samedi 30 novembre 2013

L'amante anglaise ou la menthe anglaise

Les finissants en arts et lettres nous présentent ces jours-ci une pièce de Marguerite Duras, adaptée librement par Nathalie Piette, la metteure en scène et professeure. De jeunes comédiens qui ont appris à maîtriser leur expression corporelle, à projeter leur voix, à soigner une diction trop souvent relâchée dans la vie quotidienne, bref, beaucoup de travail accompli au sein de l'institution collégiale régionale.
 
Chaque comédien et comédienne avait aussi une participation à la production théâtrale. Soit comme assistance à la mise en scène, soit comme trésorière, soit comme scénographe, soit comme costumier et maquilleur, soit comme éclairagiste, soit comme responsable sonore et musical, chacun a eu l'opportunité de mettre ses nombreux talents en action.
 
De plus, chacun avait la responsabilité de trouver un fait divers qui a su lui inspirer des courtes scènes à rédiger et à  intégrer au spectacle foisonnant de vie et de mort.
 
Les participations de Andrée-Anne Dubois Arsenault, Marie-Joële David, Sophie Hamelin, Andréanne Cournoyer, Vincent Pouliot, Catherine Duval Guévin, Tifanny Duperré et Maxime Tessier marquent la représentation de leur sceau à l'aube de leur vingtaine.
 
Du bon travail, une soirée agréable qui porte à la réflextion. Duras porte et eux aussi.

vendredi 29 novembre 2013

Changement de préfet à la MRC depuis mercredi dernier

Le nouveau conseil des 12  maires de la MRC Pierre-de-Saurel  a élu monsieur Claude Pothier, le maire sortant et réélu de Saint-Roch-de-Richelieu par vote secret mercredi le 27 novembre dernier. Il devient ainsi le nouveau préfet de la MRC. Monsieur Gilles Salvas demandait le renouvellement de son mandat mais un nouveau maire lui a été préféré par ses pairs.
 
Monsieur le maire de Sorel-Tracy a été élu, sans opposition, comme préfet suppléant, soit monsieur Serge Péloquin.
 
Un salaire de plus de 16 000 $ additionné d'allocation supplémentaire de dépenses de plus de 8 000 $ (représentant 50 % de ce même salaire) vient de changer de mains. Il restera dorénavant plus de temps à notre maire pour bien s'occuper de la gouvernance de notre municipalité rurale. Elle mérite bien toute l'attention des élus actuels afin de mener rondement la réalisation des nombreux projets envisagés.

lundi 25 novembre 2013

Les rôles respectifs du directeur général et des élus

Lors de la séance publique du 11 septembre dernier du conseil de la MRC Pierre-de-Saurel, il  y a eu vive discussion entre les élus concernant leur rôle et celui, distinct, de leur direction générale municipale respective .
 
En parcourant Le Courrier de Saint-Hyacinthe, édition du 14 novembre dernier, Martin Bourassa nous informe au sujet de cette incompréhension décrite ce soir-là à la MRC. Il précise la responsabilité de chacun.
 
Le nouveau maire de Saint-Hyacinthe n'entendrait pas être "l'instrument de la direction générale, mais son patron, signale-t-il. L'un des patrons comme de raison. Tous les cadres, même les plus hauts comme de raison, ont des comptes à rendre aux élus, maire et conseillers. C'est comme cela que le système doit fonctionner et non à l'inverse. La direction générale est imputable et redevable aux élus et ces derniers doivent avoir les coudées franches."
 
Le journaliste Bourassa explique aussi " C'est dans cet esprit que le nouveau conseil semble vouloir entreprendre son mandat, un mandat qui démarre sur les chapeaux de roue avec la préparation du budget des états financiers."
 
Ici aussi nos élus auront beaucoup de travail cette semaine. Ce soir, il était prévu une rencontre déterminante pour élaborer le budget de l'année à venir. De grandes responsabilités afin de rencontrer les objectifs des élus pour le mieux-vivre collectif tout en tentant de remplir les promesses annoncées durant les derniers mois.

Notre circonscription fédérale: 93 779 habitants.

Saviez-vous que notre député Louis Plamondon représente autant de personnes lorsqu'il se dirige à Ottawa et nous représente ?
 
Par l'édition du 19 novembre du Sorel-Tracy Express.ca, j'ai appris cette information. Avec le nouveau nom proposé à la Commission de délimitation des circonscriptions électorales fédérales pour la province de Québec par notre député bloquiste Louis Plamondon, la circonscription s'appelle dorénavant Bécancour-Nicolet-Saurel, en rappel du nom des MRC, notamment de la MRC Pierre-de-Saurel et en respect de la règle de  l'ordre alphabétique de la Commission.
 
Cette circonscription couvre ainsi les territoires de trois MRC: celle de Bécancour, celle de Nicolet-Yamaska et celle de Pierre-de-Saurel. (Source: M.L.)

La piste cyclable de Saint-Robert à Saint-François-du-Lac

Les villes doivent manifester leur intérêt d'ici demain au gouvernement provincial pour obtenir une partie des 7 000 000 $ prévus le 24 octobre dernier par le ministre Sylvain Gaudreault. Lors de l'annonce du ministre pour la création du programme d'aide financière aux infrastructures cyclables et piétonnières de 2013-2014, cette enveloppe sera octroyée et notre région espère en obtenir une large part.
 
D'un coût de 4 070 000 $ pour prolonger la piste cyclable La Sauvagine de 12,4 km, une proportion de 50 % serait assumée par la MRC Pierre-de-Saurel, selon la journaliste Julie Lambert de QuébécorMédia. Le projet a déjà été préparé et adopté depuis novembre 2012. La subvention pourrait toutefois être refusée par les membres du conseil si elle ne correspond pas à leurs attentes.
 
Depuis 2003 le projet est discuté, interrompu par de profonds démêlés juridiques. De la Cour supérieure à la Cour Suprême, la MRC a finalement obtenu gain de cause et fort d'une pétition de près de 2 000 signatures déposées en août 2012 pour prolonger la piste cyclable, le Réseau cyclable La Sauvagine et  sa présidente Hélène Paris considèrent avec grand enthousiasme que cette subvention sera bienvenue.

Les questions posées en direct sur le web au conseil de ville

La ville de Sorel-Tracy innove. La technologie et la transparence sont au rendez-vous du nouveau conseil de ville élu  le 3 novembre dernier. Comme la séance du conseil est télédiffusée en direct, les citoyens qui regardent la séance en même temps qu'elle se déroule peuvent dorénavant envoyer leur question par les voies modernes de communication et le maire y répond au cours de la période de questions de la même séance.
 
Une séance du conseil interactive. Monsieur Serge Péloquin expliquait à la journaliste Julie Lambert dans l'édition du 22 novembre de La Voix qu'ainsi les citoyens s'intéresseront davantage à leur municipalité. En sachant plus facilement ce qui s'y passe, avec le sourire du nouveau maire détendu qui sait reconnaître qu'il est en apprentissage du jargon administratif, les citoyens apprécieront sûrement la transparence qui semble vouloir s'installer à la table de décisions du conseil de ville de Sorel-Tracy.
 
Un exemple, pour la région de Sorel-Tracy, du désir de transparence et de l'utilisation des moyens modernes dans la communication avec ses citoyens. Vivement que d'autres municipalités emboîtent le pas et favorisent aussi l'expression des citoyens par des réponses claires données à leurs questions, ouvertement, et avec le sourire. Au lieu de répondre, " on jasera de cela au café après la séance publique," il est intéressant de voir que la transparence et l'ouverture souhaitent s'installer dans certains conseils d'administration municipale.
 

Assemblée publique de consultation le 2 décembre à 19h15 à Saint-Robert

Lors de l'assemblée publique du 3 septembre 2013, le règlement 356-2011 a été expliqué ainsi que l'avis de motion 378-2013 qui le modifiera. La couleur déjà établie ne sera plus décrite car il n'est plus certain que le beige sera choisi pour les éléments constituant l'esthétisme des éoliennes attendues dans nos régions.
 
La hauteur maximale et la forme pourront aussi être changées. Monsieur le maire avait alors expliqué qu'une hauteur de 150 m sera celui au niveau de la hauteur du moyeu et non pas la hauteur totale de l'éolienne complétée.
 
Une assemblée publique de consultation aura lieu à la salle du conseil municipal à ce sujet avant l'heure habituelle de l'assemblée publique. Les personnes et les organismes qui désirent s'exprimer pourront le faire. Un élu identifiera alors expressément la nature et les modalités d'exercice du droit de certaines personnes considérées habiles à voter lors d'une éventuelle demande d'approbation référendaire pour le règlement concerné.

Selon Julie Lambert, journaliste à La Voix, dans son édition du 22 novembre 2013, la hauteur des éoliennes a changé en mai dernier. Elle serait passée de 80 m à 100 m à la suite d'une décision des administrateurs. Lors d'un entretien avec le président du conseil d'administration du parc éolien, Benoît Lefebvre, la journaliste écrit que ce changement engendrera des frais supplémentaires de 7 000 000 $. Le coût du projet tel que prévu actuellement passe ainsi de 59 000 000 à 66 000 000 $.
 
 

L'art musical et l'art visuel font bon ménage à la MMST

Le sculpteur Claude Millette de la région maskoutaine était l'invité du directeur général du Centre d'exposition de Saint-Hyacinthe, Marcel Blouin, lors d'un entretien à la Maison de la musique de Sorel-Tracy. En présentation, nous avons entendu une pertinente  improvisation  éloquente de style actuel, au piano, d'Antoine Laporte accompagnée d'un enregistrement audio d'une courte biographie et d'une description sommaire de la démarche du sculpteur invité.
 
L'assistance nombreuse a manifesté un grand intérêt à cet entretien, sans tambour ni trompette, qui s'est prolongé durant le double du temps prévu à l'origine à l'horaire, en posant des questions notamment.

Monsieur Millette, à l'aide d'un diaporama, nous présentait aussi des oeuvres publiques qui ont enrichi l'art public dans notre région, au Québec et même au Costa Rica et autres contrées éloignées. L'art public est au bénéfice de tous et fait partie du paysage visuel qui collabore au mieux-vivre collectif. Quand vous passerez au centre culturel de Tracy, un mur est rehaussé d'une sculpture Les affluents qui nous rappelle que la ville est à l'embouchure de deux chemins d'eau, la rivière Richelieu et le fleuve Saint-Laurent. Une réflexion de l'artiste qui aboutit à une oeuvre remarquable qui parle aux gens de la région.
 
Monsieur Blouin, par des questions pertinentes, a conduit l'entretien vers des sphères bien intéressantes. L'amour de la sculpture dès les jeunes années du sculpteur, puis à l'adolescence, lors de l'orientation professionnelle, les choix difficiles, les voies possibles. La démarche artistique qui démarre par le bois et rapidement s'oriente vers les matériaux métalliques. Dès l'âge de 10 ans, en fréquentant l'Expo 67, Claude Millette a compris que l'art visuel tiendrait une grande place dans sa vie. Au contact des oeuvres d'Yves Trudeau, célèbre sculpteur et professeur montréalais qui y exposait déjà, le jeune Millette sent l'appel.
 
Yves Trudeau est aussi l'époux d'une grande musicienne, dame Lefebvre, la soeur d'un important acteur des Jeunesses Musicales du Canada, Gilles Lefebvre, dont une salle porte même son nom au Centre d'art Orford. Madame Lefebvre-Trudeau était dans les années 90 sur le conseil d'administration, avec moi, de la Fondation de l'école de musique Vincent-d'Indy. Ce n'est pas d'aujourd'hui que l'art musical et visuel se sont apprivoisés.
 
À l'invitation de Jocelyn Parenteau, ardent défenseur des artistes visuels de notre région, et de l'accueil de  la Maison de la musique de Sorel-Tracy, un  froid après-midi dominical s'est transformé en un chaud échange artistique.
 
On nous a expliqué le déroulement d'une construction d'imposantes formes sculpturales. L'idée du départ qui se transforme sous les lourds outillages de l'atelier pour finalement devenir une oeuvre de poésie métallique avec ses formes de danse animée dans le métal. Claude Millette fait jaser le métal en poésie visuelle, fait danser le mouvement dans l'oeil du spectateur attentif.
 
Une belle rencontre. Une découverte pour plusieurs participants à cet entretien public. Une expérience, que je souhaite, sera répétée avec d'autres interventions d'artistes visuels. Les musiciens connaissent souvent assez mal les artisans d'autres domaines artistiques. Des découvertes encore possibles.
 
 
 

vendredi 22 novembre 2013

La guignolée du 1er décembre à Saint-Robert

La période de l'année pour remplir des boîtes de générosité approche rapidement. Afin de subvenir à la demande des ménages robertois aux prises avec des situations financières difficiles, monsieur Joël Pelletier s'associe avec des bénévoles et des membres du Club de chevaux d'attelage de la MRC Pierre-de-Saurel pour solliciter les dons généreux.
 
De 9 h à 16 h, les citoyens seront visités pour remettre un don, en argent ou en ensemble de denrées non périssables ou des bouteilles/cannettes consignées, afin de composer des paniers qui seront distribués plus tard en décembre.
 
Une tradition robertoise qui se poursuit. Contrairement aux informations communiquées antérieurement, monsieur Germain Forcier ne pourra être disponible comme par les années passées. Ce désistement récent a été annoncé lors de la séance publique du conseil municipal du 12 novembre dernier.
 
La solidarité robertoise: encore une fois sollicitée pour un mieux-vivre collectif.

jeudi 21 novembre 2013

Nouveau C.A. de la Maison de la musique de Sorel-Tracy

À l'assemblée générale annuelle tenue hier soir à la Maison de la musique de Sorel-Tracy (MMST), les membres ont élu les administrateurs bénévoles suivants: mesdames Chantal Cimon, Danielle Fraser, Hélène Goulet et Renée Charbonneau en remplacement des administrateurs sortants ou démissionnaires suivants: madame Michèle Lacombe et monsieur Denis Leroux. .Les administratrices Danielle Fraser et Hélène renouvellent ainsi leur service pour un nouveau mandat de deux ans.
 
Les mandats de mesdames Linda Barabé et Liette Parent-Leduc ainsi que de monsieur Charles Robert se poursuivent pour la seconde année du mandat qui leur a été confié l'an dernier.
 
Je remercie les administrateurs qui nous quittent de leur bonne collaboration au sein du conseil de la MMST et je leur souhaite beaucoup de santé, plaisir et amour pour la continuité de leur action personnelle.

lundi 18 novembre 2013

Embellir notre paysage automnal

En ce temps de fin d'automne, il est encore temps de modifier les boîtes à fleurs de nos maisons pour les transformer en contenants de végétation persistante.  Un peu de branches de conifères agréablement disposées, un peu de branches d'arbustes aux fruits rouges résistants pourront enjoliver durant la saison morte notre paysage rural.
 
Certes, la neige décorera l'environnement d'une blancheur calmante. Un peu de verdure pourrait aussi décorer et mettre l'accent sur les maisons, surtout celles qui représentent notre patrimoine bâti robertois.
 
J'encourage la population robertoise à participer à l'embellissement de nos rues. Retirer les déchets qui jonchent le sol des trottoirs et des parcs, c'est une bonne action. Elle peut aussi être complétée par la décoration de nos maisons avec des ajouts provenant de la nature et qui ne coûtent que l'effort et le désir d'enjoliver les regards robertois.

jeudi 14 novembre 2013

La directrice générale: commissaire à l'assermentation

À la récente séance publique du conseil municipal, il a été annoncé que la directrice générale de notre municipalité renouvellera sa fonction de commissaire à l'assermentation.Ce renouvellement est d'une durée de trois ans, la contribution municipale sera de 37 $, à cet effet.
 
Cette fonction peut être utile pour des citoyens qui ont besoin de ce service. Il est important que cela soit connu des citoyens. Pour un modique 5 $, il est possible d'obtenir une assermentation. Il s'agira d'en faire la demande au bureau municipal.
 
S'informer, c'est s'engager.

Fête de Noël: 15 décembre au village

À la dernière séance publique du conseil municipal, on a annoncé qu'il y aura fête, le dimanche 15 décembre entre 13h30 et 16 h. Madame Bourdages de Saint-Antoine-sur-Richelieu viendra animer l'après-midi dominical pour environ 70 enfants robertois(es). Une kermesse, le chat magique de Noël, une collation composée de cupcakes et de lait, un bricolage réalisé par les enfants, tout cela dans un décor de Noël enchanteur.
 
Un coin bambin sans animation sera aussi disponible pour les plus jeunes qui souhaitent venir s'amuser avec leur famille.
 
 Un budget de 1 500 $ avait été prévu au budget de 2013 pour cette activité de Noël. Plus de détails devraient être founis dans le journal municipal Le Patelin.

mardi 12 novembre 2013

Un film remarquable: L'autre maison

Cet après-midi, j'ai vu L'autre maison, un film avec l'excellent comédien Marcel Sabourin, au cinéma régional. Ce drame québécois traite d'importants sujets: la difficile relation père-fils, la délicate relation entre frères, portant des personnalités et des expériences très différentes, la guerre, la jalousie, la démence de type Alzheimer du père, les amours entre personnes de cultures très différentes, le racisme.
 
Un film à voir du réalisateur talentueux Mathieu Roy,  fils du célèbre journaliste Michel Roy et frère du fameux reporter Patrice Roy, maintenant, au téléjournal radio-canadien. Une humanité transcendante des comédiens, Marcel Sabourin, Emile Proulx-Cloutier, Roy Dupuis, nous permet de cerner des problèmes qui risquent d'être les nôtres, un jour ou l'autre. Comment y faire face? Leur performance est incroyable, touchante, des regards et des silences si éloquents dans des gros plans risqués nous présentent une sensibilité de cinéaste, jeune et prometteur.  Par exemple, l'errance dans la forêt est filmée avec autant de respect de la vie tant humaine que de la vie végétale. Touchant sommeil, sur le sol, d'Henri attendant sa mort.
 
 
"Il faut s'assurer que personne ne t'amène vers la nuit", dira Henri à son fils Gabriel, le reporter de guerre ou "J'ai fait de mon mieux, papa " dira Éric à son père, en déposant sa tête sur l'oreiller, près de la tête de son père endormi, en lui caressant le front avec délicatesse.  La musique classique choisie de Mozart, de Grieg, de Shubert contribue à nous faire passer, avec sérénité, sur des sujets bouleversants de vérité. Éric pianote sur les vielles touches du piano familial à l'ivoire manquant  et son frère autant que son père semblent  l'entendre comme pour la première fois, avec émotion.
 
La musique, les longs travelling, les silences, les dialogues rares, tout contribue à nous offrir une oeuvre cinématographique d'intérêt.
 


samedi 9 novembre 2013

Le safran cultivé au Québec

Le safran, plante médicinale d'abord, puis aromatique pour parfumer avec grand luxe les plats et sauces s'approche de notre table. Fameux safran reconnu en Iran, ces fines parties du stigmate du crocus, infusées, séchées ou en poudre demeurent une épice fortement recherchée  et coûteuse.
 
Cette plante permettait, depuis très longtemps et naturellement, aux indiennes de colorer leur sari de couleur jaune dans toute la République de  l'Inde. Maintenant cultivée à Saint-Basile-le-Grand et à Saint-Élie-de-Caxton (le pays du célèbre conteur  Fred Pellerin), cette épice deviendra rapidement un luxe abordable pour tous les québécois.
 
À l'émission Samedi et rien d'autre de ce matin, le chroniqueur Mollé prédisait, en discutant avec l'animateur Le Bigot, qu'une vingtaine de producteurs sera bientôt d'ici. Une production qui fournit de bons résultats dans notre région, mais de couleur rouge pour les stigmates recueillis et présentés aujourd'hui sur les ondes radio-canadiennes.
 
À vos champs, agriculteurs audacieux. Un nouveau produit de luxe accessible. Les beautés d'un monde si lointain qui s'approchent rapidement de notre monde.

jeudi 7 novembre 2013

La stratégie d'un vieux politicien

Notre maire élu a utilisé une stratégie gagnante. Lors du débat radiophonique au 101,7 FM, il a précisé que la candidate opposante était une excellente citoyenne avec d'excellentes idées. Ainsi, si l'électeur n'a pas apprécié son habituel mode de gestion comme maire sortant, il incitait l'électeur à choisir son opposante au lieu de son opposant.
 
Par contre, son opposant, à ce qu'on m'en a dit, aurait fait une campagne de salissage sur le dos de son opposante. Ainsi il a incité  l'électeur qui ne souhaitait pas son élection, à choisir le maire sortant. Donc il  aurait  ainsi favorisé l'élection du maire sortant.
 
Tant qu'à l'opposante, lorsqu'elle a visité les maisons de la presque totalité des électeurs robertois et robertoises inscrits, elle n'a pas souligné pour quelle personne voter. Elle a pris soin de répéter, à chaque porte, que la visite était un encouragement, une incitation à aller voter. Point à la ligne.  Je continue à penser que c'était une stratégie honnête, franche, respectueuse du choix de l'électeur.
 
Et en ce sens, je persiste à penser que j'ai gagné cette élection car la participation a été record. Les citoyens électeurs ont choisi d'exprimer leur choix. Ils ont quitté le confort du foyer et se sont rendus aux urnes.  Voilà le comportement souhaité de la part de la candidate à la mairie.

J'ai visité presque toutes les portes, j'ai rencontré beaucoup de personnes sympathiques et suis heureuse de l'expérience humaine vécue.  Malgré les médisances et calomnies que certains ont craché sur ma personne, à ce qu'on m'en a dit. Je suis très satisfaite de mon travail comme candidate.  Ma communication a été claire, succincte, non répétitive.
 
Moins de 30 % des électeurs ayant droit de vote ont choisi le maire actuel.  Il devra s'en rappeler lors des prochaines prises de décisions municipales et entendre ce que les autres électeurs veulent lui faire comprendre.

mardi 5 novembre 2013

Les dépenses encourues pour l'élection: déclaration obligatoire

Il est obligatoire de déclarer les dépenses encourues durant la campagne électorale pour chaque candidat aux élections municipales, et ce,  depuis les nouvelles dispositions législatives adoptées en juin 2013.
 
Ainsi le directeur du Service de la coordination et de la vérification en financement politique, monsieur Michel Richer a émis un communiqué aux présidents d'élection le 2 octobre 2013 à ce sujet.
 
La présidente d'élection, madame Lussier, devait remettre à chaque candidat la Directive D-M-XIV-1, le formulaire DGE-1038 VF (13-08) ainsi que le guide  pour remplir le formulaire. Lors de la rencontre des candidats du 8 octobre dernier, les candidats n'ont pas reçu ces documents. Ils auraient informé chaque candidat de son obligation de conserver toutes les factures  des biens et services payés en vue de favoriser son élection.
 
Anormalement, selon une consultation faite auprès de madame Anne Veilleux , de la Direction du financement des partis politiques, je n''ai reçu ces documents que la journée du scrutin, soit le 3 novembre, vers la fin de la journée. Alors que chaque candidat devait recevoir cette documentation d'information depuis le 4 octobre, il semble aux autorités pertinentes, qu'il y ait eu un retard injustifiable.
 
Pourquoi cette négligence dans la fluidité des communications ? S'interroger, c'est aussi y répondre.
 
 
 

Pourquoi tant d'interdictions personnelles ?

La présidente d'élection, madame Lussier, a été formée, avec les ressources financières publiques, pour informer les candidats et le personnel d'élection.
 
Lors du dépôt de ma candidature le 1er octobre dernier, elle m'a refusé l'accès aux déclarations des autres candidatures. Je suis allée chercher à mon domicile la règle écrite qui indique que: dès qu'une déclaration de candidature est déposée et acceptée par la présidente d'élection, la déclaration de candidature devient publique et accessible à toute personne qui en fait la demande.
 
Comme je portais à sa connaissance mes droits, elle a alors accepté de me les montrer et d'ainsi rendre ces déclarations accessibles. Que serait-il arrivé si je n'avais pas eu ce document en ma possession ? Mes droits auraient-ils  été respectés ? Se poser la question, c'est d'y répondre.
 
Le jour du scrutin, je me présente au bureau de vote. Le préposé à l'information et au maintien de l'ordre, le PRIMO, monsieur Villeneuve, m'interdit l'accès à la salle communautaire. Encore une fois, je retourne à la maison chercher le document que la présidente d'élection nous avait remis lors de la séance d'information au candidat du 8 octobre dernier. Ce document précise que le candidat a le droit d'être présent à une table de section de vote lors du scrutin du 3 novembre. On m'autorise alors à entrer tel que la loi le permet. Que serait-il arrivé si je n'avais pas eu ce document en ma possession ? Mes droits auraient-ils été respectés ? Se poser la question, c'est d'y répondre.
 
Et il y en a eu d'autres que je tairai pour le moment.

lundi 4 novembre 2013

Participation élevée à 68,4 % à Saint-Robert

Notre municipalité a battu un record de participation. Sur 1 473 électeurs, 1 007 ont voté pour l'élection du maire. Ainsi 41,2 % ont choisi le conseiller sortant et 43,4 % ont voté pour le maire sortant. Ainsi ce dernier a été réélu.Toutefois le maire a été réélu avec la voix de moins de 30 % des électeurs inscrits.
 
Il a gagné sur son adversaire par 25 voix seulement. Lors des prochaines séances publiques, le maire élu devra être davantage  à l'écoute de ses concitoyens qui ont manifesté leur opposition au mode de gestion antérieur en ne lui accordant pas la majorité des votes. Un travail d'équipe sera obligatoire, et ce,  par des négociations soutenues avec les élus de l'opposition.
 
Tout le conseil élu devra apprendre à gouverner avec un sens communautaire afin que tous les robertois et robertoises soient fiers d'habiter à Saint-Robert.
 
 

dimanche 3 novembre 2013

Rêvons notre ville

La semaine dernière, des personnalités publiques montréalaises ont exprimé leur manière de rêver la ville. Je partage ici quelques-unes des réflexions exprimées.
 
  •  nous avons un site exceptionnel, nous méritons une gestion intègre et  efficace, de transformer la culture du service aux citoyens, que le rêve s'incarne et que le rêve donne un sens à la gestion (Lorraine Pagé) 
  • agir aussi pour le citoyen âgé, aussi  pour les familles, rendre la ville plus sécuritaire, donner ses lettre de noblesse à l'administration municipale (Annie Samson)
  •  
     
  • s'éloigner de la gestion quotidienne, laisser un legs en revitalisant des aires de promenade, les parcs, consolider des espaces pour la vie sociale, apporter de la transcendance à nos décisions (Réal Ménard, un collègue de mes études universitaires)
  •  
  • choisir d'aménager avec plus de beauté, reverdir, reboiser, encourager les jardins (Luc Fernandez)
  •  
Une ville reste toujours à rêver et à gérer. Un ménage s'impose, ramenons les choses à la base. Les citoyens ont souffert de ne pas être consultés. Il faut choisir une vision  renouvelée, redevenir plus proche du citoyen, entendait-on de leurs propos.
 
Offrir de l'audace, partager un rêve, entreprendre des discussions d'égal à égal, un vif besoin de politiciens intègres, il est légitime qu'on s'attende à cela, c'est réalisable, sortons du quotidien et osons pour le bien-être collectif.


samedi 2 novembre 2013

Le maire sortant de Saint-Robert et G. Vaillancourt de Laval et notre choix de demain

Vous vous souvenez du débat au 101,7 FM du 16 octobre dernier entre le maire sortant de Saint-Robert et la candidate à la mairie de  la même municipalité. Vous pouvez le réentendre en allant sur le site de cette radio régionale.
 
L'interwieweur Rénald Bergeron a souligné des ressemblances entre la gestion de notre maire sortant avec l'ex-maire de Laval. J'ai eu peine à saisir, comme tant d'autres, ce qu'il voulait qu'on en comprenne.  Ce matin, à l'émission Samedi et rien d'autre, le journaliste-invité François Cardinal du journal La Presse  a donné des explications sur la maniere Vaillancourt.  Il a indiqué aux auditeurs radio-canadiens que l'ex-maire de Laval avait réussi à faire tomber tous les contre-pouvoirs, durant le long règne qui vient de se terminer dans la disgrâce. Si c'est votre expérience, j'aime mieux ne pas l'avoir, disait Mélanie Joly à son opposant le 21 octobre dernier. Je pense aussi ainsi.
 
À moins de 24 hres du début des résultats de demain soir, nous pouvons être fiers de la participation des robertois et robertoises en ce jour du vote par anticipation de dimanche dernier. Une participation semblable à celle de 2009, au taux de plus de 13,6 %.
 
Toutefois, on peut être moins fiers des candidats qui se sont comportés comme de vieux politiciens (Le Devoir, édition de ce matin). Nous avons besoin d'un changement d'air, car sans un traitement choc, le patient risque de retomber dans les mêmes comportements, dixit Ouanessa Younsi, 29 ans, psychiatre interrogée dans la même section Actualités de la même édition du journal pré-cité.
 
On y lit aussi: Les gens ont toutes sortes de raisons d'appuyer-ou de ne pas appuyer- un candidat. Sa personnalité. Ses engagements, j'ajouterais.  Pour Esther Bernard, traductrice, 32 ans, l'élu (e) à la mairie doit être un habile communicateur, entre autres pour donner une voix à sa ville auprès du gouvernement du Québec. Car n'oublions pas que les municipalités sont des créatures du gouvernement provincial.
 
Bernard Descôteaux, dans son éditorial d'aujourd'hui dans Le Devoir, écrivait que cette élection doit mettre en place un conseil capable de reconstruire tout ce que ses prédécesseurs ont démoli. Tout comme les Montréalais, nous aurons demain un choix plus grand que jamais. Des candidatures nouvelles. L'élection de nouveaux venus est souhaitable, car c'est en faisant du passé table rase que nous pourrons rétablir l'image d'intégrité des élus.
 
Les politiciens, c'est comme les couches d'un bébé, il faut les remplacer souvent,... pour les mêmes raisons, proclame l'humoriste Boucar Diouf à TLMEP de demain soir.
 
Tout comme le suggère l'éditorialiste et directeur Descoteaux, je, comme candidate à la mairie, recherche le pouvoir pour mettre en oeuvre des projets. Je comprends les problèmes de notre municipalité et j'ai une vision de ce que devrait être son avenir, fruit de notre engagement personnel et professionnel dans notre municipalité. Je souhaite un développement durable, une municipalité moderne, avec rigueur et ordre pour éloigner la collusion qui s'est glissée dans les failles du système.
 
Il ajoute aussi qu'il faut une capacité à exercer un leadership. Ce facteur outrepasse les programmes, qui souvent se rejoignent. C'est d'autant plus important que le prochain conseil de notre ville sera composé de plusieurs anciens élus reconduits par acclamation. Nous aurons à créer des consensus et, le cas échéant, savoir trancher, et  j'y compte bien.
 
De plus, on a besoin d'une personne qui offre une garantie d'intégrité exceptionnelle...pour s'élever au-dessus des enjeux partisans et être l'élue de tous les robertois et robertoises.
 
Je souhaite une participation supérieure à celle de 2009, déjà 60 % avait été atteint.  Ce sera un signe de notre volonté de faire des choix.  Une portion de la notion de  la démocratie, c'est d'aller voter et d'exprimer ainsi le choix de notre avenir.
 
 
S'informer, c'est s'engager.
 

vendredi 1 novembre 2013

Leadership au féminin selon Monique Jérôme-Forget

Lors du plus récent colloque du REMME à Sorel-Tracy, madame Jérôme-Forget  a prononcé une conférence et nous a entretenus de son récent livre: Les femmes au secours de l'économie.
 
Selon elle, l'ouverture d'esprit, l'absence d'une hiérarchie trop marquée et l'analyse des différents points de vue caractérisent très souvent le style de leadership féminin. Tout en s'affirmant avec vigueur face à des opposants coriaces, sans perdre sa féminité, sans avoir à frapper du poing sur la table, elle nous rappelle que la femme sait rechercher les consensus. Une attitude ferme et tenace, nous rappelle-t-elle , est plus efficace que la force pour faire valoir son point de vue.
 
La femme de décision s'attarde à l'aspect humain de l'organisation, par une approche moins hiérarchique, bien souvent, qu'un décideur masculin, nous rappelle des études scientifiques. Les chercheurs se sont penchés sur la cohésion souhaitée pour augmenter la qualité du travail de groupe, pour le succès d'une organisation. La complémentarité des opinions diversifiées et la communication entre les différents acteurs, avec le temps, favorisent  la croissance de l'organisation.
 
Selon une étude citée dans son livre, l'auteure nous démontre que les femmes obtiennent des scores plus élevés que les hommes pour les dimensions suivantes: la démonstration des attributs  qui incitent au respect et à la fierté et la démonstration de l'optimisme et de l'enthousiasme quant aux objectifs et au futur, ceci contribuant significativement à l'efficacité des gestionnaires.
 
D'autres caractéristiques relevées dans d'autres études: le souci du bien-être d'autrui et l'attention accordée aux relations interpersonnelles. Leurs communications avec le personnel sont aussi plus fréquentes.
 
Dans une étude qui évalue l'apport financier des femmes, il ressort que les entreprises qui ont plus de femmes dans leur équipe de direction ont des résultats supérieurs aux entreprises qui en ont moins.
 
En faut-il plus longuement que ce court résumé  pour démontrer que les femmes savent créer une différence positive dans la prise de décisions ?
 
Je suis convaincue qu'une  mairesse gouvernera différemment d'un maire.  Être à l'écoute des besoins et des inquiétudes de chacun, définir clairement les attentes et les responsabilités, reconnaître et apprécier un objectif atteint, faire en sorte d'inspirer le respect et s'attacher aux conséquences éthiques des décisions, présenter une vision d'avenir mobilisatrice, susciter l'optimisme quant à sa mise en oeuvre, créer au sein des équipes un climat encourageant chacun à participer au processus de décision: voilà des comportement de leadershop plus fréquemment adoptés par les femmes, selon une étude de Duxbery et Higgins (2001).
 
Une lecture intéressante d'un essai, un essai ne peut se retrouver au rayon des romans dans nos bibliothèques.  Les essais, essentiels aussi, participent au développement de notre culture et de notre savoir pour enrichir nos connaissances que nous pourrons ensuite mettre au service des autres.