diaporama, nous présentait aussi des oeuvres publiques qui ont enrichi l'art public dans notre région, au Québec et même au Costa Rica et autres contrées éloignées. L'art public est au bénéfice de tous et fait partie du paysage visuel qui collabore au mieux-vivre collectif. Quand vous passerez au centre culturel de Tracy, un mur est rehaussé d'une sculpture Les affluents qui nous rappelle que la ville est à l'embouchure de deux chemins d'eau, la rivière Richelieu et le fleuve Saint-Laurent. Une réflexion de l'artiste qui aboutit à une oeuvre remarquable qui parle aux gens de la région.
 
Monsieur Blouin, par des questions pertinentes, a conduit l'entretien vers des sphères bien intéressantes. L'amour de la sculpture dès les jeunes années du sculpteur, puis à l'adolescence, lors de l'orientation professionnelle, les choix difficiles, les voies possibles. La démarche artistique qui démarre par le bois et rapidement s'oriente vers les matériaux métalliques. Dès l'âge de 10 ans, en fréquentant l'Expo 67, Claude Millette a compris que l'art visuel tiendrait une grande place dans sa vie. Au contact des oeuvres d'Yves Trudeau, célèbre sculpteur et professeur montréalais qui y exposait déjà, le jeune Millette sent l'appel.
 
Yves Trudeau est aussi l'époux d'une grande musicienne, dame Lefebvre, la soeur d'un important acteur des Jeunesses Musicales du Canada, Gilles Lefebvre, dont une salle porte même son nom au Centre d'art Orford. Madame Lefebvre-Trudeau était dans les années 90 sur le conseil d'administration, avec moi, de la Fondation de l'école de musique Vincent-d'Indy. Ce n'est pas d'aujourd'hui que l'art musical et visuel se sont apprivoisés.
 
À l'invitation de Jocelyn Parenteau, ardent défenseur des artistes visuels de notre région, et de l'accueil de  la Maison de la musique de Sorel-Tracy, un  froid après-midi dominical s'est transformé en un chaud échange artistique.
 
On nous a expliqué le déroulement d'une construction d'imposantes formes sculpturales. L'idée du départ qui se transforme sous les lourds outillages de l'atelier pour finalement devenir une oeuvre de poésie métallique avec ses formes de danse animée dans le métal. Claude Millette fait jaser le métal en poésie visuelle, fait danser le mouvement dans l'oeil du spectateur attentif.
 
Une belle rencontre. Une découverte pour plusieurs participants à cet entretien public. Une expérience, que je souhaite, sera répétée avec d'autres interventions d'artistes visuels. Les musiciens connaissent souvent assez mal les artisans d'autres domaines artistiques. Des découvertes encore possibles.
 
 
 

vendredi 22 novembre 2013

La guignolée du 1er décembre à Saint-Robert

La période de l'année pour remplir des boîtes de générosité approche rapidement. Afin de subvenir à la demande des ménages robertois aux prises avec des situations financières difficiles, monsieur Joël Pelletier s'associe avec des bénévoles et des membres du Club de chevaux d'attelage de la MRC Pierre-de-Saurel pour solliciter les dons généreux.
 
De 9 h à 16 h, les citoyens seront visités pour remettre un don, en argent ou en ensemble de denrées non périssables ou des bouteilles/cannettes consignées, afin de composer des paniers qui seront distribués plus tard en décembre.
 
Une tradition robertoise qui se poursuit. Contrairement aux informations communiquées antérieurement, monsieur Germain Forcier ne pourra être disponible comme par les années passées. Ce désistement récent a été annoncé lors de la séance publique du conseil municipal du 12 novembre dernier.
 
La solidarité robertoise: encore une fois sollicitée pour un mieux-vivre collectif.

jeudi 21 novembre 2013

Nouveau C.A. de la Maison de la musique de Sorel-Tracy

À l'assemblée générale annuelle tenue hier soir à la Maison de la musique de Sorel-Tracy (MMST), les membres ont élu les administrateurs bénévoles suivants: mesdames Chantal Cimon, Danielle Fraser, Hélène Goulet et Renée Charbonneau en remplacement des administrateurs sortants ou démissionnaires suivants: madame Michèle Lacombe et monsieur Denis Leroux. .Les administratrices Danielle Fraser et Hélène renouvellent ainsi leur service pour un nouveau mandat de deux ans.
 
Les mandats de mesdames Linda Barabé et Liette Parent-Leduc ainsi que de monsieur Charles Robert se poursuivent pour la seconde année du mandat qui leur a été confié l'an dernier.
 
Je remercie les administrateurs qui nous quittent de leur bonne collaboration au sein du conseil de la MMST et je leur souhaite beaucoup de santé, plaisir et amour pour la continuité de leur action personnelle.

lundi 18 novembre 2013

Embellir notre paysage automnal

En ce temps de fin d'automne, il est encore temps de modifier les boîtes à fleurs de nos maisons pour les transformer en contenants de végétation persistante.  Un peu de branches de conifères agréablement disposées, un peu de branches d'arbustes aux fruits rouges résistants pourront enjoliver durant la saison morte notre paysage rural.
 
Certes, la neige décorera l'environnement d'une blancheur calmante. Un peu de verdure pourrait aussi décorer et mettre l'accent sur les maisons, surtout celles qui représentent notre patrimoine bâti robertois.
 
J'encourage la population robertoise à participer à l'embellissement de nos rues. Retirer les déchets qui jonchent le sol des trottoirs et des parcs, c'est une bonne action. Elle peut aussi être complétée par la décoration de nos maisons avec des ajouts provenant de la nature et qui ne coûtent que l'effort et le désir d'enjoliver les regards robertois.

jeudi 14 novembre 2013

La directrice générale: commissaire à l'assermentation

À la récente séance publique du conseil municipal, il a été annoncé que la directrice générale de notre municipalité renouvellera sa fonction de commissaire à l'assermentation.Ce renouvellement est d'une durée de trois ans, la contribution municipale sera de 37 $, à cet effet.
 
Cette fonction peut être utile pour des citoyens qui ont besoin de ce service. Il est important que cela soit connu des citoyens. Pour un modique 5 $, il est possible d'obtenir une assermentation. Il s'agira d'en faire la demande au bureau municipal.
 
S'informer, c'est s'engager.

Fête de Noël: 15 décembre au village

À la dernière séance publique du conseil municipal, on a annoncé qu'il y aura fête, le dimanche 15 décembre entre 13h30 et 16 h. Madame Bourdages de Saint-Antoine-sur-Richelieu viendra animer l'après-midi dominical pour environ 70 enfants robertois(es). Une kermesse, le chat magique de Noël, une collation composée de cupcakes et de lait, un bricolage réalisé par les enfants, tout cela dans un décor de Noël enchanteur.
 
Un coin bambin sans animation sera aussi disponible pour les plus jeunes qui souhaitent venir s'amuser avec leur famille.
 
 Un budget de 1 500 $ avait été prévu au budget de 2013 pour cette activité de Noël. Plus de détails devraient être founis dans le journal municipal Le Patelin.

mardi 12 novembre 2013

Un film remarquable: L'autre maison

Cet après-midi, j'ai vu L'autre maison, un film avec l'excellent comédien Marcel Sabourin, au cinéma régional. Ce drame québécois traite d'importants sujets: la difficile relation père-fils, la délicate relation entre frères, portant des personnalités et des expériences très différentes, la guerre, la jalousie, la démence de type Alzheimer du père, les amours entre personnes de cultures très différentes, le racisme.
 
Un film à voir du réalisateur talentueux Mathieu Roy,  fils du célèbre journaliste Michel Roy et frère du fameux reporter Patrice Roy, maintenant, au téléjournal radio-canadien. Une humanité transcendante des comédiens, Marcel Sabourin, Emile Proulx-Cloutier, Roy Dupuis, nous permet de cerner des problèmes qui risquent d'être les nôtres, un jour ou l'autre. Comment y faire face? Leur performance est incroyable, touchante, des regards et des silences si éloquents dans des gros plans risqués nous présentent une sensibilité de cinéaste, jeune et prometteur.  Par exemple, l'errance dans la forêt est filmée avec autant de respect de la vie tant humaine que de la vie végétale. Touchant sommeil, sur le sol, d'Henri attendant sa mort.
 
 
"Il faut s'assurer que personne ne t'amène vers la nuit", dira Henri à son fils Gabriel, le reporter de guerre ou "J'ai fait de mon mieux, papa " dira Éric à son père, en déposant sa tête sur l'oreiller, près de la tête de son père endormi, en lui caressant le front avec délicatesse.  La musique classique choisie de Mozart, de Grieg, de Shubert contribue à nous faire passer, avec sérénité, sur des sujets bouleversants de vérité. Éric pianote sur les vielles touches du piano familial à l'ivoire manquant  et son frère autant que son père semblent  l'entendre comme pour la première fois, avec émotion.
 
La musique, les longs travelling, les silences, les dialogues rares, tout contribue à nous offrir une oeuvre cinématographique d'intérêt.
 


samedi 9 novembre 2013

Le safran cultivé au Québec

Le safran, plante médicinale d'abord, puis aromatique pour parfumer avec grand luxe les plats et sauces s'approche de notre table. Fameux safran reconnu en Iran, ces fines parties du stigmate du crocus, infusées, séchées ou en poudre demeurent une épice fortement recherchée  et coûteuse.
 
Cette plante permettait, depuis très longtemps et naturellement, aux indiennes de colorer leur sari de couleur jaune dans toute la République de  l'Inde. Maintenant cultivée à Saint-Basile-le-Grand et à Saint-Élie-de-Caxton (le pays du célèbre conteur  Fred Pellerin), cette épice deviendra rapidement un luxe abordable pour tous les québécois.
 
À l'émission Samedi et rien d'autre de ce matin, le chroniqueur Mollé prédisait, en discutant avec l'animateur Le Bigot, qu'une vingtaine de producteurs sera bientôt d'ici. Une production qui fournit de bons résultats dans notre région, mais de couleur rouge pour les stigmates recueillis et présentés aujourd'hui sur les ondes radio-canadiennes.
 
À vos champs, agriculteurs audacieux. Un nouveau produit de luxe accessible. Les beautés d'un monde si lointain qui s'approchent rapidement de notre monde.

jeudi 7 novembre 2013

La stratégie d'un vieux politicien

Notre maire élu a utilisé une stratégie gagnante. Lors du débat radiophonique au 101,7 FM, il a précisé que la candidate opposante était une excellente citoyenne avec d'excellentes idées. Ainsi, si l'électeur n'a pas apprécié son habituel mode de gestion comme maire sortant, il incitait l'électeur à choisir son opposante au lieu de son opposant.
 
Par contre, son opposant, à ce qu'on m'en a dit, aurait fait une campagne de salissage sur le dos de son opposante. Ainsi il a incité  l'électeur qui ne souhaitait pas son élection, à choisir le maire sortant. Donc il  aurait  ainsi favorisé l'élection du maire sortant.
 
Tant qu'à l'opposante, lorsqu'elle a visité les maisons de la presque totalité des électeurs robertois et robertoises inscrits, elle n'a pas souligné pour quelle personne voter. Elle a pris soin de répéter, à chaque porte, que la visite était un encouragement, une incitation à aller voter. Point à la ligne.  Je continue à penser que c'était une stratégie honnête, franche, respectueuse du choix de l'électeur.
 
Et en ce sens, je persiste à penser que j'ai gagné cette élection car la participation a été record. Les citoyens électeurs ont choisi d'exprimer leur choix. Ils ont quitté le confort du foyer et se sont rendus aux urnes.  Voilà le comportement souhaité de la part de la candidate à la mairie.

J'ai visité presque toutes les portes, j'ai rencontré beaucoup de personnes sympathiques et suis heureuse de l'expérience humaine vécue.  Malgré les médisances et calomnies que certains ont craché sur ma personne, à ce qu'on m'en a dit. Je suis très satisfaite de mon travail comme candidate.  Ma communication a été claire, succincte, non répétitive.
 
Moins de 30 % des électeurs ayant droit de vote ont choisi le maire actuel.  Il devra s'en rappeler lors des prochaines prises de décisions municipales et entendre ce que les autres électeurs veulent lui faire comprendre.

mardi 5 novembre 2013

Les dépenses encourues pour l'élection: déclaration obligatoire

Il est obligatoire de déclarer les dépenses encourues durant la campagne électorale pour chaque candidat aux élections municipales, et ce,  depuis les nouvelles dispositions législatives adoptées en juin 2013.
 
Ainsi le directeur du Service de la coordination et de la vérification en financement politique, monsieur Michel Richer a émis un communiqué aux présidents d'élection le 2 octobre 2013 à ce sujet.
 
La présidente d'élection, madame Lussier, devait remettre à chaque candidat la Directive D-M-XIV-1, le formulaire DGE-1038 VF (13-08) ainsi que le guide  pour remplir le formulaire. Lors de la rencontre des candidats du 8 octobre dernier, les candidats n'ont pas reçu ces documents. Ils auraient informé chaque candidat de son obligation de conserver toutes les factures  des biens et services payés en vue de favoriser son élection.
 
Anormalement, selon une consultation faite auprès de madame Anne Veilleux , de la Direction du financement des partis politiques, je n''ai reçu ces documents que la journée du scrutin, soit le 3 novembre, vers la fin de la journée. Alors que chaque candidat devait recevoir cette documentation d'information depuis le 4 octobre, il semble aux autorités pertinentes, qu'il y ait eu un retard injustifiable.
 
Pourquoi cette négligence dans la fluidité des communications ? S'interroger, c'est aussi y répondre.
 
 
 

Pourquoi tant d'interdictions personnelles ?

La présidente d'élection, madame Lussier, a été formée, avec les ressources financières publiques, pour informer les candidats et le personnel d'élection.
 
Lors du dépôt de ma candidature le 1er octobre dernier, elle m'a refusé l'accès aux déclarations des autres candidatures. Je suis allée chercher à mon domicile la règle écrite qui indique que: dès qu'une déclaration de candidature est déposée et acceptée par la présidente d'élection, la déclaration de candidature devient publique et accessible à toute personne qui en fait la demande.
 
Comme je portais à sa connaissance mes droits, elle a alors accepté de me les montrer et d'ainsi rendre ces déclarations accessibles. Que serait-il arrivé si je n'avais pas eu ce document en ma possession ? Mes droits auraient-ils  été respectés ? Se poser la question, c'est d'y répondre.
 
Le jour du scrutin, je me présente au bureau de vote. Le préposé à l'information et au maintien de l'ordre, le PRIMO, monsieur Villeneuve, m'interdit l'accès à la salle communautaire. Encore une fois, je retourne à la maison chercher le document que la présidente d'élection nous avait remis lors de la séance d'information au candidat du 8 octobre dernier. Ce document précise que le candidat a le droit d'être présent à une table de section de vote lors du scrutin du 3 novembre. On m'autorise alors à entrer tel que la loi le permet. Que serait-il arrivé si je n'avais pas eu ce document en ma possession ? Mes droits auraient-ils été respectés ? Se poser la question, c'est d'y répondre.
 
Et il y en a eu d'autres que je tairai pour le moment.

lundi 4 novembre 2013

Participation élevée à 68,4 % à Saint-Robert

Notre municipalité a battu un record de participation. Sur 1 473 électeurs, 1 007 ont voté pour l'élection du maire. Ainsi 41,2 % ont choisi le conseiller sortant et 43,4 % ont voté pour le maire sortant. Ainsi ce dernier a été réélu.Toutefois le maire a été réélu avec la voix de moins de 30 % des électeurs inscrits.
 
Il a gagné sur son adversaire par 25 voix seulement. Lors des prochaines séances publiques, le maire élu devra être davantage  à l'écoute de ses concitoyens qui ont manifesté leur opposition au mode de gestion antérieur en ne lui accordant pas la majorité des votes. Un travail d'équipe sera obligatoire, et ce,  par des négociations soutenues avec les élus de l'opposition.
 
Tout le conseil élu devra apprendre à gouverner avec un sens communautaire afin que tous les robertois et robertoises soient fiers d'habiter à Saint-Robert.
 
 

dimanche 3 novembre 2013

Rêvons notre ville

La semaine dernière, des personnalités publiques montréalaises ont exprimé leur manière de rêver la ville. Je partage ici quelques-unes des réflexions exprimées.
 
  •  nous avons un site exceptionnel, nous méritons une gestion intègre et  efficace, de transformer la culture du service aux citoyens, que le rêve s'incarne et que le rêve donne un sens à la gestion (Lorraine Pagé) 
  • agir aussi pour le citoyen âgé, aussi  pour les familles, rendre la ville plus sécuritaire, donner ses lettre de noblesse à l'administration municipale (Annie Samson)
  •  
     
  • s'éloigner de la gestion quotidienne, laisser un legs en revitalisant des aires de promenade, les parcs, consolider des espaces pour la vie sociale, apporter de la transcendance à nos décisions (Réal Ménard, un collègue de mes études universitaires)
  •  
  • choisir d'aménager avec plus de beauté, reverdir, reboiser, encourager les jardins (Luc Fernandez)
  •  
Une ville reste toujours à rêver et à gérer. Un ménage s'impose, ramenons les choses à la base. Les citoyens ont souffert de ne pas être consultés. Il faut choisir une vision  renouvelée, redevenir plus proche du citoyen, entendait-on de leurs propos.
 
Offrir de l'audace, partager un rêve, entreprendre des discussions d'égal à égal, un vif besoin de politiciens intègres, il est légitime qu'on s'attende à cela, c'est réalisable, sortons du quotidien et osons pour le bien-être collectif.


samedi 2 novembre 2013

Le maire sortant de Saint-Robert et G. Vaillancourt de Laval et notre choix de demain

Vous vous souvenez du débat au 101,7 FM du 16 octobre dernier entre le maire sortant de Saint-Robert et la candidate à la mairie de  la même municipalité. Vous pouvez le réentendre en allant sur le site de cette radio régionale.
 
L'interwieweur Rénald Bergeron a souligné des ressemblances entre la gestion de notre maire sortant avec l'ex-maire de Laval. J'ai eu peine à saisir, comme tant d'autres, ce qu'il voulait qu'on en comprenne.  Ce matin, à l'émission Samedi et rien d'autre, le journaliste-invité François Cardinal du journal La Presse  a donné des explications sur la maniere Vaillancourt.  Il a indiqué aux auditeurs radio-canadiens que l'ex-maire de Laval avait réussi à faire tomber tous les contre-pouvoirs, durant le long règne qui vient de se terminer dans la disgrâce. Si c'est votre expérience, j'aime mieux ne pas l'avoir, disait Mélanie Joly à son opposant le 21 octobre dernier. Je pense aussi ainsi.
 
À moins de 24 hres du début des résultats de demain soir, nous pouvons être fiers de la participation des robertois et robertoises en ce jour du vote par anticipation de dimanche dernier. Une participation semblable à celle de 2009, au taux de plus de 13,6 %.
 
Toutefois, on peut être moins fiers des candidats qui se sont comportés comme de vieux politiciens (Le Devoir, édition de ce matin). Nous avons besoin d'un changement d'air, car sans un traitement choc, le patient risque de retomber dans les mêmes comportements, dixit Ouanessa Younsi, 29 ans, psychiatre interrogée dans la même section Actualités de la même édition du journal pré-cité.
 
On y lit aussi: Les gens ont toutes sortes de raisons d'appuyer-ou de ne pas appuyer- un candidat. Sa personnalité. Ses engagements, j'ajouterais.  Pour Esther Bernard, traductrice, 32 ans, l'élu (e) à la mairie doit être un habile communicateur, entre autres pour donner une voix à sa ville auprès du gouvernement du Québec. Car n'oublions pas que les municipalités sont des créatures du gouvernement provincial.
 
Bernard Descôteaux, dans son éditorial d'aujourd'hui dans Le Devoir, écrivait que cette élection doit mettre en place un conseil capable de reconstruire tout ce que ses prédécesseurs ont démoli. Tout comme les Montréalais, nous aurons demain un choix plus grand que jamais. Des candidatures nouvelles. L'élection de nouveaux venus est souhaitable, car c'est en faisant du passé table rase que nous pourrons rétablir l'image d'intégrité des élus.
 
Les politiciens, c'est comme les couches d'un bébé, il faut les remplacer souvent,... pour les mêmes raisons, proclame l'humoriste Boucar Diouf à TLMEP de demain soir.
 
Tout comme le suggère l'éditorialiste et directeur Descoteaux, je, comme candidate à la mairie, recherche le pouvoir pour mettre en oeuvre des projets. Je comprends les problèmes de notre municipalité et j'ai une vision de ce que devrait être son avenir, fruit de notre engagement personnel et professionnel dans notre municipalité. Je souhaite un développement durable, une municipalité moderne, avec rigueur et ordre pour éloigner la collusion qui s'est glissée dans les failles du système.
 
Il ajoute aussi qu'il faut une capacité à exercer un leadership. Ce facteur outrepasse les programmes, qui souvent se rejoignent. C'est d'autant plus important que le prochain conseil de notre ville sera composé de plusieurs anciens élus reconduits par acclamation. Nous aurons à créer des consensus et, le cas échéant, savoir trancher, et  j'y compte bien.
 
De plus, on a besoin d'une personne qui offre une garantie d'intégrité exceptionnelle...pour s'élever au-dessus des enjeux partisans et être l'élue de tous les robertois et robertoises.
 
Je souhaite une participation supérieure à celle de 2009, déjà 60 % avait été atteint.  Ce sera un signe de notre volonté de faire des choix.  Une portion de la notion de  la démocratie, c'est d'aller voter et d'exprimer ainsi le choix de notre avenir.
 
 
S'informer, c'est s'engager.
 

vendredi 1 novembre 2013

Leadership au féminin selon Monique Jérôme-Forget

Lors du plus récent colloque du REMME à Sorel-Tracy, madame Jérôme-Forget  a prononcé une conférence et nous a entretenus de son récent livre: Les femmes au secours de l'économie.
 
Selon elle, l'ouverture d'esprit, l'absence d'une hiérarchie trop marquée et l'analyse des différents points de vue caractérisent très souvent le style de leadership féminin. Tout en s'affirmant avec vigueur face à des opposants coriaces, sans perdre sa féminité, sans avoir à frapper du poing sur la table, elle nous rappelle que la femme sait rechercher les consensus. Une attitude ferme et tenace, nous rappelle-t-elle , est plus efficace que la force pour faire valoir son point de vue.
 
La femme de décision s'attarde à l'aspect humain de l'organisation, par une approche moins hiérarchique, bien souvent, qu'un décideur masculin, nous rappelle des études scientifiques. Les chercheurs se sont penchés sur la cohésion souhaitée pour augmenter la qualité du travail de groupe, pour le succès d'une organisation. La complémentarité des opinions diversifiées et la communication entre les différents acteurs, avec le temps, favorisent  la croissance de l'organisation.
 
Selon une étude citée dans son livre, l'auteure nous démontre que les femmes obtiennent des scores plus élevés que les hommes pour les dimensions suivantes: la démonstration des attributs  qui incitent au respect et à la fierté et la démonstration de l'optimisme et de l'enthousiasme quant aux objectifs et au futur, ceci contribuant significativement à l'efficacité des gestionnaires.
 
D'autres caractéristiques relevées dans d'autres études: le souci du bien-être d'autrui et l'attention accordée aux relations interpersonnelles. Leurs communications avec le personnel sont aussi plus fréquentes.
 
Dans une étude qui évalue l'apport financier des femmes, il ressort que les entreprises qui ont plus de femmes dans leur équipe de direction ont des résultats supérieurs aux entreprises qui en ont moins.
 
En faut-il plus longuement que ce court résumé  pour démontrer que les femmes savent créer une différence positive dans la prise de décisions ?
 
Je suis convaincue qu'une  mairesse gouvernera différemment d'un maire.  Être à l'écoute des besoins et des inquiétudes de chacun, définir clairement les attentes et les responsabilités, reconnaître et apprécier un objectif atteint, faire en sorte d'inspirer le respect et s'attacher aux conséquences éthiques des décisions, présenter une vision d'avenir mobilisatrice, susciter l'optimisme quant à sa mise en oeuvre, créer au sein des équipes un climat encourageant chacun à participer au processus de décision: voilà des comportement de leadershop plus fréquemment adoptés par les femmes, selon une étude de Duxbery et Higgins (2001).
 
Une lecture intéressante d'un essai, un essai ne peut se retrouver au rayon des romans dans nos bibliothèques.  Les essais, essentiels aussi, participent au développement de notre culture et de notre savoir pour enrichir nos connaissances que nous pourrons ensuite mettre au service des autres.
 


jeudi 31 octobre 2013

Notre assiette et les décisions des élus

Certaines municipalités proposent une politique alimentaire. Toronto fut la 1ere ville canadienne qui montre une vision pour changer le contenu de notre assiette. Depuis 20 ans, elle a établi une politique alimentaire municipale. L'accès à une nourriture saine, consciente de l'environnement et encourageant les aliments de proximité.
 
Un groupe de citoyens y ont sensibilisé les élus et ont vu largement: l'agriculture, la promotion de producteurs locaux, la présence de camion-restaurant qui offre un menu-santé, etc. Plusieurs acteurs se sont rassemblés: les restaurateurs, les transformateurs, les producteurs, pour offrir une gamme de produits meilleurs dans les installations de la municipalité et lors des fêtes populaires.
 
Au Québec, Amqui fut la première. Le maire Gaétan Ruest nous en parle, le 30 octobre, dans l'émission Bien dans son assiette  animée par Sophie-Andrée Blondin (talentueuse fille de l'excellent Robert Blondin, célèbre voix radio-canadienne)  sur les ondes de Ici Radio-Canada Première, du lundi au jeudi à 19 hres.
 
Amqui, donc, a établi une politique alimentaire municipale. Elle a interdit la vente de boissons énergisantes dans ses installations et cette initiative a inspiré une trentaine de villes.  C'est dans le pouvoir des municipalités de réglementer cet aspect de nos assiettes pour améliorer la qualité de vie des citoyens. Un mandat que la santé publique nous encourage, dans une récente lettre envoyée aux candidats à la mairie que j'ai reçue, à mettre en opération.
 
Françoise Ruby, journaliste et rédactrice de l'organisme Veille action  nous a aussi parlé, durant cette émission (qu'on peut réentendre sur le web) de son mandat de rassembler de l'information que les décideurs qui veulent passer à l'action peuvent consulter.  Encourager les saines habitudes de vie, promouvoir un menu-santé savoureux dans les installations municipales ou pour les collations du service de garde situé dans les locaux municipaux. Beaucoup d'initiatives sont à prévoir.
 
Je m'engage, en tant que future mairesse, si les contribuables le désirent, à promouvoir un tel changement dans nos décisions de gouvernance.
 
 


mardi 29 octobre 2013

Le rôle de citoyen selon Lise Payette

" Dans ce climat qui dégage une odeur de porcherie, peut-on encore parler d'exercer son droit démocratique de choisir ses représentants ? " écrivait Lise Payette le 7 juin dernier dans le quotidien Le Devoir. La commission Charbonneau ne cesse  de nous en fournir de grossiers exemples, de ces représentants qui n'ont pas fait du bon travail.
 
" Le gouvernement conservateur d'Ottawa pataugerait dans l'eau sale, le Sénat est un bar ouvert et la Ville de Toronto, la pure, sent aussi mauvais. Tous n'en mourront pas, mais tous sont atteints. C'est tellement évident que ça crève les yeux... Il faudra réparer cette société blessée et si souvent trahie que nous sommes. Il faudra creuser pour sauver du naufrage...Il faudra faire des choix, se donner des instruments nouveaux pour colmater les brèches laissées béantes par le raz de marée qui aura tout balayé ou presque sur son passage. Il faudra apprendre à nos enfants que tout n'est pas à vendre et que, surtout, tous les humains ne s'achètent pas.
 
Certains auront perdu leur superbe, mais d'autres auront retrouvé la fierté de vivre droit. Ce qui serait un bien beau cadeau à leur faire. Le rôle de citoyen honnête est exigeant, mais combien important , au bout du compte."
 
Se rendre aux urnes pour choisir une meilleure gouvernance municipale, voici un rôle important du citoyen, cette semaine.  Des élus sortants passeront à vos portes pour solliciter votre confiance. Certains se plaisent à raconter des calomnies ou des médisances aux sujets de leur adversaire. Ce n'est vraiment pas une bonne idée, disons-leur.  Diviser pour mieux régner est machiavélique. Une vieille recette de vieille politicaillerie.
 
Les citoyens sont plus réveillés et conscients des choses que cela.  Ils ne se laissent plus berner par des pancartes polluantes visuellement qui sont aucunement écoresponsables. Si en 4 ans de présence dans le conseil municipal, les citoyens ne connaissent pas le visage ni la valeur de leur élu sortant,  on est en notre devoir de se questionner sur ses réalisations durant ces années.
 
Nous traverserons ce désert, nous nous retrouverons le 4 novembre, fiers de ce que nous serons devenus, plus forts, plus avertis qu'avant, ayant enfin découvert notre rôle de citoyen, à la manière suggérée par Lise Payette  dans sa  courte chronique de juin 2013.

lundi 28 octobre 2013

"La corruption est un choix dicté par la facilité, la peur ou l'appât du gain"

Voici ce que disait le juge sud-africain Richard Goldstone, 74 ans, procureur au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et à celui pour le Rwanda à la journaliste Diane Berard de l'hebdomadaire Les affaires  du 26 janvier 2013.
 
Il présidait la commission d'enquête sur la corruption dans le programme "Pétrole contre nourriture" des Nations Unies, où 2 500 entreprises ont payé des pots-de-vin au gouvernement irakien pour décrocher des contrats.
  
Pour briser le système corrompu, il explique qu'il faut d'abord reconnaître son existence. Les dérives morales commencent d'abord au sommet. Il faut  aussi disposer d'un système de contrôle et de vérification. Tant que les entreprises ne feront pas savoir à leur personnel qu'elles ne toléreront aucune forme de corruption, que le code de conduite est connu ainsi que les sanctions aussi, qu'un tel comportement  sera officiellement décrié, il n'y aura pas d'amélioration, explique-t-il.
 
Ainsi il suggère qu'une entreprise sollicitée pour un pot-de-vin publie un communiqué de presse pour révéler cette tentative d'extorsion à tous. Aussi pour mettre en garde les autres entreprises contre cette pratique malhonnête, c'est l'action à poser.
 
Il ne s'habitue pas au côté sombre des humains. Il en est toujours surpris, révèle-t-il à la journaliste. En outre, il n'y a rien qui différencie les fournisseurs qui payent des pots-de-vin pour obtenir des contrats de ceux qui ne le font pas. Il lui est impossible de tracer le portrait-robot de l'entreprise qui joue le jeu de la corruption de celle qui réussìt à résister.
 
S'informer, c'est s'engager.
 


Les Québécois acceptent trop souvent l'inacceptable

Gilles Duceppe, dans un article publié dans le Journal de Montréal le 7 janvier 2013 nous rappelle que, pour une nation dont la devise est Je me souviens,  nous avons parfois des comportements curieux.

Il nous rappelle qu'il a toujours dit qu'il est erroné de blâmer les autres pour les problèmes auxquels nous faisons face. Il rajoute: Cela ne veut pas dire de nous abstenir de critiquer les décisions...au contraire.  Cela signifie  de prendre acte qu'un gouvernement ( municipal, provincial ou fédéral) agit avant tout en fonction des intérêts de la majorité...Cessons donc de blâmer les autres et soyons assez fiers pour agir en majorité que nous sommes, en tout respect des minorités vivant au Québec.
 
S'exprimer comme majorité, dire ce que nous considérons juste, solidaire et équitable pour notre communauté. Un devoir de citoyen. Parler aux élus.
 
En tant que future mairesse, je m'engage à organiser des rencontres mensuelles informelles avec les robertois et les robertoises  dans le restaurant local de l'aéroport de Sorel-Tracy pour entendre les opinions, les suggestions et les commentaires des citoyens. Plusieurs maires en Montérégie tiennent ce genre de rencontre informelle. Et leurs citoyens apprécient, nous ont-ils informés lors d'une récente formation auquelle je participais.
 

Un maire comme Séraphin ou comme Marilyn: Stéphane Laporte en parle

Le Québec a deux modèles de maire. D'abord le plus ancien, l'aïeul de tous les premiers magistrats des villes et villages du Québec: Séraphin. ...Il avait amassé  une fortune en exploitant les pauvres gens. ...Il contrôlait sa bourgade. ...Cette oeuvre romanesque fut le feuilleton le plus populaire de la province (durant 14 ans) ...durant la belle jeunesse de la plupart de nos élus actuels...Séraphin a servi de modèle à plusieurs âmes fragiles qui ont vu, dans le métier de maire, une bonne façon de faire la passe.
 
L'autre maire faisant partie de l'imaginaire populaire est Marilyn, l'héroïne de Lise Payette, au début des années 90. De femme de ménage, la blonde Marilyn (la comédienne Louisette Dussault) avait atteint le statut de mairesse de sa ville.
 
Tout le contraire de Séraphin, elle était une mairesse intègre, consciencieuse, serviable, aidant ses électeurs avec toute l'attention d'une mère. Si Séraphin a eu plusieurs disciples, les rejetons de Marilyn se font rares. Les personnages bons ne marquent pas autant les mémoires que les personnages fourbes.
 
Les épisodes originaux de Séraphin durant 14 saisons, Marilyn, durant 3 saisons. Ça ressemble aux mandats des maires, les plus corrompus se maintiennent plus longtemps au pouvoir que les idéalistes, écrivait Stéphane Laporte dans le quotidien La Presse du 1er décembre 2012.
 
Il rajoute aussi: pourtant des femmes et des hommes de ménage, c'est ce que ça va prendre pour  nettoyer 200 ans de gestion à la Séraphin. Le maire est à l'image de sa communauté... Quel sera le nouveau profil du maire québécois ? Plus Marilyn que Séraphin, écrivait-il alors.
 
Le maire d'une ville ne doit se prendre que pour ce qu'il est: le serviteur des citoyens... un exécutant,..sans oublier que la ville ne lui appartient pas, que c'est lui qui appartient à la cité.
 
Stéphane Laporte écrit finalement: Dépêchons-nous de trouver cette nouvelle race de dirigeants.

Un recours collectif pour les inconvénients du chantier d'éoliennes

Excédés  par les inconvénients d'un chantier d'éoliennes, des résidants de la MRC de l'Érable intentent contre le promoteur un recours collectif déposé devant la Cour supérieure du Québec, le 31 octobre 2012  écrivait Thierry Larivière dans l'hebdomadaire La terre de chez-nous dans son édition du 14 novembre 2012.
 
 
Les requérants estiment que le promoteur du projet ne respecte pas les citoyens situés près des travaux. La circulation intense de camions, les bruits, les chemins bloqués temporairement, la crainte des effets de fils à haute tension, les chemins d'accès jugés trop larges, le gravier excédentaire mal placé, les problèmes d'érosion font partie des  insatisfactions relevées dans les témoignages recueillis par le journaliste.
 
La perte de valeur de leur propriété pour certains résidants suscite des questionnements dans cette région. Toutefois, ceux qui reçoivent des éoliennes sur leurs terres sont satisfaits des montants reçus en relation avec leur entente signée de gré à gré avec le promoteur. Un autre producteur agricole a répondu aux questions du journaliste mais a préféré que son nom ne soit pas cité dans l'article, car il  a un conflit avec des familles environnantes. Il pense que ce n'est que de la "jalousie" de la part de ceux qui ne profitent pas du chantier ou des futures redevances.
 
Nous verrons, à la fin de l'audition au bureau de l'audience publique sur l'environnement (BAPE), comment le projet éolien de notre MRC Pierre-de-Saurel se développera. C'est à suivre.
 


La ville doit justifier chaque sou dépensé

La ville n'est pas une "business" et les citoyens ne sont pas des clients. Une telle vision dénote un manque de jugement politique et une incompréhension de la chose éthique. La ville est une administration publique qui doit rendre des comptes et justifier chaque sou dépensé. Les citoyens ne sont pas des clients mais des contribuables qui paient des taxes. Et qui votent.
 
La ville offre des services. Quand le système se détraque, quand la fraude s'installe, ce sont les citoyens qui paient la note.
 
Michèle Ouimet nous expose ces propos dans la Presse, édition du 6 décembre dernier. Quand j'ai demandé, en séance publique du conseil municipal, comment Saint-Robert pouvait établir un contrôle sur la collusion, puisqu'un élu sortant m'avait expliqué que la collusion ne peut être enrayée à Saint-Robert, voici la réponse de la direction municipale: moi, j'ai fait signé un formulaire où chaque fournisseur déclare qu'il ne fait pas de collusion.
 
Et vlan, une réponse rapide, courte, mais insatisfaisante, à mon avis. Michèle Ouimet nous explique que le ministre Sylvain Gaudreault avait frotté les oreilles de l'ancien maire Applebaum le 5 décembre dernier,  et exigé que les contrôles retirés  soient rétablis par le directeur général  à Montréal. Ce dernier avait relâché les contrôles pour accélérer le processus de décision, pour la sacro-sainte efficacité, écrit-elle aussi. La transparence nécessite plus de travail, il est vrai. Mais comme le souligne madame Ouimet, nous ne sommes pas au privé, mais au public. C'est le prix à payer. Il ne faut jamais oublier que les municipalités sont des créatures du gouvernement provincial.
 
Le ministre Sylvain Gaudreault sait probablement  un peu de quoi il parle. Il a même enseigné à notre fille lors de ses études au cegep de Jonquière au début des années 2000. Un professeur qu'elle a reconnu comme dévoué et compétent sur les connaissances de divers  systèmes politiques qu'il s'est efforcé de communiquer comme tout bon enseignant sait le faire.
 


Moratoire sur le vote électronique


Depuis 2006, un moratoire sur le vote électronique empêche les municipalités du Québec de recourir à un tel système. Entre 1995 et 2005, les municipalités pouvaient utiliser la votation électronique. Deux types de dispositif étaient habituellement utilisés. L'urne électronique et le terminal de votation composaient les équipements utilisés.
 
Le 6 novembre 2005, 140 municipalités avaient utilisé ce mode de votation. Certains systèmes avaient mal répondu aux attentes. Le Directeur général des élections du Québec a alors souligné ces complications et, après évaluation, avait lancé un moratoire.
 
L'édition vol.10 no. 17 de décembre 2012 du journal L'annonceur, par son journaliste François Beaudreau, nous expose la possibilité d'utiliser  le lecteur optique pour 2013, selon monsieur Alain Drouin, maire de Nicolet.
 
Peu d'informations à ce sujet depuis...
 
 

Les municipalités: les revenus et les coûts des festivals sur leur territoire.

Jean-Paul Gagné, dans l'édition du 1er décembre 2012 du journal Les Affaires, nous informe qu'actuellement, depuis la réforme de 1980, les municipalités ont besoin d'une révision de son pacte fiscal avec Québec.
 
On apprend aussi que l'Union des municipalités du Québec (UMQ) n'exige pas un nouveau partage des champs de taxation, mais demande que les municipalités puissent capter les bénéfices des initiatives qu'elles prennent.
 
Ainsi alors que la municipalité écope des coûts associés à la tenue de festivals sur leur territoire, les municipalités ne bénéficient pas des revenus qui en découlent.  L'auteur de l'article du journal Les Affaires  trouve ce fait incohérent.
 
A Saint-Robert, à l'automne 2009, les élus ont révélé à l'assemblée publique qu'ils augmenteraient le loyer demandé au promoteur privé du Festival western de Saint-Robert (FwSR). Les conseillers ont aussi ajouté que ce loyer serait haussé annuellement.  Le promoteur, président de la séance du conseil, a répondu que si le loyer devenait trop élevé, il irait tenir l'événement dans un autre lieu.
 
Pourtant, il n'y a  eu aucune hausse demandée par les élus sortants durant les 4 ans subséquents  de leur mandat puisque le promoteur a avoué à la séance d'information du 17 juin dernier qu'il versait toujours 1 000 $ pour son événement  estival annuel.
 
Ce 17 juin, le promoteur a aussi ajouté que, lorsque le toit sera installé sur la patinoire, il verserait 3 000 $ pour la location de l'espace municipal pour son événement estivalde 5 jours, parce le toit bien installé lui permettrait d'épargner 3 000 $ de location de chapiteau temporaire pour le FwSR.
 
Toutefois 1 000 $ antérieurement versé pour la location du terrain plus une épargne de 3 000 $ de location de chapiteau remplacé par le nouveau toit  totalisent pourtant 4 000 $,lui ai-je fait remarquer lors de cette soirée d'information. Il m'a alors répondu que ce seront les conseillers élus qui décideront du coût fixé pour le loyer de cet événement en  2014.
 
Mais ce n'est pas parce que la législation municipale autorise un comportement qui est en apparence un manquement  à l'éthique municipale  que l'élu peut se permettre d'en donner suite sans impunité; à défaut de sanction juridique, il y aura toujours la sanction politique des commettants.
 
 (Source: Éthique et gournernance municipale: Guide de prévention des conflits d'intérêts.)
 
 
 
 

Piger un peu plus dans les surplus de la municipalité pour le toit de la patinoire et le chalet des loisirs

Dans l'édition du mardi 15 janvier 2013, la journaliste Julie Lambert du journal Les 2 Rives nous mentionne que notre maire sortant parle d'aller piger un peu plus dans les surplus.  Un peu plus, pour lui, c'est passer de 50 000 $  (info de l'été 2009 ) à 500 000 $ (à la lumière d' informations récentes).
 
Il ajoute aussi que si les prix devenaient trop élevés, les élus allaient retarder les travaux pour la rénovation du chalet. Mais il était certain que le toit serait fait, nous assurait-il. Les souris se promenaient sur le plancher du chalet et entre les murs, mais ce n'était pas prioritaire  pour lui d'en faire la rénovation...                 
 
Un toit qui mesurera 90 pieds par 210 pieds, voici un dossier prioritaire pour le maire,  écrivait la journaliste.
 
Le maire racontait aussi qu'il ne nécessiterait pas beaucoup d'investissements de la part des argents provenant de la municipalité (les taxes versées par tous les contribuables robertois)  et qu'il ne nécessiterait l'embauche d'aucun employé.
 
Pourtant lors de séances publiques suivantes, il nous explique qu'il y aura un technicien de loisirs qui sera embauché prochainement pour animer les loisirs.  Lors de sa participation à la radio  le  16 octobre dernier, il disait aussi que le toit de la patinoire permettrait aux jeunes d'avoir des activités de loisirs adaptées à leurs besoins particuliers.
 
Vraiment un peu plus de cohérence, monsieur.
 
S'informer, c'est s'engager.

Sylvain Gaudreault et la TVQ remboursée aux municipalités

Robert Dutrisac écrivait le 27 novembre 2012, que les municipalités réclament 300 millions de plus par an pour le remboursement de la taxe de vente du Québec (TVQ). Le ministre des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire (MAMROT) pense accorder de nouveaux leviers financiers pour ouvrir l'horizon.
 
Le pacte fiscal actuel, étendu sur 7 ans, prend fin le 31 décembre 2013. Annuellement, le pacte actuel fournit 472 millions essentiellement pour rembourser la TVQ que les municipalités versent sur leurs achats.
 
Les représentants de l'Union des municipalités, de la Fédération québécoise des municipalités, de la Ville de Montréal et de la Ville de Québec se réunissaient l'automne dernier à cette première rencontre de la table Québec-municipalités. On a  entendu aucun écho de cette rencontre à nos séances publiques municipales d'ici.
 
Pourquoi ? S'informer, c'est s'engager.
 
 
 
 

L'industrie gazière et pétrolière et Nicolas Marceau

Aujourd'hui, le ministre québécois des Finances et de l'Économie s'entretiendra avec les représentants des sociétés pétrolière et gazière à Montréal. La conférence annuelle de l'Association pétrolière et gazière du Québec s'y tient pendant deux jours.
 
Une occasion de réseautage pour les acteurs oeuvrant à l'émergence de cette industrie au Québec, selon l'entrefilet de La Presse canadienne publié aujourd'hui dans le quotidien Le Devoir.
 
Le RIGSVSL (le regroupement interrégional des gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent) se réunissait hier, toute une journée, à Drummondville pour faire le point sur les actions posées depuis plus de 3 ans déjà. De nombreuses décisions ont été effectuées. Des représentants de la région gaspésie, matapédia y étaient aussi présents: des jeunes dynamiques, remplis de motivation pour augmenter la  participation citoyenne dans le but de protéger notre eau potable, une ressource précieuse, essentielle à la vie.
 
J'y étais. Je suis devenue responsable de la comptabilité, bénévole. Il est temps que les simples citoyens s'impliquent en participant à la diffusion de l'information. Des gens de notre regroupement ont visité les désastres en Pennsylvanie et les puits de forage qui fuient au Québec. Le principe de précaution, il faut y songer souvent, tout le temps.
 
Des membres de notre regroupement traverseront de grandes distances à travers  le Québec pour se rendre à cette conférence et observer ce qu'ils pourront bien y observer. Nous en aurons des nouvelles, la transparence de l'information est en éveil, c'est aussi là un avantage d'être une personne mobilisée et engagée.
 
S'informer, c'est s'engager.

dimanche 27 octobre 2013

Une mise à jour du site web de notre ville s'impose

Alors que lors du débat radiophonique du 16 octobre 2013, le maire sortant n'était pas conscient de la lenteur des mises à jour sur le site officiel de sa ville, il faudra qu'il y fasse une petite visite plus régulièrement.
 
Dans la section des subventions, on nomme, encore à ce jour,  comme secrétaire administrative une personne qui est en congé depuis mai 2013.
 
La population a augmenté de plus de 100 personnes, et la mise à jour n'a pas été faite depuis ce temps.  A moins que 100 robertois soient nés très récemment ou aient immigré tout aussi récemment...
 
Le dernier budget affiché est celui adopté en décembre 2011, soit le budget 2012. Pourquoi le budget 2013 adopté en décembre 2012 n'est pas encore en ligne ? Des retards agaçants dans la fluidité de l'information, la transparence  ne semble pas une priorité  pour les élus sortants.
 
Une amélioration de ce site officiel devient rapidement souhaitable.

samedi 26 octobre 2013

Les élus et les cadeaux de 200 $ et moins

Saviez-vous que les cadeaux de 200 $ et moins peuvent être permis dans le code d'éthique actuel des élus municipaux ? Surprenant, n'est-ce pas ?
 
Et si l'élu recevait 3 fois durant la même semaine, et du même fournisseur, un tel cadeau ? Qu'en penser ?
 
Lors d'une formation que j'ai suivie le 19 septembre dernier à Saint-Jean-sur-Richelieu, le professeur de l'École nationale d'administration publique qui enseigne l'éthique dans plusieurs pays à travers le monde, soit en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique, nous apprenait que tous ces cadeaux doivent être refusés.
 
 
En  2010, le législateur provincial est intervenu pour la première fois afin de régir sur l'acception par des élus municipaux de cadeaux ou d'autres avantages. Il  indique que les règles prévues au code d'éthique et de déontologie doivent interdire d'accepter tout avantage que ce soit en échange d'une prise de décision sur une question dont le conseil peut être saisi.
 
 
Il indique aussi qu'il est interdit d'accepter tout don, toute marque d'hospitalité ou tout autre avantage, quelle que soit sa valeur, qui peut influencer l'indépendance de jugement dans l'exercice des  fonctions de l'élu.
 
 
Si je deviens la future mairesse de Saint-Robert lors des élections municipales 2013, je m'engage à promouvoir que toute matière de récompense offerte à un élu conduise à un refus du cadeau; celui-ci devra être retourné au donateur ou remis à la municipalité. Cette décision préservera, même en l'absence d'un motif illicite, l'intégrité du gouvernement municipal.
 
(Source: Éthique et gouvernance municipale, 2011, Publications CCH Ltée)