dimanche 28 septembre 2014

"Le Québec fait fausse route"

La plus haute responsable du dossier climatique aux Nations Unies, Christiana Figueres, s'est entretenue avec Alexandre Shields du Devoir vendredi dernier. Son article de samedi nous explique que les partisans de l'exploitation du pétrole des sables bitumineux font fausse route dans une économie mondiale en voie de réduire sa dépendance aux énergies fossiles.
 
La transition se dirige vers une économie à faible empreinte carbone, explique-t-elle. Pour profiter des avantages d'agir rapidement, il faut que le Canada et le Québec se libèrent de l'ancienne économie. C'est le moment de se situer du bon côté de l'Histoire, pense-t-elle. Autoriser le transport et l'exportation du pétrole sur le territoire québécois risque de nuire demain. La volonté internationale de lutter contre les changements climatiques est manifeste quand plus de 120 chefs d'État et de gouvernement se rendent à New Yord pour négocier. A la fin de 2015, près de 190 États devraient signer un accord climatique significatif à Paris.
 
Même le ministre Heurtel a reconnu l'urgence d,agir en matière de changements climatiques. Toutefois, il faut aussi se rappeler que l'évaluation fédérale ne tient pas compte des impacts environnementaux de l'exploitation des sables bitumineux relativement au projet de pipeline Énergie Est de la société albertaineTransCanada. Cette société se prépare à exporter 1,1 million de barils de brut albertain chaque jour en passant sous le fleuve Saint-Laurent à Saint-Augustin-de-Desmaures, à 20 km à l'ouest de la ville de Québec.
 
L'eau potable, la flore et la faune se sont-elles pas aussi des richesses naturelles ? se questionnne Jasmine Dubé dans la page Idées du Devoir du 10 septembre. Nous avons déjà été surnommés porteurs d'eau, deviendrons-nous des porteurs de pétrole ? La Colombie-Britannique a refusé le passage de l'oléoduc Northern Gateway, les États-Unis, celui de Keystone XL. Jasmine Dubé considère que notre gouvernement provincial se met à quatre pattes devant le géant albertain.
 
L'or noir pétrolier aujourd'hui ou l'or bleu de l'eau potable, pour longtemps ? L'eau est nécessaire à la vie.
 
 
 
 

jeudi 25 septembre 2014

"L'aplaventrisme" devant l'albertaineTransCanada Pipeline

Jean-Robert Sansfaçon, dans son éditorial de ce matin au Devoir, a perdu confiance dans le processus d'évaluation de ce projet pétrolier au large de Cacouna. La décision de la juge Claudine Roy exigeant la suspension des travaux jusqu'au 15 octobre révèle que les fonctionnaires provinciaux responsables du dossier ne connaissaient rien aux bélugas et n'avaient pas fait appel à des experts pour les éclairer dans leur décision.
 
L'autorisation des travaux de forage durant la saison de mise bas des bélugas ne présentait pas le caractère raisonnable   et ne répondait pas aux critères de transparence, de justification et d'intelligibilité. La juge a aussi reconnu que l'expert en bélugas Robert Michaud apportait des observations valables. Cependant, la société albertaine avait refusé de signer un engagement d'agir de manière à ne pas nuire à la faune marine. Elle aurait aussi évité de répondre aux questions des fonctionnaires inquiets.
 
Le ministère de l'Environnement du Québec a  autorisé pourtant ces travaux coûteux et jure, du même souffle,  que la décision n'est pas prise pour la construction du terminal. Quelle fourberie,  écrit l'éditorialiste. Les projets des pétrolières s'orientent vers un gazoduc transformé en pipeline pétrolier. Le gaz sera ensuite acheminé de quelle façon ? L'éditorialiste évalue à une centaine de millions par année l'augmentation subséquente du prix du gaz pour le Québec.
 
Patrick Bonin, porte-parole de Greenpeace, dit que David Heurtel "a clairement erré". Sylvain Gaudreault, porte-parole en matière d'environnement de l'opposition officielle, a affirmé qu'il avait rarement vu un jugement aussi sévère à l'égard d'un ministre, écrit ce matin Robert Dutrisac, dans le même journal. Bernard Drainville, porte-parole en matière d'énergie, demande une évaluation du BAPE sans délai et l'annulation des certificats d'autorisation accordés.
 
Une solution de rechange au port de Cacouna sera-t-elle envisageable ? La volonté du gouvernement Couillard semble inébranlable, en avant le pétrole albertain vers l'exportation en passant sur et sous les terres et eaux du Québec. Le gouvernement a pourtant la responsabilité de protéger les espèces menacées.
 

Les marins turcs seront remplacés par des marins du Bangladesh à Sorel

Le maire de Sorel-Tracy, des fonctionnaires municipaux et un employé du propriétaire du navire amarré à Sorel-Tracy depuis deux ans se seraient rencontrés sur le quai hier, selon Radio-Canada et son reporter Thomas Gerbel.

Des techniciens et des mécaniciens viendront du Bangladesh et de la Turquie pour réparer le bateau aux couleurs du Panama. Le propriétaire du navire, Mengu Pasinli, souhaite que le Phoenix Sun quitte la région fin octobre.
 
Détenu par Transports Canada depuis août, ce navire a accumulé une dette de 89 600 $ de factures impayées auprès de la ville. Elle a pris la décision de couper l'électricité. Le maire a perdu confiance et s'est dit choqué. La communauté a déjà versé plus de 17 000 $ pour permettre aux marins turcs, dont le salaire mensuel de 500  $ à 800 $ ne leur était pas versé, de pouvoir entrer chez eux dignement. Une société de transport aérien  a offert un billet de retour gracieusement pour ces 12 marins abandonnés.
 
Cette mésaventure pourrait continuer. Ni Citoyenneté et Immigration Canada ni la Fédération internationale des ouvriers du transport ne semblent capables d'empêcher que ces dommages se poursuivent.
 
Désolante saga. Désastre humain et économique prévisible.

mercredi 24 septembre 2014

Journée de l'arbre

Aujourd'hui est la Journée nationale de l'arbre. C'est aussi la Journée de l'arbre de la santé qui réunit santé et environnement. Plusieurs établissements de santé saisissent l'occasion pour planter des arbres sur leur terrain. Depuis 2007, le cardiologue François Reeves a pris l'initiative au Centre de santé et de services sociaux de Laval. L'événement a fait des petits.
 
En 2014, plusieurs villes ont suivi l'idée. Cette action permet de sensibiliser les personnes et mieux nous faire observer les bienfaits de la nature. Plus de 300 arbres seront plantés cette année dans le cadre de cette initiative.
 
Nous prendrons ainsi davantage conscience du lien que nous entretenons avec la nature et notre désir de la protéger sera alimenté. Les arbres permettent d'améliorer notre santé en captant une quantité de gaz carbonique que nos activités humaines persistent à créer en trop grande quantité.
 
Les effets de nos décisions sur le climat nous réveillent la conscience. Le sommet de l'ONU portant sur le climat se tient à New York depuis hier. 73 pays réfléchissent ensemble afin d'examiner comment réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le Québec et la Californie ont créé un système de plafonnement et d'échange des droits d'émission. Si une entreprise dépasse le plafond autorisé, elle devra acquérir des droits de polluer. L'entreprise qui émet sous le plafond autorisé pourra revendre ses crédits. Cette mesure devrait encourager la réduction des émissions car des mesures  économiques s'installent progressivement.
 
Le Québec a récolté environ 108 millions en quatre ventes aux enchères.  Une première vente conjointe est prévu pour novembre. C'est un début d'action. Une quarantaine de pays ont déjà mis des systèmes de plafonnement et d'échange ou ont l'intention de le faire. Les niveaux de pollution s'abaisseront-ils ? Nous avons chacun notre part de responsabilité. Les états aussi.
 
 (Source: Le Devoir)

vendredi 19 septembre 2014

Premier navire pétrolier accostera en fin de semaine à Sorel-Tracy

Il est maintenant venu le temps où le pétrole stocké depuis le 19 juillet dernier dans des réservoirs de Kildair soit livré. Suncor, avec sa raffinerie de Montréal, aura ainsi accès aux eaux de marée de l'Est. Ainsi Suncor a utilisé le train pour rendre jusqu'ici le pétrole de l'Ouest canadien. Au second trimestre de 2014, environ 36 000 barils par jour ont voyagé par chemin de fer, selon le porte-parole de Suncor au Québec, Dean Dussault.
 
La capacité de raffinement de la société, qui appartenait autrefois à Pétro-Canada,  est de 137 000 barils par jour. Unique raffinerie dans l'Est du Canada de Suncor, celle de Montréal devient importante pour exporter à l'est du Canada, aux États-Unis et aux marchés extracôtiers.
 
Environ deux navires de 245 mètres de long, chaque mois, prendront le pétrole stocké à Sorel-Tracy, provenant du pétrole lourd de Suncor,  et voyageront ensuite le long du Saint-Laurent.
 
Des groupes comme Alerte Pétrole Rive-Sud demandent un moratoire. Malgré que la voie ferrée ait été réparée par le Canadien National dans la région Sorel-Tracy, des personnes continuent d'être inquiètes. Les mesures d'urgence ont-elles été bien communiquées ?
 
Le fleuve Saint-Laurent, source d'eau potable pour 53 % des québécois, sera-t-il bien protégé en cas d'accident ? La réglementation est-elle suffisante pour assurer la sécurité et la protection de l'eau ? Nous découvrirons les conséquences au fur et à mesure que l'information circulera.
 
(Source: Le Devoir, édition du jeudi 18 septembre 2014)
 

mercredi 17 septembre 2014

Lutter contre l'évasion fiscale pour mener à la justice

L'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) vient de faire un grand bond. Karl Rettino-Parazelli nous en livre une explication dans Le Devoir  d'aujourd'hui. On souhaite instaurer un ensemble unique de règles fiscales à l'échelle internationale pour mettre fin aux manoeuvres utilisées par les entreprises multinationales dans le but de payer moins d'impôts. Même si ces manoeuvres sont souvent légales comme établir le siège social dans un pays avantageux, la solution miracle n'a pas été encore trouvée.
 
L'économie mondiale est constamment confrontée à ce problème. Peut-être que si chaque entreprise payait sa juste part, les particuliers sentiraient moins le poids des compressions qui s'annoncent à chaque jour dans notre belle province.
 
Le 1 % privilégié de la population pourrait ainsi être sensibilisé au sort des autres formant la masse citoyenne des 99 %. La justice sociale réclame une meilleure répartition de la richesse mondiale. Y parviendra-t-on ? L'OCDE pose enfin le premier jalon de réflexion.

Peu de maïs consommé à l'épluchette

Alors que les représentants du parc éolien Pierre-de-Saurel étaient disponibles pour répondre aux questions des citoyens des trois municipalités concernées, Saint-Robert, Yamaska et Saint-Aimé, peu de personnes se sont déplacées pour participer à l'épluchette de blé d'inde au chalet des loisirs robertois. Pourtant l'information au sujet de cette rencontre  avait été donnée, par un carton d'invitation livré à chaque domicile. A peine une vingtaine de personnes  a eu la curiosité de la rencontre avec les hôtes de l'événement et les quelques élus présents.
 
L'intérêt citoyen était visiblement absent. Il est vrai qu'en fin d'après-midi, le temps n'était pas le plus approprié pour inviter la population avec de jeunes enfants. Malgré la présence des membres du conseil d'administration du parc éolien, les rares citoyens présents n'ont pas appris d'informations nouvelles sur le projet. Les rencontres étaient  informelles. La grande patinoire couverte était très vaste pour accueillir si peu de gens. Cet espace ne favorisait pas les rapprochements chaleureux. Les tables et les chaises installées pour l'occasion sont généralement demeurées désertes.
 
Quelques auteurs de mémoires présentés aux audiences du Bureau d'audience publique sur l'environnement (BAPE) le printemps dernier étaient présents. Quelques signataires de la pétition exprimant leur opposition au projet s'y sont aussi rendus. Mais les citoyens favorables au projet  se sont très peu déplacés.
 
Une rencontre qui n'a vraisemblablement pas été désirée par la population concernée. Le 19 septembre sera la dernière journée pour le dépôt du rapport du BAPE au gouvernement. Le ministre pourrait prendre jusqu'à deux mois encore pour exprimer son approbation ou son opposition à ce projet pourtant contesté.
 
Les citoyens suivront probablement au fur et à mesure des prochaines semaines le sort de toute cette histoire onéreuse. Dans une période de surplus d'énergie au Québec, plusieurs s'interrogent sur la pertinence de ce développement éolien sur les riches terres agricoles de notre région. Nous attendons la suite.
 
 

lundi 15 septembre 2014

Mieux vieillir, concrètement ?

Dans le cahier thématique Santé-recherche du quotidien Le Devoir de la fin de semaine, le centre de recherche de l'Institut de gériatrie de Montréal nous présente ce que signifie concrètement mieux vieillir.
 
Les chercheurs ont montré l'impact favorable de l'activité physique sur le fonctionnement cognitif et le cerveau des aînés. Plus de 50 % des femmes âgées de 65 à 74 ans sont sédentaires. Développons notre manière d'être actif physiquement.
 
Ils démontrent aussi que le cerveau possède la plasticité nécessaire pour stimuler des circuits alternatifs et que des programmes d'entraînement cognitif améliorent ce processus. Après 85 ans, une personne sur trois souffrira de la maladie d'Alzheimer.  Des exercices qui stimulent notre cerveau seraient ainsi favorables à notre santé.
 
Des nouvelles approches non pharmacologiques sont aussi étudiées car plus de 75 % des personnes âgées vivant à domicile consomment des médicaments. Des séances de yoga sont favorisées.
 
La santé mentale permet une bonne qualité de vie. Les deuils, l'isolement, la solitude nuisent. 15 % des personnes âgées vivant à domicile souffrent d'un trouble anxieux ou dépressif. Les chercheurs travaillent sur divers projets de recherche pour mieux connaître ces symptômes.
 
Les chercheurs de ce centre affilié à l'Université de Montréal bénéficient des dons qui sont remis à leur fondation et des bénévoles qui participent aux études de recherche. 48 équipes de chercheurs s'intéressent à la personne  âgée, son vieillissement et sa santé afin d'aider à mieux vieillir.

Un dîplôme: c'est un "passeport pour la liberté"

Simone Leblanc dirige l'Ecole secondaire Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe et sait motiver les élèves par cette maxime. Dans le cahier thématique sur l'éducation dans les écoles privées du journal Le Devoir de la fin de semaine dernière, elle explique  au journaliste André Lavoie ce qu'est la pédagogie différenciée
 
Afin de ne pas se retrouver dans une répétition d'échecs redoutables et d'aider l'élève à vivre des petits succès, cette institution donne un coup de pouce différent. Les élèves souffrant de dyslexie, de déficit d'attention ou d'autres difficultés pour suivre la cadence bénéficient de deux programmes adaptés. Le premier cycle normalement de deux ans peut être parcouru en trois ans dans le programme d'enseignement personnalisé. Cela permet de revenir sur certaines notions moins bien assimilées au primaire. Alors que le programme d'aide à la réussite offre plus d'attention par des groupes de 25 élèves ou moins et se concentre sur les trois matières de base.
 
Directrice depuis cinq ans, madame Leblanc souligne que la vaste majorité des élèves réussit le cheminement régulier. Mais cette école a aussi trouvé une manière d'aider en adaptant ses méthodes par la pédagogie différenciée. Elle souligne le dévouement des enseignants et leur souplesse.
 
Elle n'associe pas l'école privée à l'élitisme. Une école, qui accueille 1 360 élèves provenant surtout de la région maskoutaine mais aussi de notre région soreloise, compte environ 350 élèves qui bénéficient de cette pédagogie différenciée.
 
Une autre manière d'intégrer et d'aider selon le rythme et les les capacités de chacun. Une initiative qui s'ajoute aux arts et aux sports aussi favorisés dans cette institution.

lundi 8 septembre 2014

"Le vide croissant de l'objectivité et de la critique"

Stéphane Baillargeon expose ce matin dans Le Devoir une réflexion sur le présent et l'avenir des bulletins d'information télévisés en fin de soirée. Il pressent que la limite approche où le bulletin de nouvelles sans journalisme, sans nouvelles en fait nous sera présenté à la télé de soirée. Les informations locales d'accidents, de crimes, de sport et de vedettes deviendraient le contenu apprécié par la société. Des commentaires sur l'information au lieu de l'information favoriseraient l'infodivertissement souhaité.
 
Une lourde tendance à la spectacularisation de l'information. On interrogera  les acteurs et les voisins d'événements privés, si on continue vers cette façon de faire. Moins de personnes l'écoutaient, ce téléjournal d'hier. Le public le boude. La moitié des fidèles l'a abandonné depuis une quinzaine d'année.
 
Il demeure encore quelques reportages intéressants pour nous faire voir des contenus de qualité, tant dans la forme que le contenu. Il faudra les rechercher ailleurs que dans le bulletin d'information de fin de soirée. Baillargeon affirme que quelque chose vient de se casser , de disparaître. Le contenu rétrécit et l'amusement prend souvent la place de l'information et les commentaires sur l'information prennent le relais.
 
Dommage, mais la facilité attire. Les cotes d'écoute décident de ce qui sera offert car le financement y est relié. Nous obtenons ce que la majorité recherche. Le nouvel avatar du TVA 22h trahit l'existence d'un vide croissant dans notre monde, nous avertit Baillargeon.
 
 

samedi 6 septembre 2014

Alphabétisation et développement durable

La Journée internationale de l'alphabétisation du 8 septembre 2014 sera placée sous le thème du développement durable dans le site internet de l'Unesco, nous apprend le Devoir d'aujourd'hui.
 
Les organisations qui travaillent avec ardeur pour aider les adultes à mieux lire et à mieux savoir utiliser les outils électroniques vivent une année difficile. Le financement fédéral a diminué. La Semaine québécoises des adultes en formation n'a pas reçu l'appui habituel du ministère québécois de l'éducation ce printemps.
 
La fracture numérique menace de nuire à plusieurs citoyens lors de communications avec divers services gouvernementaux. Certains de ces services passent de plus en plus par le Web. Comment réussiront-ils à recevoir de l'aide s'ils ont peine à communiquer ou à lire les consignes écrites?
 
La formation continue est accessible pour les personnes qui possèdent déjà de bonne compétences à lire et compter. Pour avancer au sein d'une équipe de travail, une telle formation continue est souvent exigée. Un premier diplôme devient alors nécesaire. 
 
Raccrocher à l'éducation des adultes permet alors d'obtenir le secondaire 5, même si 36 % des élèves du secondaire avaient déjà décroché antérieurement. Ils y  obtiennent alors des moyens de prendre de meilleures décisions tant dans le domaine économique, social ou environnemental.
 
Une base de l'apprentissage demeure l'alphabétisation. Offrir un livre à un enfant participe à la croissance du désir de lire, dès l'enfance. Le milieu  familial participe avec le milieu scolaire à l'encouragement de la persévérance vers la découverte de plus en plus profonde du monde de la lecture.  Pour avancer dans la vie, certains prennent le Train des mots.
 
 

jeudi 4 septembre 2014

Une .épluchette de blé d'inde fournie par le parc éolien Pierre-de-Saurel

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Le mardi 16 septembre, dès 16 hres," le bureau administratif de la MRC" du parc éolien Pierre-de-Saurel, viendra  au centre de loisirs pour expliquer à la population des trois municipalités concernées la teneur du projet et répondre aux questions qui demeureraient encore non répondues. Une épluchette de blé d'inde y sera organisée pour le bénéfice de tous sous les nouvelles installations recouvrant la patinoire. Cette information a été annoncée en séance régulière du 2 septembre.
 
Le directeur général du projet, l'ingénieur Tremblay, sera auss présent ainsi que les membres du conseil d'administration. Alors que le commissaire qui a présidé les audiences publiques du BAPE sur ce projet éolien  devrait remettre son rapport d'ici le 19 septembre, même sans avoir encore  obtenu l'autorisation du ministère pertinent, il est déjà prévu qu'on nous expliquera  leurs intentions et actions. Voilà une action proactive de relations publiques bien orchestrée  ! ! !
 
Aussi près 530 pieds carrés de nouveau pavage couvriront la surface de terrain entre le chalet et la patinoire à notre centre de loisirs robertois. Durant l'hiver, cet espace ne devrait pas être utilisé. Sauf que durant les autres périodes de l'année, cet aménagement permettra une surface de circulation plus propre et plus facile à entretenir.
Des coûts de 2 400 $ avant taxes ont été prévus lors de la séance du conseil municipal du 2 septembre. Une entreprise robertoise a été retenue pour réaliser ce travail.
Peut-être que toute cette opération de propreté sera prête pour accueillir la population lors du Défi-parc du 14 septembre prochain offerte par la politique familiale de la MRC? Pommes et rafraîchissements seront offerts à toute la population robertoise lors de cette rencontre citoyenne pour se familiariser avec les infrastructures de loisirs maintenant disponibles.
Une invitation à cette rencontre à été réitérée lors de cette séance récente

mercredi 3 septembre 2014

Une bibliothèque sans livres

La commission scolaire de Sorel-Tracy fait le choix de couper cette année dans les achats de livres destinés aux bibliothèques scolaires. Les élus de Saint-Robert ont décidé que notre bibliothèque municipale pouvait continuer à bien servir sa population tout en se détachant du réseau des bibliothèques publiques de la Montérégie en décembre 2013.
 
Notre ministre actuel de l'Éducation avoue qu'il a été soumis à pouvoir faire de  la lecture dès son jeune âge mais sa bavure évoque un intérêt bien variable pour les livres disponibles dans les écoles. Il a reçu une volée de coups depuis.
 
Pourtant la nouvelle bibliothèque de la Florida Polytechnic University a choisi de ne contenir aucun ouvrage traditionnel sur du bon vieux papier. Les usagers sont encouragés à travailler en équipe, de briser le silence et d'utiliser les outils numériques. Une bibliothèque qui n'en est plus une mais qui devient une médiathèque. Ils forment des alphabètes numériques, peut-on lire dans le texte de Stéphane Baillargeon dans l'édition du Devoir  d'hier.
 
Alors qu'on a réussi, jusqu'à maintenant,  à informatiser le catalogue de la collection des livres de notre bibliothèque municipale qu'à une hauteur de 25 % à Saint-Robert, on a annoncé hier soir à la séance régulière qu'on comptait terminer cet inventaire des ouvrages de la collection privée  pour la fin de l'année 2014. Collection pourtant relativement pauvre.
 
En 2014, on a souvent agi selon la consigne du ministre Bolduc, ici, à Saint-Robert. Si vous aimez les romans, lisez les romans, si vous aimez l'art, vous lisez l'art. Jean-François Nadeau, dans son papier La nuit  publié hier considère que ce n'est pas comme cela qu'on dessine les contours solide d'une éducation enfin digne de ce nom. Chez nous, les acquisitions sont presqu'entièrement des romans, c'est populaire. Mais ainsi ne serons-nous pas condamnés à demeurer éternellement dans la nuit, incapables de goûter ou d'infléchir l'histoire qui continue de se jouer sur scène sans nous, souligne le journaliste Nadeau.
 
Nous avons à réfléchir collectivement sur la curiosité et l'appétit d'apprendre, sous format du bon vieux papier ou avec les outils numériques. Comment l'encourage-t-on ? Autant pour les élèves, autant pour les adultes et les citoyens en général, que faisons-nous de notre désir de connaître la pensée des autres ? Est-ce que les séries télévisées nous suffisent pour connaître l'autre ? Mieux connaître sans croiser l'univers de la lecture me semble bien improbable.
 
 

mardi 2 septembre 2014

Charles Robert Gaudette au festival de Granby

Demain, le 3 septembre, le sorelois auteur-compositeur-interprète Charles Robert Gaudette présentera ses chansons en tant que demi-finaliste au festival de la chanson de Granby. Après avoir été d'abord admis au concours de la Première place des Arts l'an dernier, il a encore amélioré son répertoire au contact  de ses nouvelles connaissances puisées auprès de nombreuses personnes du milieu artistique. Depuis il a peaufiné sa prestation et il se sent prêt maintenant à affronter ce festival important de la chanson.
 
On peut voir son travail musical d'intérêt sur le web. D'autre part il se produit régulièrement sur les scènes d'ici et d'ailleurs dans diverses présentations. Il s'accompagne au piano aussi, tout en étant entouré de musiciens remarquables. Son matériel est au goût du jour tout en touchant avec force diverses émotions chez l'auditeur. Sa sensibilité saisit. Sa musique intéresse.
 
Espérant que cette nouvelle expérience lui permettra de connaître encore d'autres voies de succès et que le public toujours plus nombreux découvrira son oeuvre en même temps que les gens de l'industrie culturelle rassemblée à Granby ces jours-ci.

Bataille perdue, mais non la guerre: Sorel-Tracy et Cacouna

Alors que la société  TransCanada de l'Alberta se réjouit du feu vert donné par le récent jugement de la juge Claudine Roy pour mener ses travaux exploratoires de forages sous-marins dans le Saint-Laurent, Patrick Bonin continue de se battre. Parce que la construction du port pétrolier à Cacouna serait fatale pour les bélugas, il est inquiet.
 
Avant même d'avoir obtenu une réponse scientifique souvent réclamée, la décision d'hier déplaît chez Greepeace. TransCanada n'a pas fourni d'avis scientifique et la Direction   des sciences de Pêches et Océans Canada n'en a pas transmis non plus au gouvernement Couillard.
 
Ce qui est exigé maintenant, c'est que la société TransCanada s'assure qu'aucun béluga ne soit dans un rayon de  540 m lors des forages, que le niveau sonore soit respecté et que le trafic maritime  se limite à un seul aller-retour quotidien.
 
Jeudi dernier, lors de la projection du film de Dominic Champagne à Sorel-Tracy, une centaine de personnes s'est déplacée pour voir le grand écran en plein air. Anticosti ou la chasse du pétrole extrême  a été chaleureusement applaudi. Un film militant nous a montré les splendeurs de cette île, au large de Gaspé et de Sept-îles, et reconnue comme un joyau du patrimoine faunique québécois.
 
Il nous a montré une nature sauvage avec  ses images superbes. Il nous a montré des arguments troublants sur les risques de pollution, de déversements et sur l'avenir de l'énergie au Québec.
 
Steven Guilbault, sommité du milieu écologiste et cofondateur d'Équiterre,  nous a rappelé qu'ici aussi une mobilisation citoyenne devra se prendre en main. Face au transport du pétrole de l'Ouest canadien par train jusqu'à Sorel-Tracy dans le but d'exportation, il s'inquiète sur la volonté gouvernementale  de tant poursuivre sur la voie de l'exploration pétrolière. Il est convaincu que les priorités devraient être ailleurs.
 
Alors que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) chiffre à 44 000 milliards de dollars les investissements nécessaires d'ici à 2050 pour limiter le réchauffement climatique de la planète et développer les énergies "propres", il semble qu'on s'oriente bien autrement actuellement.
 
Le développement des énergies renouvelables serait un meilleur horizon à envisager selon les personnes sensibilisées à la qualité de l'environnement. En 2012, l'Agence internationale pour les énergies renouvelables estimait à 5,7 millions le nombre d'emplois dans ce secteur. Ainsi les énergies renouvelables (solaire, biomasse, hydroélectricité, éolien) font aussi partie d'un développement économique soutenu.