vendredi 6 décembre 2013

Soyons fières de porter le ruban blanc

Aujourd'hui nous commémorons le 24e anniversaire du premier féminicide de notre histoire québécoise. Je me rappelle, comme beaucoup d'autres, ce que je faisais cette journée-là, à l'annonce de cette terrible nouvelle sur les médias parlés et écrits.
 
Je venais de reprendre les études universitaires, cet automne-là. Cet événement m'a saisi fortement. Étudier, tout en étant travailleuse, mère, épouse, engagée dans plusieurs activités de bénévolat au sein de ma communauté, c'était déjà une décision importante pour moi. Et cet effroyable affront à la libération des femmes par l'éducation m'a fait lourdement réfléchir. Il est vrai que l'assassin souffrait profondément d'une histoire personnelle troublante, mais pour les victimes et leur famille, ce féminicide raconte aussi combien la barbarie s'installe aisément dans nos sociétés qui se déshumanisent à petits pas.
 
Une pensée de soutien, aujourd'hui, devient encore nécessaire  pour toutes ces filles qui décident d'aller de l'avant, de s'instruire, de poursuivre leur rêve d'émancipation et leur rêve de contribuer au meilleur de leurs savoir-être et savoir-faire pour le développement durable de nos sociétés.
 
Bravo les filles combattantes actuelles  et poursuivons ensemble un travail d'éducation pour une libération de la léthargie et de la bêtise humaines.

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