mardi 29 janvier 2019

Démographie décroissante dans notre MRC

De 2011 à 2016, il n'y a pas eu de croissance de la démographie dans la MRC Pierre-DeSaurel, selon l'Institut de la statistique du Québec. Et même qu'elle est la seule des 15 MRC en Montérégie à ne pas obtenir de croissance pendant cette période.

Alors que la MRC de Vaudreuil-Soulanges connaissait une hausse de 13,4 % de sa population en cinq ans, celle d'Acton de 1 %, celle de Roussillon de 1,7 %, celle des Maskoutains de 8,7 %, celle de Pierre-de Saurel a connu une variation négative passant de 51 244 personnes en 2011 à 51 216 personnes en 2016. 

La moyenne d'âge de notre MRC est de 47 ans et demeure la plus élevée parmi les MRC. Toutes les MRC de la Montérégie ont connu une croissance du nombre de travailleurs en 2015 mais celle de notre MRC est plus lente, surtout chez les hommes, le ralentissement de la croissance est notable.

L'écart de salaires entre les hommes et les femmes est plus élevé dans notre MRC qu'ailleurs en Montérégie. Les femmes gagnent en moyenne 35 % de moins que les hommes. Notre MRC représente 4 % de la population en Montérégie.

Ces données nous laissent un goût amer sur notre développement. Il faudra probablement remettre un accent plus prononcé sur la persévérance scolaire afin de permettre un développement vers les nouvelles carrières nécessitant une meilleure culture générale et vers des carrières vertes pour affronter les nouveaux changements professionnels à l'heure où les progrès de l'intelligence artificielle pourront remplacer les emplois aux tâches répétitives facilement reproduites par des équipements robotisés.

La différence viendra dans le développement des fonctions imaginatives et cognitives. Seule l'éducation peut faciliter ces apprentissages. À quand le discours de la course aux études ? 

(Source: les données proviennent d'un article de Sarah-Eve Charland  d'octobre 2017)

lundi 28 janvier 2019

L'électeur a-t-il signé cela par son vote ? 33,2 % de croissance du salaire du maire payé par ces électeurs...

La démocratie, directe ou indirecte, est le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple. Le peuple est appelé à voter sur les décisions à prendre ou à choisir des représentants qui vont prendre ces décisions en son nom. L'électeur votant doit pourtant comprendre les enjeux en lice pour prendre une décision éclairée lors de son vote. 

Mais surchargé par les exigences de la vie, le citoyen se résigne à voter pour le programme le plus vendable. Nos élections démocratiques dégénèrent en des concours de popularité entre les candidats, peu importe la réalité. 

Le pauvre électeur vote avec résignation non pas sur le fond mais sur la forme. Ensuite l'élu se sent les mains libres. Par des sophismes, il explique que l'électeur a voté pour cela, comme Trudeau qui paie un pipeline avec notre argent de contribuable.

L'électeur robertois  de novembre 2017  savait-il que son maire allait lui-même augmenter son salaire de 33,2 % dès que la loi le permettrait ? Cette augmentation est la plus élevée de toute la MRC Pierre-de-Saurel. En plus des salaires versés comme préfet de cette même MRC en plus des allocations pour siéger sur certains comités. 

Quels critères ont conduit à cette  décision ? Le coût de la vie n'en commandait pas tant. Le conseil n'avait pas annoncé clairement aux contribuables une hausse si importante. C'est pourtant l'argent de ses électeurs qui paiera cette augmentation. 

Les résultats de notre maire ont-ils été si remarquables ? A-t-il augmenté la population de sa municipalité, a-t-il augmenté la valeur foncière de sa municipalité ? A-t-il relevé ou s'apprête-t-il à relever de nouveaux défis ? Selon Danielle Pilette, professeur en gestion municipale à l'UQAM, il faut voir ce que le maire  a fait croître pour que le contribuable ait  le droit de se poser des questions.

Peut-on considérer que notre maire peut justifier cette forte augmentation de son salaire car il a atteint des résultats considérables ? Chaque contribuable peut porter son jugement personnel.

(Source: articles de Louise Grégoire-Racicot, Julie Lambert du journal Les 2 Rives et la libre opinion de Viken Aprahamian  du Devoir de ce matin) 

dimanche 27 janvier 2019

Aurons-nous ici un printemps climatique ?

Au Québec, on n'en parle pas encore. Alors que plus de 260 000 personnes ont signé le Pacte pour la transition, l'organisation souhaite faire adopter le projet de loi anti-déficit climatique déjà présenté au gouvernement Legault le 18 décembre dernier.

Le mouvement La Planète s'invite au parlement prévoit une grande grève en faveur du climat, la EarthStrike, le 27 septembre prochain.

Le groupe Extinction Rebellion Québec organise une réunion informative à Montréal bientôt et propose la Semaine internationale de la rébellion du 15 au 21 avril.

Les Français trouvent que les mesures nécessaires ne sont pas encore prises, les chefs d'État ne se sont même pas déplacés à la COP 24, malgré un appel lancé par l'ancien ministre de l'Écologie Nicolas Hulot.

Le réchauffement entre maintenant dans une phase clé porteuse de grands bouleversements. Et en même temps, les émissions de gaz à effet de serre repartent à la hausse.

Nombre d'ONG répondent qu'il ne reste que les poursuites judiciaires et la rue! En France, des groupes collectifs de citoyens se constituent dans 100 villes pour préparer ce printemps climatique. 

Les assemblées citoyennes sont nécessaires maintenant pour des formes nouvelles de la démocratie, estime Romain Slitine, professeur à Sciences Po Paris. Ces assemblées citoyennes permettront de dialoguer, de gérer la complexité, les contradictions apparentes et d'avance, souligne le professeur.

En Grande-Bretagne, le mouvement Extinction Rebellion propose de la désobéissance civile non violente. En octobre, des universitaires ont pris pour modèle la lutte pour les droits civiques américains et des activistes se sont collés à des grilles d'administration.

Que décideront nos élus au Québec ? Que décideront les citoyens informés et les autres ?

(Source: article de Catherine Hours à Paris, Agence France-Presse publié dans Le Devoir du 27 janvier)

lundi 7 janvier 2019

Un crime largement impuni, selon rapport de l'ONU

Le rapport publié aujourd'hui à Vienne compilant des données jusqu'à 2016 déplore que la traite d'êtres humains reste largement impunie à travers le monde. Il faudrait renforcer la coopération internationale pour poursuivre les réseaux criminels, selon cette publication.

Les pays avec des conflits armés sont plus nombreux que jamais au cours des trente dernières années. De ces conflits, la défaillance des autorités, les populations forcées de se déplacer, les structures familiales éclatées, l'économie précaire sont toutes des situations qui renforcent le risque de traite d'humains. Ces traites sont à 59 % à des fins d'exploitation sexuelle, la plus courante, en 2016.

En Irak, la minorité yézidie est victime par ses milliers de filles et de femmes asservies par le groupe État islamique. L'une d'elles a reçu le prix Nobel de la paix en 2018, Nadia Murad, car elle a milité remarquablement en faveur des victimes.

La deuxième forme de traite est le travail forcé pour 33 % des victimes, surtout en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient. Aussi une centaine de cas de trafic d'organes a été signalé entre 2014-2017.

Les femmes composent  70 % des victimes et 23 % des victimes  sont des mineures. Près de 25 000 victimes ont été recensées en 2016, 10 000 de plus qu'en 2011. La recension est plus efficace ces dernières années et pourraient expliquer cette augmentation.

(Source: article de l'agence France-Presse à Vienne, selon Le Devoir  de ce matin.)

dimanche 6 janvier 2019

Mieux traiter l'ostéoporose: découvertes

La Presse Canadienne nous apprend que des travaux génétiques récents sur l'ostéoporose ont permis à des chercheurs de Montréal d'ouvrir une nouvelle voie pour de meilleurs médicaments et traitements pour cette maladie. Près d'une femme sur trois au Canada subira une fracture liée à cette maladie.

Pour le moment, peu de traitements ou des médicaments hors de prix ou présentant des effets secondaires désagréables sont disponibles. La diminution progressive de la solidité des os laisse souvent des risques élevés de fracture lors d'une chute ou autrement. 

Les nouveaux résultats de recherche sont importants car ils participeront à trouver des traitements et des médicaments plus intéressants et à déterminer les personnes qui risquent d'être touchées par cette fâcheuse maladie.

(Source: Le Devoir de ce Week-end)

vendredi 4 janvier 2019

Notre quartier

Sommes-nous tenter de demeurer dans le quartier de l'Égoïsme, sur la rue de Confort située juste à côté de la rue Tranquille ? Peut-être faudrait-il déménager sur la rue du Dévouement, où il y a d'autres maisons à vendre ? Mais cette rue est voisine de la rue du Pardon… et ce n'est pas facile d'y vivre! Il y a aussi tout près la rue du Don. Là, tous les terrains sont en vente et pas cher! Pour un tel déménagement on ne peut pas demande de compagnie de camion, parce que un tel déménagement ne peut s'effectuer que par Ciel Transport …

Source: Bernard St-Onge, Raille ou Déraille

jeudi 3 janvier 2019

Le travail invisible progresse dans le monde

Le travail invisible se compose surtout des travaux de ménagère, des tâches de proches aidantes, de la charge mentale des femmes autochtones militant pour leur peuple, des nouvelles immigrantes qui installent leur famille dans nos régions, de la charge mentale de l'éducation des enfants, du travail domestique mal protégé, toutes des tâches peu payées ou pas du tout payées, majoritairement effectuées par des femmes. Leur tâche est tellement essentielle qu'elle passe sous le radar.

Non comptabilisées, ces tâches n'en sont pas moins des stabilisateurs de la société. Elles sont en augmentation car les patrons désirent le profit à tout prix et le travail humain au plus bas coût possible. Une logique qui gouverne tout le système économique capitaliste et qui s'accentue avec la mondialisation du capital.

Et l'invisibilité du travail s'étend au-delà de l'espace domestique. Possiblement que les femmes sont réticentes à se définir comme ménagères  alors qu'elles occupent un emploi salarié. Cela freine même le militantisme, selon le dernier opus dirigé par mesdames Camille Robert et Louise Toupin, Travail invisible. Portrait d'une lutte féministe inachevée. 

À partir de statistiques gouvernementales, 91 % des femmes consacraient 3,7 heures par jour à des activités domestiques contre 2,5 heures par jour pour 79 % des hommes, en 2010. Pour la majorité des personnes de 65 ans et plus à domicile, soit 86 %, en 2015, on note que 70 % des soins personnels et des services donnés aux personnes âgées le sont généralement par des femmes.

Dans ce dossier des proches aidants, les auteures suggèrent l'établissement d'un dispositif d'évaluation des besoins des personnes aidées ainsi qu'un mécanisme de consentement à prendre soin d'un proche. De plus, il serait pertinent que les services publics de soutien à domicile soient augmentés, ainsi que des mesures financières adéquates facilitant ce lourd travail invisible.

(Source: article de Caroline Montpetit, dans Le Devoir  de ce matin)


mercredi 2 janvier 2019

Savons-nous protéger le patrimoine, cette richesse collective ?

Récemment, nous avons entendu parler de patrimoine culturel dans les médias. La démolition d'immeubles patrimoniaux nous démontre bien que nous sommes en retard dans notre prise de conscience populaire. Quelle vision entretenons-nous de notre passé ?

L'aménagement du territoire, notre espace commun, peut être habité à la hauteur de nos aspirations collectives. Uniformiser  nos milieux de vie n'est-il pas un signe de notre appauvrissement culturel ? L'individu l'emporterait-il sur le collectif ?

Chaque peuple cherche à valoriser les traces particulières de son évolution, les repères de son cheminement culturel.  Quand la surconsommation et la banalisation détrônent la place de la culture, notre collectivité se sent déracinée. Le patrimoine est pourtant une matérialisation de notre identité culturelle distincte. 

Les anciens immeubles, nos paysages laissent des traces de notre singularité.  Nos maisons traditionnelles sont  aussi uniques au monde. Nous lèverons-nous pour empêcher le développement contraire à nos intérêts ?

Espérons qu'en 2019, nous découvrirons le potentiel de notre patrimoine. Ainsi nous pourrons nous permettre de prendre conscience de notre histoire dans une perspective qui favorise l'humanisme au populisme, la culture à l'ignorance et le bois au vinyle, comme l'écrivait Charles-Breton-Demeule dans l'édition du 31 décembre du Devoir.