jeudi 31 octobre 2013

Notre assiette et les décisions des élus

Certaines municipalités proposent une politique alimentaire. Toronto fut la 1ere ville canadienne qui montre une vision pour changer le contenu de notre assiette. Depuis 20 ans, elle a établi une politique alimentaire municipale. L'accès à une nourriture saine, consciente de l'environnement et encourageant les aliments de proximité.
 
Un groupe de citoyens y ont sensibilisé les élus et ont vu largement: l'agriculture, la promotion de producteurs locaux, la présence de camion-restaurant qui offre un menu-santé, etc. Plusieurs acteurs se sont rassemblés: les restaurateurs, les transformateurs, les producteurs, pour offrir une gamme de produits meilleurs dans les installations de la municipalité et lors des fêtes populaires.
 
Au Québec, Amqui fut la première. Le maire Gaétan Ruest nous en parle, le 30 octobre, dans l'émission Bien dans son assiette  animée par Sophie-Andrée Blondin (talentueuse fille de l'excellent Robert Blondin, célèbre voix radio-canadienne)  sur les ondes de Ici Radio-Canada Première, du lundi au jeudi à 19 hres.
 
Amqui, donc, a établi une politique alimentaire municipale. Elle a interdit la vente de boissons énergisantes dans ses installations et cette initiative a inspiré une trentaine de villes.  C'est dans le pouvoir des municipalités de réglementer cet aspect de nos assiettes pour améliorer la qualité de vie des citoyens. Un mandat que la santé publique nous encourage, dans une récente lettre envoyée aux candidats à la mairie que j'ai reçue, à mettre en opération.
 
Françoise Ruby, journaliste et rédactrice de l'organisme Veille action  nous a aussi parlé, durant cette émission (qu'on peut réentendre sur le web) de son mandat de rassembler de l'information que les décideurs qui veulent passer à l'action peuvent consulter.  Encourager les saines habitudes de vie, promouvoir un menu-santé savoureux dans les installations municipales ou pour les collations du service de garde situé dans les locaux municipaux. Beaucoup d'initiatives sont à prévoir.
 
Je m'engage, en tant que future mairesse, si les contribuables le désirent, à promouvoir un tel changement dans nos décisions de gouvernance.
 
 


mardi 29 octobre 2013

Le rôle de citoyen selon Lise Payette

" Dans ce climat qui dégage une odeur de porcherie, peut-on encore parler d'exercer son droit démocratique de choisir ses représentants ? " écrivait Lise Payette le 7 juin dernier dans le quotidien Le Devoir. La commission Charbonneau ne cesse  de nous en fournir de grossiers exemples, de ces représentants qui n'ont pas fait du bon travail.
 
" Le gouvernement conservateur d'Ottawa pataugerait dans l'eau sale, le Sénat est un bar ouvert et la Ville de Toronto, la pure, sent aussi mauvais. Tous n'en mourront pas, mais tous sont atteints. C'est tellement évident que ça crève les yeux... Il faudra réparer cette société blessée et si souvent trahie que nous sommes. Il faudra creuser pour sauver du naufrage...Il faudra faire des choix, se donner des instruments nouveaux pour colmater les brèches laissées béantes par le raz de marée qui aura tout balayé ou presque sur son passage. Il faudra apprendre à nos enfants que tout n'est pas à vendre et que, surtout, tous les humains ne s'achètent pas.
 
Certains auront perdu leur superbe, mais d'autres auront retrouvé la fierté de vivre droit. Ce qui serait un bien beau cadeau à leur faire. Le rôle de citoyen honnête est exigeant, mais combien important , au bout du compte."
 
Se rendre aux urnes pour choisir une meilleure gouvernance municipale, voici un rôle important du citoyen, cette semaine.  Des élus sortants passeront à vos portes pour solliciter votre confiance. Certains se plaisent à raconter des calomnies ou des médisances aux sujets de leur adversaire. Ce n'est vraiment pas une bonne idée, disons-leur.  Diviser pour mieux régner est machiavélique. Une vieille recette de vieille politicaillerie.
 
Les citoyens sont plus réveillés et conscients des choses que cela.  Ils ne se laissent plus berner par des pancartes polluantes visuellement qui sont aucunement écoresponsables. Si en 4 ans de présence dans le conseil municipal, les citoyens ne connaissent pas le visage ni la valeur de leur élu sortant,  on est en notre devoir de se questionner sur ses réalisations durant ces années.
 
Nous traverserons ce désert, nous nous retrouverons le 4 novembre, fiers de ce que nous serons devenus, plus forts, plus avertis qu'avant, ayant enfin découvert notre rôle de citoyen, à la manière suggérée par Lise Payette  dans sa  courte chronique de juin 2013.

lundi 28 octobre 2013

"La corruption est un choix dicté par la facilité, la peur ou l'appât du gain"

Voici ce que disait le juge sud-africain Richard Goldstone, 74 ans, procureur au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et à celui pour le Rwanda à la journaliste Diane Berard de l'hebdomadaire Les affaires  du 26 janvier 2013.
 
Il présidait la commission d'enquête sur la corruption dans le programme "Pétrole contre nourriture" des Nations Unies, où 2 500 entreprises ont payé des pots-de-vin au gouvernement irakien pour décrocher des contrats.
  
Pour briser le système corrompu, il explique qu'il faut d'abord reconnaître son existence. Les dérives morales commencent d'abord au sommet. Il faut  aussi disposer d'un système de contrôle et de vérification. Tant que les entreprises ne feront pas savoir à leur personnel qu'elles ne toléreront aucune forme de corruption, que le code de conduite est connu ainsi que les sanctions aussi, qu'un tel comportement  sera officiellement décrié, il n'y aura pas d'amélioration, explique-t-il.
 
Ainsi il suggère qu'une entreprise sollicitée pour un pot-de-vin publie un communiqué de presse pour révéler cette tentative d'extorsion à tous. Aussi pour mettre en garde les autres entreprises contre cette pratique malhonnête, c'est l'action à poser.
 
Il ne s'habitue pas au côté sombre des humains. Il en est toujours surpris, révèle-t-il à la journaliste. En outre, il n'y a rien qui différencie les fournisseurs qui payent des pots-de-vin pour obtenir des contrats de ceux qui ne le font pas. Il lui est impossible de tracer le portrait-robot de l'entreprise qui joue le jeu de la corruption de celle qui réussìt à résister.
 
S'informer, c'est s'engager.
 


Les Québécois acceptent trop souvent l'inacceptable

Gilles Duceppe, dans un article publié dans le Journal de Montréal le 7 janvier 2013 nous rappelle que, pour une nation dont la devise est Je me souviens,  nous avons parfois des comportements curieux.

Il nous rappelle qu'il a toujours dit qu'il est erroné de blâmer les autres pour les problèmes auxquels nous faisons face. Il rajoute: Cela ne veut pas dire de nous abstenir de critiquer les décisions...au contraire.  Cela signifie  de prendre acte qu'un gouvernement ( municipal, provincial ou fédéral) agit avant tout en fonction des intérêts de la majorité...Cessons donc de blâmer les autres et soyons assez fiers pour agir en majorité que nous sommes, en tout respect des minorités vivant au Québec.
 
S'exprimer comme majorité, dire ce que nous considérons juste, solidaire et équitable pour notre communauté. Un devoir de citoyen. Parler aux élus.
 
En tant que future mairesse, je m'engage à organiser des rencontres mensuelles informelles avec les robertois et les robertoises  dans le restaurant local de l'aéroport de Sorel-Tracy pour entendre les opinions, les suggestions et les commentaires des citoyens. Plusieurs maires en Montérégie tiennent ce genre de rencontre informelle. Et leurs citoyens apprécient, nous ont-ils informés lors d'une récente formation auquelle je participais.
 

Un maire comme Séraphin ou comme Marilyn: Stéphane Laporte en parle

Le Québec a deux modèles de maire. D'abord le plus ancien, l'aïeul de tous les premiers magistrats des villes et villages du Québec: Séraphin. ...Il avait amassé  une fortune en exploitant les pauvres gens. ...Il contrôlait sa bourgade. ...Cette oeuvre romanesque fut le feuilleton le plus populaire de la province (durant 14 ans) ...durant la belle jeunesse de la plupart de nos élus actuels...Séraphin a servi de modèle à plusieurs âmes fragiles qui ont vu, dans le métier de maire, une bonne façon de faire la passe.
 
L'autre maire faisant partie de l'imaginaire populaire est Marilyn, l'héroïne de Lise Payette, au début des années 90. De femme de ménage, la blonde Marilyn (la comédienne Louisette Dussault) avait atteint le statut de mairesse de sa ville.
 
Tout le contraire de Séraphin, elle était une mairesse intègre, consciencieuse, serviable, aidant ses électeurs avec toute l'attention d'une mère. Si Séraphin a eu plusieurs disciples, les rejetons de Marilyn se font rares. Les personnages bons ne marquent pas autant les mémoires que les personnages fourbes.
 
Les épisodes originaux de Séraphin durant 14 saisons, Marilyn, durant 3 saisons. Ça ressemble aux mandats des maires, les plus corrompus se maintiennent plus longtemps au pouvoir que les idéalistes, écrivait Stéphane Laporte dans le quotidien La Presse du 1er décembre 2012.
 
Il rajoute aussi: pourtant des femmes et des hommes de ménage, c'est ce que ça va prendre pour  nettoyer 200 ans de gestion à la Séraphin. Le maire est à l'image de sa communauté... Quel sera le nouveau profil du maire québécois ? Plus Marilyn que Séraphin, écrivait-il alors.
 
Le maire d'une ville ne doit se prendre que pour ce qu'il est: le serviteur des citoyens... un exécutant,..sans oublier que la ville ne lui appartient pas, que c'est lui qui appartient à la cité.
 
Stéphane Laporte écrit finalement: Dépêchons-nous de trouver cette nouvelle race de dirigeants.

Un recours collectif pour les inconvénients du chantier d'éoliennes

Excédés  par les inconvénients d'un chantier d'éoliennes, des résidants de la MRC de l'Érable intentent contre le promoteur un recours collectif déposé devant la Cour supérieure du Québec, le 31 octobre 2012  écrivait Thierry Larivière dans l'hebdomadaire La terre de chez-nous dans son édition du 14 novembre 2012.
 
 
Les requérants estiment que le promoteur du projet ne respecte pas les citoyens situés près des travaux. La circulation intense de camions, les bruits, les chemins bloqués temporairement, la crainte des effets de fils à haute tension, les chemins d'accès jugés trop larges, le gravier excédentaire mal placé, les problèmes d'érosion font partie des  insatisfactions relevées dans les témoignages recueillis par le journaliste.
 
La perte de valeur de leur propriété pour certains résidants suscite des questionnements dans cette région. Toutefois, ceux qui reçoivent des éoliennes sur leurs terres sont satisfaits des montants reçus en relation avec leur entente signée de gré à gré avec le promoteur. Un autre producteur agricole a répondu aux questions du journaliste mais a préféré que son nom ne soit pas cité dans l'article, car il  a un conflit avec des familles environnantes. Il pense que ce n'est que de la "jalousie" de la part de ceux qui ne profitent pas du chantier ou des futures redevances.
 
Nous verrons, à la fin de l'audition au bureau de l'audience publique sur l'environnement (BAPE), comment le projet éolien de notre MRC Pierre-de-Saurel se développera. C'est à suivre.
 


La ville doit justifier chaque sou dépensé

La ville n'est pas une "business" et les citoyens ne sont pas des clients. Une telle vision dénote un manque de jugement politique et une incompréhension de la chose éthique. La ville est une administration publique qui doit rendre des comptes et justifier chaque sou dépensé. Les citoyens ne sont pas des clients mais des contribuables qui paient des taxes. Et qui votent.
 
La ville offre des services. Quand le système se détraque, quand la fraude s'installe, ce sont les citoyens qui paient la note.
 
Michèle Ouimet nous expose ces propos dans la Presse, édition du 6 décembre dernier. Quand j'ai demandé, en séance publique du conseil municipal, comment Saint-Robert pouvait établir un contrôle sur la collusion, puisqu'un élu sortant m'avait expliqué que la collusion ne peut être enrayée à Saint-Robert, voici la réponse de la direction municipale: moi, j'ai fait signé un formulaire où chaque fournisseur déclare qu'il ne fait pas de collusion.
 
Et vlan, une réponse rapide, courte, mais insatisfaisante, à mon avis. Michèle Ouimet nous explique que le ministre Sylvain Gaudreault avait frotté les oreilles de l'ancien maire Applebaum le 5 décembre dernier,  et exigé que les contrôles retirés  soient rétablis par le directeur général  à Montréal. Ce dernier avait relâché les contrôles pour accélérer le processus de décision, pour la sacro-sainte efficacité, écrit-elle aussi. La transparence nécessite plus de travail, il est vrai. Mais comme le souligne madame Ouimet, nous ne sommes pas au privé, mais au public. C'est le prix à payer. Il ne faut jamais oublier que les municipalités sont des créatures du gouvernement provincial.
 
Le ministre Sylvain Gaudreault sait probablement  un peu de quoi il parle. Il a même enseigné à notre fille lors de ses études au cegep de Jonquière au début des années 2000. Un professeur qu'elle a reconnu comme dévoué et compétent sur les connaissances de divers  systèmes politiques qu'il s'est efforcé de communiquer comme tout bon enseignant sait le faire.
 


Moratoire sur le vote électronique


Depuis 2006, un moratoire sur le vote électronique empêche les municipalités du Québec de recourir à un tel système. Entre 1995 et 2005, les municipalités pouvaient utiliser la votation électronique. Deux types de dispositif étaient habituellement utilisés. L'urne électronique et le terminal de votation composaient les équipements utilisés.
 
Le 6 novembre 2005, 140 municipalités avaient utilisé ce mode de votation. Certains systèmes avaient mal répondu aux attentes. Le Directeur général des élections du Québec a alors souligné ces complications et, après évaluation, avait lancé un moratoire.
 
L'édition vol.10 no. 17 de décembre 2012 du journal L'annonceur, par son journaliste François Beaudreau, nous expose la possibilité d'utiliser  le lecteur optique pour 2013, selon monsieur Alain Drouin, maire de Nicolet.
 
Peu d'informations à ce sujet depuis...
 
 

Les municipalités: les revenus et les coûts des festivals sur leur territoire.

Jean-Paul Gagné, dans l'édition du 1er décembre 2012 du journal Les Affaires, nous informe qu'actuellement, depuis la réforme de 1980, les municipalités ont besoin d'une révision de son pacte fiscal avec Québec.
 
On apprend aussi que l'Union des municipalités du Québec (UMQ) n'exige pas un nouveau partage des champs de taxation, mais demande que les municipalités puissent capter les bénéfices des initiatives qu'elles prennent.
 
Ainsi alors que la municipalité écope des coûts associés à la tenue de festivals sur leur territoire, les municipalités ne bénéficient pas des revenus qui en découlent.  L'auteur de l'article du journal Les Affaires  trouve ce fait incohérent.
 
A Saint-Robert, à l'automne 2009, les élus ont révélé à l'assemblée publique qu'ils augmenteraient le loyer demandé au promoteur privé du Festival western de Saint-Robert (FwSR). Les conseillers ont aussi ajouté que ce loyer serait haussé annuellement.  Le promoteur, président de la séance du conseil, a répondu que si le loyer devenait trop élevé, il irait tenir l'événement dans un autre lieu.
 
Pourtant, il n'y a  eu aucune hausse demandée par les élus sortants durant les 4 ans subséquents  de leur mandat puisque le promoteur a avoué à la séance d'information du 17 juin dernier qu'il versait toujours 1 000 $ pour son événement  estival annuel.
 
Ce 17 juin, le promoteur a aussi ajouté que, lorsque le toit sera installé sur la patinoire, il verserait 3 000 $ pour la location de l'espace municipal pour son événement estivalde 5 jours, parce le toit bien installé lui permettrait d'épargner 3 000 $ de location de chapiteau temporaire pour le FwSR.
 
Toutefois 1 000 $ antérieurement versé pour la location du terrain plus une épargne de 3 000 $ de location de chapiteau remplacé par le nouveau toit  totalisent pourtant 4 000 $,lui ai-je fait remarquer lors de cette soirée d'information. Il m'a alors répondu que ce seront les conseillers élus qui décideront du coût fixé pour le loyer de cet événement en  2014.
 
Mais ce n'est pas parce que la législation municipale autorise un comportement qui est en apparence un manquement  à l'éthique municipale  que l'élu peut se permettre d'en donner suite sans impunité; à défaut de sanction juridique, il y aura toujours la sanction politique des commettants.
 
 (Source: Éthique et gournernance municipale: Guide de prévention des conflits d'intérêts.)
 
 
 
 

Piger un peu plus dans les surplus de la municipalité pour le toit de la patinoire et le chalet des loisirs

Dans l'édition du mardi 15 janvier 2013, la journaliste Julie Lambert du journal Les 2 Rives nous mentionne que notre maire sortant parle d'aller piger un peu plus dans les surplus.  Un peu plus, pour lui, c'est passer de 50 000 $  (info de l'été 2009 ) à 500 000 $ (à la lumière d' informations récentes).
 
Il ajoute aussi que si les prix devenaient trop élevés, les élus allaient retarder les travaux pour la rénovation du chalet. Mais il était certain que le toit serait fait, nous assurait-il. Les souris se promenaient sur le plancher du chalet et entre les murs, mais ce n'était pas prioritaire  pour lui d'en faire la rénovation...                 
 
Un toit qui mesurera 90 pieds par 210 pieds, voici un dossier prioritaire pour le maire,  écrivait la journaliste.
 
Le maire racontait aussi qu'il ne nécessiterait pas beaucoup d'investissements de la part des argents provenant de la municipalité (les taxes versées par tous les contribuables robertois)  et qu'il ne nécessiterait l'embauche d'aucun employé.
 
Pourtant lors de séances publiques suivantes, il nous explique qu'il y aura un technicien de loisirs qui sera embauché prochainement pour animer les loisirs.  Lors de sa participation à la radio  le  16 octobre dernier, il disait aussi que le toit de la patinoire permettrait aux jeunes d'avoir des activités de loisirs adaptées à leurs besoins particuliers.
 
Vraiment un peu plus de cohérence, monsieur.
 
S'informer, c'est s'engager.

Sylvain Gaudreault et la TVQ remboursée aux municipalités

Robert Dutrisac écrivait le 27 novembre 2012, que les municipalités réclament 300 millions de plus par an pour le remboursement de la taxe de vente du Québec (TVQ). Le ministre des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire (MAMROT) pense accorder de nouveaux leviers financiers pour ouvrir l'horizon.
 
Le pacte fiscal actuel, étendu sur 7 ans, prend fin le 31 décembre 2013. Annuellement, le pacte actuel fournit 472 millions essentiellement pour rembourser la TVQ que les municipalités versent sur leurs achats.
 
Les représentants de l'Union des municipalités, de la Fédération québécoise des municipalités, de la Ville de Montréal et de la Ville de Québec se réunissaient l'automne dernier à cette première rencontre de la table Québec-municipalités. On a  entendu aucun écho de cette rencontre à nos séances publiques municipales d'ici.
 
Pourquoi ? S'informer, c'est s'engager.
 
 
 
 

L'industrie gazière et pétrolière et Nicolas Marceau

Aujourd'hui, le ministre québécois des Finances et de l'Économie s'entretiendra avec les représentants des sociétés pétrolière et gazière à Montréal. La conférence annuelle de l'Association pétrolière et gazière du Québec s'y tient pendant deux jours.
 
Une occasion de réseautage pour les acteurs oeuvrant à l'émergence de cette industrie au Québec, selon l'entrefilet de La Presse canadienne publié aujourd'hui dans le quotidien Le Devoir.
 
Le RIGSVSL (le regroupement interrégional des gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent) se réunissait hier, toute une journée, à Drummondville pour faire le point sur les actions posées depuis plus de 3 ans déjà. De nombreuses décisions ont été effectuées. Des représentants de la région gaspésie, matapédia y étaient aussi présents: des jeunes dynamiques, remplis de motivation pour augmenter la  participation citoyenne dans le but de protéger notre eau potable, une ressource précieuse, essentielle à la vie.
 
J'y étais. Je suis devenue responsable de la comptabilité, bénévole. Il est temps que les simples citoyens s'impliquent en participant à la diffusion de l'information. Des gens de notre regroupement ont visité les désastres en Pennsylvanie et les puits de forage qui fuient au Québec. Le principe de précaution, il faut y songer souvent, tout le temps.
 
Des membres de notre regroupement traverseront de grandes distances à travers  le Québec pour se rendre à cette conférence et observer ce qu'ils pourront bien y observer. Nous en aurons des nouvelles, la transparence de l'information est en éveil, c'est aussi là un avantage d'être une personne mobilisée et engagée.
 
S'informer, c'est s'engager.

dimanche 27 octobre 2013

Une mise à jour du site web de notre ville s'impose

Alors que lors du débat radiophonique du 16 octobre 2013, le maire sortant n'était pas conscient de la lenteur des mises à jour sur le site officiel de sa ville, il faudra qu'il y fasse une petite visite plus régulièrement.
 
Dans la section des subventions, on nomme, encore à ce jour,  comme secrétaire administrative une personne qui est en congé depuis mai 2013.
 
La population a augmenté de plus de 100 personnes, et la mise à jour n'a pas été faite depuis ce temps.  A moins que 100 robertois soient nés très récemment ou aient immigré tout aussi récemment...
 
Le dernier budget affiché est celui adopté en décembre 2011, soit le budget 2012. Pourquoi le budget 2013 adopté en décembre 2012 n'est pas encore en ligne ? Des retards agaçants dans la fluidité de l'information, la transparence  ne semble pas une priorité  pour les élus sortants.
 
Une amélioration de ce site officiel devient rapidement souhaitable.

samedi 26 octobre 2013

Les élus et les cadeaux de 200 $ et moins

Saviez-vous que les cadeaux de 200 $ et moins peuvent être permis dans le code d'éthique actuel des élus municipaux ? Surprenant, n'est-ce pas ?
 
Et si l'élu recevait 3 fois durant la même semaine, et du même fournisseur, un tel cadeau ? Qu'en penser ?
 
Lors d'une formation que j'ai suivie le 19 septembre dernier à Saint-Jean-sur-Richelieu, le professeur de l'École nationale d'administration publique qui enseigne l'éthique dans plusieurs pays à travers le monde, soit en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique, nous apprenait que tous ces cadeaux doivent être refusés.
 
 
En  2010, le législateur provincial est intervenu pour la première fois afin de régir sur l'acception par des élus municipaux de cadeaux ou d'autres avantages. Il  indique que les règles prévues au code d'éthique et de déontologie doivent interdire d'accepter tout avantage que ce soit en échange d'une prise de décision sur une question dont le conseil peut être saisi.
 
 
Il indique aussi qu'il est interdit d'accepter tout don, toute marque d'hospitalité ou tout autre avantage, quelle que soit sa valeur, qui peut influencer l'indépendance de jugement dans l'exercice des  fonctions de l'élu.
 
 
Si je deviens la future mairesse de Saint-Robert lors des élections municipales 2013, je m'engage à promouvoir que toute matière de récompense offerte à un élu conduise à un refus du cadeau; celui-ci devra être retourné au donateur ou remis à la municipalité. Cette décision préservera, même en l'absence d'un motif illicite, l'intégrité du gouvernement municipal.
 
(Source: Éthique et gouvernance municipale, 2011, Publications CCH Ltée)
 


Croissance de l'évaluation foncière inférieure à celle des années précédentes

Selon le rapport statutaire du maire sortant remis avec l'édition de novembre de notre journal municipal Le Patelin, publié précocément exceptionnellement  ce mois-ci, on déclare que l'évaluation foncière croîtra de de 1 068 100 $ en 2014, relativement à l'an 2013.
 
Une augmentation inférieure à 1 % relativement à l'an dernier. Alors que cette croissance était de 2,16 % l'an passé, on observe une diminution de croissance cette année.
 
Comment en analyser les causes ? Ce serait une bonne question  à poser à nos élus sortants. Peut-être trouveront-ils une explication intéressante à connaître  pour les contribuables  que nous sommes tous, électeurs et électrices ?
 
 
 

La nécessité d'une participation accrue des contribuables aux élections municipales

Le 27 octobre, le jour du vote par anticipation ou le 3 novembre, le jour du scrutin, il est important que chaque robertois et robertoise, ayant le statut d'électeur inscrit, accepte de sortir de son confort domestique et vienne en grand nombre pour exprimer son choix lors des élections municipales, malgré la froidure potentielle.
 
En 2005, environ 30 % de la population robertoise avait exercé son droit de vote, en 2009, 60 % ont posé un geste engagé d'électeur et se sont déplacés. Je félicite cette participation élargie.
 
 
Cette fois-ci, j'envisage une participation encore accrue. Les médias en parlent dans tous les sens, la Direction Générale des Élections nous a informées, lors d'une séance de formation récente auquelle j'ai participé, qu'elle  a investi 3 millions de $ pour tenter de mieux convaincre les québécois de se rendre à leurs urnes municipales.
 

Le pouvoir d'exiger une gouvernance municipale efficace, intègre, transparente et éthique est entre vos mains, électeurs et électrices. Exerçons tous ensemble notre liberté de choix d'une meilleure démocratie. Pour nos jeunes, pour l'avenir de notre municipalité, pour demain tout autant que pour l'aujourd'hui de chacun d'entre nous.
 
Si des citoyens ont une mobilité réduite pour raison de santé, d'handicap ou autre, faites-le savoir et osez demander du transport. Le courriel est disponible, le téléphone, utilisez les moyens de communication dont vous disposez et agissez pour le mieux-être collectif en vous prononçant pour vos idées, vos choix, votre vision d'une municipalité mieux gouvernée.
 
Je souhaite que Saint-Robert obtienne un très haut taux de participation citoyenne en 2013. Dès 2009, la participation de nos concitoyens dépassait largement la participation moyenne au Québec, alors de 45 %. Nous avons mieux fait que la moyenne, nous sommes encore capables de battre la moyenne québécoise.  Je nous fais confiance.


Pas d'emprunt permanent pour son projet, mais pourquoi ne pas parler de l'emprunt temporaire ?

Lors de la séance publique du conseil du 3 septembre dernier, les élus sortants ont résolu de faire un emprunt temporaire pour le projet de toiture et rénovation du chalet de loisirs.
 
Comme les factures entraîneront des déboursés avant même que les subventions ne soient perçues, comme les prochaines entrées du paiement de taxes par les contribuables ne seront qu'en mars 2014, ils ont décidé, à l'unanimité, de permettre un tel emprunt temporaire pour faciliter la gestion du fonds de roulement des liquidités municipales.
 
Toutefois, depuis 2009, on nous répète ad nauseam qu'il n'y aura pas d'emprunt pour ce projet. Pourquoi ne pas avoir été proactifs, avoir prévu que  les liquidités seraient plus rares durant l'hiver ? Pourquoi attendre tout ce temps pour informer la population alors que les prévisions à la séance du 30 septembre, l'emprunt temporaire, fort probablement nécessaire aux dires de la direction générale en assemblée publique, dévoilé le 3 septembre... une fluidité d'informations déficiente dont les citoyens souhaitent actuellement une amélioration majeure dans l'avenir. La transparence commence aussi ainsi.
 
S'informer, c'est s'engager.
 


Réentendre l'entrevue et le débat entre le maire sortant et la candidate à la mairie au 101,7 FM

Vous étiez absent, vous avez raté la diffusion du 16 octobre dernier de l'émission radiophonique à CJSO 101,7 FM, vous pouvez la réentendre sur le web. Cette émission est accessible facilement.
 
Vous vous rendez sur le site CJSO 101,7, vous recherchez la rubrique On a des choses à dire, vous cliquez sur l'émission du 16 octobre 2013 et finalement vous cliquez sur lire la suite.
 
Apparaissent alors les choix de sections du programme de cette soirée qui diffusait une participation des candidats à la mairie de Sainte-Anne-de-Sorel et de Saint-Robert. Vous choisissez Saint-Robert et vous pouvez alors réentendre les entrevues du maire sortant et de la candidate à la mairie pour le prochain mandat.
 
Vous entendrez aussi le maire sortant qui dit qu'il regardera les chiffres ensemble, avec son opposante, à la fin du débat parce que les deux candidats n'additionnent pas les coûts du projet d'envergure actuel qui fait jaser dans les chaumières robertoises, soit la toiture sur la patinoire extérieure et la rénovation du chalet des loisirs, de la même manière.
 
Eh bien, alors que j'avais tous les documents bien classés avec moi dans le studio d'enregistrement et le temps disponible pour réviser avec lui l'addition des coûts divulgués lors de séances publiques précédentes, monsieur le maire sortant a quitté précipitamment le studio et la discussion n'a pas eu lieu pour éclaircir le sujet.
 
Probablement que ses engagements personnels l'ont forcé à quitter de manière si rapide. Pourtant...une franche discussion aurait pu être avantageuse...


Mes objectifs en tant que future mairesse de Saint-Robert

Je m’engage à améliorer la circulation d’informations sur la gestion municipale par :
·         le dépôt des comptes de la municipalité sur une base régulière;
·         des communiqués auprès des citoyens pour connaître leurs opinions sur les enjeux importants de la municipalité;
·         des publications régulières dans Le Patelin sur les plus récentes décisions du conseil municipal;
·         une absence de censure auprès de citoyens qui voudront bien faire valoir leur point de vue dans Le Patelin;
·         des consultations ad hoc, non seulement durant la période d’élection en faisant appel au journal Le Patelin;
·         en organisant un comité d’accueil pour les nouveaux arrivants;
Je m’engage à favoriser le transport collectif, la protection de nos eaux, la sécurité des citoyens par une implication active auprès des autres intervenants de la région dont, entre autres, la MRC Pierre-de-Saurel et la Montérégie;
Je m’engage à développer de nouvelles activités de loisirs, culturelles et communautaires avec la population participante comme, par exemple, des fêtes de voisinage, des fêtes populaires hivernales;
Je m’engage à exiger des futurs(es) élu(e)s qu’ils prennent leurs responsabilités d’élu(e)s en s’informant avant les séances du Conseil afin d’avoir des réunions dynamiques et constructives qui faciliteront des décisions plus éclairées et plus responsables;
Je m’engage à exiger le respect du code d’éthique et de déontologie;
Je m’engage à développer la beauté de notre patrimoine bâti et environnemental en étant réceptive aux idées de la communauté;
Je m’engage à donner au moins 25 % de mes futurs revenus imposables comme mairesse pour les adolescents d’ici qui ne bénéficient actuellement que de peu de services municipaux;
Je m’engage à promouvoir l’éducation vers une participation citoyenne par des rappels fréquents des informations utiles assidument;
Un vote pour la soussignée est un vote pour la nouveauté et une gouvernance responsable et professionnelle.
Liette Parent-Leduc, candidate à la mairie de Saint-Robert


Liette Parent-Leduc, candidate à la mairie de Saint-Robert

DES OBJECTIFS RESPONSABLES ET ORIENTÉS VERS L'AVENIR
J’offre l’intégrité, la transparence, un sens de l’éthique irréprochables.
Depuis mars 2013, je participe à toutes les formations offertes sur les lois et les affaires municipales en Montérégie, de Granby à Saint-Jean-sur-Richelieu en passant par Saint-Hyacinthe et Varennes. Afin de mieux cerner  les enjeux actuels du monde municipal, j’assiste régulièrement tant aux séances publiques mensuelles de notre conseil municipal qu’aux séances du conseil de la MRC Pierre-de-Saurel à Sorel-Tracy.
Je jouis d’une bonne réputation auprès de l’actuel maire de St-Robert et il me reconnaît avoir d’excellentes idées. (Radio 101,7 FM, 16.10.13)
Selon une étude de HEC Montréal, nos services courants municipaux coûtent 52 % plus cher (pour une même catégorie de population) sur 11 indices analysés  dans 686 municipalités du Québec. Saint-Robert est classée au 99e rang sur 107 municipalités de la Montérégie. Ces résultats décevants nous indiquent qu’une administration plus serrée avec des contrôles réguliers s’imposent pour redonner à St-Robert les moyens d’envisager l’avenir avec sérénité, confiance et fierté.
Prenons, par exemple, les coûts de la toiture sur la patinoire et la rénovation du chalet des loisirs, selon les informations fournies en séances publiques, ils totalisent maintenant la substantielle somme de 989 107,16 $. Ceci n’inclut pas  le coût des moteurs pour ouvrir et fermer les 21 portes de garage autour de la patinoire.  Lors des camps de jour d’été, on imagine facilement que les jeunes monitrices en requerront l’usage.  Un coût additionnel évalué  à 45 000$ est prévu selon l’exposé fourni en séance publique.
D’un coût  prévu en 2009 de  50 000 $ pour les citoyens, pris dans les surplus accumulés par nos  impôts fonciers payés antérieurement, à plus de 500 000 $, selon les données actuelles, il y a un écart inacceptable qui mérite une révision à sa face même.  Depuis juillet, les critiques fusent, trop peu mais certainement pas trop tard.
Conseillère auprès de nombreux chefs d’entreprise depuis plus de 20 ans en tant que fiscaliste et comptable, je crois avoir la compétence et surtout la volonté de faire  la différence pour donner à St-Robert la  gestion qu’elle mérite.
Pour notre démocratie et une meilleure gouvernance, il faut choisir une personne intègre, incorruptible, transparente et éthique. S’informer, c’est s’engager.



mardi 22 octobre 2013

Un horaire et un calendrier modifiés qui causent des inconvénients aux lecteurs

A  la lecture du journal local Le Patelin d'octobre 2013, on annonce que la bibliothèque offre ses services le mercredi de 14h30 à 16h30 et de 18h30 à 20 h.
 
L'usager du service se présente et oups... il lit dans la fenêtre de la porte du centre communautaire menant à la bibliothèque que c'est plutôt le mardi au lieu du mercredi que le service est offert en après-midi et qu'en soirée du mercredi, l'horaire a été modifié et les heures d'accès sont de 18 h à 19h30.
 
Pourquoi ce mélange d'information ? Pour décourager le lectorat ?
 
Après avoir soumis une pétition de plus de 130 signatures de citoyens souhaitant que notre bibliothèque municipale poursuive son adhésion au réseau de bibliothèques publiques de la Montérégie, le 18 mars dernier, ce même soir, les élus ont décidé qu'ils ne poursuivraient pas cette adhésion au-delà du 31 décembre prochain. Un pan de services tombera en même temps.
 
Dommage que la culture se limite ici à la musique traditionnelle et à la  lecture du roman populaire. La culture est un levain social pour augmenter le sentiment d'appartenance.  Pour augmenter la persévérance scolaire. Pour augmenter les liens et briser l'isolement.
 
Les aîné(e)s de notre municipalité profitent maintenant d'un accès au transport collectif. Il faut en augmenter la promotion.
 
Les étudiants du niveau collégial profiteraient bien aussi de ce transport collectif si nos outils de communication en font la promotion régulièrement.
 
L'éducation vers une participation citoyenne exige des répétitions fréquentes des informations utiles. Régulièrement, un rappel publicitaire permettra d'en promouvoir l'usage plus assidu.
 
Des personnes âgées qui ont quitté récemment notre communauté m'ont confié qu'elles ne seraient pas parties si elles avaient été mieux informées du nouveau transport collectif.
 
Un devoir de mieux communiquer, un devoir d'informer.
 
S'informer, c'est s'engager.
 
 
 


Des projets constructeurs d'appartenance à Saint-Robert

Je favorise l'établissement d'un parc canin à Saint-Robert.  Quand je circule avec mon basenji préféré, je découvre qu'au village, pour une majorité de résidences, on héberge un animal.
 
Il est indéniable que les animaux de compagnie prennent beaucoup d'importance dans la vie de plusieurs citoyens. Une présence, une thérapie, un accueil au retour à la maison, toutes ces petites bêtes facilitent la vie de plusieurs personnes.
 
A Sorel-Tracy, le parc canin remporte un vif succès.  A Saint-Robert, l'ancien parc de jeu de fers est inutilisé depuis plusieurs années.  Petit parc clôturé à l'intérieur du grand parc de loisirs, il serait facile à aménager en s'inspirant de celui récemment inauguré dans la ville-centre.
 
Je m'engage à promouvoir cet usage. Des suggestions pour augmenter le sentiment d'appartenance dans notre communauté me semblent toujours recevables.
 
Les candidats peuvent accueillir vos propositions afin de les apporter à la table de décision municipale lors de leur réunion plénière, quand l'élection aura eu lieu.
 
Parlez franchement avec les candidats, une bonne façon de faire connaître vos idées. Je m'engage à écouter mes concitoyens avec une oreille attentive.
 
Allons ensemble vers les actions positives.

Les insultes anonymes ne seront pas publiées dans les commentaires

Dans ce blogue d'information, je reçois parfois des commentaires anonymes.  Avec une qualité de rédaction douteuse, avec une qualité de respect de la langue française tout aussi douteuse, je ne publierai pas de commentaires d'insultes anonymes.
 
Mes messages relatifs aux réalités de gouvernance de notre municipalité respectent les faits, ils ne sont pas basés sur des impressions ni des opinions personnelles. Des déclarations publiques faites par nos élus, des écrits rédigés par des journalistes réputés locaux ou régionaux ou nationaux me servent d'éléments de base pour les messages d'information politique que je transmets sur ce blogue.
 
Je n'accepterai pas que des personnes se servent de ce blogue pour communiquer des insultes tout en se couvrant d'un anonymat irresponsable.
 
Ce n'est pas la première fois que ce genre de commentaire m'est adressé. J'apprécierais que le respect demeure une voie utilisée dans ces commentaires à publier sur ce blogue.
 
 
 


Les conseillers municipaux, le respect envers les citoyens: un accroc au code d'éthique

Comment le conseiller actuel  présentant sa candidature à la mairie de Saint-Robert peut-il nous montrer d'immenses panneaux d'affichage à son effigie le long de nos axes routiers et, à la fois, ne pas respecter le minimum du code d'éthique auquel il a souscrit ?
 
En récente séance publique du conseil municipal, il a exprimé la pensée suivante: l'établissement de détention de Sorel-Tracy qui sera construit prochainement servirait à héberger un citoyen de Saint-Robert, en premier lieu.
 
Lorsque le président de l'assemblée a fait le compte-rendu de la séance  récente à la MRC Pierre-de-Saurel, nous expliquant que la prison sera érigée de la célèbre laiterie soreloise au centre commercial de jeux de hasard, le conseiller, candidat à la mairie, nomma le prénom et le nom de famille du présumé pensionnaire qui inaugurerait  ce nouveau centre de détention.
 
Une calomnie désastreuse pour un élu. Un accroc malheureux et irréparable aux obligations élementaires d'un élu. Un autre conseiller m'a regardée immédiatement et a murmuré: je n'ai rien entendu... Les autres personnes riaient. Totalement inacceptable, vous dis-je.
 
Le président n'a pas demandé le retrait de ces paroles, ni d'excuses réparatrices. Evidemment il n'y a rarement plus de 15 personnes dans le centre communautaire pour entendre les décisions de nos élus, mensuellement. 
 
Le manque d'intérêt des citoyens n'aide pas au décorum de telles séances publiques. Les élus ne ressentent pas que les contribuables exigent le respect du code d'éthique et de déontologie qu'ils ont entériné depuis plusieurs mois déjà. 
 
Je  m'engage à demander aux élus un meilleur respect du code d'éthique.  Les élus doivent être des exemples de civilité par leur conduite publique. 
 
Nous devons exiger davantage.  S'informer, c'est s'engager.
 
 

dimanche 20 octobre 2013

Saint-Robert: parmi les 9 pires municipalités de la Montérégie pour les coûts de services municipaux

Selon le Centre sur la productivité et la prospérité de l'école HEC Montréal, dans le palmarès des municipalités publié en octobre 2013, Saint-Robert a mauvaise mine.
 
En analysant le coût des services dispensés par la municipalité, comparé à celui d'autres municipalités de même taille ou de même région, on attire la pitié. Nos gestionnaires et élus n'ont pas brillé dans leurs choix, à l'analyse du travail compilé par HEC Montréal.
 
Sur 107 municipalités analysées en Montérégie, Saint-Robert est classée au 99e rang. Ses coûts relatifs moyens de 11 services municipaux sont de 52 % plus élevés que ceux des municipalités de même taille pour la même région administrative montérégienne.
 
Elle est aussi classée relativement aux 686 municipalités analysées au Québec. Au 162e rang sur un ensemble de 185 de même taille de population, et au rang  617 sur l'ensemble des 686 villes du Québec.
 
Nos élus actuels ne peuvent crier victoire sur ce plan.  Ils nous demandent de leur donner un nouveau mandat. Monsieur le maire nous demande de lui permettre de se rendre à sa retraite, à 65 ans, par la reconduite d'un autre mandat.  Pour une gestion aussi mal cotée? Vraiment...
 
Les coûts analysés dans cette étude sont: coût de la gestion administrative par habitant, coût de la voirie par kilomètre, coût du déneigement par kilomètre, coût du service de police par habitant, coût du service de protection incendie par tranche de 100 000 $ d'évaluation foncière, coût de traitement d'un mètre cube d'eaux usées, coût du réseau d'aqueduc par kilomètre de conduite, coût du réseau d'égout par kilomètre de conduite, coût d'un mètre cube d'eau potable, coût du service de collecte des déchets par habitant, coût du service de collecte de matières recyclables par habitant.
 
 

jeudi 17 octobre 2013

La gestion de nos dépenses municipales: 52 % plus cher qu'ailleurs

Hier, lors de l'émission au 101,7 FM, l'animateur R. Bergeron a questionné notre maire actuel concernant l'information publiée récemment au sujet du rang de notre municipalité lors d'une étude des faits de gestion municipale de l'année 2012.
 
 
Notre maire n'a pas pu expliquer pourquoi nos services municipaux de déneigement, de gestion de l'eau, de  la police, du service de pompiers, de loisirs, etc. nous coûtent 52 % de plus en frais annuels  que la moyenne des municipalités analysées par cette étude.
 
 
Non plus que la statistique que notre municipalité arrive au 99e rang, bien après les municipalités de Ste-Victoire de Sorel (9e rang), Sorel-Tracy (26e rang), St-Marcel (34e rang), St-Ours (43e rang), Ste-Anne-de-Sorel (67e rang), St-Roch sur Richelieu (93e rang) et finalement Saint-Robert (99e rang).
 
D'un autre point d'analyse, Saint-Robert arrive la 617e municipalité sur 686 villes du Québec.
 
Pour les municipalités d'une même importance en population, Saint-Robert arrive la 162e municipalité sur 185 villes.
 
Une performance de gestion qui n'apparaît pas aussi satisfaisante que les élus actuels veulent bien nous le faire croire.
 
Les 2 candidats masculins à la mairie de Saint-Robert font partie de la gouvernance qui entraîne d'aussi fâcheux résultats présentés dans l'étude discutée lors de l'entrevue d'hier soir entre l'animateur et notre maire actuel.

mardi 15 octobre 2013

Au 101,7 FM, le 16 octobre: Élections municipales 2013

Le 16 octobre 2013, soit mercredi soir, dès 18 heures  et jusqu'à 19 h30, la radio régionale 101,7 FM présente une émission d'information sur les élections municipales dans les municipalités de Sainte-Anne-De-Sorel et Saint-Robert.
 
Les candidats à la mairie de ces municipalités, qui ont accepté ce défi, seront entendus à l'émission préparée par messieurs Renald Bergeron et Jean Lemay.
 
 
L'enregistrement a été réalisé ce matin peu après 10 heures. D'abort une entrevue de dix minutes avec les candidats présents suivie par un débat entre ceux-ci de la même durée.
 
Vous souhaitez mieux connaître vos candidats qui offrent, chacun à leur manière, de  bien vous servir par l' amélioration des services municipaux et du mieux-vivre collectif, soyez à l'écoute.
 
Un candidat à la mairie de Saint-Robert a choisi de ne pas se présenter à ce rendez-vous radiophonique. Des affiches promotionnelles très voyantes lui permettront-elles de mieux être identifié que ses opposants, les téméraires radiophoniques ? Nous verrons, avec les semaines de campagne électorale qui passent doucement, pour se terminer lors du vote du 3 novembre prochain, quelle stratégie de communication aura été la plus efficace.
 
Il y aura aussi un vote par anticipation le 27 octobre prochain.  Suivez les informations qui vous seront adressées prochainement. Et exprimez-vous.
 


dimanche 13 octobre 2013

Chant méditatif: atelier offert à Sorel-Tracy

Une rencontre enrichissante se déroule présentement avec un groupe de chanteurs de la région et un invité français, monsieur Jacques Bonhomme.
 
 
Un atelier de découvertes de l'énergie vocale de nos corps instruments (la harpe de l'âme selon le grand Gibran) nous permet d'expérimenter la polyphonie profane et sacrée, l'écoute, dans une rencontre avec l'autre et avec soi-même.
 
 
Son absence de nos terres a duré 5 ans. Il est de retour avec son humour, son écoute, son rire et ses sourires éloquents, ses silences vibrants.  Sa parole nous entraîne dans nos paroles personnelles remplies de chant d'amour, de douceur et de simplicité.
 
 
L'atelier débuté vendredi le 11 octobre se terminerai lundi le 14 par une explosion de chants exécutés dans une église de la région.
 
Quelle belle initiative de madame Nathalie Péloquin de l'école Ma boîte à chansons d'avoir réinvité ce maître de l'oreille et de la voix pour nous aider à mieux former les nôtres.

vendredi 11 octobre 2013

Rencontre au Recyclo-centre de Sorel-Tracy

Hier, invitée  par cette organisation en tant que candidate à la mairie de Saint-Robert, j'ai vécu le privilège de rencontrer de nombreux employés que la direction m'a présentés.
 
Des personnes différentes de celles que je rencontre habituellement, quel bonheur de croiser leur regard franc, dans toute la simplicité de leur douceur humaine.
 
Travailleurs impliqués, généreux de leur sourire sympathique et des indications pour m'aider à m'orienter dans ce vaste édifice d'économie sociale.
 
Leur oeuvre est essentielle et nous confronte à la surconsommation généralisée dans notre civilisation de loisirs. Je souhaite à tous d'avoir cette chance d'y entrer, soit pour déposer vos surplus qui prendront une nouvelle vie, ou pour y acquérir des biens et leur redonner une seconde vie.

mercredi 9 octobre 2013

Le film Gabrielle: sur un écran régional

J'ai assisté hier, en matinée, au film qui représentera le Canada dans la course pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Ce film a remporté le Prix du public au Festival international du film francophone de Namur, en Belgique.
 
Ce film a aussi été ovationné lors de sa présentation en France le 2 octobre dernier, a remporté aussi, le 25 septembre,  le Prix du public remis par TV5 Monde et le Prix Jean-Claude Jean pour le meilleur espoir du cinéma attribué à Alexandre Landry au Festival du film canadien de Dieppe. De plus, au Festival international du film de Locarno, il a obtenu le Prix du public Piazza Grande. Au Festival du film francophone d'Angoulème, Alexandre Landry  obtient, de plus,  le Prix du meilleur acteur ainsi que le Prix du jury étudiant.
 
Un film de 1h43, sorti sur nos écrans depuis le  20 septembre. Il nous raconte l'histoire d'une jeune handicapée intellectuelle. amoureuse de Martin, aussi handicapé et chanteur dans leur choeur qui participera à un spectacle avec Robert Charlebois.
 
Louise Archambault, réalisatrice, nous offre ici un bijou sur le bonheur  humain, sensible, touchant et simple. D'émouvantes performances d'acteurs, présentation des différences qui troublent les membres de la famille conventionnelle puis réunion de tous autour du sentiment amoureux.
 
Une grande émotion se sentait chez les spectateurs qui ne quittaient plus la salle à  la fin de la représentation. De purs moments de drame, de romance, d'humour, de poésie et de vérité.
 
J'voudrais qu'on soit tous des frères, c'est pour ça qu'on est sur la terre, portion du texte de la chanson Ordinaire chantée par le choeur des handicapés, auquel le véritable  Robert Charlebois, sobre acteur qui jouait son propre rôle, humain et fort crédible,  se joint en les accompagnant au piano droit dans la salle de répétition.
 
Vraiment une perle de film, une larme pourrait perler sur votre joue, ne vous privez pas d'un bonheur si authentique.  Sur un écran près de chez vous.
 

mardi 8 octobre 2013

Des coûts nouveaux s'ajoutent au projet de toiture de la patinoire et rénovation du chalet de loisirs

Lors de la dernière séance du conseil du 30 septembre, nos élus nous ont présenté quelques ajouts pour le projet débuté le 19 août dernier.
 
 
Ainsi deux portes de salle de toilette devront être changées au coût de 390,92 $ taxes incluses. Il sera aussi nécessaire d'ajouter des coûts de 16 162,19 $ (toutes taxes incluses)pour des travaux sur les murs de fondation, coûts qui seront augmentés d'un pourcentage à définir de 6% ou 10 %,  pourcentage indéterminé dans les informations fournies lors de cette séance publique.
 
De plus, les abreuvoirs n'étant plus fonctionnels, ils devront aussi être remplacés au coût de 1 086,50 $ taxes incluses.
 
Ainsi les coûts minima à ajouter aux coûts déjà prévus et engagés sont de 17 639,61 $ auxquels s'additionnera le pourcentage indéterminé lors de la dernière assemblée publique.


De retour de l'abbaye Sainte-Marie des deux-montagnes

Je reviens d'une fin de semaine de retraite, avec ma fille, dans un monastère à Sainte-Marthe-sur-le-lac.
 
Du silence, du repos, de la lecture, de nombreux offices, de la nourriture simple et saine, un hébergement simple et chaleureux, une balade sur les rives du lac des deux-montagnes, tout était en place pour un ressourcement spirituel et physique complet.
 
J'y ai rencontré le chapelain Jacques Bolduc, O.S.B., moine bénédiction de l'abbaye de Saint-Benoît-du-lac. Il est le confrère du père René Salvas, O.S.B., originaire du village de Saint-Robert, cet auteur du livre relatant le centenaire de cette abbaye. L'abbé Bolduc m'a accordé un entretien de plus de 3 heures.  Quel privilège de pouvoir discuter avec ce sage, âgé de 86 ans, théologien, collaborateur à une émission hebdomadaire de  Radio Ville-Marie, qui  partage avec moi des moments de sa vie familiale, professionnelle et religieuse.
 
Comme j'étudie présentement la théologie à l'Université Laval à distance, il me faisait grand plaisir de discuter des sujets à l'étude de mon programme universitaire avec un professeur expérimenté de ces matières.
 
Un temps d'arrêt, un temps de réflexion, un temps de spiritualité, voilà ce que ce séjour m'a apporté.
 
Je recommande à tous ceux qui le souhaitent et peuvent prendre ce temps de repos, de tenter l'expérience de  vivre quelques jours au sein d'un monastère.  C'était pour moi une seconde expérience dans un cloître et j'ai savouré, encore une fois,  ce trop court séjour.
 


mardi 1 octobre 2013

Halloween: le 18 octobre prochain de 18h30 à 21h30

Hier soir, à la séance régulière du conseil municipal, les élus ont accordé une augmentation du budget pour la fête de l'Halloween.
 
Madame Patricia Salvas, conseillère, nous a expliqué la démarche entreprise pour la fête du 18 octobre prochain.
 
En collaboration avec le Zoo de Granby, les enfants auront la visite d'une chauve-souris réelle et vivante, d'un rat et d'une tarentule, pour le moins. Une fête teintée d'un aspect pédagogique certain.
 
Mais comme les heures de la fête suggérées dépassent l'horaire normal de travail des employés de cette organisation, un surplus d'environ 50 $ sera exigé fort probablement.
 
Il y aura les frais de déplacement, les frais des professionnels invités, ainsi le budget prévu antérieurement de 600 $  leur semblait insuffisant. Les élus ont alors accepté que le budget soit augmenté de 100 $ pour couvrir aussi les frais de la collation qui sera offerte.
 
Une commandite à un entrepreneur de la région sera sollicitée pour couvrir les frais des breuvages offerts aux enfants qui participeront à cette fête.
 
Deux groupes d'enfants seront invités.  Les plus jeunes seront invités à la fête de 18h30 à 19h30 puis un groupe d'enfants plus âgés suivra  de 20h à 21h30.
 
Une initiative devenue une tradition pour souligner la fête de l'Halloween à Saint-Robert.
 


La journée des aîné(e)s : le 1er octobre

Aujourd'hui arrive la journée pour rendre hommage aux aîné(e)s et améliorer notre conscience de leur présence au sein de notre société et de notre démocratie.
 
Notre municipalité de Saint-Robert adhère, par son comité MADA (municipalité amie des aîné(e)s), à ce grand mouvement de reconnaissance des besoins et de recherche de solutions pour cette catégorie de citoyens.
 
Sur ce comité, sont nommées les personnes suivantes: Messieurs Gilles Latour, Joël Pelletier et Gilles Salvas, Mesdames Patricia et Véronique Salvas, parmi nos élus; ainsi que les citoyens Messieurs Marcel Dufault et Fernand Salvas. Cette résolution du conseil municipal a été envoyée à Madame Véronique Massé, responsable de ce dossier à la MRC Pierre-de-Saurel.
 
Déjà 2 réunions ont été tenues par cette instance.  Mme Patricia Salvas nous a expliqué, à l'assemblée régulière d'hier, que la mission a été rédigée ainsi que les axes d'intervention et les objectifs. La semaine prochaine, le comité local se réunira.
 
Nous suivrons, en tant que contribuable, comment les actions suivront.
 
Une subvention de 2 740 $ est attachée à cette démarche en faveur des aîné(e)s. Mais mme Salvas déplorait que cette somme ne pouvait être utilisée pour mettre des actions en mouvement mais plutôt pour l'établissement des politiques. Le comité notera les heures mises à ces réunions, les frais de convocation ou de location d'espace de réunion, etc... Elle demandera  ainsi à la MRC de rédiger le rapport de reddition de comptes plutôt que de préparer localement cette exigence pour l'obtention de la somme octroyée.