jeudi 28 février 2013

Plagiat au journal municipal de mars 2013

La parution du bulletin municipal publié et remis aux citoyens robertois aujourd'hui fait preuve de plagiat.

Le 11 février 2013, Liette Parent-Leduc envoie par courriel un communiqué  pour la rubrique bibliothèque municipale à paraître en mars 2013, et ce,  à la direction municipale.

La responsable de la bibliothèque congédie la communicatrice le  13 février et l'informe que le communiqué déjà acheminé ne sera pas publié en mars prochain.  La communicatrice  apprend cela, accepte et répète à madame Latour, que c'est elle, épouse du conseiller municipal, Gilles Latour, qui est la boss  et qu'elle s'incline  devant cet impératif commandement.

Toutefois, quelle surprise, de découvrir ce matin, en accédant au courrier postal et au Patelin, que le texte du communiqué rejeté est partiellement repris, partiellement censuré (tout comme en mai 2012)  et que le nom de l'auteure n'est pas mentionné. On a raccourci le texte et l'a remplacé par une illustration d'un sapin enneigé.  Se fait-on passer un sapin, ou quoi?

Une insulte notable qui mériterait des excuses, à tout le moins. Quel sens civique possède notre direction municipale, responsable du journal municipal Le Patelin.

De plus, généralement, le Patelin est exempt d'erreurs flagrantes de français. Ce qui n'est pas le cas dans l'édition de mars  2013 et sa section Remerciements. Le français correct n'est-il  pas à favoriser dans nos écrits municipaux puisqu'on est dorénavant  dans un univers mondialisé anglophone? Y penser et agir en conséquence serait probablement apprécié des lecteurs.



Pourquoi faut-il maintenir notre adhésion au Réseau Biblio du Québec

Saint-Robert est membre du Réseau BIBLIO de la Montérégie, un réseau de bibliothèques publiques.  Les citoyens-usagers, tous abonnés gratuitement et ainsi porteurs d'une carte d'accès et de leur NIP (numéro d'identification personnel),  ont ainsi accès à 2 500 000 documents. Un portail qui ouvre le catalogue, renseigne sur les activités et les services et qui fournit les coordonnées des bibliothèques membres est toujours présent au bout des doigts des internautes: www.reseaubibliomonteregie.qc.ca.

Le NIP nous permet de consulter son dossier, renouveler ses emprunts, réserver des documents et accéder à des ouvrages en ligne (encyclopédies, banques de données, etc.).

Maintenant que la responsable bénévole des communications nommée en décembre 2009 , Liette Parent-Leduc,  a été congédiée et ne peut plus être bénévole ni pour classer ni pour accueillir les usagers ni pour écrire dans le Patelin, notre journal municipal, il me semble que j'ai le devoir d'informer, par  ce blogue-ci, ce qui pourrait arriver  à notre service municipal de la bibliothèque.

En consultant le site web du  Réseau BIBLIO de la Montérégie, j'ai appris qu'en tant qu'abonnée, possédant une carte d'accès à notre bibliothèque, j'avais accès par le web à une série de services qui ne sont pas communiqués  ni par notre responsable actuelle ni par nos élus...

Transparence manquante habituelle, personne ne m'avait informée de tous ces volets disponibles pour notre meilleur avancement personnel et collectif. 

La carte,  et le NIP choisi,  donne accès gratuitement par le web à des tas de services méconnus  gratuits: l'accès à de nombreux magazines et journaux tels que Protégez-vous, Le Soleil, Les Affaires, Universalis, etc., des formations pour apprendre une nouvelle langue, pour apprendre à taper rapidement sur un clavier, l'accès à de nombreux  livres numériques, à des livres numériques 3-D pour les jeunes, à l'écoute aussi gratuite à une banque de plus de 8 000 disques audio, à des livres en anglais qui peuvent favoriser ainsi l'apprentissage pour les jeunes et même les adultes, etc...

Quand le Réseau BIBLIO écrivait, cet automne, à la responsable, que l'achat de tablettes liseuses électroniques pouvait être disponible avec un rabais par un achat regroupé de plusieurs bénévoles, la documentation a été jetée au bac bleu aussitôt, et cela, en présence de la responsable des communications de la bibliothèque et malgré la désapprobation de celle-ci qui favorisait plutôt la transmission de cette possiblité d'achat regroupé aux bénévoles actuels et potentiels...

Et le 18 mars, nos élus prendront une décision pour poursuivre ou non l'adhésion de notre bibliothèque municipale  à ce Réseau BIBLIO de la Montérégie,  riche et si méconnu par les usagers de Saint-Robert.

Il nous faudra être vigilants lors de la prochaine réunion mensuelle du conseil municipal du 4 mars prochain pour faire savoir à nos élus que nous favorisons le renouvellement de l'adhésion  et que notre bibliothèque continue d'être membre du Réseau BIBLIO de la Montérégie.

Il restera à demander une publicité formelle des services accessibles méconnus pour augmenter le nombre d'abonnés à Saint-Robert et de lecteurs, jeunes ou adultes.  Il est certain qu'un accueil chaleureux au service de prêt demeurera  aussi une priorité.

Je recommande aussi que, lors de paiement d'amendes de retard, des reçus soit émis, une copie remise à l'usage payeur de l'amende et une copie remise à la responsable de la bibliothèque  élue, actuellement, madame Patricia Salvas.  Ici aussi une transparence serait une amélioration souhaitable. Un suivi rigoureux ne serait pas un luxe...Que chaque retardataire soit traité sur le même pied,  résident récemment robertois ou résident depuis longtemps...

L'achalandage a diminué, le service est ralenti, une bénévole est congédiée...L'ex-responsable des communications de janvier  2009 à février 2013 est censurée lors de son communiqué de mai 2012 par la direction... sans avertissement parce qu'elle veut alerter la population qu'un bas lectorat pourrait favoriser des décisions d'abandon du service par les élus...

Pourquoi ce congédiement et ce silence des communications dans le Patelin, demanderez-vous avec raison ?

En automne 2012, la responsable, madame Lamothe Latour, a proposé à la responsable des communications d'alors, qu'elle songeait à demander une rémunération au conseil municipal pour ses heures de bénévolat qui lui semblaient de plus en plus exigeantes, tout en précisant, qu'elle demanderait une somme grandement inférieure (30 %) à celle demandée  par sa belle-soeur, Jacqueline Saint-Pierre Lamothe, bénévole lors du décès de la responsable précédente, madame Roy.

Comme Liette Parent-Leduc lui a répondu que le conseil municipal avait exigé que le service de la bibliothèque demeure maintenu par du bénévolat, il était non pertinent de souhaiter une telle rémunération.  Madame Parent-Leduc a  alors ajouté: Si vous êtes fatiguée d'être responsable bénévole, madame Latour, vous n'avez qu'à me le dire, et je prendrai volontairement la relève, et cela, toujours bénévolement, en respect de la décision du conseil municipal.

A partir de cette période, la relation entre la responsable  et sa bénévole qui souhaitait demeurait bénévole est devenue plus tendue. Jusqu'au congédiement de février  2013...

Je souhaite que ces informations permettent une continuation des services pour les usagers actuels et aussi pour les usagers futurs, qui pourraient  même croître quand les nombreux services disponibles par le Réseau  auront été communiqués adéquatement et ne demeureront plus des cachotteries dans le but  inavoué, semble-t-il, de diminuer l'offre de services et la demande justifiée des robertois, contribuables, payeurs de taxes, qui ont droit de recevoir ces informations publiques.

L'auteur Stéphane Hessel d'Indignez-vous est décédé

En octobre 2010, Stéphane Hessel publie son célèbre manifeste de 32 pages: Indignez-vous. Il y exhorte à une insurrection pacifique. Cet ouvrage a été vendu à 4,5 millions d'exemplaires dans 35 pays. Les manifestants du monde entier s'en sont inspirés pour la mobilisation citoyenne Occupy. Ce texte a été classé comme l'événement littéraire de 2010 par les lecteurs du Monde.

Un extrait: Mais dans ce monde, il y a des choses insupportables.  Pour le voir, il faut bien regarder, bien chercher.Je dis aux jeunes: cherchez un peu, vous allez trouver.  La pire des attitudes est l'indifférence, dire *je n'y peux rien, je me débrouille*.  En vous comportant ainsi, vous perdez l'une des composantes essentielles qui fait l'humain. Une des composantes indispensables : la faculté d'indignation et l'engagement qui en est la conséquence.
Aussi: Je suis convaincu que l'avenir appartient à la non-violence, à la conciliation des cultures différentes.
Et: Il est grand temps que le souci d'éthique, de justice, d'équilibre durable deviennent prévalent... Créer, c'est résister.

En 2011, il publiait Engagez-vous. puis un appel contre l'arme atomique dans Exigez! Un désarmement nucléaire total. Puis en 2012, il reprend des entretiens avec le dalai-lama dans Déclarons la paix! Pour un progrès de l'esprit.

La semaine prochaine, il devait publier A nous de jouer!, dans lequel il incite les indignés de cette Terre à agir avec compassion en faveur d'un monde social.

Ses parents, Franz Hessel et Helen Grund ont inspiré, avec l'écrivain Henri-Pierre Roché, le film Jules et Jim du cinéaste François Truffault. A revoir...

Stéphane parlait allemand, français et anglais.  Il était l'incarnation de l'intellectuel européen.


François Hollande, président de la France écrit hier dans Le Point.Fr: :C'était une grande figure dont la vie exceptionnelle aura été consacrée à la défense de la dignité humaine.  Sa capacité d'indignation était sans limite, sauf celle de sa propre vie. Au moment ..., il nous laisse une leçon, celle de ne se résigner à aucune injustice.

Ségolène Royal écrit: il est ...solidaire de ceux qui se dressent pour bâtir un monde plus humain.  Les jeunes ont reconnu en lui un compagnon d'espérance.

Homme de gauche, Européen convaincu, né le  20 octobre 1917 à Berlin, naturalisé français en 1937, mobilisé en 1939, prisonnier, évadé, il rejoint De Gaulle à Londres en 1944, arrêté, déporté au camp de concentration Buchenwald près de Weimar, évadé encore, rallie les troupes américaines et arrive à Paris en mai 1945. Libéré, il rejoint le secrétariat de l'ONU, devient secrétaire lors de la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme, devient diplomate au Vietnam et à Alger. Ambassadeur en 1981, il milite pour les Palestiniens et les immigrés sans papiers.

Un modèle à considérer quand nos jeunes demandent à connaître un héros. Et à lire...

Sources: Le Point.fr, Le Devoir, Le Monde.fr

mardi 26 février 2013

Saint-Jude et Yves Gagnon

Hier soir, se tenait la conférence du jardinier poète Yves Gagnon de Saint-Didace.  Il nous introduit son sujet en nous livrant une poésie: Dilapider le tilapia. Il a alors réussi à captiver la salle par cette approche très ludique.

Humour, finesse, pédagogie, explications abondantes, documentation disponible, images parlantes, de plus, chaque auditeur a pu repartir de cette soirée avec une bouture d'une fine herbe comestible à transplanter dans son jardin potager, le printemps venu. Son propos fut didactique et structuré, comme un pro habitué à donner de ces conférences publiques.

Il nous a entretenu sur le choix des semences: les espèces à choisir, les cultivars à déterminer et la qualité de la semence choisie, etc...en première partie.

Puis a suivi, après la pause agrémentée de café et biscuits courtoisement offerts par l'organisation de la conférence, une formation sommaire sur les semis intérieurs. L'auteur et jardiner poète nous a parlé de l'environnement de la chambre à semis, des contenants à semis, des terreaux de germination et de croissance, tout en nous offrant le privilège de nous expliquer ses recettes basées sur une longue expérience.  Puis il nous explique le semis, le repiquage, la fonte des semis, la fertilisation et l'acclimatation, etc.

Ensuite un ensemble d'images expliquant la démarche compléta son exposé.  Tout ce savoir nous a été résumé par quelques feuilles qu'on nous remettait à l'entrée.  On pouvait suivre avec intérêt la conférence et ajouter des notes sur le document pour le compléter à mesure qu'on découvrait de nouvelles notions.

Saint-Jude s'est associé aux autres villages des alentours, soit Saint-Barnabé-Sud, Saint-Louis, Saint-Bernard-de-Michauville, pour ramener l'idée de préparer un jardin potager derrière sa maison. On a décidé de jumeler les citoyens apprenant le jardinage avec des démarrages de semis préparés par les élèves, de planter des végétaux avec  la Maison des Jeunes, de proposer des conférences, des cuisines collectives avec les produits récoltés et d'acheter en commun des équipements et du matériel de base. Les partenaires comme l'école, le Centre de formation professionel de Saint-Hyacinthe, la Maison des Jeunes et la FADOQ se sont associés à la municipalité.

Saint-Jude comprend moins de 1 500 citoyens et sait pourtant  proposer des activités et des projets innovateurs pour le bien commun des  habitants.

Quelle belle initiative.  On devrait peut-être s'en inspirer, ici aussi, à Saint-Robert.




lundi 25 février 2013

L'ensemble Mélosphère d'Helmut Lipsky avec Karen Young

Hier, la Maison de la musique Sorel-Tracy nous a présenté un spectacle rempli de bulles de champagne vocales et musicales et de somptueuses compositions à couper le souffle d'un public nombreux, privilégié et comblé.

D'abord une composition sensuelle du violoniste Helmut Lipsky, Latingo, qui rassemblait des cultures latines, brésiliennes dans une interprétation extraordinaire avec une chanteuse qui a su nous faire voyager à travers les pays et les zones vocales inhabituellement exploitées.  Chaque instrumentiste démontrait  à son tour sa fine relation avec la musique, avec le monde, avec la vie.  Entraînant  ainsi les auditeurs dans des voyages intérieurs sans fin. Remarquable.

Puis une pièce reliée à une tigresse fémina.   La transformation de chaque instrument qui sait nous renouveler l'écoute, nous amener ailleurs.  Des musiciens qui ne font pas de la musique mais qui sont musique dans tout leur corps.  A croire que leurs pores de peau sont musicales.

Puis un texte de Gilles Vigneault, L'été vient d'éclater. Une chanson remplie de vie, de soleil et de sensations.  Une voix qui épouse, avec harmonie, audace et fantaisie, la réalité si bien décrite. Splendide.  Les instruments nous livrent des interludes musicaux entre les paroles qui nous permettent d'être encore dans la poésie même sans le texte.

 Puis un Agnus Dei, en latin, chanté avec tant d'intensité que même l'Éternel doit avoir joui là-haut. En tout cas, nous, ici-bas, avons savouré largement cette interprétation.

Puis Noir et blanc,  composition de Vladimir Sidorov, à l'accordéon russe, accompagné de ses collègues.  Chaque instrumentiste écoute l'autre, regarde l'autre avec tant d'attention et de respect, leur union musicale est telle que j'ai senti des ondes musicales orgasmiques.  La fameuse tension-détente des cadences musicales... Une union transcendante.

Karen Young utilise le microphone si finement,  comme une extension de son propre corps. Une telle maîtrise de cet objet saisit.  Plus ou moins rapproché, et tout est transformé.  Un murmure qui se découvre jusqu'à une explosion de voix grandiose. Par l'expérience acquise, elle caresse aussi la percussion avec les balais  tantôt en accentuant les temps forts, tantôt en flattant les temps faibles, elle suit le violoniste  du regard à travers sa frange de cheveux humide, un échange de regards, de sourires entre les musiciens et aussi avec leur public. Quelle magie.

Ils nous donnent l'impression de jouer de la musique, c'est cela des gens qui jouent de la musique.  Ils s'amusent avec leur public, ils redeviennent des enfants de la Musique, leur complicité, leur complémentarité, on ne sent plus leur ego, on sent l'union.  La simplicité de l'âme que seuls les grands musiciens peuvent nous transmettre.

Ils sont tellement au-dessus des difficultés techniques qu'ils maîtrisent si bien, qu'on croit voir des jeunes gens qui s'amusent, malgré leurs cheveux blancs.  Faut le faire, des oeuvres d'une grande complexité qui paraissent des joutes de gamins. Parfois endiablés, parfois fantaisistes, parfois d'un lyrisme tendre, chaque instrumentiste sait aussi se transformer en percussionniste en percutant son instrument, son frère de vie musicale. Humour, surprises, des bulles de champagne, dis-je,... Des surprises musicales qui pètent, qui éclatent...

Un dialogue du contrebassiste Jean-François Martel et du violoniste Helmut Lipsky en pizzicati d'une rare beauté, on s'en souviendra longtemps. On fait sauter les barrières du conformisme. Sans retenue, je sens des libres-penseurs musiciens.  En québécois, on dit: ils savent se lâcher lousse. On peut se demander, y a-t-il des choses qu'ils ne sauraient faire, musicalement? Il me semble qu'ils peuvent tout jouer, tout faire sonner. 

Une image de maman lapine avec ses petits me revient pour expliquer la complicité que j'ai sentie  à ce concert d'hier. Il me semblait qu'ils jouaient parfois au hockey, et qu'ils se passaient des rondelles de musique pour faire des passes pour rejoindre le but d'une résolution de tension musicale.

Dans la pièce basée sur le 3e mouvement d'un quatuor de Schumann, il m'a semblé que la voix de la chanteuse coulait dans le son du violon comme en une seule ligne, comme un seul souffle.  Épatant. Même bouche fermée, sa voix est un instrument incroyable qui se confond avec le son des  cordes du violon.

Une autre composition d'Helmut Lipsky, une variation à travers les époques, du moyen-âge au romantisme, jusqu'au monde contemporain puis un retour au romantisme, dans diverses langues chantées, cela exige beaucoup.  Leur corps semble se lier avec les sons. Des moments de pure magie, on croirait entendre passer les anges... On caresse son instrument, je sens la vie, je vis.

Karen Young nous parle alors que l'art est ce qui donne le plus de plaisir et d'amour.  Que la musique, l'art, son métier, quoi, cela la rend heureuse.  Et ce soir d'hier, ensemble, ils ont su nous rendre aussi heureux.

Puis Rush Delivery, une nouvelle composition d'Helmut Lipsky, tantôt assis sur le tabouret, tantôt debout, faisant corps avec son violon, il l'écoute, il le dompte, emporté parfois, il me semble que je vois Beethoven, grimaçant parfois, avec la chevelure  trempée par la chaleur...Le don...

Puis un voyage à Kyoto, un rappel du tsunami récent,  le titre japonais pour l'hiver, avec le pianiste Matt Herskowitz,  qui joue directement avec les cordes du piano sans passer par les touches, le pianiste devient harpiste... Un autre bonheur musical intense.

Comme le programme n'était pas imprimé, j'ai probablement mal  nommé les titres, j'ai tenté de m'approcher le plus possible de ce que j'ai perçu dans la description fournie par les musiciens.  Excusez-moi pour les imprécisions de ce genre.

Ce regroupement de musiciens venus de divers pays de la planète, diverses cultures, divers styles de formation,  nous rappelle que la Musique sait réunir...et est essentielle...





samedi 23 février 2013

Sophie Clément et ses collègues nous ont fait rire et réfléchir

Hier, au Café-Théâtre Les Beaux Instants de Sorel-Tracy, la compagnie de Simoniaques Théâtre nous a présenté  Soupers.

Les comédiens Sophie Clément, Alexandre Daneau, Caroline Lavigne et Catherine Ruel nous ont livré un texte moderne, québécois, drôle et profond par moments, de Simon Boudreault. Ils se déplacent à travers le public, ils sont près des spectateurs, ils s'amusent avec leur public qui ne se gêne pas pour réagir en émotions parfois sonores.

Malgré que, parfois, ils ne soient pas face à nous, toutes les phrases dites ont été entendues par tous les spectateurs.  Signe qu'une bonne diction et une bonne technique théâtrale sont toujours des atouts dans des mises en scène inventives.

La scénographie de Julie Measroch, le concepteur d'éclairages éloquents Frédéric Martin, la créatrice de costumes de ville Suzanne Arel et le compositeur et multi-instrumentiste Michel F Côté ont mis leurs talents et efforts en commun pour offrir une pièce rafraîchissante et moderne qui parle aux habitués de théâtre autant qu'aux habitués de télévision.

La rapidité des changement de lieux, d'échanges de partenaires dialoguant tantôt avec l'un, tantôt avec l'autre, exercent une fascination sur le spectateur qui doit rester allumé pour suivre les retours dans le temps, les futurs précipités, etc. Une pièce de théâtre qui nous zappe comme une émission de télé.

Le trentenaire obèse qui vit avec son chat est un développeur reconnu de jeux vidéo. Il nous promène d'un repas au restaurant à un autre avec, parfois sa mère, sa soeur, son chat ou sa collègue de travail et il nous amuse en nous promenant dans des dialogues ou monologues que nous pensons tous avoir pu entendre un jour ou l'autre en allant au restaurant et tendant l'oreille à la table voisine...

Ils sont présentement en tournée et s'ils jouent près de chez vous, offrez-vous donc ce petit plaisir d'aller les applaudir chaleureusement.

vendredi 22 février 2013

Karen Young revient à Sorel

Le soir du  23 février 2013, Karen Young revient à Sorel-Tracy. 

La Maison de la musique Sorel-Tracy  la reçoit avec l'ensemble Mélosphère.  Accompagnée du violoniste Helmut Lipsky, de l'accordéoniste  russe Vladimir Sidorov (qui s'est déjà produit en 2012 au café Les beaux Instants, que j'avais particulièrement apprécié), le pianiste Matt Herskowitz, le contrebassiste Jean-François Martel, la chanteuse nous interprètera des pièces jazzées, des fantaisies sur des musiques classiques du monde, des compositions originales.

Nous aurons le plaisir de voyager avec eux dans le temps et dans l'espace. Pour l'avoir déjà entendue dans une autre salle soreloise il y a plusieurs années. je vous assure que cette soirée sera mémorable et vous en garderez de très nobles souvenirs.

Réservez dès maintenant votre siège au téléphone de la Maison au 450-855-3886

mercredi 20 février 2013

Lampadaire du parc connecté au réseau électrique

Bonne nouvelle. Le poteau du lampadaire du petit parc municipal  situé près du stationnement de l'église a été connecté au réseau de la rue Principale. Quelques arbres et arbrisseaux, quelques bancs, quelques excréments d'animaux non ramassés comme l'exige la règlementation participent  à rassembler des citoyens dans ce lieu de rencontre.

Installé depuis septembre 2012,  le fil électrique était, jusqu'à ces derniers jours, enroulé autour de la lumière et non branché. À la demande d'une citoyenne lors de l'assemblée du conseil municipal du 5 novembre dernier, on lui a répondu que le service d'Hydro-Québec tardait.

Eh bien!,  quelqu'un s'est réveillé récemment et le fil est relié au fil électrique principal de la rue Principale, en face du parc.

Nous avons, depuis janvier, une travailleuse du milieu communautaire qui est disponible pour les jeunes de notre municipalité et qui les visite dans les parcs et autres lieux susceptibles d'attirer les jeunes de notre localité.  Ils pourront maintenir mieux se voir à la lumière du lampadaire du parc.

A la réunion du conseil municipal du mois de février, à la demande de cette même citoyenne pour connaître les points positifs de ce nouveau service, aucun élu n' a pu fournir de réponse n'ayant pas eu de communication ni de rapport d'échange  avec Isabelle, notre travailleuse de milieu.

Si les jeunes au coeur de notre milieu est un projet qui tient à coeur à nos élus, il faudrait qu'il y ait au moins des communications entre le service offert et ceux qui demandent le service.
Peut-être...ce sera une suggestion à considérer pour le mois de mars...

Bénévole refusée à la bibliothèque

Hier, le 19 février 2013, l'ancienne responsable bénévole  des communications de la bibliothèque, Liette Parent-Leduc, congédiée le 13 février 2013, a reçu un ordre qu'elle ne pourra plus poursuivre son bénévolat de classement des documents et d'accueil des usagers à la bibliothèque de Saint-Robert.

La responsable, aussi bénévole, du service, madame Mariette Lamothe Latour, lui a ordonné impérativement qu'elle cesse dès ce jour de participer à cette activité bénévole.

Alors qu'il est difficile d'avoir des bénévoles à l'oeuvre de façon régulière, alors que la responsable est débordée et ne peut accélérer la présentation des nouvelles acquisitions  par manque de temps pour la préparation de la protection des reliures, des enregistrements à l'ordinateur, la recherche des cotes,  etc., je trouve insensé de tels gestes d'autorité abusive.

Il faudra bien qu'un jour la responsable au conseil municipal du service de la bibliothèque, madame Patricia Salvas,  fasse connaître les politiques acceptables et non acceptables de traitement des bénévoles. Et que des gestes concrets de cohérence et de respect soient  posés pour le bien commun.


L'environnement, affaire de tous

Hier soir, à notre salle communautaire de Saint-Robert, a eu lieu une consultation publique sur la révision du plan de gestion des matières résiduelles (PGMR).

Monsieur Gilles Salvas présidait entouré des 8 commissaires suivants:
messieurs
Robert Morand, responsable de la table de concertation de l'environnement du Bas-Richelieu
Réjean Dauplaise, maire de Sorel-Tracy
Denis Marion, maire de Massueville
Laurent Cournoyer, représentant des milieux d'affaires
Jean-François Daigle, représentant du milieu communautaire
Louis R, Joyal, maire d'Yamaska
et mesdames
Maria Libert, mairesse de Saint-Aimé 
Josée Martin, représentante du milieu syndical

Toutes ces personnes sont volontaires, bénévoles et indépendantes.

L'animatrice de la soirée était madame Josée-Anne Bergeron.

Monsieur Mohamed ... (je n'ai pu retenir le nom, excusez-moi ), coordonnateur à la GMR, nous a exposé un résumé du PGMR, semblable aux documents publiés dans le journal Les 2 rives, édition du mardi 11 décembre 2012.

Après cette présentation claire, assistée d'un écran récapitulatif, il y a eu une pause pour pernettre aux intervenants de s'inscrire.

4 intervenans ont pris la parole, soit en leur nom personnel, soit au nom d'un organisme qu'il représente. Ces interventions ont été limitées dans le temps,  enregistrées et seront transcrites au rapport de consultation.

C'est une lapalissade de dire qu'il y avait peu de citoyens robertois à cette séance. Et peu de gens dans la salle, tout simplement. Félicitations aux braves qui ont assisté à cette consultation publique.  Nous ne seront jamais trop nombreux à manifester notre intérêt pour les sujets d'actualité qui concernent notre environnement et notre avenir collectif.

lundi 18 février 2013

Rencontre avec notre ministre soreloise, Me Élaine Zakaib

Aujourd'hui plusieurs membres actifs des comités de citoyens de la MRC Pierre-de-Saurel en faveur du moratoire contre la fracturation hydraulique du gaz de schiste ont rencontré madame Zakaib à Sorel-Tracy.

Nous étions une douzaine de bénévoles mobilisés et pacifiques venus rencontrer une femme attentive, à l'écoute de nos encouragements pour que le gouvernement continue à soutenir la protection de nos eaux, cet or bleu, et favorise un développement économique durable tel que soutenu par monsieur le ministre Yves-François Blanchet pour la Vallée du Saint-Laurent, tout au moins.

Elle nous a expliqué que la ministre des ressources naturelles travaille actuellement avec le ministre Nicolas Marceau pour établir  les modalités des redevances minières qui seront payables sur l'extraction, peu importe qu'il y ait  profit ou non, afin qu'il n 'y ait plus d'extraction sans redevances car sans profit. Il y a aussi des consultations avec les sociétés minières  pour établir les mécanismes les plus appropriés pour arriver à un projet de loi qui sera déposé  avant l'été 2013.

Elle nous a aussi parlé de projets d'électrification des transports en commun pour atteindre une diminution des gaz à effet de serre souhaité de l'ordre de 25 % pour 2020.

Peut-être que les camions de transport alimentaire ou autre pourraient être alimentés au gaz naturel ? Plusieurs pistes de solution sont à l'examen. 

La rencontre a duré près de 30 minutes dans un climat cordial et sympathique.  Une membre de Saint-Ours, madame Cormier, a résumé avec aplomb les revendications du regroupement et madame la ministre a souligné qu'on ne peut tout refaire en quelques semaines.  Il faut se donner du temps pour consulter et bien faire les choses.


Yves Gagnon, le jardinier poète sera près de chez nous

Le jardinier poète Yves Gagnon donnera une conférence le lundi 25 février 2013 à 19 h 30 à la salle communautaire de Saint-Jude. Nous devrions y être car c'est plus facile de s'y rendre que de se rendre à ses propres jardins, on économise la pollution du déplacement hivernal. Tant qu'à se rendre dans ses terres luxuriantes, donnons-nous y rendez-vous durant la belle saison.  C'est saisissant de beauté, de travail bien fait, de nature domptée avec équilibre et de poésie tout simplement. Il y offre, en saison, des conférences, visites guidées, graines de semence, nourriture du terroir, que de belles et bonnes tentations.

En 1980, avec Diane Mackay, il commence un jardin à Saint-Didace, dans le nord-est de la région de Lanaudière.  Et depuis, ils n'ont jamais cessé de faire grandir et le jardin et leurs connaissances qu'ils partagent avec leurs visiteurs ou leurs auditeurs.

Auteur prolifique des livres Un seul jardin, La culture écologique pour petites et grandes surfaces, La culture écologique des plantes légumières, Le jardin écologique (déjà à sa troisième mouture), et pour les plus jeunes, Un jardin avec Aristott entre autres, sa renommée n'est plus à faire.

Ce propriétaire des Jardins du Grand-Portage nous permet de visiter des jardins anglais et orientaux, des jardins de légumes et d'herbes, des jardins d'eau et un petit verger domestique. Il nous accueille à travers ses beautés et on s'y sent grandi, édifié.

Collaborateur de revues horticoles renommées, de magazine télévisé radio-canadien, écrivain reconnu, son approche poétique ne peut que nous encourager à se mettre à nos rateaux et nos semis dès que vient le printemps. Des semences seront disponibles le soir de la conférence..

Il y a une dizaine de jours, il était à Montréal, lors de la présentation des semences patrimoniales en même temps que les semences écologiques de  notre couple robertois, propriétaire des productions maraîchères Alain Beaudin et Isabelles Palardy du rang Bellevue.
Et qu'arrive le printemps, le soleil y est déjà.

Source: Le courrier de Saint-Hyacinthe,édition du 14 février 2013 et de son site personnel.

dimanche 17 février 2013

Météorites: Saint-Robert et Tcheliabinsk

Quel robertois ne se souvient pas du 14 juin 1994 et de l'évènement survenu vers 20 heures.

Sur une ferme du rang Saint-Thomas de Saint-Robert, chez la famille de monsieur Paul-Aimé Forcier,  une importante météorite,  de la taille d'un pamplemousse et de 2,3 kg, est tombée et a créé un petit cratère qui a attiré la curiosité des vaches broutant le pré. Les fils de l'agriculteur, Stéphane et Serge Forcier, découvrent la merveille, tout près de la maison, et la remettent à la Commission géologique du Canada qui a confirmé qu'il s'agit d'une véritable météorite. Envoyée au laboratoire américain de Richland, on découvre qu'elle est la première météorite pierreuse découverte au Québec, car composée de silicates.

Cette météorite provenait de la ceinture d'astéroides , la ceinture qui se trouve entre Mars et Jupiter, Une boule de feu est passée, accompagnée  d'un bruit fracassant et d'ondes de choc.

Une vingtaine d'autres fragments a été retrouvé et il y en a encore, non découverts, tombés dans les bois  et champs robertois et leurs alentours.

La météorite robertoise est unique.  Les fragments ont été retrouvés rapidement lui conférant une valeur scientifique inestimable en raison du manque d'influence de l'atmosphère  terrestre.
On dit même que c'est la première fois de l'histoire de la civilisation qu'une météorite a été récupérée et soumise  à des analyses peu de temps après l'impact.

Même dans la région métropolitaine de Montréal, le bruit a été entendu.  Ce soir-là, un jeune musicien de Saint-Lambert me remettait un disque de sa performance d'instrumentiste enregistrée avec d'autres musiciens de son école secondaire hubertine. Chacun se souvient de ce qu'il faisait lors de cet impact, comme on se souvient de ce qu'on faisait lors de l'assassinat de John F. Kennedy en  1963 ou lors de l'impact des avions meurtriers sur les tours du World Trade Center de New York en 2001.

La météorite russe échouée  le 15 février 2013 faisait une dizaine de tonnes, elle s'est désintégrée   à plus de 30 km d'altitude et  elle a filé à une vitesse de 54 000 km/heure. La pluie de fragments de météorite a laissé une traînée blanche  dans le ciel, visible à 200 km de Tcheliabinsk.

Sources: Le journal de Montréal, édition du 16 février 2013 et le site web meteorite-de-st-robert.



Des cennes noires pour une robertoise en Haiti

Le journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe dans son édition du 14 février  2013 nous présente un projet Cennes noires.

Une robertoise d'origine, fille de Raoul Aussant et Bernadette Millette, Soeur Marguerite Aussant, des Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe, est photographiée avec quelques membres de son équipe en page A7.  Elles utiliseront  les  500 $ amassés, par cette pièce désuète,  par le projet Cennes noires pour Haiti pour soutenir des projets locaux dans la région de Jérémie, en Haiti. Elles ont aussi reçu des dons de plus grande valeur, pour un total de 1 200 $ jusqu'à maintenant.

Ces  50 000 cennes noires qui dormaient, dit l'article du journal, dans les tirelires des chaumières maskoutaines, ont été données en date du 12 février. Et le projet se poursuit, la réception de l'évêché recueille toujours les sous, roulés ou non.

Quelle belle initiative de récupération et de générosité...

Démission d'un membre actif dans le comité Gaz de schiste

Vendredi le 15 février 2013, la responsable du comité des citoyens de Saint-Robert, Saint-Aimé et Massueville, recevait une lettre de démission du conseiller municipal de Saint-Robert, monsieur Giiles Latour, annonçant son retrait de notre comité de citoyens contre la fracturation hydraulique des gaz de schiste sur notre territoire.

Toutefois, il nous encourage à poursuivre notre lutte et nous assure qu'il continuera d'appuyer nos efforts au conseil municipal.

Déjà à notre dernière réunion, il nous avait manifesté son incapacité d'aller rencontrer les citoyens pour obtenir les signatures de refus d'accès à nos terres pour les sociétés gazières.

Nous comptons toujours sur son implication au sein du conseil municipal de Saint-Robert pour encourager la mobilisation citoyenne qui aide au progrès de notre  communauté vers une démocratie locale améliorée.

La 4e édition du Festival de la motoneige de Saint-Robert

Se tenait hier et vendredi soir, le 4e Festival de la motoneige de St-Robert. Le village a été visité par de nombreux amateurs de ce sport qui ont aussi pu apprécier  la beauté de nos paysages d'hiver robertois.

Les courses d'accélération sur 4 allées avec départ sur poussière de  pierre ont pu emballé les amateurs. Associé à une organisation du Championnat Top Speed Racing (TSR) qui regroupait les courses de Saint-Roch, Baie-du-Febvre, et celles à venir de Notre-Dame-du-Bon-Conseil (le 23 février), Mansonville (le 2 mars), le festival de Saint-Robert prend de l'ampleur et devient un événement attendu.

L'an dernier, le promoteur avait versé une contribution de 100 $ par jour (soit 200 $) au coffre du trésor municipal  pour que les participants aient accès au chalet des loisirs avec des toilettes bien entretenues.  Cette année, lors du conseil municipal du 5 novembre 2012, suite à une demande de l'organisateur, monsieur Sylvain Salvas, fils de monsieur le maire et préfet de la MRC Pierre-de-Saurel, Gilles Salvas et frère de la conseillère municipale, madame Patricia Salvas, la contribution a été retirée et l'utilisation du chalet des loisirs sera sans frais pour l'événement.

Vous pouvez accéder au procès-verbal de  cette assemblée municipale sur le site web municipal indiqué dans le Patelin, notre journal municipal. Souvent publiés tardivement, les procès-verbaux des assemblées du conseil municipal sont accessibles à tous les branchés de ce monde. À cette date-ci, les procès-verbaux de janvier et février  2013 ne sont toujours  pas encore en ligne.  Cela viendra. Soyons patients.

Le rêve n'aime-t-il pas se percher haut?

Richard Séguin, dans son album Lettres ouvertes paru en 2006, a chanté cette phrase dans le refrain d'une chanson Le rêve.

Et dans ce même album, il écrit aussi la chanson Qu'est-ce qu'on leur laisse ? à tous ceux qui nous suivront dans les générations futures.

Et c'est dans le même sens qu'on applaudit un projet de règlement  municipal à venir.  Bientôt Saint-Robert aura aussi un règlement  déterminant les distances séparatrices pour protéger les sources d'eau et puits artésiens et de surface dans notre municipalité. Tout comme Gaspé et plus de 50 autres municipalités de la Vallée du Saint-Laurent l'ayant déjà adopté.

Depuis le 5 novembre 2012, j'ai demandé lors d'une assemblée du conseil municipal qu'on se penche sur ce règlement pourtant souhaitable. Par des envois d'information et des discussions avec des membres du conseil, l'information a circulé et enfin, le 11 février dernier, un avis de motion a été donné par monsieur Gilles Latour, qu'à une séance subséquente du conseil, sera présenté pour adoption le règlement protecteur de nos eaux. 

Alors la société Altai Ressources Inc.de Toronto qui a déjà acquis les permis d'explorer tout  le sous-sol robertois sera plus réticente à venir forer sur nos terres et terrains robertois.

Ce règlement sera une affirmation qu'on souhaite protéger notre environnement et qu'on ne permettra pas à des personnes morales ou physiques d'introduire dans le sol, par forage ou par tout autre procédé physique, toute substance susceptible d'altérer la qualité de l'eau souterraine et de surface à l'extérieur des rayons établis sans obtenir préalablement un permis municipal à cette fin.

Un pas décisionnel remarquable et cohérent avec les décisions prises dans de nombreuses autres municipalités de la Vallée du Saint-Laurent. Toutefois le conseil du 11 février n'était pas disposé à passer la résolution de soutien à  la ville de Gaspé.  Cette sensibilisation d'appui n'est pas encore faite. Elle viendra, nous l'espérons.

La mobilisation citoyenne, l'apport des juristes comme Me Richard Langelier de Saint-Bonnaventure, les signatures de refus d'accès à nos terres  tel qu'expliqué et sollicité dans le feuillet inclus dans le Patelin de février, notre journal municipal, ont porté des fruits.

Bientôt un moratoire sera proposé à l'Assemblée Nationale à Québec.  Le vote sera-t-il majoritaire? Les élus à Québec prendront leur responsabilité lors de ce vote.  Nous jugerons ensuite.

Lundi, demain alors, plusieurs personnes actives dans les comités de citoyens contre la fracturation hydraulique pour les gaz de schiste de notre région rencontreront madame la ministre Zakaib.  Elle accepte d'entendre la mobilisation citoyenne.  Une écoute et un échange que j'espère enrichissant pour notre communauté.


samedi 16 février 2013

Un élu bouscule un contribuable: le code d'éthique en prend pour son rhume

Mercredi le 13 février 2013, à la bibliothèque de Saint-Robert, un citoyen se  présente vers 18 h30 pour demander une carte d'usager de la bibliothèque et pour payer les amendes dues antérieures, s'il y a lieu.

Alors que le code d'éthique et de déontologie des élus municipaux, adopté par règlement le 6 février 2012, sous le numéro 366-2012, présente les principales valeurs de la municipalité dont le respect envers ... et les citoyens pour  prévenir les abus de confiance ou autres inconduites.

Le conseiller municipal, monsieur Gilles Latour, présent alors dans le local de la bibliothèque, suite au refus d'obtempérer de la responsable du prêt de fournir une nouvelle carte d'usager à ce citoyen, entraîne alors ce citoyen vers la porte de sortie en le poussant et en le bousculant.

La responsable de la bibliothèque exprime alors son refus absolu de fournir une carte d'accès à la bibliothèque  à ce citoyen, sinon, elle remettrait sa démission subitement comme bénévole à la bibliothèque.

Elle suggère alors de fermer le local à 19 hres au lieu de 19 h30 car la tension était trop élevée. Une autre bénévole explique alors que notre engagement  bénévole est de maintenir le service jusqu'à 19h30 tel qu'affiché sur les communiqués municipaux.

L'intimidation dans un service aussi communautaire qu'un service de bibliothèque municipale est à dénoncer.

Selon le code d'éthique et de déontologie, un tel manquement peut entraîner plusieurs sanctions: de la réprimande à la suspension pour une période maximale de 90 jours.

Le respect des citoyens par un élu est nécessaire pour maintenir nos démocraties locales.
Pensons-y bien, il en va du bon maintien de l'ordre et de la paix.



Patricia Tremblay, une athlète robertoise, et les 2 Rives

Dans l'édition du 12 février 2013, le journal les 2 rives  et son journaliste Daniel Lequin nous apportent des nouvelles d'une robertoise de grand calibre.

Avec ses parents très impliqués dans le patinage artistique dans la région Sorel-Tracy, madame Patricia Tremblay est devenue une athlète de grande renommée dans les années 80.

Aujourd'hui âgée de 45 ans, l'article nous apprend qu'elle a développé la piqûre pour la course à pied dans ses terres américaines d'adoption. Mère d'une adolescente de 12 ans et épouse d'un courtier en immeubles, elle a appris à apprécier une vie floridienne. 

Elle revenait à Saint-Robert visiter ses parents, Béatrice Lemoine et Michel Tremblay qui possédaient, jusqu'à tout récemment, une magnifique propriété dans une forêt des ancêtres aménagée en harmonie avec les principes de la nature: respect et esthétisme. Un joyau robertois remarquable.

Cet article soulignait aussi la beauté de cette robertoise devenue américaine par amour.  Un succès bâti avec tant d'efforts et de persévérance dans la discipline artistique qui exige toujours une rigueur entremêlée d'art. Bravo et bon succès dans ses choix futurs.

mercredi 13 février 2013

Bénévole congédiée pour un E à notre bibliothèque

Ce soir, la responsable bénévole des communications de la bibliothèque  a été congédiée.  Le conseiller municipal, monsieur Gilles Latour, conjoint de la responsable bénévole de la bibliothèque, madame Mariette Lamothe Latour, a décidé que les communiqués de la bibliothèque publiés dans le Patelin mensuellement ne seraient plus la responsabilité de la bénévole Liette Parent-Leduc.

Mëme le communiqué acheminé la semaine dernière pour la publication dans le  journal municipal du mois de mars  2013 sera retiré et remplacé par un communiqué préparé par la responsable de la bibliothèque, madame Latour, a-t-on précisé.

Depuis au moins l'édition de janvier  2010, mensuellement, la bénévole aux communications s'est efforcée de stimuler les lecteurs en les entretenant  du plaisir de lire et de ses bienfaits. Cette responsabilité lui a été confiée par monsieur Latour lui-même, heureux, disait-il, de ne plus avoir à préparer ce communiqué mensuel.  Depuis cette date, monsieur autant que madame Latour se disaient satisfaits des communiqués préparés.  Sauf le message de mai  2012 qui a été censuré  sans communication explicative avec l'auteure du texte, ni par téléphone ni par courriel, à chaque fois, ils se montraient satisfaits et parfois émettaient même leurs félicitations pour la qualité du texte publié.

Hier, quelqu'un, dont la responsable des communications ne peut connaître l'identité, avait préparé une feuille annonçant la fermeture exceptionnelle de la bibliothèque pour la journée du 26 février prochain et avait placé la feuille sur la vitre de la porte extérieure du centre communautaire et sur le comptoir de prêt. 

Il y avait une faute de français sur les quelques mots contenus dans l'annonce. Sachant qu'on avait à annoncer cette fermeture exceptionnelle, la bénévole des communications  arrive alors à l'heure du prêt de l'après-midi vers 13h30  avec une feuille écrite aussi en gros caractères très lisibles et souhaite remplacer la feuille avec une erreur d'accord de l'adjectif fermé avec le nom féminin bibliothèque  et  madame Latour refuse qu'on remplace la feuille contenant l'erreur pour ne pas insulter la personne qui avait préparé l'annonce avec l'erreur.

A l'heure du souper de la FADOQ, vers 17h30,  hier soir, étant responsable des communications et ne souhaitant pas qu'une annonce ainsi rédigée soit affichée sur la porte d'accès aux membres du club FADOQ Saint-Robert, madame Parent-Leduc remplace la feuille de la porte d'entrée pour afficher le texte corrigé.

Ce soir, à l'arrivée au centre communautaire pour aider au classement des livres, madame Parent-Leduc remarque que la feuille dela porte d'entrée avec la correction a été jetée à la  poubelle et a été remplacée par une copie de l'ancienne feuille contenant l'erreur flagrante de français . Elle demande qu'au moins  la feuille collée sur la surface du comptoir de prêt soit  remplacée par le texte corrigé. Refus réitéré.

N'acceptant pas que cette erreur lui  soit attribuée, la responsable des communications argumente que le service de la bibliothèque n'est pas un service commercial  et doit faire l'effort de présenter des communications privilégiant un français le plus soigné possible.

Refus total et colère et haussement de la voix. 

Si c'est ainsi qu'on remercie les bénévoles qui souhaitent mettre leur temps et compétences au service de leur collectivité, cela augure mal pour l'avenir de nos services bénévoles.

A bon entendeur, salut.  Dommage qu'on se prive ainsi de personne-ressource bénévole généreuse et  si amoureuse des mots et des livres.

samedi 9 février 2013

Jocelyne Cazin vient nous donner un souffle de vie

Jeudi dernier, le 7 févrIer, madame Jocelyne Cazin est venue à Sorel-Tracy , invitée par le Centre de prévention du suicide Pierre-De-Saurel, présenter une conférence-témoignage en hommage au souffle de la vie.

En présentation, on nous a présenté le Centre, des statistiques étonnantes, leurs collaborateurs, leurs intervenants, les membres de leur conseil d'administration et leur mission.

Puis madame Cazin, animatrice, conférencière, journaliste et épicurienne a pris la parole. Quelle femme extraordinaire.  Suite au suicide, le 14 janvier 1999, de son collègue animateur à l'émission si populaire J.E. , monsieur Gaétan Girouard,  fils d'une robertoise de souche, il y a eu une recrudescence  inquiétante de suicides au Québec. Le coroner a calculé que, dans les 3 mois suivants, il y a eu 13 suicides reliés au sien.

Le souhait qu'elle caresse, par ses soirée-conférence, est qu'au moins une personne captera le message qu'il faut donner un souffle de vie.  Elle avait trois thèmes notamment:  j'ai besoin d'aide, j'ai perdu quelqu'un, ...

Elle affirme que le suicide n'est pas une option, même si sa vie n'a pas été un jardin de roses ni un long fleuve tranquille. Elle ajoute qu'elle a même envisagé d'en finir quelques fois. Plus on s'expose, plus on risque d'avoir des coups, précise-t-elle.

La vie en elle-même est un effort;  à 62 ans, elle ose vivre pleinement, vivre en faisant tout ce qu'elle a envie de faire. Retraitée de TVA depuis juin 2008, elle n'est pas sur le mode Pause, mais sur Play. Elle nous dit signer ses textes des mots: Avec plaisir.

Elle a choisi la vie avec ce que cela comporte, elle a compris que le suicide n'est pas une option, car tu es important pour moi. Ses amis, pense-t-elle, n'avaient pas le choix lorsqu'ils sont passés à l'acte. De nombreux amis l'ont quittée de cette malheureuse manière.  Elle a subi l'effet de choc à plusieurs reprises.  Nous cotoyons le mal de vivre de tellement près,  et on ne se doute pas du nombre de ravages... Le fléau de la dépression ne diminue pas.

Il y aurait annuellement plus de 14,2 millions de prescriptions d'anti-dépresseurs délivrés par nos pharmaciens, soit 1 million de plus qu'en 2010. Chez les hommes de 20-34 ans, c'est la principale cause de décès.  Elle-même a parfois été ramassée à la petite cuillère par ses amis.

Réputée la pitt-bull de l'information, rare femme dans un monde d'hommes, passionnée, intense, tout d'un morceau, pas reposante, fatigante, généreuse, exigeante, aimant les plaisirs de la vie, les superlatifs dessinent sa personnalité, nous révèle-t-elle. Elle ne fait pas dans la dentelle.

Pour faire sa place dans ce monde, elle a subi des blessures intérieures, grandes. En 1975, on lui demandait à l'audition pour un poste à la radio, d'avoir une voix d'homme.  Elle leur aurait répondu qu'elle n'avait pas ce qu'il faut entre les 2 jambes.

Un homme, au sommet de sa propre gloire radiophonique,  aurait réussi à installer le doute en elle.  Cela lui a pris du temps, le temps d'une vie,  pour comprendre qu'il est normal de n'être pas aimée par tous, que cela est impossible de séduire 100 % des gens.

Elle a appris à savoir qui elle est et à s'aimer quand même.  Enfant, d'origine française, elle n'était ni habillée comme les autres, ni ne parlait comme les autres.  Elle était la maudite française de Saint-Sauveur-des-Monts. Elle a travaillé longtemps  à prouver qu'elle avait sa place dans la société québécoise.  Arrivée à 18 mois, elle n'était arrivée que  350 ans après les autres, pense-t-elle. Elle apprend à être une battante et non pas une victime.

L'intimidation et la discrimination, par les différences, entraînent une souffrance plus grande que l'aide qui nous entoure.   Pour elle, il n'était pas question de se plaindre, élevée à la dure, servant les corbeilles à pain dés l'âge de 8 ans dans le restaurant de sa mère, elle s'intéresse à tout. Elle veut tout savoir et tout faire.  Elle avait de la graine de journaliste...

Leader dès son plus jeune âge, elle participe à une émission de TV communautaire sur le ski, elle fait aussi de la radio avec des copains.  Elle encourage les jeunes à insérer dans leur C.V. leurs souvent nombreuses activités parascolaires.

En 8ième  année scolaire, la religieuses titulaire convoque ses parents car elle est trop enjouée. Elle manquait d'esprit académique, mais elle accordait qu'elle n'était pas inquiète pour son avenir.  Elle nous ajoute que, si elle avait été adolescente en  1980, on lui aurait fait une prescription de Ritalin.

Rebelle, elle veut connaître le pourquoi du comment. Enfant unique, lors de mauvais coups, ses parents la remettent à l'ordre.  Elle apprend à détester l'injustice, n'admet pas qu'un enfant soit frappé, qu'on parle dans le dos d'un autre, etc.

Elle veut savoir de quelle place elle vient pour savoir dans quel lieu elle ira. Elle encourage les parents à reconnaître qu'un enfant qui n'a pas un esprit académique doit être encouragé et reconnu dans ce qu'il aime, afin de lui faciliter son parcours.

Elle collabore à des activités pour favoriser la persévérance scolaire, car 30 % des gars sont à risque élevé de décrochage au Québec.  Elle favorise des outils pour mieux vivre selon ses valeurs, son éducation et ses gènes. 

Elle nous parle de l'auteur Jacques Salomé qui pense que le silence des mots réveille les maux.  Ce qui ne s'exprime pas, s'imprime.

Sur beaucoup de points, elle reconnaît qu'elle était semblable à Gaétan Girouard.  Faits dans le même moule, sauf qu'un homme sait mal exprimer les émotions.  Depuis 1993, elle faisait équipe avec lui, aussi passionné l'un que l'autre, mais le doute ravage de manière insidieuse et efficace. Elle suggère que les écoles devraient permettre aux gars de vivre avec leur testostérone, leur apprendre à vivre en garçon, leur apprendre aussi à reconnaître leurs émotions et leur capacité de les exprimer.

Alors la colère, la peine, la non-acceptation, l'ennui du disparu, l'admission et enfin l'acceptation.

Le deuil très médiatisé lui a été très difficile à vivre. Elle poursuit l'animation de l'émission J.E. durant 2 ans, seule à la barre.  Puis l'agressivité, l'impatience, la lassitude, et le bout du rouleau.  Elle devenait un vrai bâton de dynamite sur 2 pattes.  Elle consulte alors et aidée d'un psychologue et d'un coach de vie, elle réapprend à se sauver sa vie.

Reconnaître qu'on pousse parfois la machine un peu trop fort, il faut savoir en rire après coup. Sinon tout cela risque de nous ronger de l'intérieur.  Il nous faut savoir se pardonner, vive la célèbre prière de la Sérénité, assure-t-elle.

Elle apprend le 8 septembre 2001, en première page du Journal de Montréal, qu'elle est sur la liste des Hells Angels.  Elle comprend qu'elle a atteint sa limite

Tombée de front, 3 mois de suivi pour se remettre en selle, elle a vécu un choc post-traumatique.  On le vivrait à moins, ne pensez-vous pas?

Elle nous donne l'exemple du gestionnaire du centre de soins de Saint-Charles-Boromée de Montréal, qui n'a pu prendre ses responsabilités, confronté à des douleurs intenses, ne parvenait plus à avoir le choix.  Dans le brouillard total et dans le fond du lac, comment mettre un terme à la souffrance...

Le doute peut devenir un assassin, l'insécurité mène à la dépression, cela n'a pas de frontière, et ne fait pas de discrimination.  Les professionnels de la santé pourraient modifer leur façon de faire, pense-t-elle.  Gaétan Girouard avait commencé un traitement aux anti-dépresseurs, 2 semaines avant le jour funeste, mais le médecin aurait peut-être pu prévenir son épouse, que ce traitement pouvait entraîner des effets dangereux durant les premières semaines d'ingestion. 

Parfois il faut ne pas se mêler de ses affaires.  Elle pensait, peut-être aurais-je été mieux de  téléphoner à son épouse, ses parents... Il faudrait  se servir d'un réseau pour avoir le plus de ressources possibles dans ces cas-là. 

Elle a décidé d'avoir confiance en la vie et a accepté de s'impliquer pour aider et aussi pour s'aider elle-même.  Il n'y a pas plus égoîste qu'un altruiste.

Jacques Languirand, notre grand promeneur de Par quatre chemins, nous explique qu'il faut s'adapter aux changements, choisis ou subis pour contrer le doute et l'insécurité. Vivre c'est s'adapter.  Cela rend la vie plus facile si on n'est pas réfractaire au changement. Parfois il nous faut aussi créer les conditions du changement.  Sur le moment, on résiste, puis on se renouvelle avec un peu de sagesse. ..

Quand François Legault l'a invitée d'aller en politique, elle a refusé ...pour le moment. A son âge, elle ne recherche plus l'approbation, elle a eu de la reconnaissance mais chacun  a besoin de ce carburant.  Une bonne tape dans le dos pour encourager, se sentir utile et reconnu est fondamental et manque souvent dans les milieux de travail ou familiaux.

Impliquée aussi contre la Sclérose en plaques, elle travaille aussi à une campagne pour les soins palliatifs de la Rivière-du-Nord, à Saint-Jérôme dans les Laurentides. Elle perd sa mère en 2012, malade et demandant à mourir chaque jour depuis qu'elle se sait condamnée.  Elle est convaincue que nos aînés ne voient plus d'issue, c'est pourquoi ils décident d'en finir. Une accumulation de pertes dans le processus de vieillissement pourrait être compensée par des visites plus nombreuses, amicales ou familiales. Elle suggère davantage de liens intergénérationnels, des rencontres entre des adolescents et des aînés...

Elle nous livre finalement des phrases célèbres d'auteurs comme Churchill, Franklin, Lowen, etc

Finalement, c'est le silence qui tue.  Alors parlons, échangeons entre nous et offrons-nous parfois une petite tape dans le dos pour encourager nos proches.

Bref une conférence-ressource qui fait du bien.  Le centre de Sorel est au 1-866-APPELLE.
ou au 1 866-277-3553 et les internvenants Louise, Nancy, Céline, Ginette, Sandra, Stéphane, Mélissa, Oriane, François-Olivier, Josée, France, et plus...sont là pour chaque personne qui souffre trop ou est proche de quelqu'un qui souffre TROP.










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Yann Perreau nous entraïne dans le désir

Hier soir, au café-théâtre Les Beaux Instants , Yann Perreau nous a livré  un spectacle qui a su combler son public.

Avec son grand guitariste multi-instrumentiste Jean-Alexandre Beaudoin et  sa choriste Sara Bourdon aussi multi-instrumentiste, il nous a présenté toutes les pièces incluses dans son plus récent album, A genoux dans le désir, en plus de plus anciens succès.

Dans ce disque, il a  mis en musique, arrangé et réarrangé tout autour de textes du célèbre poète québécois Claude Péloquin. Celui-là même qui a fait tant fait jaser en écrivant dans une sculpture de Jordi-Bonnet: Vous êtes pas tannés de mourir, bande de caves... et a aussi écrit le texte de la chanson Lindberg de Robert Charlebois.

Ainsi prenant racine dans les textes d'un homme de lettres bien vivant, avec une mise en scène de son ami Michel Faubert, il nous permet de connaître des textes de beauté, de vérité et d'avenir. Il suffirait qu'on entende...

Il a fait chanter son public, danser et frapper le rythme tous ensemble pour notre plus grand plaisir. Il a eu des moments de tendresse, d'humour, de comédie, d'émotions, de danseur déhanché spectaculaire, il sait faire. Il sait donner du plaisir et a même su nous faire croire qu'il était content d'être à Sorel-Tracy.

Vraiment une belle soirée d'émotions, de joies et de plaisirs musicaux.  Il sera au théâtre La Tulipe à Montréal le 14 février prochain, si vous ne voulez pas le manquer, cela vaut le déplacement.

Bravo à une autre jeune homme de 36 ans, futur papa dans un peu plus d'un mois, qui sait nous faire oublier la grisaille économique ou politique actuelle.  Ayant grandi de l'autre côté du Saint-Laurent, à Sainte-Geneviève de Berthier, il nous a dit avoir souvent respiré les poussières de nos laborieuses industries soreloises.

À voir et à revoir...

jeudi 7 février 2013

Moratoire proposé et transfert au BAPE: mobilisation

La mobilisation citoyenne depuis 2 ans dans la Vallée du Saint-Laurent  commence à porter des fruits. Il nous faut continuer à signer le formulaire de refus d'autoriser les sociétés gazières de forer nos terres dans un souhait d'explorer et de développer le gaz de schiste  dans la municipalité de Saint-Robert et les régions environnantes.  Cela continue d' apporter une contribution essentielle  pour démontrer au gouvernement provincial qu'une  non-acceptabilité sociale existe réellement.

Hier, monsieur Yves-François Blanchet, ministre provincial notamment de l'environnement et responsable de la région du Centre-du-Québec annonçait le transfert des 78 études rassemblées  présentement en cours d'évaluation environnementale stratégique (ÉES) au bureau d'audience publique en environnement (BAPE).

Le BAPE est spécialisé pour faire une consultation élargie soit un BAPE générique. Il va examiner les projets précis et  il a la confiance des citoyens et du gouvernement, précise-t-il.

L'opposition des citoyens est basée sur l'environnement et le BAPE a un mandat à caractère environnemental, a-t-il ajouté lors du point de presse du 6 février 2013

Actuellement il n'y a pas d'intérêt d'exploiter le gaz de schiste à caude du contexte économique et à cause de l'opposition manifestée par les citoyens de la Vallée du Saint-Laurent.

Le ministre nous a expliqué qu'il ne veut pas trancher le débat sur une base subjective ou personnelle, mais en confiant le mandat au BAPE, organisme indépendant, cela permettra aux décideurs de prendre un peu de recul et d'obtenir des données scientifiques, objectives,

Le travail assidu des responsables des comités, des avocats collaborant à la préparation du fameux règlement Saint-Bonaventure pour protéger l'eau potable dans nos municipalités, des membres de l'exécutif de Borduas (circonscription que la lutte citoyenne a éveillée par un groupe de citoyens de Saint-Marc-sur-Richelieu), les membres de plus de 40 comités de citoyens organisés autour du Regroupement Régional sur le Gaz de Schiste de la Montérégie. (RRM), tous ses gens et plusieurs autres, ont mobilisé la parole citoyenne et fait entendre leur désir d'encader le développement économique sans sacrifier l'environnement.

Il est important de continuer de manifester notre souci de la protection de l'environnement de manière à convaincre des députés de la CAQ à voter, en appui aux députés du Parti Québécois, pour que l'Assemblée Nationale adopte la législation nécessaire pour faire d'un moratoire de facto actuel, un moratoire  législatif réel.

Ce moratoire tant attendu ne sera adopté à notre assemblée nationale que si  les citoyens continuent d'exprimer leur inquiétude sur les impacts environnementaux des produits chimiques utilisés lors de la fracturation hydraulique et de leur volonté d'un encadrement législatif approprié pour protéger les terres densément peuplées de la Vallée du Saint-Laurent.

Le Regroupement interrégional sur le Gaz de Schiste de la Vallée du Saint-Laurent (RIGSVSL) continue ses activités avec l'espérance que la mobilisation citoyenne  portera ses fruits  jusqu'à maturité.

Dimanche dernier, le 3 février 2013, votre responsable du comité de Saint-Robert, Saint-Aimé et Massueville contre la fracturation hydraulique pour les gaz de schiste, s'est rendue, accompagnée,  à Gentilly manifester son appui aux citoyens de cette MRC qui nous avaient invités à les soutenir.

Le conseil municipal de Saint-Robert n'a pas encore adopté le règlement Saint-Bonaventure de protection des sources d'eau potable que la responsable de votre comité leur avait suggèré d'examiner  lors de l'assemblée mensuelle régulière du 5 novembre 2012.

Cela viendra probablement, car il y a maintenant  au moins 51 municipalités du RIGSVSL qui ont adopté ce règlement protecteur pour l'environnement tout comme la ville de Gaspé l'a fait récemment et qui a fait couler tant d'encre dans les journaux et médias intéressés à ce débat d'intérêt public.

Aujourd'hui, monsieur Lucien Bouchard, rémunéré par Talisman, démissionne.  Talisman a prévu se retirer du Québec à cause de ce débat.  Il faut alors penser que Me Bouchard ne souhaite pas faire du bénévolat plus longtemps...

mercredi 6 février 2013

Jazzmen à Sorel-Tracy: savoureux concert

Samedi soir dernier, à la Maison de la Musique Sorel-Tracy, François Bourassa, pianiste, et son collègue, Guy Boisvert, contrebassiste, nous ont permis de vivre une soirée mémorable.

De la pièce Nancy, crée en homnage à Nancy Sinatra, à une composition originale provenant du bord du lac Archambault de Saint-Donat, de la Bossa Nova brésilienne à des standards de Bill Evans ou du groupe de Duke Elllington, une ballade, ils nous ont fait voyagé à travers des musiques enivrantes et savoureuses.

Une complicité musicale et amicale perceptible de loin, des regards, des attentions,  entre des amis sorelois depuis 31 ans, nous racontait-il, François, vêtu d'un simple chandail et d'un jeans, des souliers qui frappaient le rythme à s'user prématurément les semelles, quelle joie pour tous les spectateurs.

Le salon Desjardins de la Maison  était comble et les auditeurs étaient comblés.  Les fesses qui quittent le banc du pianiste dans des élans enthousiastes, des élévations dans le sens concret et abstrait.  Des regards échangés entre les musiciens qui semblent nous dire, je t'attends, vas-y, c'est ton tour, ou alors, tu me joues un tour dans cette petite phrase musicale ajoutée dans un moment d'improvisation non planifié, du bonheur visible et audible, quoi!

En tous les cas, s'ils reviennent une autre fois, comme on semblait le leur demander à la fin du concert, il faudra réserver tôt. Vous savez que le salon Desjardins a une capacité de 60 spectateurs...

A la prochaine, chers jazzmen.