lundi 31 décembre 2012

Une tradition d'Alcide Poitras: savoureuse pour l'an neuf

J'ai rencontré madame Francine Poitras qui m'a raconté une tradition du bas de Noël qu'elle offre aux siens au premier de l'an.

Cette tradition provient de son père Alcide.  Le matin du jour de l'an, un bas de Noël attend chaque enfant avec des objets symboliques.  Toujours, il contient une pomme de terre, un sou et une friandise. Elle m'explique que la pomme de terre représente le voeu de ne pas manquer de nourriture durant l'année qui vient, le sou, la prospérité souhaitée pour chacun et la friandise souligne le fait de savoir se faire plaisir par de petites gâteries durant l'année.

Évidemment, par dessus ces objets symboliques, de nombreux autres jouets ou petits luxes surprennent le bénéficiaire du bas nouveau.  Tout au cours de l'année, madame Poitras continue la tradition en se procurant au fil des mois de petites ou plus grosses surprises qu'elle pourra joindre aux bas du prochain nouvel an.

Je trouve cette histoire remarquable. Je me promets d'instaurer cette tradition de symboles dès le moment que je deviendrai grand-mère.

La magie de cette tradition d'Alcide, originaire de l'Assomption, me fascine. Transmettre des racines aux suivants.

dimanche 30 décembre 2012

De nouveaux marguilliers à Saint-Robert

A chaque année, de nouveaux membres du conseil de Fabrique de la paroisse sont élus pour servir bénévolement et s'assurer que l'administration des choses matérielles de la communauté paroissiale soit  réalisées selon les règles de l'art administratif.

Ainsi monsieur Jean-François Tellier du rang Saint-Thomas et madame Johanne Paquin ont été élus pour un premier mandat alors que  madame Julie Hébert a été élue pour compléter le terme d'un mandat d'un marguillier démissionnaire, monsieur Charles Picard.

Merci aux marguilliers dont le mandat s'est terminé en 2012 pour leur dévouement et leur prise de responsabilité.  Nous savons tous que le bénévolat exige des efforts parfois exigeants. Notre communauté a pu bénéficier de leur service et en est reconnaissante.

mardi 25 décembre 2012

Ceux qui nous ont quittés pour vivre ailleurs ou s'y préparent

Notre communauté a perdu certains citoyens qui ont décidé récemment  d'aller vivre dans une autre patrie que Saint-Robert.

Souvent des robertois et robertoises actifs,  soit dans leur action bénévole ou par leur activité professionnelle se déplacent pour continuer leur action ailleurs, alors notre municipalité est ainsi privée de personnalités dont elle était fière d'être l'hôtesse.

Ainsi madame Jeanne Huard Pelletier, madame Huguette Salvas et monsieur Georges-Henri Farly, madame Marie-Claire Guilbault Parent, monsieur Évariste Rivard et madame Francine Salvas ont choisi de quitter en 2012  leur cher village pour s'établir dans une autre contrée.  Saint-Robert se rappellera longtemps de leur passage  parmi les nôtres.

D'autres se préparent aussi à nous quitter.  N'attendons pas qu'ils ne soient partis pour les remercier pour ce qu'ils ont fait pour notre région. Chacun d'eux avec sa personnalité particulière a su enrichir notre communauté avec ses talents propres et ses convictions personnelles.

Ainsi je souhaite leur rendre hommage pour ce qu'ils ont apporté au sein de notre paroisse bien avant leur éventuel départ: madame Réjane Chandonnet et monsieur Éloi Lemoine, madame Béatrice Lemoine et monsieur Michel Tremblay, madame Mariette Lamothe et monsieur Gilles Latour, pour ne nommer que ceux-là.  Nous leur souhaitons beaucoup de bonheur dans leur déplacement tout en les assurant que Saint-Robert se rappellera longtemps d'eux.

Au moment des départs, de nouveaux arrivants s'installent parmi nous. Avons-nous un service d'accueil pour ces nouveaux visages?

Dans certains villages, on facilite leur arrivée par des rencontres fraternelles autour d'un café, on leur présente nos services municipaux pour faciliter leur intégration et leur manifester l'intérêt que leur apport suscite pour nous.

On verra avec le temps..., si notre accueil est joyeux, le sens de la communauté sera ravivé d'autant...


samedi 22 décembre 2012

L'un de nous est parti: André Salvas

Le 17 décembre, André Salvas, fils de Walter Salvas et Mathilda Desrosiers nous quittait.

Né dans le rang Saint-Thonas, il habitait voisin de l'école de rang dans le temps, au début des années 1960,  avant la construction de l'école centrale du village.

J'étais alors en première année du cours primaire, et parfois, j'allais faire des bonhommes de neige avec lui  dans sa cour familiale pendant la récréation. Il était plus jeune que moi et n'avait pas commencé  à aller à l'école.

Il était un enfant différent et il sourait facilement.

Ses frères et soeurs pleurent  sûrement son départ à l'âge de 55 ans.
Sa soeur Jocelyne perdait 5 jours plus tôt son mari, Charles De Tonnancourt d'Yamaska.

Joignons nos pensées réconfortantes à celles de cette famille endeuillée.

vendredi 21 décembre 2012

Rue George: fermée et ouverte le temps d'un soir magique

Hier soir, devant la Maison de la Musique Sorel-Tracy, au 124, rue George, la rue a été fermée à la circulation automobile pour être ouverte à sa population mélomane.

Une foule de près de 500 personnes s'est rassemblée devant la maison pour entendre le choeur de Sorel-Tracy sous la direction de la maestro Josée Laforest nous enchanter avec la prestation des plus beaux cantiques de Noêl. Accompagnée au clavier par madame Francis Huletsky. la magie a opéré.

Réchauffée par un bon café chaud ou un chocolat chaud servis gratuitement par des bénévoles, la population de la région s'est déplacée pour, ensemble, comme une belle communauté fraternelle, écouter et se laisser bercer par de si belles mélodies de nos enfances.

Pendant le concert, des jeunes enfants s'amusaient dans la neige tout près de la maestro sans  n'importuner personne.

Les chanteurs et chanteuses, plus d'une cinquantaine, ont su nous faire plaisir par leur voix réunie dans un ensemble joyeux, apparemment heureux de faire plaisir à la population .  Chacun a été généreux de s'emmitoufler sur la galerie de la maison  pour nous partager leur amour de la musique.

Ce spectacle enchanteur deviendra probablement une Tradition  à poursuivre année après année.  Nous le souhaitons vivement.   Une sensation de bonne entente entre citoyens, venus des quatre coins de la région, partager un moment de paix, de joie et d'amour.  Les applaudissement de nombreuses mitaines en joie étaient très doux aux oreilles des participants.

Retour attendu pour décembre 2013 ! ! !

mardi 18 décembre 2012

Heureuse période de réjouissances

Chacun d'entre nous aura bientôt l'occasion de rencontrer les personnes qui lui sont chères dans une atmosphère de détente et de repos. Profitons gaiement de cette période de l'année.

Je souhaite à tous les robertois et robertoises un joyeux temps de paix, de joie et de bonheur  en cette période de festivités.

Il y aura une messe traditionnelle de Noël le 24 décembre à 18 heures à notre église du village.  Chaque catholique est invité à  partager le miracle de son Amour qui comble notre coeur  de joies et de bénédictions.

Ce rassemblement pourra nous rapprocher des traditions qui réchauffent nos coeurs d'enfant.

A chaque lecteur de ce blogue, meilleurx voeux de paix, santé et bonheur.


samedi 15 décembre 2012

Harrison et Menuhin l'ont accueilli dans l'au-delà

Mardi dernier, à l'âge de 92 ans à San Diego en Californie, disparaissait le Mozart de la sitar, Ravi Shankar.

Compositeur renommé, il nous a ouvert au monde de son art hindoustani de l'Inde du Nord. Il avait présenté le 4 novembre dernier son dernier concert avec sa fille, aussi musicienne. Quel musicien...

Né en 1920, de la plus haute caste de la société hindoue, il se consacre, à partir de ses 18 ans, à apprendre rigoureusement la musique savante de sa nation.

Vers 45 ans, il initie l'illustre Georges des Beatles, le violoniste Menuhin, le compositeur Philip Glass, le  flûtiste Rampal à interpréter ses compositions. En 1969, il joue au festival de Woodstock.  On l'associe alors aux herbes illicites, selon le Devoir du 13 décembre dernier.

Vers 55 ans, pour faire obstacle à cette rumeur, il ne se produira qu'avec le réseau de musique classique.

Yves Bernard écrivait aussi à son sujet: son humilité légendaire et sa vision spirituelle pour un monde meilleur  persisteront pendant longtemps encore.

On a toujours besoin de modèle plus grand que soi-même.


vendredi 14 décembre 2012

Casse-Noisette à Sorel-Tracy: revenez en 2013 aussi

Ce soir, à l'école Fernand-Lefebvre, une centaine d'élèves de l'enseignante Maude Leblanc a rêvé la nuit chez la petite Clara sur une musique   célèbre de Tchaikowski.

Spectacle traditionnel du temps des Fêtes, féérie du décor enneigé et des sapins illuminés, des tutus scintillants, des bustiers en paillettes, des couronnes sur les têtes, la magie a opéré.

Avec une chorégraphie sur mesure pour les talents de ses élèves, madame Leblanc a su créer un univers pour faire voir la beauté du ballet aux gens de la région, dit-elle elle-même.

Un ballet créé en 1892 et qui ne démode pas depuis.  Depuis 40 ans déjà, premier cadeau de Noêl de mon premier amoureux, j'assiste au Casse-Noisette du chorégraphe Fernand Nault à Montréal dés que cela m'est possible.

Première spectacle de danse vu avec notre jeune enfant, élève de ballet dès son jeune âge de 3 1/2 ans, assise près de la fosse d'orchestre à la salle Wilfrid-Pelletier, elle s'en souvient encore...

A Sorel-Tracy, c'est la première édition.  Il serait bon que cela devienne une tradition, et pourquoi pas ?

Des lustres, des tutus en très grand nombre, des divans, des costumes d'époque, plus de 25 adoscentes, une quinzaine d'adultes, une soixantaine d'enfants de niveau pré-ballet ou élémentaire, tout cela contribue à nous transporter au pays du rêve.

Les parties plus connues comme la danse espagnole, la danse russe, la danse chinoise, la danse des mirlitons, la danse arabe, la tarentelle, la valse des fleurs, la fée Dragée, le pas de deux (avec un jeune homme de 6 pi 3 pouces, trouvé à peine deux semaines avant la présentation du spectacle,) tout cela commandait des costumes évocateurs, judicieux, qui nous ont permis de se sentir ailleurs, citoyen du monde.

Madame Leblanc a dit que, si l'intérêt du public est là, le miracle pourrait se reproduire l'an prochain.

Certainement, il y aura des ensembles à améliorer, des précisions à raffiner, des éclairages à peaufiner, mais c'est un début d'aventure qu'on espère pouvoir revoir encore.

Quel courage pour la chorégraphe, enseignante depuis plus de 15 ans, de tenter l'expérience de réunir une centaine de danseurs sur un scène régionale.

Le public était là, ses applaudissements auraient pu être plus généreux pour souligner l'effort rigoureux d'une telle préparation.

Peut-être avons-nous assister ce soir à l'éclosion d'une relève de nos Karen Kain ou Anik Bissonnette?

Je souhaite retourner l'an prochain voir un autre Casse-Noisette à Sorel-Tracy.  BRAVO !!!

Louise Valois-Liessens et son impressionnaire

Hier soir, madame Louise Valois-Liessens nous présentait un ouvrage littéraire de poésie libre intitulée Impressionnaire. Au sein du presbytère de la petite communauté anglicane de Sorel, plusieurs amoureux des mots et de la musique  se sont rencontrés pour  fraterniser avec cette femme extraordinaire.

Aux éditions A Tout Coeur, avec des dessins de Jean-Marie Roussel, une infographie de Céryce Coutu, des photographies de ses archives personnelles, madame Liessens, mère de musiciens, épouse de musicien, petite-fille de meunier, nous offre un bouquet de mots travaillés avec amour, coeur et simplicité.

Sa tendresse pour le fleuve qui coule devant chez elle, son amour pour les siens, sa vision du temps qui passe si vite quand on arrive à un âge certain, sa vision de la vie avec ses joies et ses douleurs, tout cela m'a permis une nuit écourtée mais  éclairée d'une agréable lecture nocturne.

Femme passionnée et impliquée dans sa communauté, elle apparaît un modèle féminin pour plusieurs d'entre nous.

Son Impressionnaire nous livre ses impressions sur ce qui la touche. Son Impressionnaire ne manquera pas de faire de bonnes impressions sur nos âmes humaines.

jeudi 13 décembre 2012

Déchets domestiques: plus coûteux que le coût

A l'annonce du budget 2013 de la MRC  de Pierre-De-Saurel, le journal régional nous explique que Saint-Robert  fait partie des municipalités qui verront leur contribution pour la gestion des déchets domestiques diminuer en 2013 relativement au coût de 2012..

Ainsi chaque porte de Saint-Robert coûtera 117.72 $ au lieu de 157.11 $.

Pourtant le budget  2013 de Saint-Robert prévoit une augmentation de notre contribution à cet égard de 5,4 % relativement àu budget de 2012.

Essayons de comprendre les choix de notre budget robertois.  On a beau faire un effort, l'explication à l'analyse de ces chiffres n'est pas réjouissante.




mardi 11 décembre 2012

Souper de Noël de FADOQ Saint-Robert

Ce soir à 18 hres, de nombreux robertois et robertoises se sont réunis pour partager un repas du temps des Fêtes  avec des amis à la salle communautaire du village.

Un copieux repas, des chansons joyeuses et rassembleuses, des anecdotes et de histoires racontées, un animateur musical, monsieur Yvon Daunais, de la musique dansante,  tous ingrédients pour répandre la bonne humeur en cette période de réjoussances.

Merci aux organisateurs dévoués du conseil de notre FADOQ de fournir aux membres de telles soirées fraternelles et communautaires.

De plus, le conseil d'administration a souligné le 35e anniversaire de  la fondation de l'organisme en remettant à chaque membre, un stylo commémoratif. Un souvenir qui nous rappellera le dévouement de plusieurs personnes pour une cause de services et d'amitié partagée entre personnes de plus de cinquante ans.

Lire ou délire

On apprend aujourd'hui dans Le Devoir que la bibliothèque d'Otterburn Park ferme. Quelle tristesse.  Un village qui se prive d'un tel service devrait faire la manchette, mais non, un entrefilet suffit.

Le sort a été jeté et le 21 décembre 2012 verra un autre lieu de culture qui perd ses clés.

Le 4 décembre dernier, la Ville a pris sa décision. Dorénavant, leurs citoyens se rendront à la ville voisine de Mont-Saint-Hilaire...

Cette affaire devrait sensibiliser les robertois et robertoises.  Ici aussi il y a peu d'usagers et le poste budgétaire est maintenu toujours constant depuis de nombreuses années.  Les membres du conseil municipal ne fréquentent  pas notre biliothèque et on peut soupçonner leur manque d'intérêt en ce lieu de culture et de rencontre.

Il faut se réveiller. Le jour viendra lorsqu'on découvrira leur insensibilité aux besoins des personnes âgées et autres qui peuvent accéder à ce service à pied, au moins pour les usagers réguliers du village.

Les jeunes enfants aussi pourraient possiblement  venir faire leur choix de lecture lorsque le service sera accessible aux heures de la garderie après l'école. Ce qui a été refusé jusqu'à maintenant.

Manifestons notre attachement à cet unique lieu culturel  de Saint-Robert. Garder silence, sera perçu comme un désintérêt de ce service gratuit et accesible. 

N'attendons pas de devenir un autre Otterburn Park pour réagir.   Manifestons déjà notre désir de la poursuite de ce service robertois.

lundi 10 décembre 2012

Un artiste de la photographie robertois

Source: meteomedia


Voici une photo retrouvée sur le web captée par un robertois, monsieur Michel Tremblay.

Quel talent parmi les nôtres, apprécions cette beauté de la nature vespérale d'ici.












Pourquoi payer quand c'est gratuit?

Suite à une demande d'information lors de l'assemblée publique du conseil municipal du 5 novembre dernier concernant le code d'éthique et de déontologie de nos élus municipaux, la direction générale  demandait de débourser 0.36 $/feuille  pour obtenir une telle information.

Suite une demande d'explication, de la pertinence de ce paiement demandé par notre administration municipale, au ministère des affaires municipales à Québec, on veut  savoir s'il est normal et habituel de payer pour être informé sur le code d'éthique que nos élus ont adopté ce 6 février en 2012.

Surprise alors, un étonnant appel téléphonique d'une avocate du ministère sus-nommé annonce que ce document sera fourni gratuitement par le ministère lui-même à la personne qui le demande.

Revirement de situation, ce qu'on devait payer à Saint-Robert pour obtenir des informations sur la déontologie de nos élus,  devient tout à fait gratuit lorsqu'on s'adresse au ministère qui promeut ce code  des élus.

L'explication du ministère est claire. Pour augmenter la transparence des communications sur les principales valeurs de la municipalité et de ses organismes, il est fondamental que chaque élu puisse informer facilement le citoyen sur ces valeurs choisies.

Parfois s'informer permet d'économiser!...Quelle transparence!...

Tina Louise Cayouette et Vladimir Sidorov à Tracy

Hier, cette altiste et cet accordéoniste nous présentaient un programme de pas moins de 29 pièces musicales  en un temps restreint  d'environ une heure de concert dans le cadre de Les p'tits dimanches ensoleillés.

Des images de Noël racontées par madame Cayouette,  les traditions dans diverses régions du globe: comment on se prépare à fêter Noël, comment on distribue les cadeaux,  comment on décore les arbres, tout cela à travers l'Italie, l'Espagne, la Pologne, l'Ukraine, l'Allemagne, la République tchèque, la Russie, la France, l'Angleterre, l'Autriche, etc.

Les arrangements variés de monsieur Sidorov permettaient à chaque instrument de tantôt prendre les devants, tantôt accompagner l'autre sobrement, tantôt dialoguer dans un climat amical pour nous permettre de savourer les nombreux airs brefs provenant du monde entier et majoritairement connus du grand public.

Des images géométriques en mouvement sur fond de scène animaient un éclairage statique. Une complémentarité musicale, un musicien  très discret qui permet de mettre la jeune dame en valeur.

Un duo musical généreux, une présentation orale humoristique, des oeuvres se promenant du Moyen-Age à Bach, à Vivaldi, à Mendelssohn, aux airs religieux ou folkloriques, en bref, un large horizon qui a plu au public attentif.

On en aurait entendu plus longtemps, mais pour un minime 8 $..., on a eu droit à un grand nombre de bonbons musicaux pour se préparer le coeur à la fête qui approche.

Diane Dufrenne à Saint-Hyacinthe

Diane Dufresne présentait, samedi soir au centre des Arts Juliette Lassonde, une soirée de chansons accompagnée de l'orchestre de chambre Les Violons du Roy.

Des musiciens attentifs et efficaces, une robe de Marie Saint-Pierre splendide, noire et blanche rappelant les papillons, réussissent à mettre en valeur l'excentrique dame Dufresne.

Un décor simple: des projections de ses peintures sur des panneaux au fond de la scène, une scénographie de son époux Richard, un piano accompagnateur, des accessoires rares, des perruques grise et blanche, une couronne royale grise sur la tête, la grande dame assume son âge.  Les souliers à talons haut ne sont pas dans ses habitudes, nous précise-t-elle.

Toutefois la voix n'est plus ce qu'elle était. Une sonorisation amplificatrice présentait beaucoup de transformations gênantes.  Ayant vu ses performances en 1976 à Montréal, on pouvait observer une nouvelle sobriété de gestes, un registre vocal plus restreint, une maturité de femme assumée.

Toutefois, son talent de comédienne qui chante perce encore le temps. Sa présence qui remplit l'espace demeure encore actuelle.

Une femme, qui vieillit  bien, semblait heureuse de revoir son public maskoutain.

Christine, la reine-garçon au TNM

Samedi dernier, la reine de Suède du 17e siècle nous a été présentée par l'excellente comédienne Céline Bonnier.

Dans un texte de Michel Marc Bouchard, la présentation d'une souveraine de foi luthérienne, garçonne, curieuse de connaissances nouvelles, qui abdique à l'âge de 27 ans, nous pose la question: doit-on choisir le bien commun ou la réalisation de nos aspirations personnelles?

On nous parle d'un pays dirigé par des politiciens qui se battent davantage pour le pouvoir que pour le peuple. Un pays dans lequel la souverainenté, l'indépendance et l'identité peinent à faire leur route...

Cette pièce ne parle pas que de la Suède et  de l'Europe, elle nous parle aussi de nous...

Le metteur en scène Serge Denoncourt, nous présente un pays qui vend ses richesses au premier venu, qui ne promeut pas la culture et conserve ses habitants dans l'analphabétisme. Cela nous fait penser à des choses...

Cette reine  maîtrise six langues, elle admire la culture française, rencontre le philosophe Descartes, les scientifiques et des hellénistes,  s'habille en homme, désobéit aux règles en voulant être davantage un cerveau qu'un ventre, contrevient aux recommandations de son époque. Cette femme fascine, son amour pour sa belle dame de compagnie nous interpelle, sa modernité, tout nous interroge.

Quel spectacle remarquable.

vendredi 7 décembre 2012

Budget 2013: les choix de nos élus

Le 3 décembre 2012, le conseil municipal présentait les choix pour la municipalité de Saint-Robert  en produisant leur budget pour l'exercice 2013.

L'évalution foncière totale a augmenté de 3 149 600 $ depuis l'an dernier, soit une croissance de valeur de 2,17%.  Quelle chance, la valeur de Saint-Robert augmente!

On prévoit que nous verserons 1 737 042 $ en 2013 contre 1 638 369 $ de taxes en 2012 soit une augmentation de 98 673 $, soit une croissance de 6,03% pour les taxes foncières, de cours d'eau et de services.

Alors qu'ils avaient prévu une croissance dans leur budget entre l'exercice 2011 et 2012 de 13.65 %, (soit un grand total de revenus de 1 972 242 en 2011 et de 2 242 093 $ en 2012 )pourcentage bien supérieur à l'inflation pour la même période, voici que cette année 2013, ils prévoient une diminition de revenus et de dépenses de 2.38 % ( un grand total de revenus de 2 188 632 $ relativement au grand total  prévu pour  2012 de 2 242 093 $).

Pourquoi, ici, les charges diminuent alors qu'elles augmentent au niveau provincial et dans d'autres municipalités? Quel service coûtera moins cher? Ou bien avait-on budgété tellement élevé en 2012, de manière à augmenter le surplus de manière spectaculaire?

Entre la fin d'exercice 2012 avec des surplus de 727  907 $, selon le rapport du maire 2012 et le surplus de 447 011 $ pour la fin de l'exercice de 2011, selon le rapport du maire 2011, on a donc augmenté les surplus de 280 896 $ dans une seule année.  Est-ce qu'on nous a demandé des taxes un peu trop élevées inutilement? Pour engranger dans le grenier, pour quelle raison? Cherchons donc,,,
.
Alors que l'inflation augmente à Saint-Robert, les dépenses décroissent, suite à une augmentation vertigineuse entre les prévisions 2011 et 2012.

Par exemple, alors qu'en 2012, ils prévoyaient 25 000 $ en revenus de droits de mutation (taxes de bienvenue), ils pensent n'en recevoir que 20 000 $ en 2013 tout comme la somme déjà prévue en 2006 . Y a-t-il moins de  transactions de vente de propriétés ou seront-elles de moindre valeur? 

Ils prévoient aussi une diminution dans les charges de la gestion financière, de l'évaluation, de l'enlèvement de la neige et déglaçage, de l'éclairage, dans l'entretien du centre communautaire, ..

Le poste de loisirs et culture (incluant l'achat de livres neufs pour la bibliothèque) demeure constant depuis plusieurs années, sans augmentation aucune, comme si l'inflation ne touchait pas ce poste...

Si l'inflation augmente et que la charge n'augmente pas, c'est qu'on désinvestit dans ce domaine...Le remarquer, c'est déjà observer les priorités de nos élus.

Pourquoi la présentation des budgets ne présente pas une colonne de comparaison avec l'année précédente, contrairement à beaucoup d'autres présentations des budgets des villages voisins dans notre même M.R.C.?

Pourquoi les procès-verbaux d'octobre, novembre et décembre ne sont pas encore accessibles sur le site internet de la municipalité?

Pourquoi le budget 2013 n'est pas encore accessible sur le site internet de la municipalité?

La transparence a bien meilleur goût......

Ce blogue est pour tous les robertois et robertoises. Les commentaires sont  souhaités et attendus.

S'informer, c'est s'engager.  Sans préjudice.





jeudi 6 décembre 2012

Laurence Manning promet beaucoup

Dans le cadre de la série des Jeunes artistes prometteurs, hier soir, madame Manning nous a tous charmés.  Plus de 60 mélomanes étaient présents  à la Maison de la Musique Sorel-Tracy pour entendre son récital qu'elle présentera en fin de maïtrise à l'université de Montréal dans quelques semaines avant d'entreprendre un doctorat en interprétation du répertoire de piano.

Sa mère, Michèle Archambault, enseignante de piano, son père, Philippe, photographe reconnu, parents sorelois, doivent être très fiers de leur fille, musicienne et artiste admirable.

Son programme comportait la  sonate Hob XVI/48 d'Haydn, Miroirs, 5 pièces ravissantes de Ravel, 4 préludes exigeants de Rachmaninov, et une Islamey colossale de Balakirev.

Un nocture de Chopin, en rappel, nous a permis un bonbon musical supplémentaire.

Une soirée mémorable. Elle mérite l'encouragement de tous les mélomanes  de la région.


mercredi 5 décembre 2012

De Saint-Elie jusqu'ici

Ésimésac est à l'affiche dans notre région. Quel poème...
De la misère à la solidarité, du chacun pour soi au projet de jardin communautaire pour se nourrir, de l'homme d'affaires qui paie mal ses ouvriers en comptant en cachette ses avoirs, de la révolte compétitrice qui gronde au sein de la population, de la pureté de l'amour à la recherche du pétale signifiant tombé dans l'évier, du jeune homme fort qui découvre la tendresse féminine, ce film est un baume sur notre petite histoire.

Fred Pellerin et Luc Picard utilisent la langue parlée que tous les ruraux connaissent, la poésie des gens simples, le talent de jouer des mots comme le jongleur avec ses balles, bref une sortie à ne pas manquer.

Une caresse pour l'âme disait, Franco Nuovo. C'est tel. Il faut voir une telle réflexion dans le conte, ses comédiens  habitent bien leur personnage, le décor dans les Laurentides est éloquent...

Recommandé grandement, malgré certaines facilités langagières, certaines faiblesses de montage, mais on pardonne tant quand on aime...

mardi 4 décembre 2012

Nécessaire solidarité

Notre guignolée annuelle a encore remporté un grand succès.  La compassion robertoise agit toujours pour ne pas demeurer indifférent par le sort des autres. L'état providence est démantelé, Il y a un droit du pauvre à bénéficier du riche..Arrive la redistribution de la richesse.

Chacun peut être touché par la pauvreté, un jour ou l'autre.  La solidarité moderne remplace la charité d'autrefois.Cet état indésirable pourrait arriver à un de nos amis. 

Le dalaï-lama prêche la compassion même si c'est envers un ennemi.  Les tibétains ont de la compassion envers leur voisin chinois.

Chez les musulmans, il y a obligation d'aider les proches.  L'aumône est obligatoire.

Les robertois(es) ont encore une fois fait leur part et de nombreux paniers ont été remplis dimanche, tout fin préparés  pour être redistribués à nos concitoyens moins privilégiés parmi les nôtres.

Merci encore pour notre proverbiale générosité solidaire.

dimanche 2 décembre 2012

Concert de Noël de Saint-Ours

Cet après-midi, la municipalité de Saint-Ours et la Fabrique de Saint-Ours se sont réunies pour offrir un concert remarquable aux personnes présentes dans leur église. 

Le cercle philharmonique de Saint-Jean-sur-Richelieu avec ses 50 musiciens nous ont présenté un florilège de pièces musicales mettant en vedette des cuivres retentissants et une contrebasse complémentaire avec ses cordes éloquentes.

Le jeune chef de cet orchestre de cuivres, monsieur Jonathan Dagenais, met en vedette  certains musiciens et de courts extraits de chaque type d'instrument  comme exercice pédagogique et aussi il présente avec humour les oeuvres interprétées par son ensemble.

Une composition du maestro débute le spectacle, Symbiofolie, suivie d' Amazing Grace, de 4 danses de Norfolk, de 12 jours de Noêl, une pièce de musique celtique irlandaise, de la musique festive de la communauté juive de l'europe de l'est, etc...

Diversité de styles, d'arrangements musicaux et d'époques...

Si cette formation se présente près de chez-vous, précipitez-vous pour assister à leur prestation, elle vaut largement le déplacement.