lundi 30 mars 2015

Une chanson, une région, un robertois

Le réalisateur de "L'espace d'une chanson" est un robertois d'origine. Louis-Roland Leduc réalise la nouvelle série d'émission de douze épisodes présentée à partir de vendredi le 3 avril prochain, à 19 h sur les ondes de Télé-Québec. On présente une région du Québec, une histoire, un territoire et on l'associe à une chanson bien connue qui parle de l'appartenance à son coin de pays.
 
La fierté, le sentiment d'être partie prenante de sa région, est présentée à partir d'une chanson, des gens du coin, des historiens, des images de famille ou de films d'archives. La chanson commande le fil de l'émission. Une demi-heure sur une chanson étoffée, démonstrative, qui nous raconte un coin du Québec avec ceux qui l'ont assez aimé pour créer une oeuvre pour le dire, le chanter et en répandre son histoire. Un temps télévisuel nostalgique pour expliquer l'attachement provoqué par un lieu et  ses gens et nuancer le tout dans une poésie mise en musique et qui voyage dans nos mémoires pour longtemps.
 
Une série à regarder. Fred Pellerin présentera La Mauricie; Louis-Jean Cormier, la Côte-Nord; Tex Lecor, les Basses-Laurentides. On découvrira mieux la Gaspésie des soeurs Boulay; le Montréal de Bernard Adamus; l'Estrie de Clémence DesRochers, etc.
 
Cette émission nous éloignera de plusieurs insignifiances présentées à la même heure à Ti-Mé Show.
 
 

vendredi 27 mars 2015

Le vieillissement et l'austérité

Le budget présenté hier par Carlos Leitao reflète bien la volonté du Conseil du trésor. En juin dernier, le budget de la santé devait augmenter de 2,7 % pour l'année 2015-2016. Hier, on a plutôt annoncé que l'augmentation serait de 1,4 %, soit environ 50 % des prévisions précédentes.
 
La population vieillit, les médecins devront soigner plus de patients avec le projet de loi 20 et pourtant les dépenses publiques en santé n'augmenteront que si peu. Les médecins auront une augmentation de revenus. Les soins pourront-ils suivre la cadence  de cette austérité dans les dépenses en santé ?
 
On met le système de santé à la diète. Veut-on suggérer aux aînés malades et  financièrement à l'aise de se tourner vers la médecine privée ? C'est comme une invitation à y penser de plus en plus. Le système de santé publique sera ainsi moins sollicité...
 
En même temps, l'âge pour recevoir le crédit d'impôt pour personnes âgées ne sera accessible graduellement qu'à l'âge de 70 ans, au lieu de 65 ans maintenant. Le pouvoir gris en prendra conscience lentement, mais, les conséqences de la diminution de l'état régulateur des inégalités seront perceptibles au fur et à mesure que le temps passera.

mercredi 11 mars 2015

Le conseiller Yvon Bibeau et le bâillon

Le conseiller municipal de Sorel-Tracy, Yvon Bibeau, a exprimé sa volonté que la population soit consultée lors d'un référendum pour mesurer l'acceptabilité sociale du projet éolien Pierre-de-Saurel. Lors de la séance publique télévisée du conseil municipal de mars, il a considéré, qu'en l'absence d'un référendum, la confiance envers les institutions est menacée.
 
Le référendum recommandé par le bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) n'est pas la voie envisagée actuellement par les promoteurs. Le ministre Heurtel examine cet aspect de l'acceptabilité sociale depuis quelques mois et devrait faire une recommandation aux promoteurs à ce sujet. Recommandation toujours attendue, semble-t-il, selon l'article d'hier de Julie Lambert dans Les 2 Rives.
 
La recommandation du BAPE que le parc éolien devrait se soumettre volontairement aux dispositions de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels pour faire une reddition de comptes plus transparente n'apparaît pas une recommandation que les promoteurs désirent suivre. Ils ne se sont pas engagés  à suivre cette recommandation, lors des séances d'information, malgré la question apportée à leur attention. Fournir, sur leur site web, toutes les informations qu'ils jugeront pertinentes leur apparaît suffisant. La transparence sera déficiente ainsi que la reddition des comptes. On aura plutôt tendance à  révéler les bons coups du vent mais on taira facilement les accrocs que mère nature pourra faire subir au projet.
 
La population n'obtiendra les informations que si les promoteurs considèrent que leur pertinence est avantageuse d'être transmise à tous. Les informations seront filtrées tout comme une efficace agence de communications publiques le recommanderait. Ce refus de suivre la recommandation du BAPE éloigne le projet d'une transparence et d'une reddition de comptes souhaitables.

Julie Lambert et le parc éolien

Dans l'article paru dans Les 2 Rives d'hier, la journaliste Julie Lambert écrit que le parc éolien Pierre-de-Saurel a des coûts estimés à 67 milliions de dollars. Sur le site web officiel du parc éolien, on peut lire que les coûts de construction sont plutôt estimés à 68,9 millions de dollars. Cette dernière information est aussi celle que les membres du conseil d'administration du parc éolien ont répété lors des séances d'information de janvier dernier.
 
Pourquoi informer ainsi la population sans même revoir les données de base, tels que les importants coûts de contruction ?
 
La vitesse moyenne du vent a été évaluée, pendant deux mois,  à 6,73 mètres par seconde selon les récentes mesures de vent préliminaires présentées par les promoteurs.  Mais on omet d'expliquer, que depuis 1953 jusqu'à aujourd'hui, cette valeur n'a encore jamais été atteinte, selon l'analyse des statistiques réalisée par monsieur  Pierre Desmarais.  De plus apprend-on que la vitesse moyenne du vent, sur 5 ans, ne dépasserait  pas 5,2 mètres par seconde.
 
De plus, la moyenne annuelle de la vitesse du vent ne dépasserait  pas 5,56 mètres par seconde, et ce depuis plus de 50 ans. Il faut aussi savoir que l'analyse des moyennes mensuelles compilées démontrent que ce sont janvier, février et mars où le vent souffle le plus. Le mois d'août serait le mois le moins venteux selon une analyse des vents depuis 1953 compilée par cet analyse. Peut-on tirer des conclusions à partir des mois les plus venteux ou être plus prudent  et envisager l'horizon à plus long terme ?
 
Les promoteurs espèrent que les données préliminaires recueillies aideront au financement du projet. Un emprunt de plus de 51 millions de dollars doit être conclu avant le début de la construction prévu en juin 2015. Les négociations sont pourtant en cours avec quatre institutions financières selon les propos de messieurs Denis Boisvert, directeur général de la MRC Pierre-de-Saurel et Marcel Fafard, porte-parole du projet, entendus lors des audiences publiques sur l'environnement tenues en mai 2014. En janvier 2015, les négociations se continuaient encore, nous a-t-on dit lors des séances d'information publiques.
 
Monsieur Fafard disait aussi en mai 2014 que seuls les infrastructures et les équipements du parc éolien seraient offerts à titre de garantie du prêt. Peut-on croire que de tels équipements pourraient satisfaire le prêteur ? Quelle institution financière se contentera de cela pour garantir un prêt d'une telle ampleur de plus de 51 millions de dollars ? On peut facilement en douter.
 
Le rapport du BAPE rappelle au lecteur que l'institution financière pourrait exiger que le prêt soit assorti de garanties sur la créance résultant du contrat d'approvisionnement. Ainsi  les sommes à percevoir d'Hydro-Québec Distribution pourraient être demandées en garantie de l'emprunt. Quand le sujet a été abordé lors d'une séance publique d'information, les promoteurs n'ont pas infirmé cette possibilité. Pourtant cette information n'est pas véhiculée dans nos journaux locaux.
 
En attendant les approbations finales de la CPTAQ et du conseil des ministres, le temps passe et les retards deviennent prévisibles. Quand on sait que le parc éolien doit être complété et en marche au 1er décembre prochain, que sa construction doit commencer en juin pour éviter des retards coûteux, on comprend l'empressement des promoteurs d'obtenir les approbations le plus rapidement possible.

mardi 10 mars 2015

Le vent gonfle encore la facture d'électricité

Depuis 2004, les tarifs ont augmenté de plus de 30 %, selon l'analyse de l'Union des consommateurs.  Environ 2,1 % sur les 2,9 % d'augmentation autorisée pour le 1er avril prochain proviendrait des nouveaux approvisionnements, majoritairement de la mise en service des parcs éoliens, selon la Régie de l'énergie.
 
Hydro-Québec versera un dividende record de 2,5 milliards à Québec sur un bénéfice en hausse de 15 % comparativement à 2013. Une manière de plus de rencontrer les exigences d'un budget équilibré tant souhaité par le gouvernement.
 
Le président Thierry Vandal avait affirmé le 26 février qu' "Hydro ne fait pas d'argent lorsqu'elle achète de l'énergie éolienne" mais qu'elle est obligée d'acheter de l'énergie éolienne.
 
(Source: Le Devoir)

lundi 9 mars 2015

"Le prix à payer" et les paradis fiscaux

Un nouveau film "Le prix à payer" du réalisateur Harold Crooks prendra l'affiche cette semaine au Québec. Primé à Vancouver, ce documentaire québécois démontre comment l'évitement fiscal appauvrit les États et la classe moyenne. Il dénonce que 75 % des bénéfices des multinationales dans le monde sont à l'abri des impôts dans des paradis fiscaux et que les gouvernements ne se concertent pas pour s'y attaquer.
 
Les experts témoignent. D'anciens acteurs dans des firmes influentes ou dans des banques veulent briser l'omerta. Les politiques d'austérité sont nécessaires parce que les États se privent d'importants revenus fiscaux, légaux mais immoraux. Les législateurs jouent-ils leur rôle pour diminuer les écarts et  les inégalités?
 
Le réalisateur sent que le vent tourne et qu'une nouvelle mouvance se prépare. En septembre 2015, l'OCDE devrait remettre des recommandations pour offrir des moyens  pour "lutter contre l'érosion des bases fiscales et les transferts de bénéfices".
 
Le réalisateur est aussi détenteur d'un diplôme de maîtrise en économie. Il redoute cette permission légale aux multinationales de "n'être taxées nulle part ou presque". Et nous ?
 
(Source: Journal Les affaires édition du 7 mars 2015)

mercredi 4 mars 2015

Les "extras" en hausse sous les libéraux

Les dépassements de coûts sur les chantiers gérés par le ministère des Transports du Québec auraient atteint 96 millions entre janvier et octobre 2014, dont une portion de 74 millions depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement libéral en avril  2014. Pendant les neuf premiers mois de l'année 2014, les "extras" auraient augmenté de 75 % par rapport à l'année 2013. Ces chiffres compilés par le parti de la deuxième opposition laissent supposer un cas de gestion inadéquate.
 
Principalement versés à quatre sociétés pour la construction de la route des monts Otish, y compris au consortium BPR/CIMA et au consortium Roche-SNC-Lavalin, les contribuables s'attendraient à ce que les témoignages entendus lors de la Commission Charbonneau et l'attention des médias sur les problèmes reliés à ces dépassements de coûts entraînent plus de prudence de la part des entreprises oeuvrant pour le ministère des Transports.
 
Le gouvernement peut-il se permettre d'exiger une justification écrite des entreprises avant de donner son approbation à de tels dépassements de coûts ? Seulement pour rassurer les contribuables que la gestion est meilleure et que le contrôle des coûts est mieux encadré. Les contribuables apprécieraient sûrement que leurs impôts soient bien utilisés pour le mieux-être collectif et non plus pour l'enrichissement éhonté d'une minorité.
 
(Source: Le Devoir, édition du 12 décembre 2014)

Réseau routier améliioré

Robert Poëti, ministre des Transports du Québec,  a expliqué dimanche dernier que près de 4 milliards de dollars seront investis pour maintenir les actifs du réseau routier. Dans ce  Plan d'investissements routiers 2015-2017,  la Montérégie aussi aura sa part. Ainsi la reconstruction de l'autoroute 30 entre Saint-Roch-de-Richelieu et Sorel-Tracy est prévue. Les personnes qui empruntent régulièrement l'autoroute 30 seront embarrassés temporairement par les travaux mais de tels aménagements seront ensuite appréciés. Il a affirmé que, pour l'instant, le gouvernement "se doit" d'investir pour que les structures existantes soient utilisables. "C'est un investissement",   a reconnu le ministre, tel que rapporté par Laura Pelletier dans le Devoir  du 2 mars.
 
A Saint-Robert aussi, le réseau routier sera amélioré, nous a informés le conseil municipal à l'assemblée publique du 2 mars.Le chemin Saint-Robert, les rangs  Bellevue et Picoudi seront améliorés. Le traçage des lignes sur la chaussée sera refait sur plusieurs kilomètres. La ligne centrale jaune sera rafraîchie sur plusieurs segments. Et des lignes de rive continues blanches devraient être tracées, de chaque côté de la chaussée,  dans le rang Bellevue.
 
Ces lignes nouvelles de rive permettront aux personnes avec une vision moins performante de mieux sécuriser leur conduite. En même temps, la conseillère responsable du dossier des aînés a souligné que cette nouveauté cadre bien avec la nouvelle Politique des aînés. Le volet sécurité sera ainsi bonifié.
 
Des améliorations notables à venir que la population devrait apprécier.
 
 
 
 

La fête hivernale robertoise et ses feux d'artifice

Les feux d'artifice ont eu lieu dans la soirée du 6 février, un vendredi. Les élus ont déploré le fait qu'il n'y avait que 20 personnes présentes pour l'apprécier. Le froid intense aurait démotivé les déplacements durant ces quatre jours de festivités, selon les élus.
 
Toutefois, les revenus nets ont été de 48,85 $, avec des revenus bruts de près de 6 085 $. Possiblement que les feux pourraient être présentés plutôt le samedi soir dans les années prochaines afin d'attirer une plus grande participation à l'événement.
 
(Source: assemblée publique du conseil municipal du 2 mars 2015)

Un laisser-aller reconnu par le maire

Lors de la récente assemblée publique des élus, le maire a reconnu un laisser-aller dans la conservation des documents municipaux. Depuis 1982 jusqu'à récemment, certains travaux ont été négligés. Les élus ont décidé de confier ce travail d'une durée de 14 heures au taux horaire de 35 $ à madame Poirier. Son prénom n'a pas été révélé lors de la séance et personne ne l'a demandé durant la période de questions.
 
Le conseil prévoit aussi embaucher un dénommé monsieur Proulx d'avril à octobre/novembre pour l'entretien estival négligé des terrains municipaux ces dernières années, a-t-on admis. Il sera responsable de l'entretien des pelouses, des bandes fleuries, de la propreté en général des terrains municipaux, de divers travaux de peinture et autres travaux. Sa rémunération est fixée au taux horaire de 15 $.
 
Ainsi lors du premier versement des taxes municipales prévu le ou avant le 16 mars prochain, la population comprendra mieux la pertinence d'acquitter ce paiement. Notre environnement devrait être amélioré cette année.
 
Les organisateurs de l'émission téléviséee  "La petite séduction" ont souhaité que Saint-Robert participe avec le comédien Luc Guérin à une émission en mai 2015. Les élus ont convenu qu'il était nécessaire de bien s'organiser et qu'ils avaient besoins d'être avertis au moins 6 à 12 mois à l'avance pour s'y préparer. Trois jours de tournage étaient requis et des équipes de bénévoles devraient s'impliquer avec générosité. Ce projet sera à reconsidérer plus tard.
 
Avec des terrains mieux entretenus, un premier pas est déjà entrepris. Les citoyens apprécieront sûrement des parcs embellis et les rebuts régulièrement enlevés. Une mise à niveau remarquable.

lundi 2 mars 2015

Le CELI coûte cher à l'État

Le compte d'épargne libre d'impôt (CELI) devient le meilleur moyen d'épargner pour les personnes à faible revenu qui en ont la capacité. Les revenus obtenus sur ce placement seront à l'abri de l'impôt, même à leur encaissement lors de la retraite. Parfois le CELI est même plus intéressant que le REER ( régine enregistré d'épargne-retraite) si le revenu prévu à la retraite est supérieur au revenu gagné durant la vie active avec un travail à temps partiel par exemple.
 
À l'autre bout du spectre,  il sera très profitable aux contribuables les plus riches qui peuvent épargner 5 500 $ encore cette année et possiblement le double bientôt si le gouvernement Harper tient ses promesses. Seuls les contribuables bien confortables financièrement pourront épargner cette somme de 11 000 $ annuellement. Les aînés aussi profiteront du CELI, lors de la vente de leur maison, par exemple. Ils mettront ainsi les revenus du placement de cette vente à l'abri de l'impôt. 
 
Le directeur parlementaire du budget estime que l'augmentation du plafond de cotisations permises profiterait "surtout aux 20 % des ménages les plus nantis" à long terme. Il en coûtera 1,3 milliard cette année aux gouvernements pour accorder cet avantage fiscal.  Il en coûterait 2,8 milliards dès 2020.  Les critiques de cet avantage fiscal ont présenté mardi dernier au Parlement une analyse d'une trentaine de pages sur l'importance du coût qui croîtrait de 30% à 40 % plus cher si la  limite de cotisations passait au double. Ils recommandent de réexaminer périodiquement le coût de cette dépense fiscale.
 
Lors de l'encaissement des sommes épargnées dans le CELI par le contribuable, les paiements de transferts des gouvernements ne sont pas réduits. La prestation de la Sécurité de la vieillesse incluant le supplément de revenu garanti ne sera pas réduite par l'encaissement du CELI, contrairement  à l'encaissement des contributions au REER qui seront tenues en compte dans le calcul et réduirait  ce supplément au revenu garanti accordé aux personnes aux revenus modestes.
 
REER ou CELI, selon le cas, le meilleur choix diffère d'un contribuable à l'autre, selon son histoire fiscale particulière.