jeudi 29 mai 2014

Vigneault et Mozart: fabuleuse musique sacrée

Le quatrième Festival Classica de Saint-Lambert a commencé hier avec la Messe du couronnement (K.317) de Mozart suivi, sans entracte, de la Grand messe de Gilles Vigneault. L'Orchestre symphonique de Longueuil, dirigé par le maestro Marc David, soutenu financièrement par la Ville de Longueuil, jouait  avec ces nombreux chanteurs à la  cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue de Longueuil. Première dans la région montréalaise.
 
Les solistes de réputation internationale étaient Pascale Beaudin, soprano, Claudine Ledoux, mezzo-soprano, Antoine Bélanger, ténor et Marc Boucher, baryton. De plus un choeur d'environ 40 personnes, à quatre voix mixtes, chantaient tantôt en latin, tantôt en langue autochtone et aussi en français. La musique de Bruno Fecteau et de Gilles Vigneault nous entraîne dans des airs parfois de rigondon amusants, parfois de choral à la manière de Bach. Heureux mélange musical sur un texte de Gilles crée d'abord à Québec puis à Rimouski.
 
Depuis plus de quarante ans que notre poète souhaitait écrire une messe.  Quand le Festival des musiques sacrées de Québec, appuyé par le Ministère de la culture du Québec, en a fait la commande en 2008, les compositeurs se sont mis à l'ouvrage. Trois semaines de travail au monastère des Pères Oblats du Cap de la Madeleine ont permis de créer, avec une musique de notre temps, des paroles remaniées, et de forger avec persévérance une magnifique musique.
 
La musique, c'est une forêt qui chante  nous rappelait hier le ministère des ressources naturelles et de la faune. Des membres de leur personnel offraient aux auditeurs du concert un arbre indigène de deux ans prêt à planter.  Alors depuis ce matin, deux Quercus macrocarpa ou chênes à gros fruits ou chênes bleus se développent  à Saint-Robert. En grandissant, ils deviendront refuges pour les oiseaux et quelques mammifères.
 
La nature est généreuse dans notre région. Profitons bien de ses beautés.
 
 
 

 

mercredi 28 mai 2014

Des chiens à colliers verts

Cette annonce a lancé une campagne de salubrité publique de Buenos Aires par le maire Macri. "Si vous faites partie des propriétaires de chiens qui ramassent les excréments de leur animal dans la rue, alors signalez-vous en lui mettant un collier vert ou une autre identification bien visible." Le journal argentin La Nacion écrivait que le résultat a été quasi immédiat. Ainsi "de très nombreuses photos de chiens à colliers verts ont envahi les réseaux sociaux"  suite à cette initiative. Une manière efficace de nettoyer les rues "par l'exemple, et non par la loi", assure Mauricio Macri.
 
Quand viendra-t-il le temps où, dans notre paysage rural robertois, les citoyens prendront intérêt à la salubrité publique ? Faudra-t-il utiliser les colliers verts pour nos propres citoyens, enfants ou adultes  ? Rions un peu mais seule l'éducation et la promotion citoyennes porteront des fruits concrets.
 
(Source: Courrier international, édition du 22 au 27 mai 2014)

mardi 27 mai 2014

De nouveaux élus aux dictionnaires

Le mot-clic, comme on l'appelle ici, sera remplacé facilement par "hashtag", l'egoportrait, par "selfie", on craindra la "cyberattaque", le "tag", la "viralité", on logue et on bogue, on fume la "e-cigarette" et on s'adonne au "vapotage", on recherchera la "zénitude", les "nonistes" continueront de faire suer les Landry et autres confrères, on tentera d'être "écoresponsable", on mangera des "antipasti" ou des "bruschetta", on continuera de "procrastiner", etc. Ainsi le Petit Larousse et le Petit Robert ajoutent, dès leur cru 2015,  150 mots nouveaux sur les 600 ou 800 qu'ils ont examinés, respectivement, sous toutes leurs coutures.
 
Ces nouveaux mots ont été dévoilés en France, jeudi dernier. "On intègre un mot quand il n'est plus une affaire d'experts, mais atteint le grand public", a expliqué Carine Girac-Marnier, directrice du département Dictionnaire et encyclopédie chez Larousse.
 
Nous nous habituerons à les écrire et à les considérer comme des mots de langue française même s'ils semblent une démonstration de l'anglais intrusif suscité par le web et les réseaux sociaux.
 
(Source: un article d'Isabelle Paré dans l'édition du Devoir du vendredi 23 mai 2014.)

dimanche 25 mai 2014

Un voyage papal sous le signe de la justice, de la paix et du dialogue

Aujourd'hui, jour de la fête nationale jordanienne, le pape François est arrivé à Bethléem, sur la "place de la Mangeoire"  pour célébrer une messe où 1 400 enfants ont véu leur Première communion. Exceptionnellement, les autorités israéliennes en Cisjordanie ont donné une autorisation d'entrée à 650 chrétiens palestiniens vivant à Gaza, pour vivre la messe avec le pape François.
 
Il a dîné avec cinq familles pauvres palestiniennes, 20 personnes en tout,  (au lieu d'avec les cardinaux, évêques ou politiciens), à la maison franciscaine d'accueil des pèlerins. Il est ensuite passé par la grotte de la Nativité abritée par la basilique. Durant l'après-midi, il rencontrera les enfants.
 
En début de soirée, il recevra le patriarche oecuménique de Constantinople à la Délégation apostolique pour signer une déclaration conjointe. Ensuite ils se rendront au Saint-Sépulcre pour une prière publique au lieu de la résurrection de Jésus avec des représentatns d'autres confessions chrétiennes. Ils prendront leur souper  au siège du patriarcat latin de Jérusalem. Demain, le pape François visitera  le patriarche grec orthodoxe de Jérusalem .
 
Le pape demande à la communauté internationale de soutenir la Jordanie qui accueille les réfugiés syriens et irakiens. Il demande aussi de prier pour la conversion de "ces pauvres gens criminels " qui "donnent à tous ceux qui sont en conflit, les armes pour continuer le conflit". Il demande aussi à tous de s'unir à sa prière pour la paix afin que "prévalent la raison et la modération".

Source: journal électronique Zenit

samedi 24 mai 2014

Des fous qui nous édifient

Avec la pièce de théâtre jouée présentement au Café-théâtre Les Beaux Instants par la compagnie de  Théâtre La Doublure, Abilifaïe Leponaix, j'ai découvert quatre schizophrènes qui m'ont aidée à mieux réfléchir à notre condition humaine. Par leur détresse, leur fragilité, leur simplicité, Martial Lalancette, le metteur en scène, a été touché.
 
L'auteur Jean-Christoph Dollé s'est inspiré de quelques paroles glanées par une psychologue lors d'un stage en milieu psychiatrique pour créer un monde inconnu par la plupart d'entre nous. Un monde de souffrances insoutenables et d'extrême lucidité en même temps, découvert lors d'un passage au festival d'Avignon en 2010 et qu'une équipe d'amoureux des mots a décidé de nous partager.
 
Le miroir, c'est le regard qu'on voit dans les yeux des autres, disait approximativement Ketty interprétée par Marie-Pierre Robidoux ou "Fais que je tire la chaîne de la toilette. Pour faire taire les voix. " ou " Si le monde acceptait, on n'aurait pas besoin de lutter. Parce que ces luttes-là, c'est une souffrance pour nous autres, j'vous jure."
 
"J'aimerais bien ça que quelqu'un me dise c'est quoi ça exactement être folle", disait Soizic interprétée par Kim Barsalo. Ou Antoine, dans la peau de William Smolla, qui s'interroge sur sa place au milieu de la société: "Nous-autres, on est au tout début de la chaîne, on est le plancton. Pis le plancton, où est-ce qu'on le planque-t-on ? Dans les Asiles. Ou Maxence, interprété par Marc Faucher dans: " Moé, je suis pas ministre de la culture pourtant j'ai des champignons partout."
 
Un univers tantôt dramatique tantôt comique, entrecoupé de courts vidéos et d'intermèdes musicaux improvisés par le guitariste Stéphane Tellier avec des thèmes appuyant chaque personnage.  Une soirée qui nous permet d'avance dans notre compréhension de l'être humain, non formaté comme la majorité, mais dont les phrases portent. On nous répète aussi que les câlins et les petits je t'aime  sont essentiels à l'épanouissement du petit de l'homme.
 
Seul le décor laissait un peu à désirer et la manipulation des accessoires pouvait agacer le spectateur, me semble-t-il. Mais les interprètes avaient su s'approprier les tics des malades, leur comportement insécure et craintif tout en nous offrant à voir des gestes de solidarité et d'entraide. Une belle soirée. Il reste une représentation ce soir, profitez-en.

jeudi 22 mai 2014

Quinze pommetiers en fleurs: beauté à Saint-Robert

Qu'il y ait du soleil ou que le ciel soit gris, il y a une beauté naturelle à observer au coeur de notre village. Sur le terrain de l'église paroissiale, quinze pommetiers fleurissent actuellement et sont de toute beauté. Cela vaut le détour car cette floraison dure peu de temps et le vent dispersera rapidement les pétales sur le sol d'ici quelques jours.
 
J'invite les robertois à faire un petit tour soit en marchant, soit en pédalant pour visiter cette nature encore une fois très généreuse de nous offrir tant de beauté sans que nous ayons beaucoup d'entretien à y faire.
 
D'autre part, dans le parc municipal adjacent, le parc A.-Pelletier, il est déplorable d'y voir les plates-bandes si négligées dans leur entretien. Les herbes indésirables s'y développent et y fleurissent et captivent rapidement le champ visuel et nous porte à oublier de regarder les quelques arbustes et arbres qui peinent à s'y faire valoir. Pourquoi si peu d'intérêt dans l'entretien de notre parc au coeur même du village?
 
Même en ramassant presque quotidiennement les déchets qu'on y retrouve sur le sol, durant mes promenades avec mon chien Rouki,  je n'arrive pas  à y retrouver un lieu propre et digne des citoyens de notre village. Pourquoi laisser tomber tans de rebuts sur le sol ? Il y a pourtant une poubelle disponible pour les y jeter. Je ne comprends pas le peu de soins portés au bien public. Un simple geste de conscience appliquée serait si bienvenu.

mercredi 21 mai 2014

Nos éoliennes sont-elles, oui ou non, dans le corridor migratoire des oiseaux ?

Lors de la rencontre du 23 avril dernier  avec le conseiller en communications du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) à Yamaska, monsieur Alexandre Corcoran-Tardif, la question avait été soulevée par monsieur Fernand Gignac, de Sorel-Tracy, celui qui marche seul face au vent, comme l'écrivait Jocelyn Daneau le 16 avril dernier dans son billet au Sorel-Tracy Magazine. Les personnes disponibles pour informer la population ce soir-là, messieurs Denis Boisvert, directeur général de la MRC Pierre-de-Saurel et Marcel Fafard, porte-parole du promoteur, entre autres, nous avaient informés que les éoliennes du parc Pierre-de-Saurel n'étaient pas dans un corridor migratoire des oiseaux et que les bernaches et les oies blanches sauraient apprendre un comportement d'évitement et contourneraient les pâles des éoliennes. Ce soir-là, de nombreux oiseaux circulaient au-dessus de la salle Léo-Théroux, retenue pour cette séance publique. Paradoxale parade printanière.
 
Hier soir, lors de la première partie de la Commission d'enquête du BAPE, toujours à Yamaska, demandée par l'ex-ministre Yves-François Blanchet le 13 avril dernier, sous la présidence de Louis Dériger, la question a été à nouveau posée par madame Martine Champagne du rang Saint-Thomas de Saint-Robert.  Messieurs Messely et Drouin, représentants des ministères québécois concernés, ont confirmé que les éoliennes seraient actuellement dans un corridor migratoire d'oiseaux et que les analyses d'impact n'ont pas été conclues jusqu'à maintenant. Après une recherche ciblée, monsieur Drouin nous reviendra avec des éléments de réponses pertinents prochainement, disait-il hier soir. Monsieur Messely nous a aussi informés qu'il y a eu quelques suivis déposés antérieurement au BAPE.À Baie-des-Sables, les données indiquent que ce sont surtout les chauves-souris qui sont touchées. Dépendant des espèces, si menacées ou non, on considérera ce qui peut être fait pour modifier les activités de fonctionnement soit en ralentissant ou en arrêtant les pales comme mesures d'atténuation. Toutefois, on nous révèle qu'il n'y avait que 2,8 oiseaux par année qui avaient été tués à l'endroit cité plus haut. 
 
De plus, hier, notre maire robertois, monsieur Salvas, nous a aussi informés que les distances réglementaires des maisons, originalement à 500 m minimum de l'établissement de toute éolienne, ont été relevées à 700 m pour le bénéfice des résidents risquant d'être touchés par ce projet. Il a aussi confirmé que le conseil d'administration de la société qui gère ce projet verra à  diminuer l'impact sur les chemins à vocation agricole. Il a répété qu'il n'y avait pas de contestation à Saint-Robert sur ce projet éolien. L'acceptation était unanime pour le meilleur gain économique de la municipalité.
 
Toutefois, hier soir, madame Champagne a déposé une pétition contenant 21 signatures de plusieurs propritétaires fonciers du rang Saint-Thomas qui demandent des informations supplémentaires pour mieux saisir les impacts du projet des éoliennes sur leur environnement paisible, choisi surtout pour le calme si précieux d'un rang à vocation majoritairement agricole.
 
Les questions du public se poursuivront cet après-midi dès 13h30 au même endroit et les personnes présentes entendront les réponses fournies par les personnes-ressources, tant des ministères concernés que des promoteurs régionaux de notre MRC Pierre-de-Saurel. Probablement que les réponses attendues hier soir qui exigeaient des recheches plus approfondies obtiendront réponses cet après-midi. Nous écouterons attentivement.

lundi 19 mai 2014

Rencontre à Saint-François du Lac pour se souvenir des Patriotes

Ce soir, plusieurs personnes se sont réunies pour se souvenir de l'histoire des Patriotes de 1837-1838 autour d'un bon et copieux repas dans un restaurant  Comme chez soi. Un conférencier, solide communicateur fort de son expérience d'enseignant en histoire à Nicolet durant près de 20 ans, puis député entre 1994 et 2007, monsieur Michel Morin nous a communiqué quelques faits d'une tranche d'histoire entre 1760 et 1838.
 
La conquête par l'Angleterre en 1760 découpe notre histoire et marque une rupture avec notre mère-patrie française depuis  déjà deux siècles. Conquis, on demande alors aux francophones d'ici de changer leurs lois. La révolution américaine des treize colonies britanniques survient en 1776 et sa conséquence pour notre pays: l'arrivée et l'accueil des Loyalistes dans les Appalaches canadiennes. La position historique de monseigneur Lartigue, en faveur des Anglais, nous propose alors d'être satisfaits du traitement de la conquérante Angleterre. Mais l'indépendance des voisins du Sud suscite des longues réflexions de ce côté-ci de la frontière.
 
La majorité francophone, propriétaire foncier, et la minorité anglophone, formée surtout de marchands, ne partagent pas toujours les mêmes vues sur l'économie et sur la politique. L'autonomie tant souhaitée par la majorité n'arrive pas suffisamment rapidement, à leurs yeux. Suite à une crise sociale précipitée par l'appauvrissement occasionné par le surpeuplement de nos seigneuries, suite à une épidémie de choléra en 1832, tout semble désespérant et la pression sociale augmente.
 
Un leader apparaît: Louis-Joseph Papineau. Il propose de boycotter les produits britanniques et de s'habiller avec l'étoffe du pays. Il propose la résistance. Viennent ensuite les luttes, les batailles, les incendies meurtriers; on désire tellement  la démocratie et on s'attelle pour l'obtenir.
 
Des traces sont encore visibles à Saint-Eustache, à Saint-Denis-sur-Richelieu, à Saint-Charles-sur-Richelieu avec des boulets encastrés dans les murs, des traces d'obus, etc... Mais les conquérants britanniques ont réussi à écraser cette rébellion. Alors que 21 pays parmi lesquels la Bolivie, la Serbie, le Brésil, la Belgique, l'Uruguay deviennent souverains à cette période, les francophones canadiens n'y réussiront pas, nous apprend le conférencier invité Morin. Les anglais nous enverront donc le fameux Lord Durham comme inspecteur. Certains patriotes, 99 d'entre eux, seront exilés en Australie dans un voyage de plus de deux mois dans la cale du navire et ils survivront étonnamment à ce périple dans de très mauvaises conditions.
 
Un cours d'histoire en accéléré, en survol, mais qui nous rappelle combien les Patriotes de notre région du Richelieu ont lutté pour augmenter la chance d'instaurer la démocratie chez nous.


À la rencontre d'Edgar Fruitier

La Maison de la musique de Sorel-Tracy a invité, hier,  George Nicholson dans un entretien et confidences d'Edgar Fruitier, comédien et mélomane réputé. Edgar, l'amateur de musique autodidacte qui a  su sélectionner des oeuvres et les recommander dans des coffrets de CD qui se sont vendus à plus de 300 000 exemplaires. Un remarquable succès populaire en musique classique.
 
Déjà connu depuis plus de 60 ans à la télévision, l'animateur des Grands Esprits des dimanches soirs de  ma jeunesse,  le LoupGarou des émissions pour enfants, l'acteur à la Nouvelle Compagnie théâtrale des années 70 de mon adolescence, le rêveur d'Edgar et ses fantômes dans 77 représentations récentes avec Bach, Beethoven, Mozart et Satie comme partenaires oniriques, Edgar Fruitier rappelle des moments culturels pour la majorité des francophones du Canada. Animateur encore actif à l'antenne musicale de Radio-Canada, collaborateur à l'émission matinale du samedi avec Joël Le Bigot, malgré son récent quatre-vingt-quatrième anniversaire le 8 mai dernier, monsieur Fruitier est toujours présent pour partager son amour de la musique.
 
Wagner et ses opéras, Bach et ses cantates, Beethoven et sa musique de chambre, de nombreux styles et genres musicaux semblent l'intéresser. George Nicholson, l'intervieweur réputé et expérimenté a su poser les questions pertinentes pour nous permettre de mieux connaître cet important comédien mélomane. Il l'a aidé à parler de sa longue carrière, de ses relations avec ses camarades de travail, certains d'entre eux étant même déjà disparus.
 
Toujours enthousiaste, il a entendu deux pianistes de notre région venus lui interpréter leurs coups de coeur. Laurence Manning, doctorante soreloise, a joué de la musique de Fanny Mendelssohn, la soeur effacée de Félix plus connu et Antoine Laporte a interprété une musique de F. Liszt.
 
Laurence a tenté de faire deviner à l'invité octogénaire qui était le ou la compositeur qui avait produit ces oeuvres. Monsieur Fruitier a réussi à retracer l'époque et la région. Laurence a eu le privilège de lui faire découvrir l'oeuvre inconnue de Fanny.
 
Monsieur Fruitier est reparti avec des souvenirs de notre région incluant un disque compact de Laurence présentant son interprétation de  quelques oeuvres de Fanny Mendelssohn.
 
Une enrichissante rencontre avec un homme passionné, généreux et excellent communicateur. Il a pris le temps de partager avec les auditeurs et les jeunes musiciens présents pendant de très longues minutes sans manifester de signes de fatigue ni d'impatience.
 
Nous avons eu, mon mari et moi,  la chance de faire le trajet Brossard-Sorel-Tracy et Sorel-Tracy-Brossard avec lui dans notre voiture sous-compacte qu'il a acceptée comme modeste moyen de transport. Ayant habité plus de 30 ans près de son domicile et connaissant bien ce secteur de la rive-sud, il était facile pour nous d'offrir ce service à ce mélomane qui a toujours su si bien communiquer son intérêt pour la musique classique de qualité.
 
 

samedi 17 mai 2014

Les "exceptionnelles" au Jardin Daniel A. Séguin

Demain sera la seconde journée de vente de végétaux préparés par les élèves de l'Institut de technologie agroalimentaire (ITA) et les "exceptionnelles" à Saint-Hyacinthe. Dès 10 h et jusqu'à 17 h, nous pouvons nous balader dans le jardin, admirer des spécimens et des aménagements et aussi entrer dans le chapiteau transformé en magasin de plantes. De nombreuses tables offrent des variétés de plants de fleurs, d'herbes fines, de légumes et même des accessoires pour le jardin.
 
Les apprentis horticulteurs nous présentent leur travail. De nombreuses offres à des prix compétitifs. Des tomates italiennes San Marzano à l'abreuvoir de verre pour colibris en passant par les nouvelles Impatiens de Nouvelle-Guinée SunPatiens Compact Red résistantes au mildiou ravageur de la saison 2013 et des belles "exceptionnelles"  des années 2009 à 2014, des choix pour tous les goûts sont offerts en un seul emplacement.
 
Dans l'entrée, nous retrouvons aussi des produits d'empotage, toutes sortes de sols ensachés, déjà préparés pour faciliter l'enracinement des nouvelles plantes et réduire le travail de l'amateur de beauté estivale dans son jardin. Aussi quelques arbutes à vendre provenant d'une pépinière de la région , et même des pousses d'arbres tels que le chêne rouge, le pin blanc et autres à distribuer aux visiteurs.
 
Une belle promenade à Saint-Hyacinthe pour voir un jardin réputé, situé en face de l'établissement de la médecine vétérinaire de l'Université de Montréal. Bon voyage.

vendredi 16 mai 2014

Le règne de la beauté de Denis Arcand près de chez nous

Un nouveau film écrit et réalisé par le réputé cinéaste québécois Denis Arcand arrive. Sorti depuis hier sur nos écrans, malgré les critiques sévères des critiques professionnels du cinéma, je suggère d'aller voir tout de même ce nouveau regard sur notre pays.
 
Arcand, devenu mature et approchant la fin d'une carrière renommée, semble nous présenter ici ses amours platoniques: la force de  l'amitié, la magnificence  de la nature, le plein air à larges poumons ouverts, le calme de la pêche, la pratique du  golf  entre amis, la patiente chasse au canard, le ski dans la splendide région de Charlevoix, le hockey pratiqué dans nos arénas, etc.  Il a su aussi  nous montrer sa vision de la beauté autant dans l'architecture du bâtiment bien conçu que dans l'architecture naturelle de notre environnement. Des fleurs de la spirée Van Houtte printanières aux feuilles jaunies et rougies de nos automnes en allant vers le tapis blanc de nos hivers, tout cela a été capté à travers les monts et vallées  québécois.
 
Peu de dialogues, beaucoup de cartes postales à la manière d'un documentaire, il a choisi de rendre un hommage au créateur Pierre Thibault, celui-là même qui a conçu le monastère des Cisterciens à Saint-Jean-de-Matha en plus d'avoir dessiné de très belles maisons à travers les campagnes pour des propriétaires exigeants. Il rend ainsi hommage aux nombreux artistes et artisans créatifs qui suivent leur imaginaire tout en le domptant pour le mettre au service des autres.
 
Évidemment une histoire d'amour et de tentation par l'infidélité se poursuit tout au long de ces 102 minutes de beauté. Les comédiennes Mélanie Thierry, Melanie Merkostky et  Marie-Josée Croze sont belles dans toute leur simplicité. Peu de maquillage, quelques nouvelles rides affirmant leur âge, des chevelures sobres, tout en nuances proches de la nature et éloignées du bruit.
 
Quelques incursions dans les grandes villes de Paris, Toronto, Québec nous accompagnent dans les moments de gloire ou de troubles intérieurs. La musique des cordes accompagne les sentiments amoureux, les bruits de rues achalandées accompagnent  les douleurs de l'indécision amoureuse. Un choeur dirigé par le réel chef Labadie de Québec accompagne les célébrations de Noël à l'église. De la grande musique sacrée accompagne les obsèques de l'ouvrier habile ( Michel Forget usé ) qui construisait les maisons conçues par l'architecte de carrière qui a réussi davantage ses activités professionnelles que sa vie personnelle, ce Luc interprété par Éric Bruneau, avec conviction, qui joue le moment où tu as peur de toi-même lui avait indiqué le réalisateur comme courte directive.
 
Une amoureuse, la torontoise Lindsay, pendant  quelques nuits partagées, une épouse, Stéphanie, dépressive qui attend trop souvent son mari très sollicité par sa carrière, quelques relations sexuelles explicites, quelques amours lesbiennes, le genre de vie présumé des gens qui ont réussi et qui s'égarent parfois à travers leur confort.
 
Quelques clins d'oeil aux thèmes soulignés dans ces films précédents s'y retrouvent: séjour dans un couloir à l'hôpital, une amie médecin lesbienne, des repas partagés entre amis autour d'une bonne table dans un décor champêtre, bref, des plaisirs pour le spectateur qui retrace ainsi d'anciens souvenirs de salles sombres déjà fréquentées.
 
Malgré les critiques très sévères, lues et entendues, en tant que profane et amateur du cinéma québécois, j'ai passé une belle soirée, satisfaite de retrouver de telles images de beauté, tant physique, naturelle qu'architecturale.
 
 

jeudi 15 mai 2014

Le fonds AgriEsprit: projets à présenter avant le 14 juin

Comme nous l'apprenait François Beaudreau du journal L'Annonceur  dans l'édition du 7 au 15 mai dernier, Financement agricole Canada reçoit présentement les demandes pour recevoir une part du million de $ disponible à des organismes communautaires provenant des collectivités de moins de 150 000 habitants.
 
Des sommes entre 5 000  $ et 25 000 $ sont accordées autant pour acheter du matériel d'urgence, de loisirs, de jeux, dans le but d'améliorer le mieux-être des collectivités rurales. Les projets sélectionnés seront annoncés en septembre prochain.
 
En 2013, 93 projets ont été acceptés au pays. Depuis 2004, 7 5000 000 $ ont été distribués pour permettre la réaliseation de  700 projets d'immobilisations communautaires.
 
Cette société d'État du gouvernement fédéral souhaite mettre en valeur le secteur rural canadien. Alors plutôt que de rechercher les personnes qui ont endommagé les nouvelles infrastructures de notre centre de loisirs, pourquoi ne pas proposer un projet de caméras de surveillance qui pourraient décourager le vandalisme et sécuriser le bon état des nouvelles acquisitions...Un projet potentiellement intéressant.
 
 

24 heures dans la vie d'un génie: amusant

Le Courrier international, dans son édition du 7 au 14 mai 2014 nous présente, d'une manière infographique, une réponse à la question: comment les créatifs trouvent-ils  le temps de produire leurs oeuvres ? À partir de l'ouvrage de Mason Currey, Daily Rituals, l'ingénieur américain R. J. Andrews, créateur et blogueur sur infowetrust.com, présente les grands esprits suivants: Beethoven, Mann, Dickens, Mozart, Freud, Balzac, Le Corbusier, Franklin, Darwin et Victor Hugo et l'occupation de leur temps durant une période de 24 heures.
 
On y observe que la majorité d'entre eux dormaient entre 7 et 8 heures quotidiennement. Seul Mozart n'avait besoin que de 5 heures de sommeil quotidien et Freud, de 6 heures. Le temps consacré à leur travail personnel variait entre 2 heures pour V. Hugo et 13,5 heures pour Balzac.
 
Pratiquement chaque génie nommé ci-haut s'accordait du temps pour faire de l'exercice physique. Seulement Mozart et Franklin n'était pas préoccupé par cette activité humaine.  Darwin composait chaque journée en y insérant même trois périodes de promenade dont l'une  avec son fox-terrier, Polly.
 
Pour les activités de vie sociale et de repas,  Hugo, Franklin, Dickens,  Le Corbusier, Mozart, Beethoven, Mann, Freud, Darwin et Balzac y consacrent entre 12 et 1,5 heures respectivement de manière décroissante selon l'ordre fourni.
 
Cette page amusante nous fournit des indications sur l'utilisation du temps des grands génies de notre histoire. Ainsi les rencontres sociales, l'activité physique et le sommeil n'entravent en rien la contribution créative de ces génies. Pourquoi ne tenterions-nous pas d'en faire autant? Le travail ne suffit pas à une production remarquable, les autres sphères de la vie ont aussi été valorisées par les créateurs célèbres. Tout comme le thème de la semaine de la santé mentale de la semaine dernière, une pause, cela a du bon.

mercredi 14 mai 2014

Luc Brouillette, ingénieur, préparera le document d'appel d'offres

Des travaux de pavage prévus en 2014 sur 2,2 km dans les 4 rangs (culs-de-sac) au nord de la route 132 ont été annoncés le 5 mai dernier par les élus. L'ingénieur Brouillette préparera les documents d'appel d'offres, les devis pour l'asphaltage, ainsi que pour le trottoir au chalet des loisirs. Le coût annoncé est de  3 980 $ et fait partie du programme de la taxe d'accise, nous a-t-on précisé.
 
On nous a confirmé aussi qu'utiliser les services d'un ingénieur indépendant coûterait moins cher que demander les services d'une firme d'ingénieurs.
 
Un ancien conseiller de la ville de Sorel-Tracy, monsieur Lemieux, était présent lors de cette séance du 5 mai. La séance s'est déroulée avec plus de marques de respect  et une meilleure maîtrise du langage. Peut-être que recevoir un visiteur dispose mieux à bien se tenir en public ? Un climat plus agréable et plus serein était remarquablement bienvenu.

Le nouveau personnel embauché par les décideurs élus

Lors de la plus récente séance publique du conseil municipal du 5 mai dernier, Myriam Chapdelaine et Véronique Salvas ont recommandé l'embauche de trois personnes pour le camp de jour estival 2014. Ainsi Alexandra Villiard sera coordonnatrice, enrichie par son expérience de deux ans comme monitrice antérieurement et sera en poste à compter du 26 mai jusqu'au 15 août, au tarif horaire de 12,35 $. Se joindront, comme moniteur (trice), Mélisande Fraser et Joffrey Jolivet, pour la période du 16 juin au 15 août, au tarif horaire de 10,35 $.
 
Toutefois comme il est probable que Joffrey n'utilise que quelques heures comme moniteur, on lui a aussi confié le poste d'entretien général, de mai à octobre,  pour une durée de 14 à 16 hres par semaine. La conseillère Patricia Salvas leur fournira une description détaillée des tâches à accomplir pour la bonne mise en oeuvre des opérations.
 
Ainsi les jeunes robertois pourront bénéficier d'un centre de jour de récréation, de rencontres et de jeu pendant les mois où les apprentissages scolaires font relâche.
 
 
 
 


Les portes ouvertes à Ô les pattes, le weekend dernier

Dimanche dernier, nous sommes allés avec notre Basenji Rouki à la visite du village de pension canine du rang Picoudi lors de l'invitation des portes ouvertes de cette entreprise robertoise. Mesdames Josée Parent, éducatrice en comportement canin, et Marise Vitti, photographe, ont reçu les amateurs de race canine pour présenter leur offre de services.
 
Des prix de présence, des fleurs  des Serres Pierre-Luc Villiard, des coupons rabais pour une animalerie de Beloeil, un accueil attentif, tout était en place pour rencontrer les amateurs d'animaux de compagnie.
 
Déjà la semaine précédente, Rouki avait séjourné pour une période  de 22 hres de pension à cette enseigne incluant une nuitée. Il a pu courir et jouer avec d'autres amis canins dans un grand enclos aménagé à cette fin pour nous permettre d'assister à une fête familiale à l'extérieur de la région.
 
Lors de la séance publique du conseil municipal du 5 mai, la conseillère et fille de notre maire, madame Salvas,  avait suggéré aux personnes assistant à cette assemblée d'aller encourager cette entreprise. Des clôtures à l'enseigne du commerce familial Salvas et des publicités pour les remises vendues à leur commerce étaient bien visibles sur le site du village de pension canin. Mais pourquoi faire des annonces publicitaires pendant les séances publiques du conseil ? Les médias avaient très bien annoncé l'événement et c'est de leur ressort. Pas du ressort des élus, me semble-t-il, en séance publique de décideurs devant les contribuables présents ...

dimanche 11 mai 2014

Eric Abramovitz: premier prix au Festival-concours de musique classique

Pour cette douzième édition provinciale du Festival-concours de musique classique de Pierre-de-Saurel, le jury international composé des pianistes Jean-Paul Sévilla et Michel Fortin, du guitariste Patrick Roux et du baryton Vincent Ranallo a remis au clarinettiste Eric Abramovitz , 20 ans, de Dollard-des-Ormeaux le grand mérite du premier prix.
 
La Grande finale Desjardins, principal partenaire de cet événement, avait lieu hier soir à l'auditorium du Cégep de Sorel-Tracy sous la présidence d'honneur de madame Françoise Davoine, animatrice réputée à Espace-Musique, la radio musicale de Radio-Canada. Le lauréat participera ainsi le lundi  9 juin prochain à l'émission Printemps des musiciens diffusée de 20h à 22 h sur tout le réseau canadien. L'animatrice lui offrira, d'autre part, un atelier de communication pour mieux se préparer lors d'entrevues ou lors de présentation publique d'exposés en concerts, car, soulignait-elle hier, les artistes auront de plus en plus à communiquer avec leur public, pour favoriser la démocratisation de la musique classique et renouveler leur public.
 
Les lauréats en musique de chambre du prix Madeleine et Alain Goulet ont aussi, en ouverture de cette Grande finale Desjardins, présenté les 2e et 3e mouvements du Trio pour clarinette, violon et piano de A. Khatchaturian. Ce trio était formé de Ludovick Lesage-Hinse à la clarinette, de Maude Fréchette au violon et de Jean-Luc Therrien au piano. Ouverture appréciée chaleureusement par les mélomanes présents.
 
La soirée présentait  donc neuf concurrents qui avaient déjà recueilli des premiers prix dans leur catégorie respective au cours des deux fins de semaine du concours: Peter Pao, 14 ans, au violoncelle, Véronika Cherniak, 22 ans, au violon, Thomas Bégin, 22 ans, à la guitare, Eric Abramovitz, 20 ans, à la clarinette, Fabien Proulx-Tremblay, 18 ans, Rosemarie Duval-Laplante, 21 ans et Tristan Darrieumerlou, 23 ans, au piano ainsi que Élise Charlebois, 29 ans et Mathieu Abel, 27 ans, au chant. 
 
Chaque concurrent de cette soirée finale est reparti de Sorel-Tracy avec un prix, certains avec deux prix. Ainsi le juge Sévilla a remis une bourse supplémentaire de 500 $ pour la meilleure interprétation d'une oeuvre d'un compositeur français: soit à Fabien pour son interprétation de Masques de Claude Debussy. Aussi la présidente du jury, Lorraine Prieur et son conjoint, Luc Saucier, de la Montée des Arts, ont remis un prix de 500 $  pour la meilleure interprétation d'une oeuvre d'un compositeur québécois: Rosemarie l'a mérité pour l'Impromptu opus 70 de Jacques Hétu.
 
Beaucoup de travail assidu et persévérant de jeunes amoureux de la musique nous a été révélé lors de ces prestations musicales. Plusieurs professeurs et parents engagés au développement de ces jeunes musiciens ont fourni des efforts considérables pour arriver à de tels résultats. Plus de 200 heures offertes par les bénévoles pour mener à bien cette réalisation de sept journées de compétition. Plusieurs partenaires et commanditaires qui ont généreusement contribué au bon fonctionnement de cet événement annuel. Un jury généreux de six personnes qui écoutait et commentait chaque prestation par des notes personnelles remises à chaque participant.
 
De bons et beaux moments pour découvrir de nouvelles oeuvres, de nouveaux talents dans notre belle région de Sorel-Tracy. Vivement, à la préparation de la 13e édition 2015.
 
 
 
 
 
 

vendredi 9 mai 2014

Jean-Paul Sevilla récompense les pianistes à la MMST

Le juge d'hier au concours de musique classique de Pierre-de-Saurel pour le piano, le professeur Sevilla, a participé comme membre de jury à de tels concours et à de nombreux concours internationaux à travers le monde. Né en Algérie, d'origine espagnole, citoyen français et canadien, il a vécu près de 25 ans à Ottawa et est maintenant professeur honoraire à l'Université d'Ottawa.
 
Les concurrents de 13 à 16 ans ont offert hier soir leur prestation au concours du Festival à la Maison de la musique de Sorel-Tracy (MMST). Les lauréats, dans la catégorie 13 et 14 ans, sont Chloé Dumoulin de Blainville pour le troisième prix, Simon Gladu de Saint-Basile-le-Grand, pour le second et George Hua  de Ville Saint-Laurent pour le premier prix. Des oeuvres d'André Mathieu, de Chopin, de Liszt, de Ginastera et de Beethoven ont été interprétées avec fougue et concentration.
 
Dans la catégorie des concurrents de  15 et 16 ans, les lauréats sont Vincent Vu de Laval au troisième prix, Jean-Christophe Melançon de Montréal au second et Zhan Hong Xiao de Montréal à la première place. Ils avaient choisi des interprétations du québécois Denis Gougeon, de  Beethoven, de Schubert et de Liszt. Des oeuvres aussi  exigeantes  avaient nécessité une longue préparation de la part des concurrents et de leur professeur, soulignait avec pertinence le professeur Sevilla.
 
Lors de la présentation des commentaires finaux, monsieur Sevilla a rappelé aux auditeurs que l'élève étant comparable à une plante, le professeur doit veiller à savoir bien arroser cette plante afin de développer ses meilleures capacités de musicien. En général, il a aussi osé porter notre attention sur le fait que la prouesse d'une grande vélocité et de technique aussi maîtrisée soient-elles est insuffisante pour l'émouvoir. Il souligne aux concurrents de ne pas confondre l'agressivité et la force  quand on s'installe au clavier.
 
Il rappelle avec vigueur et insistance que, comme dans une peinture sur le plan visuel, il y a divers plans, ici,  sonores à bien faire découvrir au public. Le choix de souligner le thème et de diminuer la force des arpèges accompagnateurs au second plan fait aussi partie de l'interprétation.
 
Il a aussi insisté sur le fait de mieux comprendre l'oeuvre telle que le compositeur l'a écrite fait partie de la préparation de l'interprète. Il est aussi primordial afin de bien l'interprétater ensuite tout en y greffant sa personnalité propre.
 
Il connaît le domaine, il a lui-même donné son premier récital à l'âge de neuf ans et il est né en 1934. Il a le mérite d'avoir une grande culture dans de nombreux arts et d'exiger que ses élèves s'intéressent aussi à tous les arts, car chacun est relié et nous entraîne à la Beauté.

jeudi 8 mai 2014

Dernière journée pour faire une demande d'audience publique au BAPE

Avant le 9 mai, les personnes désireuses de demander une audience publique au bureau d'audience publique sur l'environnement (BAPE) relativement au parc éolien de la MRC Pierre-de-Saurel doivent rédiger rapidement.
 
En effet, les personnes souhaitant démontrer le niveau d'acceptabilité sociale face à ce projet communautaire de notre MRC n'ont plus que quelques heures pour en faire la demande au ministre concerné.
 
Les questions d'intérêt comme les interrogations sur la pertinence d'un tel projet au moment d'une capacité excédentaire de production d'électricité dans le Québec d'aujourd'hui, les besoins futurs en énergie à prévoir, les retombées environnementales pour les citoyens des trois municipalités concernées d'Yamaska, Saint-Aimé et Saint-Robert où seront élevées les 12 éoliennes prévues sur les terres agricoles de chez-nous, tout pourra être discuté lors de ces rencontres du BAPE, si cette audience est demandée par les citoyens intéressés.
 
A la dernière séance publique du  conseil municipal robertois du 5 mai, les personnes ressources suivantes ont été désignées pour la commission d'enquête du BAPE-projet éolien. Ainsi le 8 mai, à l'Auberge La Rive, une rencontre préparatoire aura lieu et à la recommandation des trois municipalités concernées et du directeur général de la MRC, monsieur Denis Boisvert, messieurs Mario Dion représentera la MRC au sujet de la conformité, de la réglementation et l'aménagement du territoire  et Gilles Salvas nous représentera relativement aux mesures d'urgence mises en place pour la construction et l'exploitation du parc éolien, l'aménagement des chemins, etc. 
 
Un projet communautaire d'une telle ampleur nécessite une acceptabilité sociale. Le BAPE a le mandat de vérifier son niveau. Les citoyens peuvent s'exprimer s'ils en font la demande.
 
S'informer, c'est s'engager.

De nouveaux lauréats au piano à la MMST

Au Festival concours de  musique classique de Pierre-de-Saurel, le pianiste, compositeur et chef d'orchestre Michel Fortin a remis des prix à la fin de la soirée d'hier à d'heureux jeunes lauréats du piano. Dans la section de 9 ans et moins, les lauréats sont: Severine Thieren de Saint-Bruno-de-Montarville, Frederic Yang de Pierrefonds et Grégoire Abadie de Saint-Bruno-de-Montarville.
 
Dans la catégorie de 10 à 12 ans, le troisième prix a été remis à Louis Racine de Montréal, le second prix à Virginie Tran de Montréal et le premier prix à Jian Bing Liu de Verdun. Dix concurrents participaient à cette section des 12 ans et moins. Nous avons pu entendre des oeuvres de différentes époques: de Bach à Denis Gougeon en passant par Beethoven,  Mozart et Schumann.
 
Le juge Michel Fortin a offert de généreux conseils de maître à chaque concurrent de la soirée à la Maison de la musique de Sorel-Tracy. Devant un salon Desjardins rempli de mélomanes venus les encourager, les jeunes pianistes concurrents ont reçu de judicieuses recommandations pour améliorer leur jeu. Tantôt un mouvement du poignet deviendra le geste approprié pour terminer une phrase musicalement plus juste, tantôt penser au son d'une flûte traversière ou d'un violon pour améliorer le legato d'une autre phrase, tantôt murmurer une phrase évocatrice ou compter une rythmique à haute voix pour parvenir à la ligne ou à la direction à donner à un segment, tout est mis à contribution pour suggérer des moyens pratiques pour faire chanter le piano au service de l'oeuvre choisie.
 
Le pédagogue Fortin a été d'une générosité remarquable au service de ces jeunes amis du piano. Enjoué, rieur, patient, encourageant et exigeant même, avec une main et une oreille de musicien averti, il a su donner le goût à ces jeunes de mieux faire, de mieux s'écouter, de répéter encore et encore et de mieux livrer l'oeuvre en recherchant inlassablement le sens et la beauté de la phrase musicale.
 
Félicitations à tous les participants du mercredi 7 mai et bonne chance aux participants des trois autres journées musicales de ce concours à la Maison de la musique de Sorel-Tracy et au presbytère Christ Church.
 
La grande finale aura lieu samedi soir à 19 h au Cégep de Sorel-Tracy. Soyons-y nombreux pour applaudir ces jeunes et talentueux musiciens et pour les encourager à poursuivre sur le chemin de l'effort assidu et persévérant,  toujours à la recherche de  la beauté musicale.

mercredi 7 mai 2014

Walter Boudreau honoré

Un musicien sorelois d'origine, monsieur Walter Boudreau, directeur artistique de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) recevra aujourd'hui son insigne de l'Ordre du Canada. Cette nomination prestigieuse reconnaît son apport exceptionnel au milieu culturel canadien.
 
On se souvient qu'il était venu à la Maison de la musique de Sorel-Tracy (MMST) se raconter lors de l'événement Entretien et confidences en présence de Georges Nicholson qui l'avait interwievé et où ce compositeur émérite s'était raconté. À partir de son enfance dans la maison voisine de la  MMST, il avait parcouru un rappel de sa route, avec son auditoire, et de son grand plaisir de vivre avec son art, la musique.
 
Félicitations à un autre de chez nous. Les grands musiciens naissent partout, parfois même près de chez nous.
(source: l'édition d'aujourd'hui du quotidien Le Devoir)

lundi 5 mai 2014

Notre assemblée cultuelle paroissiale: pourquoi pas à l'église ?

"Etre chrétien, c'est lire l'Évangile dans une communauté pour le traduire en actes dans sa vie. " écrit le théologien  et jésuite Joseph Moingt dans son livre Croire quand même réédité en 2013 chez Flammarion. Alors je m'interroge.
 
Pourquoi maintenir et entretenir un bâtiment au coeur de notre village en demandant à chaque paroissien d'y collaborer le mieux qu'il peut financièrement et en même temps choisir de célébrer l'Eucharistie bimensuelle dans une salle de réception privée et commerciale? Pour atteindre un plus grand nombre de croyants qui préfère un autre genre musical que celui suggéré normalement pour les célébrations en église paroissiale et communautaire ? Pour mieux partager le message évangélique dans nos sociétés laïcisées ?
 
L'église paroissiale, construite à coup de sacrifices par nos aïeux et encore entretenue par les fidèles contemporains, me semble un lieu approprié pour célébrer notre foi au Christ. Notre rencontre avec cet Être de relation en qui nous mettons notre confiance, comme chrétien, me permet de souhaiter que nos rencontres fraternelles et priantes se déroulent au sein même de cette église paroissiale, le centre historique, pour notre communauté, de notre adhésion au message du Christ.

La musique de chambre au Cégep de Sorel-Tracy

Au Festival-concours de musique classique de Pierre-de-Saurel sous la présidence d'honneur de l'animatrice, depuis bientôt 30 ans, à Radio-Canada devenu Espace Musique, Françoise Davoine, se tenait la portion "musique de chambre" hier au Cégep régional. Les juges Mark Fraser du Massachusetts et Patrick Roux de Gatineau ont commenté les jeunes artistes venus présenter leur travail et ont décerné les prix.
 
Parmi les trois duos, le trio et le quatuor concurrents, le prix de la relève de 250 $ a été remis au duo de Sorel-Tracy, les jumelles Sophie et Amélie Hébert de 14 ans. L'élégance et le beau dialogue entre elles, remarqués par les juges, leur ont mérité ce prix pour leur interprétation des 3e et 4e mouvents de la Sonate no 4 de Telemann.
 
 
Le grand prix de 3 000 $ pour la section Musique de chambre a été remis au trio formé de Ludovick Lesage-Hinse à la clarinette, Maude Fréchette au violon, de Trois-Rivières et de Jean-Luc Therrien au piano, de Repentigny. Des trios choisis de Menotti et Khatchaturian nous ont révélé des artistes prometteurs. Le pianiste avait un sens de direction qui a suggéré au juge Fraser de proposer une carrière en direction d'orchestre, éventuellement, dans un sourire satisfait.
 
Une belle journée du dimanche toute en musique dans une salle accueillante et de bonne acoustique.De nombreux bénévoles participement au bon déroulement de cette compétition musicale.
 
Ce Festival se poursuivra mercredi et jeudi, les 7 et 8 mai en soirée avec les pianistes de 7 à 16 ans.Ceux de 17 à 25 ans seront entendus samedi, dès 9 h,aussi à la Maison de la musique de Sorel-Tracy.
 
Les chanteurs et chanteuses seont entendues au Presbytère Christ Churc le samedi 10 mai, dès 10 h. Âgés e 12 à 29 ans, les concurrents présenteront les plus belles oeuvres lyriques du répertoire.
 
Encourager leur travail et leur talent par notre présence et nos applaudissements de satisfaction est un plaisir et un devoir pour tous les mélomanes de notre région. Soyons-y nombreux, y assister est gratuit grâce aux commanditaires et aux mécènes régionaux qui croient que la musique participe au développement humain, personnel et social de notre monde.

L'absence de guerre: monde politique semblable au nôtre

Jusqu'au 9 mai, il est possible d'assister à cette pièce de théâtre, captivant thriller politique,  à La Licorne grâce à l'audace de Les Écornifleuses  et le Théâtre du Trident. Une pièce du britannique David Hare, créée à Londres en 1993, traduite par David Laurin dans une mise en scène d'Édith Patenaude. Longue pièce qui s'entend et se voit comme si elle devenait courte (2h40 incluant l'entracte). Enlevante, moderne par l'utilisation de vidéos en direct, par la participation des spectateurs qui s'identifient facilement aux personnages, on croirait faire partie d'une campagne électorale et de la défaite du chef du Parti travailliste anglais qui ressemblent fort bien à certains événements récents québécois.
 
Des comédiens bien ancrés dans ce tumulte, plein de raffinement et de trahison sournoise, devant être compris des deux côtés de la scène qui se présente au centre d'un espace d'où les spectateurs regardent attentivement de part et d'autre. Une mise en scène soignée et exigeante qui se rapproche du réel, un monde politique observé de tous côtés par des contribuables inquiets du futur de la démocratie.
 
Le chef de l'opposition officielle se rapproche du pouvoir. Mais hélas il a tendance à être sincère, passionné et spontané. Le chaos. La machine démocratique désorganisée et imparfaite.
 
Cette pièce a reçu plusieurs prix : le Prix de la critique dans la catégorie "Québec " en 2011 et le Prix d'excellence des arts et de la culture pour la meilleure mise en scène.
 
Catherine Perrin avait invité Gilles Duceppe a y assisté lors de la première montréalaise. Il a commenté ce spectacle à son émission matinale radio-canadienne. Il disait n'avoir vécu le chaos semblable à celui de la première partie du spectacle qu'une seule fois dans sa carrière politique. Il avait mieux apprécié la seconde partie: on y présente les sentiments intimes et souvent les paradoxes vécus par les personnes actives en politique. L'absence de temps pour ses proches, les satellites de stratégies qui conseillent et dénaturent le chef par des scénarios bien léchés et étudiés, la fatigue des longues journées, le désir de demeurer soi-même, le sens du devoir envers le Parti devenu supérieur à ses propres convictions personnelles...
 
Toute une pièce de combats oraux, parfois physiques, de personnes engagées qui pensent que la démocratie est en danger, encore actuellement. Rien n'est jamais acquis.
 


vendredi 2 mai 2014

Jean-Pierre Salvas: encore honoré

Le journal La Voix, de l'édition de ce jour, nous apprend que monsieur Jean-Pierre Salvas, robertois, s'est mérité l'honneur décerné par la Chambre de commerce lors du 29e Gala du mérite économique de samedi dernier. Le prix "Choisir de se surpasser" lui a été offert comme homme engagé dans la Fromagerie Polyethnique de Saint-Robert.
 
Une entreprise qui emploie plusieurs robertois et robertoises et qui se développe avec audace fait honneur à notre communauté. Du yaourt de la vache bufflonne développé récemment aux produits mieux connus depuis longtemps, la Fromagerie Polyethnique sait  faire et créer de nouveaux produits.
 
Félicitations à tous ceux  et celles qui participent à cette réussite de notre patelin. Une entreprise innovatrice qui pense à l'avenir et à sa relève, nous révèle le journaliste Jean-Philippe Morin de QuébécorMédia.
 
Félicitations à l'un des nôtres.

La semaine de l'Écocollectivité se termine demain: les 3 R

Monsieur Marc J. Olivier, professeur à la maîtrise en environnement à l'Université de Sherbrooke, chercheur, collaborateur au Cégep de Sorel-Tracy, donnait une conférence hier soir à la salle du conseil de la MRC Pierre-de-Saurel. Le défi des 3-R,  pour mieux gérer nos matières résiduelles était le thème choisi.
 
Il nous a expliqué quelles étaient les bonnes habitudes à développer pour devenir un meilleur écocitoyen responsable. Comment gérer nos vies pour être plus efficaces ? Il a abordé divers aspects éclairants et complémentaires sur nos actions à la maison, au travail et dans les transports.
 
Chaque citoyen est polyvalent et perçoit son rôle dans la collectivité comme plus ou moins adapté aux réalités nouvelles. Toutefois chacun choisit les actions qu'il pose en étant plus ou moins conscient des retombées dans la collectivité. Il nous a fait réfléchir au choix de penser aux retombées durables. Il est bon de protéger l'environnement mais cela ne suffit pas pour être écocitoyen responsable. Il faut aussi penser si l'action à poser reçoit l'acceptabilité sociale et permet une pérennité économique. A quoi servirait de décider d'agir pour le mieux-être de l'environnement si la collectivité désapprouve ce choix ? A quoi servirait de décider d'agir pour améliorer l'environnement en accord avec la communauté si ce projet ne peut survivre économiquement et sera démantelé peu de temps ensuite ? Pensons à l'aérogare de Mirabel qui sera démantelée dans les prochains mois.
 
A travers divers exemples, monsieur Olivier nous a fait penser à de nombreuses actions possibles, à notre mesure, pour améliorer les retombées durables de nos choix. Dans nos décisions en alimentation, en nettoyage, en rénovation, en économie d'énergie, en économie de papier, en jardinage et en matières résiduelles, il est possible de faire une différence pour le mieux-être environnement et collectif.
 
L'utilisation des ressources de notre région telles que le centre d'économie sociale Recyclo-Centre, la collecte de piles, cartouches d'encre, huiles usées, pneus, tubes fluorescents, ampoules fluocompactes, médicaments, rebuts verts, contenants consignés, restants de peinture, etc., un simple geste, une simple pensée des retombées durables de nos choix d'actions et voilà qu'on devient un meilleur écocitoyen responsable.
 
Demain, le Technocentre en écologie industrielle organise une journée de l'Écocollectivité aux Promenades de Sorel. De nombreuses propositions: dix-sept exposants de projets réalisés, Nath B, photographe engagée, parlera d'un projet de décor en utilisant des portraits d'élèves, la Brigade verte de l'été 2014 expliquera son action, le regroupement pour la santé des aînés exposera des toiles et peintures... et bien plus encore.
 
Un regroupement de personnes, d'idées, d'actions, pour grandir et vivre dans un meilleur milieu collectif. Un beau projet social en perspective au coeur de notre région.
 

jeudi 1 mai 2014

Le mois de la BD: 50 ans de Mafalda

Le mois de mai sera le Mois de la bande dessinée dans plusieurs bibliothèques. Mafalda célèbrera ses 50 ans. Quino l'avait dessiné, ce jeune altermondialiste, et ce mois de mai se souvient de ce célèbre personnage.  Plusieurs activités sont offertes dans de nombreuses bibliothèques. Certaines offrent des ateliers d'intéret pour le jeune public, d'autres présentent des expositions, des ateliers de conception de bandes dessinées, des concours de dessins, bref on mise sur l'augmentation de la fréquentation des bibliothèques publiques pour faire croître  le désir de lire et ainsi augmenter la capacité de lire, autant pour les jeunes que les adultes.
 
Près d'un diplômé universitaire sur cinq a des difficultés à lire des textes longs et complexes, sans parler du faible niveau de littératie  pour la moitié de la population  québécoise, nous révélait Le Devoir, samedi dernier.Il est temps que notre service de bibliothèque municipale s'active à proposer des activités rassembleuses et significatives pour augmenter la fréquentation des usagers.
 
Depuis octobre 2012, tout au moins, des personnes bien au fait de la volonté de nos élus, me mettaient en garde contre le peu d'intérêt que suscite ce service public au sein de nos représentants. Déjà composée d'une population peu lettrée, il serait peut-être opportun d'utiliser ce local municipal et ses services aux usagers pour développer une plus grande part d'activités culturelles dans notre milieu.

Le rond-point de la rue Rochefort sera aménagé

Lors de la dernière séance régulière publique du conseil municipal du 7 avril dernier, les élus ont décidé d'aménager ce coin de notre municipalité en parc public. Cet espace sera gazonné suite à l'épandage de terreau approprié et des arbres seront plantés. Un banc de parc usagé, en acier peint, avec siège en plastique recyclé, sans dossier, fixé sur une base de béton, ce siège au coût de 364 $, sera ajouté pour permettre aux citoyens de s'y reposer.
 
La conseillère Patricia Salvas a fait des recherches auprès d'Éloise Paquin de Botanix Sorel-Tracy pour obtenir des conseils au sujet des arbres qui seraient les plus adéquats pour ce nouvel espace public. Alors qu'ils ont envisagé le choix des arbres pour un rayon de 120 pieds, ils ont dû modifier leur choix car le rayon n'est finalement que de 30 pieds. Erreur de calcul...
 
Les arbres seront fournis avec os moulus, tuteurs et protecteurs de troncs pour un coût de 565 $ toutes taxes comprises, nous a-t-on annoncé lors de la séance publique. Deux ou trois arbres seront sélectionnés. Il semble bizarre que le coût soit fixé déjà, alors que les décisions avaient été prises pour un espace 4 fois plus grand que la réalité revisée.
 
Le journal Le Patelin de l'édition de mai ne nous informe pas davantage sur ce projet de parc, tout de même public. Le projet complet de ce parc bénéficie d'un budget octroyé d'environ 1 800 $. Un nouvel embellissement qui fait suite à une demande faite en 2013 dont l'entreprise robertoise Ozone Plus du rang Saint-Thomas était venu présenté un projet en séance publique l'automne dernier. 

Mireille Lagacé au clavecin et des voix assorties

Dans le cadre de la série "Grands Récitals ", nous avons pu entendre vendredi dernier un concert de très grande qualité. Dame Lagacé avait transporté son clavecin dans le salon Desjardins de la Maison de la musique de Sorel-Tracy pour nous offrir un peu de son âme.
 
Tantôt soliste dans l'interprétation d'oeuvres de Scarlatti, de J.S. Bach ou de Purcell ou accompagnatrice des chanteuses Anna-Sophie Neher et Caroline Gélinas, elle a su captivé son auditoire. Organiste et professeur en plus d'être claveciniste, à 79 ans, on ne dirait pas qu'elle joue comme une arrière-grand-maman, ce qu'elle est devenue tout de même. Souriante, concentrée, attentive aux jeunes chanteuses qu'elle semble chérir maternellement, elle nous a présenté des oeuvres parfois très connues, d'autres fois, à découvrir pour la plupart des mélomanes réunis ce soir-là.
 
Pianiste dès son jeune âge, Anna-Sophie devient chanteuse à l'adolescence. Elle termine actuellement un baccaulauréat au Conservatoire de musique de Montréal, à la suite d'études musicales à l'Université Carleton. Elle nous  a interprété quelques soli et quelques duos avec Caroline, qui étudie au niveau de la maîtrise au même Conservatoire.
 
Caroline tiendra le rôle de Didon dans l'oeuvre de Purcell à Montréal en 2014 et celui d'Ottone de Monteverdi en Italie cet été.
 
De belles interprétations, tantôt avec Anna-Sophie, tantôt avec Caroline, parfois en langue anglaise, parfois allemande, parfois italienne, elles ont su nous charmer avec leur voix de soprani bien agiles.
 
Une autre très belle soirée musicale, dans notre région. Sans devoir se déplacer vers les grands centres urbains, profitons que les artistes se déplacent jusqu'à nous, même si notre Maison musicale est établie en périphérie des grandes villes.