samedi 30 octobre 2021

Les jeunes, orientés vers les programmes plus payants

Ce matin, Louis Cornellier dans Le Devoir, s'inquiète. Le Soleil publiait le 4 septembre dernier, que le gouvernement Legault "s'apprêtait à réformer le milieu universitaire en orientant davantage les jeunes vers les programmes dits plus payants, ou hautement spécialitsés", voilà le désir pressant d' "arrimer davantage l'enseignement aux besoins du marché". 

Comme le gouvernement japonais qui, en 2015, demandait aux présidents des 86 universités de "réfléchir pour orienter les jeunes de 18 ans vers des domaines hautement utiles où la société est en demande". Selon Marco Jean, professeur de philosophie au cégep de Saint-Laurent, cette bêtise frappe même des dirigeants de notre société québécoise.

Chacun ne conteste qu'il est nécessaire de former des travailleurs compétents et professionnellement utiles à notre société. Toutefois, la formation "d'individus capables d'une réflexion morale et politique est tout aussi nécessaire, en mesure de réfléchir au concept d'utilité".

Il faut former des gens aussi capables de se demander si la croissance économique désirée est saine et profitable à tous. C'est tout autant nécessaire pour éviter des dérives de "société de robots" (Bernanos). Le philosophe américain Michael J. Sandel propose de réaffirmer la dignité du travail et des travailleurs, et d'introduire la philosophie dans la formation professionnelle même. Chaque travailleur, chaque citoyen est apte à l'art du débat démocratique.  

Il est pertinent d'apprendre à penser le pluralisme éthique, religieux et idéologique de nos sociétés, Aussi de réfléchir aux enjeux moraux de la technoscience et aux conditions d'un système politique juste. On ne peut nier le citoyen et l'humain dans le travailleur.

"Croire que la croissance économique est notre salut et qu'on s'occupera du reste si on en a le temps" est une mauvaise croyance.

vendredi 29 octobre 2021

Une culture de la bienveillance à préserver

La culture des organisations commence à se préoccuper du bien-être de leurs employés. Un phénomène nouveau apporté par la pandémie. Une plateforme collaborative internationale de bonnes pratiques en santé et en qualité de vie au travail, présidée et fondée par Marie-Claude Pelletier, de Global-Watch, reçoit plus de demandes d'organisations qui demandent de l'aide pour mesurer leur action pour le bien-être de leurs employés.

S'ajoutent maintenant aux conseils d'administration des représentants de la santé et du personnel pour prendre en considération ce nouveau risque davantage présent. Cette semaine des chercheurs, des gens d'affaires et des leaders des milieux politique, économique et social se sont réunis dans le cadre d'un symposium. Ils ont examiné comment diversifier et intégrer un leadership plus humain, bienveillant dans les organisations.

Préserver cette nouvelle culture arrivée dans l'urgence de prendre soin les uns des autres demeure un défi. Dans l'industrie de la construction, composée de 2,7 % des femmes, elles sont 54 % à abondonner leur métier après cinq ans, contre 40 % des hommes. Ce milieu est  "très dur, agressif et macho" lance Josée Dufour, présidente et fondatrice d'une entreprise spécialisée en ingénierie du bâtiment.

L'industrie du jeu vidéo et du divertissement conçoit et produit des créations qui doivent refléter la société. "Sur 120 jeux, il y en aura 115 où le héros est masculin et 5 où c'est une héroïne" indique la directrice générale de Pôle Synthèse, Brigittte Monneau. Du travail reste à faire même si du progrès a été fait depuis cinq ans grâce à des mesures incitatives, ajoute-t-elle.

Afin de "créer un éveil des consciences chez tous les acteurs", Danièle Bergeron, de la Société des leaders de marques, organisera un deuxième symposium en septembre 2022 pour un travail continu dans le changement et pour faire le point. En fin janvier 2022, une "DéclarAction" et des recommandations sera écrite et diffusée aux différents ordres de gouvernement, notamment.

(Source: Le Devoir)

mardi 26 octobre 2021

Le maire sortant divague dans son pamphlet

Le maire sortant ne me répond pas car, d'abord,  je ne l'ai pas interrogé.  Je ne suis pas une adversaire mais je suis une opposante avec de nouvelles idées décrites sur le site de soreltracymagazine dans la section élection. Mon programme électoral y est déposé, en résumé.

Je comprends très bien qu'il écrive vouloir continuer de représenter les citoyens de Saint-Robert, toutefois, la complexité des dossiers et les connaissances exigées ne m'inquiètent pas du tout car j'ai l'habitude de lire et de comprendre des documents compliqués considérant mes nombreuses années d'études universitaires et la connaissance du langage légalement pertinent au monde municipal. J'ai suivi de nombreuses formations sur la gouvernance municipale et les lois applicables sur notre territoire municipal.

Concernant la bibliothèque municipale, affiliée au réseau public des bibliothèques de la Montérégie depuis 1984 jusqu'à leur décision du 2 avril 2013 de s'en désaffilier au 31 décembre 2013. Ce, malgré une pétition démontrant une volonté contraire exprimée par 115 signataires que je leur déposais le 18 mars 2013. J'ai alors fait une analyse concernant l'utilisation de la bibliothèque entre le 1er avril 2006 et le 31 mars 2013. Le conseil municipal m'interdit alors l'accès à la bibliothèque municipale lors de leur assemblée régulière du 4 mars 2013.

Alors que la superficie moyenne des bibliothèques municipales affiliées au réseau des bibliothèques publiques de  semblable catégorie de population, soit entre 1000 et 2000 personnes, était de 98 mètres carrés, la superficie de la bibliothèque municipale de Saint-Robert était de 60 mètres carrés.

Le coût moyen par citoyen robertois est passé de 10,44 $ à 8,26 $ entre 2006-2007 et 2012-2013.  La moyenne du coût pour les populations semblables à la nôtre est passée de 15,04 $ à 14,53 $ pour la même période. Le temps d'ouverture du service était de 2h50 en 2012-2013 dans notre municipalité contre 16h21 d'ouverture comme moyenne pour les autres bibliothèques de la même catégorie populationnelle. À la fin de l'année 2012-2013, il y avait 172 abonnés, 1454 prêts de livres annuellement et les robertois avaient eu accès à 7 171 documents disponibles durant l'année.

Concernant le projet d'internet haute-vitesse disponible au plus tard en septembre 2022 à toute la population robertoise, le projet est signé, soit, mais pour devenir une opération réelle, la municipalité doit attendre. Ce projet nécessitait d'abord l'annulation partielle des servitudes existantes par l'assemblée de la Fabrique de la paroisse (déjà adoptée) et l'autorisation des experts diocésains de Saint-Hyacinthe. 

Le terrain désiré par l'entreprise de télécommunications Sogetel inc. pour  s'implanter  est situé près de l'église paroissiale. Cependant ce terrain comportait des servitudes signées par les deux parties lors de l'acquisition de ce terrain par la municipalité.  La Fabrique de la paroisse l'avait cédé d'abord  pour 2000 $ en 1980 et  le stationnement en 1998 pour 1 $. Les parties (la municipalité vendeuse et Sogetel inc. l'acquéreur) sont toutefois encore en attente de l'autorisation formelle de l'évêché, à ce jour. Ainsi le projet est encore un projet et non un fait accompli, n'en déplaise au pamphlet du maire sortant.

Concernant les non-rencontres du maire sortant avec les robertois, le maire sortant écrit agir par précaution. Il n'est pas sans savoir qu'étant majoritairement à l'extérieur des maisons, ces rencontres ad hoc  n'apparaissent pas risquées, selon les normes sanitaires actuelles. Et avec le couvre-visage au besoin, je ne perçois pas les réticences du maire sortant. Évidemment, ne pas susciter de telles rencontres de courtoisie exige moins d'effort, moins d'énergie et moins d'investissement de temps.

Monsieur le maire sortant oublie de signaler dans son pamphlet qu'il a exprimé, le 5 juillet dernier lors de l'assemblée publique régulière du conseil municipal, sa volonté de démolir l'ancien presbytère servant actuellement d'immeuble municipal. 

Les projets du maire sortant pour l'avenir se résument à accélérer les discussions, faire évaluer les solutions et les mettre en place ensuite, pour un meilleur approvisionnement en eau potable. L'autre projet est de reconstruire le centre communautaire actuellement en service. Les détails de son programme manquent absolument.

Pour connaître mon programme électoral, veuillez aller sur le site soreltracymagazine dans la section élection. Vous comprendrez mieux ce que je propose pour les quatre prochaines années, programme détaillé sur plusieurs  points relativement aux responsabilités réglementaires déléguées au conseil municipal notre municipalité.


lundi 25 octobre 2021

L'élu DOIT avoir un comportement exemplaire

L'élu doit exercer ses fonctions avec impartialité, diligence, dignité, probité et intégrité. Dans l'exercice de son mandat, l'élu local poursuit le seul intérêt général, à l'exclusion de tout intérêt qui lui soit personnel, directement ou indirectement ou de tout autre intérêt particulier.

L'élu local doit veiller à prévenir ou à faire cesser immédiatement tout conflit d'intérêts. Lorsque ses intérêts personnels sont en cause dans les affaires soumises à l'organe délibérant dont il est membre, l'élu local s'engage à les faire connaître avant le débat et le vote.

L'élu local s'engage à ne pas utiliser les ressources et les moyens mis à sa disposition pour l'exercice de son mandat ou de ses fonctions à d'autres fins.

Dans l'exercice de ses fonctions, l'élu local s'abstient de prendre des mesures lui accordant un avantage personnel ou professionnel futur après la cessation de son mandat et de ses fonctions.

Alors que nous portons le masque dans le bureau de la fabrique où j'exerce des travaux bénévolement, le maire sortant est venu le 8 décembre 2020 demander un service. Malgré les deux portes franchies où était clairement indiqué sur chacune d'elles que le masque était obligatoire pour y entrer, le maire sortant n'a pas voulu porter le masque et se présentait sans couvre-visage. Il est étonnant que certains élus n'ont que faire des recommandations des gouvernements. Il faut cesser de ne penser qu'à soi et de réfléchir avant d'agir lorsqu'on fait partie d'une société. Pour moi, un politicien est élu par la populaiton pour représenter les citoyens et faire de notre communauté un endroit où il fait bon vivre en toute sécurité. Ce qui implique qu'il doit agir en bon père de famille et montrer l'exemple.

L'élu local doit aussi participer avec assiduité aux réunions de l'organe délibérant et des instances au sein desquelles il a été désigné. Certains élus actuels souffrent d'absentéisme.

Issu du suffrage universel, l'élu local est et reste responsable de ses actes pour la durée de son mandat devant l'ensemble des citoyens de la collectivité territoriale, à qui il rend compte des actes et décisions pris dans le cadre de ses fonctions. 

Qui est juge du bon comportement des élus ? Les citoyens qui s'intéressent à la gouvernance de leur territoire doivent faire des efforts pour s'informer. À Saint-Robert, j'assiste régulièrement aux assemblées mensuelles de nos élus. Je peux confirmer que les élus n'ont pas toujours un comportement exemplaire.

Un bon examen de conscience de leur comportement  serait pertinent en cette période électorale. Chacun doit s'efforcer d'être au-dessus de la mêlée.

Parfois le maire sortant a fait les manchettes, non pas pour de bonnes actions. La sanction qu'il a reçue en janvier 2021 ne démontrait pas des actions d'un élu exemplaire. 


(Source: site web publié par CACO et article de Éric Bonfanti de Shawinigan)

dimanche 24 octobre 2021

Qui aime laver son linge avec de l'eau jaune ?

Québec s'est donné comme cible d'assurer l'accès à une eau potable de qualité à toutes les municipalités québécoises d'ici 2030. Selon un rapport publié en février 2021 par le Centre d'expertise et de recherche en infrastructures urbaines, 4707 kilomètres de conduites d'eau potable dans les municipalités du Québec sont considérées à risque de défaillance "élevé ou très élevé". Le Québec devra ainsi investir des milliards de dollars s'il souhaite les rénover.

Pourtant, depuis 15 ou 20 ans, le regroupement d'experts Réseau Environnement plaide pour des "investissements massifs en eau", selon sa présidente-directrice générale, Christine Pelchat. "Et ça n'arrive pas", conclut-elle.

Plusieurs municipalités vivent cet enjeu actuellement. Plusieurs élus en sont conscients mais ils ont besoin d'importantes subventions, soit l'argent de tous les contribuables. Nous ne sommes pas assurés que notre système de transport de l'eau potable est adéquat pour toujours. Et nous savons tous que l'eau est notre or bleu, la substance fondamentale pour la vie durable et pour la santé de l'humanité.

Nous devons veiller, collectivement, à ne pas gaspiller l'eau potable. On ne jette pas n'importe quel déchet dans les cabinets des toilettes. Nous avons tous à éduquer nos concitoyens au respect de notre or bleu. Agissons-nous avec cette idée en tête, en tout temps ?

Améliorer avec vous, améliorer pour vous.

(Source: article d'aujourd'hui par Zacharie Goudreault dans Le Devoir.)

samedi 23 octobre 2021

Ils viendront

La liberté de s'installer chez nous, sous de nouveaux cieux, la nécessité économique, et même philosophique du voyage et de l'expatriation. Dix pages complètes dans le Courrier international, édition du no 1614, nous expliquent la volonté de nombreux Français de vouloir vivre éau Canada. Des pages entières de publicité canadiennes de Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC),  de Banque Nationale du Canada qui annonce qu'elle "simplifie votre arrivée au Canada". Surprenant document de 10 pages expliquant l'ouverture des bras canadiens pour accueillir l'autre: les bienfaits de travailler à l'étranger, une dope pour la créativité, une éclosion dans l'évolution de la carrière en même temps qu'une "transformation de la perception qu'une personne a d'elle-même".

"Etre exposé à d'autres valeurs et normes culturelles pousse les gens à constamment analyser leurs propres convictions, qu'ils rejettent ou réaffirment par la suite."  Les chercheurs étudiants en master MBA ont découvert que c'est l'intensité d'une expérience à l'étranger qui aide les gens à mieux se comprendre, plutôt que la quantité de pays où ils sont allés. Le poète Simon Armitage résume: "Ce n'est pas ce qu'on fait qui compte, mais ce que ça nous fait".

Un forum Destination Canada Forum mobilité, dans sa 17e édition, se déroulera en ligne du 18 au 20 novembre en France. Il  s'adresse aux candidats francophones qui cherchent des possibilités de travailler au Canada. Les représentants du IRCC parleront des régions, villes et collectivités d'ici et répondront à leurs questions.

Certains partent en vacances et ne retournent plus en France, "si on se plonge dans le mode de vie local, on reçoit énormément en échange" écrit la journaliste Anna Tyzack. En 2020, quatre Français expatriés au Canada ont créé une épicerie en ligne: Panier québécois qui propose les produits du marché public montréalais Jean-Talon.  Ils ont choisi Montréal pour sa qualité de vie incroyable, abordable, la proximité avec la nature, et les opportunités personnelles et professionnelles. Pour ces nouveaux arrivés, les Québécois ont leur propre identité, et "c'est un minimum de s'intéresser un peu à l'histoire, à la culture, à la langue".

Saurons-nous les accueillir, car c'est certain qu'ils viendront ?

(Source: Le Courrier international, édition du 7 au 13 octobre)

vendredi 22 octobre 2021

Meilleur salaire, meilleur horaire de travail, débouchés de carrière plus intéressants

Mercredi, Janet Yellen, secrétaire au Trésor sous la présidence de Joe Biden, qualifiait la pression de hausser la rémunération due à la pénurie de main-d'oeuvre comme une "bonne chose pour les travailleurs". "De nombreux travailleurs du secteur des services ont souffert de salaires chroniquement bas, de conditions de travail et d'avantages sociaux" insuffisants.

L'Enquête canadienne sur les attentes des consommateurs au troisième trimestre (juillet, août, septembre 2021) publié par la Banque du Canada indique que les attentes salariales sont en hausse, atteignant un sommet chez les personnes moins scolarisées, alors qu'elles ont diminué légèrement chez les personnes ayant un plus haut niveau de scolarité.

Deux fois plus de chômeurs de longue durée qu'en février 2020, le taux d'emploi reste inférieur à son niveau prépandémie. Les travailleurs sont plus nombreux à désirer quitter volontairement leur emploi, de changer de secteur d'activité. 20 % des répondants à l'enquête envisage rechercher dans la prochaine année un meilleur horaire de travail, des débouchés de carrière plus intéressants et un salaire plus élevé. "Les travailleurs des secteurs moins bien rémunérés ou qui ont été durement touchés par la pandémie sont plus susceptibles de changer de secteur".

Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) prévoit dans ses prévisions salariales 2022 que, dans un contexte d'inflation et de pénurie de main-d'oeuvre, la pression sur les salaires se confirme: les employeurs du Québec prévoient accorder une augmentation moyenne entre 2,9 et 3,1 % en 2022. "C'est plus généreux que la moyenne canadienne", selon le CPQ.

(Source: article de Gérard Bérubé dans l'édition du 21 octobre du Devoir.

mardi 19 octobre 2021

Vieillir au Québec: pas simple

Peut-on encore offrir un vieillissement digne à toutes les personnes de 65 ans et plus vivant sur son territoire? La loi concernant les soins de fin de vie le promet pourtant. La capacité de l'État québécois à "prendre soin" de sa population ne semble pas assez pressant pour agir. Les grands projets d'infrastructures, l'extrativisme, le développement immobilier prennent toute la place.

Quand songerons-nous à des infrastructures de solidarité humaine ? Quand serons-nous prêts à inclure les personnes vieillissantes au coeur de la vie sociale ? Les vagues de chaleur seront plus fréquentes en durée et en intensité. La montée des eaux, la multiplication des incendies, le réseau électrique, le système d'eau potable, les réseaux de télécommunications pourraient tous être mis en péril. Ces risques sociaux-environnementaux nuiront à notre capacité de prendre soin.

Notre manque collectif de vision nous a pris par surprise en mars 2020. Ces fins de vie solitaires, confinées, affamées laissent des souvenirs pleins de honte. Il nous faut s'approprier cette hantise, la faire nôtre, en se mettant au travail dès maintenant. Il faut réfléchir au modèle actuel, qui nous force à vivre isolés, en familles nucléaires, en petites unités économiques hermétiques, endettées, dépendantes d'une professionnalisation et d'une institutionnalisation de la reproduction sociale.

Il faut des changements radicaux et rapides, majeurs. Les politiciens ne peuvent plus se contenter de se tourner les pouces. L'État ne garantit pas qu'une telle débâcle ne se reproduira pas. Il nous faut prendre soin de nos morts. "Après tout, c'est notre lien avec ces derniers qui nous relie au passé, au présent et au futur. Écoutons leur complainte".

(Source: article de Julien Simard, chercheur postdoctoral à l'École de travail social de l'Université McGill dans Le Devoir de ce matin.


lundi 18 octobre 2021

La semaine des bibliothèques publiques: pas pour nous, le conseil l'a fermée en novembre 2020

A Saint-Robert, le conseil municipal a considéré que la bibliothèque publique municipale n'était plus un besoin ni une réalité souhaitable pour les citoyens. Les élus ont mis la clé sous la porte et "allez chercher vos livres aux bibliothèques publiques de Sorel-Tracy". 

En cette Semaine des bibliothèques publiques, Jean-François Cusson, directeur général de BiblioPresto, qui offre des services numériques pour les abonnés de la plupart des bibliothèques du Québec, explique que "la pandémie a accéléré" la pente ascendante des emprunts numériques. Depuis l'automne 2020, l'emprunt des livres numériques a remonté à 8000 emprunts quotidiens, considérablement élevé par rapport aux 5000 livres virtuels distribués en moyenne chaque jour avant la pandémie du printemps 2020, surtout pour la littérature jeunesse.

Pendant la pandémie, une nouvelle frange de la population a profité des bibliothèques privées, unique exutoire au télétravail et à l'école à distance durant les confinements. Les gens de la fin de la vingtaine ont découvert les installations de ces lieux de découverte, de plaisirs et de savoir, selon Ève Lagacé, la directrice générale de l'Association des bibliothèques publiques du Québec.

Pour moi, la bibliothèque publique municipale est essentielle. Un lieu de rencontres qui pourrait devenir un lieu de socialisation pour un certain espace, un lieu de travail pour d'autres secteurs ou encore un lieu d'évasion pour la majorité. Le sport ne suffit pas à l'épanouissement humain. La marche ne suffit pas. La musique ne suffit pas. Il faut savoir offrir aux Robertois(es) des lieux et des services pour couvrir la majorité des besoins qui favorisent le bien-être de chacun en plus du bien-être collectif.

On embauche pour surveiller la patinoire, on embauche pour déneiger la patinoire, pour quelques heures et pour quelques personnes. Mais rien pour la partie intellectuelle ou psychologique du cerveau humain. Nous nourrissons notre corps, nous devons aussi nourrir notre esprit pour développer des citoyens et des contribuables conscients et engagés dans nos institutions démocratiques.

(Source: l'article de Catherine Lalonde dans Le Devoir  de ce matin.)

dimanche 17 octobre 2021

La profession d'enseignant(e)

Nous avons tous eu des expériences scolaires édifiantes un jour ou l'autre comme élève ou comme étudiant. Tout comme Normand Baillargeon que je lis régulièrement dans mon quotidien préféré, je place l'éducation comme une institution très importante dans une société démocratique comme nous en rêvons tous dans notre imaginaire.

Baillargeon suggère, dans Le Devoir d'aujourd'hui, que notre société entreprenne une réflexion sérieuse collective sur ce que signifie "éducation", sur ce que nous attendons de l'école et quels moyens nous voulons mettre en action pour qu'elle puisse répondre aux besoins des jeunes et des moins jeunes.

On se rappelle la commission Parent dans les années 1960. Pourrait-on souhaiter qu'une commission Parent 2.0 mette à jour la commission Parent originale ? Tous s'entendent que la profession de l'enseignement est une mal-aimée, il est  si difficile d'y combler les postes vacants nombreux actuellement. Même si c'est une vocation parmi les plus honorables au monde, elle est malade actuellement.

Normand Baillargeon nous invite à lui raconter, à lui faire connaître ces moments de joie, de bonheur, que l'on a connu soit en enseignant, soit en étant élève ou étudiant. Un moment significatif dans une vie, dû à un enseignant inspirant, qui nous a fait vivre le partage d'une passion pour sa discipline ou une manière insoupçonnée de nous présenter une notion difficile à comprendre.

Alors si on a une histoire à lui raconter, à partager, nous lui écrivons à baillargeon.normand@uqam.ca. Les témoignages que nous lui transmettrons pourront demeurer anonymes, précise-t-il dans son acticle. 

Il demande à ses lecteurs de partager sa demande. Voilà le but de ce billet. "Faisons entendre de belles histoires d'école et d'éducation".


samedi 16 octobre 2021

L'éthique élastique en politique municipale et le projet de loi 49

Au cours des quatre dernières années, des maires au Québec ont été suspendus pour avoir contrevenu à leur code d'éthique et de déontologie: conflits d'intérêts, commentaires désobligeants et utilisation indue des ressources de la municipalité font partie des fautes commises par des maires qui ne s'embarrassent pas trop des règles d'éthique.

Depuis 2017, des dizaines de maires et de conseillers municipaux ont dû démontrer leur intégrité. Des questions d'apparence de conflits d'intérêts dans l'octroi de contrats, d'utilisation de ressources publiques à des fins personnelles, des propos méprisants...

Depuis 2018, la Commission municipale du Québec (CMQ) a reçu 1926 signalements, auxquels se sont ajoutés les 138 dossiers qu'elle a elle-même ouverts. 

Le projet de loi 49, déposé par la ministre des Afffaires municipales, Andrée Laforest, viendrait serrer la vis aux contrevenants. Des amendes pouvant aller jusqu'à 4000 $ par manquement des élus, qui devront les payer de leur poche. Ce projet de loi obligera les élus au début de chaque mandat à suivre une formation en éthique, et non une seule fois dans leur carrière politique. 

Le président de la Fédération québécoise des municipalités (dont fait partie Saint-Robert), Jacques Demers, estime que "personne ne pourra prétendre ne pas être au courant des règles".

Quand notre maire sortant fait une demande à la séance ordinaire publique du 5 juillet 2021 pour diminuer la tarification de l'utilisation du terrain des loisirs municipal pour son Festival Western, qu'il prend le temps d'exposer en long et en large son besoin entrepreneurial, il est apparent qu'il a outrepassé les règles d'éthique.

Quand notre maire sortant émet, lors d'une séance publique, des propos méprisants sur le travail de la responsable des cours d'eau à la MRC Pierre-de Saurel du fait qu'elle respecte les lois trop précisément, il est apparent qu'il a outrepassé les règles d'éthique.

Quand notre maire sortant laisse des élus, en séance publique, prononcer des propos intimidants et désobligeants envers des personnes assistant à la séance, il est apparent qu'il a outrepassé les règles d'éthique.

Même s'il gouverne la municipalité depuis 1989, il ne devrait pas se permettre d'outrepasser le code de déontologie auquel il a apposé sa signature pour le respecter. Je suis favorable au fait que le nouveau projet de loi 49 exige des élus une formation au début de chaque mandat sur l'éthique et la déontologie nécessaires pour une bonne gouvernance. La mémoire est une faculté qui oublie si facilement, il faut la rafraîchir...parfois.


jeudi 14 octobre 2021

Rencontre avec les candidats à l'élection municipale de Saint-Robert

La directrice générale avait convoqué hier les candidats à la mairie et les candidats au poste no 2 pour une rencontre d'information aujourd'hui à 13 h 30.

Je suis allée à cette rencontre et j'y ai rencontré monsieur le maire sortant. Nous étions les seuls candidats présents à cette invitation de la présidente d'élection pour recevoir l'information sur le déroulement des événements pertinents d'ici à l'assermentation des nouveaux élus.

Nous avons aussi reçu, par la même occasion, cinq (5) copies de la liste électorale groupée par section de vote. Il y aura quatre (4) sections de vote d'environ 370 électeurs chacune et quatre tables pour voter lors du jour du scrutin du dimanche 7 novembre. Toutefois, lors du vote par anticipation, le dimanche 31 octobre, il n'y aura qu'une seule table de votation.

La révision si vous n'êtes pas inscrit et remplissez les conditions pour avoir la possibilité de voter, il faut se présenter au bureau municipal le lundi 18 octobre en soirée ou le mercredi 20 octobre en après-midi.


Améliorer avec vous, améliorer pour vous.


mercredi 13 octobre 2021

S'inscrire sur la liste électorale pour voter

Les personnes qui ne sont pas inscrites sur la liste électorale en vue du scrutin du 7 novembre prochain bénéficient de deux moments pour le faire à Saint-Robert. En soirée, lundi prochain, le 18 octobre, de 19 h à 22 h ou mercredi le 20 octobre en après-midi, de 14 h 30 à 17 h 30.

Il est important de se présenter avec deux pièces d'identité. L'une doit contenir le nom et la date de naissance et l'autre doit indiquer le nom et l'adresse de la personne désirant être inscrite sur la liste électorale pour pouvoir exercer son droit de vote aux élections municipales.

Le vote, par anticipation sera possible le dimanche 31 octobre de 9 h 30 à 20 h et le jour du scrutin le 7 novembre, dimanche aussi, de 9 h 30 à 20 h.

Il est important de ne pas laisser passer cette possibilité d'être éligible à voter. Il faut d'abord que vous soyez inscrit(e) sur la liste électorale. La Commission de révision de lundi et mercredi prochain se tiendra au bureau municipal (l'ancienne caisse populaire), prête à vous accueillir afin de pouvoir exercer légitimement votre droit de vote en novembre prochain.

Il est important de voter, de faire entendre sa voix afin que la collectivité de Saint-Robert exprime son choix, que les représentants que vous choisirez soient au diapason de vos volontés et de vos aspirations pour l'avenir de Saint-Robert.


mardi 12 octobre 2021

Les municipalités comme la nôtre

Saint-Robert est une petite municipalité parmi les 711 municipalités québécoises de moins de 2 000 habitants. Parmi les 1 131 municipalités qui composent le Québec, selon le décret de population pour 2020, de la Gazette officielle du Québec, partie 2, du 26 décembre 2019 selon une estimation au 1er juillet 2019, les petites municipalités comme la nôtre forment donc près de 63 % de toutes les municipalités.

Alors que les médias publient régulièrement ce qui se passe dans les grandes municipalités comme Montréal, Québec, Laval ou Longueuil, on entend très peu parler de ce 63 % de toutes les municipalités. Soit les petites communautés comme la nôtre ou même plus petites.

Comme les journalistes ne se retrouvent pas dans ces petits milieux, les conseils municipaux se sentent libres de parler, d'agir comme il leur semble. Les conflits d'intérêts sont peu relevés. Le manque de respect envers les personnes présentes lors d'assemblées publiques ne sont pas soulignées dans les médias. Les approximations dans les explications fournies lors de la période de questions ou les réponses fournies un mois après que les questions ne soient posées ne font pas la une des journaux. La censure apportée aux communiqués soumis prêts à publier dans le journal municipal, tout ce manque d'éthique, peu de personnes l'ont observé.

Les séances publiques mensuelles sont si peu attractives que très peu de citoyens s'y présentent. L'intérêt manquant, le manque de transparence, le jargon utilisé, le silence et le mutisme des conseillers élus permettent au maire et à la directrice générale de conserver le contrôle de la situation. Et les personnes qui persévèrent à assister à ces séances démontrent un engagement envers notre système démocratique à promouvoir encore et encore.

Améliorer avec vous, améliorer pour vous, devrait-on y penser comme un objectif à atteindre au sein de notre communauté, même rurale, même si elle est de moins de 2 000 habitants.

lundi 11 octobre 2021

Le 11 octobre, la journée de la fille

Quand on sait que 132 millions de filles ne sont pas scolarisées à travers le monde actuellement, il y a lieu d'être indignés. Depuis 2012 existe cette journée pour sensibiliser le monde à l'importance de l'égalité entre les sexes. Encore aujourd'hui, les filles sont souvent non désirées comme enfant à naître, alors que les garçons sont davantage reconnus comme désirables comme enfant à naître. Je connais cela, mon père aussi souhaitait un fils lors de ma naissance. Des bras et plus de force physique pour les éventuels travaux sur la ferme familiale.

Cette année, cette journée veut sensibiliser les personnes à l'accès différent aux technologies de l'information pour les filles. Les filles sont moins présentes dans les emplois en technologie, c'est encore un "boy's club". Les appareils électroniques sont moins disponibles pour les filles dans plusieurs régions du monde. L'information est le nerf de la guerre, et souvent, les filles y ont moins accès.

La scolarisation des filles permet une avancée dans la liberté, socialement et économiquement. Dès que la scolarisation est faible, les choix deviennent réduits pour elles. Le mariage forcé, la pauvreté, la mauvaise connaissance de ses droits deviennent des réalités pour celles qui ne peuvent aller à l'école. Quel recul pour nos sociétés !

(Source: RDI aujourd'hui)

dimanche 10 octobre 2021

Concevoir le bonheur autrement que comme une marchandise

Au Québec, la consommation de psychostimulants, d'antidépresseurs et d'anxiolytiques continue d'être répandue. En 2017, 62 doses d'antidépresseurs étaient consommées en moyenne par habitant, soit 525 millions de comprimés, selon les données de la firme IQVIA.

L'autrice et enseignante en philosophie au collège de Valleyfield, Julie Roussil signe le Devoir de philo cette fin de semaine dans Le Devoir. Elle a observé une importante augmentation des diagnostics de troubles de l'anxiété alors que nous vivons dans une société où nos besoins essentiels sont assurés par nos régimes universels.

"La société d'hyperconsommation est contemporaine de la spiritualité, de l'anxiété de la dépression, des carences de l'estime de soi, de la peine de vivre," même si nos conditions matérielles s'améliorent, écrit-elle. Le marché a envahi tout notre quotidien et s'adapte aux changements. Le marché se renouvelle au rythme des nouveaux besoins qu'il peut même insuffler lui-même. 

Gilles Lipovetsky, essayiste français,  a écrit Le bonheur paradoxal en 2006. Il place son espoir dans un programme d'éducation permettant aux jeunes de concevoir leur bonheur autrement que comme une marchandise. Même si les nouveaux retraités, le bio, l'électrique et l'achat local sont de plus en plus répandus, la frugalité ou la décroissance n'intéressent que de petits groupuscules qui sont encore bien peu influents. Lipovetsky ne voit pas de sortie à l'horizon de l'hyperconsommation.

Saurons-nous devenir plus solidaire de notre humanité avec tous ceux qui tentent de diminuer la satisfaction immédiate de tous ses désirs, pour devenir plus conscient que notre exemple peut influencer la génération qui vient? N'y a-t-il pas corrélation entre l'hyperconsommation et la détresse qui s'abat sur tant de jeunes et de moins jeunes ?

Aujourd'hui, commémorons l'importance de soigner la sante psychologique de ceux que nous cotoyons dans notre quotidien, tout simplement.


samedi 9 octobre 2021

Maria Chapdelaine, à voir

Hier, je suis allée voir le dernier film de Sébastien Pilote avec ma famille. Il est maintenant disponible dans notre cinéma régional. Il faut en profiter. Cette adaptation du roman posthume de Louis Hémon (1913) est à voir sur grand écran. Les 11 et 12 septembre, ce film a été lancé au festival international du film deToronto. 

Un film de beauté, de silences, de contemplation. Le directeur photo, Michel La Veaux, nous offre des images qui épousent bien les saisons. Un peu comme un peintre, les éclairages sont très étudiés. La lumière abondante selon la position du soleil dans les clairières, le peu de lumière dans les intérieurs des habitations de ce début du XXe siècle, les visages caressés par une lumière si intéressante, j'ai beaucoup savouré la lumière telle que travaillée par ces artisans du cinéma québécois.

La musique de Philippe Brault était aussi admirable. Les cordes de la harpe, du violon, de l'alto, du violoncelle, de la contrebasse ainsique que des guitares ont réussi à créer une harmonie éloquente de sentiments, d'atmosphères divers. Le choix de Sara Montpetit pour incarner une jeune Maria démontre aussi une fidélité au roman. Charismatique, tout en retrait, ses yeux souvent très discrets et parfois si bavards. Sébastien Ricard, le père de Maria, est aussi exceptionnel. Défricheur, ambitieux, pensant que sa femme ne peut mourir, car elle est "encore utile", selon la psychologie virile de ce temps-là.

La veillée du temps des fêtes avec gigue et violoneux nous rappelle les reel irlandais que nous avons tous déjà fredonnés. Des prétendants de Maria: Émile Schneider en François Paradis, Antoine Olivier Pilon en Eutrope, le voisin agriculteur qui a réussi à accumuler des réussistes et  est prêt à se marier, campent bien leur personnage et sont crédibles.

Le réalisateur Sébastien Pilote a grandi au Saguenay et veut ici rendre hommage à son peuple qui a rendu cette région si hospitalière maintenant. Il disait à René Homier-Roy récemment dans une entrevue que ce film est 'un huis clos à ciel ouvert". Réellement. Courez vite le savourer.


jeudi 7 octobre 2021

"Le moment de la honte"

Hier, le pape François a exprimé sa honte suite à la publication d'un rapport accablant sur la pédocriminalité au sein de l'Église de France. Le président français, Emmanuel Macron, dit qu'il y a "un besoin de vérité et de réparation". François a dit au Vatican hier: 'Je désire exprimer aux victime ma tristesse, ma douleur pour les traumatismes subis et aussi ma honte, notre honte, ma honte pour une trop longue incapacité de l'Église à les mettre au centre de ses préoccupations", pendant l'audience hebdomadaire générale.

Durant l'été 1978, j'avais assisté avec mon mari à un tel genre d'audience générale, la dernière du pape Paul VI à l'époque, avant sa retraite estivale et sa mort. Impressionnante audience papale. On ne peut oublier un tel événement, après y avoir assisté une fois. Le silence, la joie exprimée, le sentiment d'unité dans une grande assemblée de croyants.  Et le pape en avant qui nous parle comme s'il s'adressait à nous personnellement.

Bref, c'est hier, que François 1er a dit: "C'est le moment de la honte". Quatre fois, expression d'une honte sentie avec insistance. Il a aussi évoqué "une épreuve dure, mais salutaire". Il a appelé "les catholiques français à prendre leurs responsabilités pour que l'Église soit une maison sûre pour tous".

Macron a "salué l'esprit de responsabilité de l'Église française, qui a décidé de regarder ce sujet en face comme l'avaient fait d'autres Églises à travers l'Europe en particulier". "Je souhaite que ce travail puisse se poursuivre dans la lucidité et l'apaisement. Notre société en a besoin. Il y a un besoin de vérité et de réparation", a-t-il dit devant la presse en marge d'un sommet européen en Slovénie.

Mardi, une commission indépendante sur les violences dans l'Église catholique de France a publié les conclusions accablantes de son enquête: 216 000 enfants et adolescents ont été victimes de clercs et de religieux catholiques depuis 1950. Le nombre monte à 330 000 si on ajoute les personnes agressées par des laïcs travaillant dans les institutions de l'Église, comme les enseignants, les surveillants, cadres de mouvements de la jeunesse, etc.

Ce rapport soulève des questions même au Québec, comme ailleurs dans le monde. 

(Source: article de Ljubomir Milasin et Gildas Le Roux, dans Le Devoir d'aujourd'hui.)

mercredi 6 octobre 2021

Les responsabilités de Saint-Robert

Maintenant, il ne suffit plus de faire la distribution de l'eau, d'offrir des services d'égouts, de ramasser les déchets et d'assurer la sécurité de ses citoyens pour bien remplir ses responsabilités, quand on est une municipalité de plus de 1 800 habitants comm la nôtre.

Les élus doivent aussi être présents pour développer l'économie sur leur territoire tout en  développant des services sociaux et culturels. Améliorer le transport en commun, lutter contre la pauvreté, favoriser la diminution des inégalités sociales, améliorer l'accès à la propriété, augmenter la qualité de l'environnement, offrir et encourager des activités culturelles nouvelles et de loisir. Les élus doivent avoir en tête d'augmenter la qualité de vie de leurs résidents.

Les routes sont belles à Saint-Robert. Toutefois, l'asphaltage des voies de circulation automobile n'est pas tout. Même la fille du maire sortant, conseillère à l'époque, révélait lors d'une entrevue télévisée dans un interview de Jocelyn Daneau, que l'asphaltage des routes ne remplit pas toutes les responsabilités d'une municipalité. Évidemment, son père est un spécialiste de l'asphalte, il en a fait une carrière pendant de nombreuses années.

Des clôtures aussi, c'est essentiel. Ainsi, pour éviter le vandanlisme autour de la nouvelle génératrice installée au bureau municipal de Saint-Robert, une nouvelle clôture a été installée cet  été. L'entreprise du fils du maire sortant a été le seul entrepreneur à manifester de l'intérêt pour réaliser ce projet municipal. Quelle coïncidence! 

En même temps, son entreprise a aussi installé 17 sacs de  lattes d'intimité à la clôture métallique existante autour du terrain du garage municipal, pour retirer du regard, a-t-on précisé lors de la séance du conseil municipal du 5 juillet, les surplus de matériaux municipaux: tuyaux de ciment, ponceaux, etc., tous des objets assez inesthétiques. Le tout pour 4 947,25 $ plus taxes. 

Pour le transport durable, Saint-Robert fait peu. Peu de personnes se déplacent à vélo ou à pied. L'élargissement de la voie semble encourager des vitesses excessives pour plusieurs automobilistes, jugées dangereuses par des aînés et des parents d'enfats. Et vitesse trop élevée, pas seulement de la part de jeunes, contrairement à ce que souligne souvent le maire sortant en séance du conseil municipal. Toutefois, plus d'usagers utilisent le transport collectif amélioré par autobus, c'est un point très positif, pour les déplacements vers d'autres municipalités ou vers la ville-centre.

Toutefois, les élus doivent devenir plus conscients que les résidents n'ont pas acheté une maison seulement pour son confort. Ils désirent un milieu de vie répondant à leurs besoins de maintenant et de demain.

Pour offrir le meilleur, il faut écouter les suggestions des citoyens et les mettre en pratique. Les belles paroles ne suffisent plus. Il faut agir dès maintenant et choisir en novembre des élus qui proposent des améliorations pour une qualité de vie toujours en croissance.

(Source: opinion de Louise Grégoire-Racicot du 12 novembre 2019 dans Les 2 Rives.)


mardi 5 octobre 2021

Le budget de la municipalité de Saint-Robert

 En 2021, le budget de la municipalité a été augmenté de plus de 38 % par rapport à celui de 2020. En 2021,  le taux de taxation a augmenté de 5 % pour chaque 100 $ d'évaluation. Une augmentation supérieure au taux d'inflation annuel selon l'indice des prix à la consommation d'alors.

En 2022, un nouveau barème d'évaluation sera utilisé, selon la valeur des actifs en juillet 2020. On se rappelle que, durant la pandémie, les valeurs des habitations tant urbaines que rurales ont nettement augmenté. Ainsi la base d'évaluation pour l'année 2022 sera assurément plus élevée que celles de 2019, 2020 et 2021.

Alors il sera possible de diminuer le taux de taxation, étant donné qu'il sera appliqué sur une évaluation municipale globale plus élevée.  

En 2021, il y a eu une augmentation de 33 % de la taxe pour l'aqueduc par logement. La taxe pour la sûreté du Québec a augmentéé de 7 % par bâtiment. Seuls la taxe pour les matières résiduelles et le coût du mètre cube d'eau utilisé par ménage sont demeurés constants entre 2020 et 2021.

Souvenons-nous qu'en 2019, le maire avait haussé sa rémunération de plus de 33 %. Pourrons-nous alléger le fardeau fiscal des citoyens de Saint-Robert ?

Même si l'inflation est plus élevée en 2021 qu'en 2020, il n'y a à partir en peur. L'ajout de l'évaluation foncière pourra probablement couvrir l'inflation annuelle lors de la préparation du budget 2022, qui sera préparé en décembre 2021 pour l'année 2022, avec les nouveaux élus lors de l'élection du 7 novembre prochain. Il est important de faire entendre sa voix lors de cette action démocratique essentielle.

Le budget est un exercice important. Il traduit le choix des élus. Il indique le choix d'aller de l'avant avec telle philosophie de gestion, la décision de faire plus ou moins intervenir les finances publiques, du genre d'interventions sociales ou culturelles à privilégier, de l'aide au développement économique, vers une transition durable, verte et efficiente.

Ensuite il importe que chaque contribuable questionne ses élus pour bien comprendre les tenants et les aboutissants des dépenses prévues. Le contenu du budget est déterminé par les élus. La seule participation du contribuable, pour dire son mot, est le jour du scrutin. Le moment décisif d'élire les membres du prochain conseil. À suivre...

(Source: opinion du 15 décembre 2020 de Louise Grégoire-Racicot, dans Les 2 Rives.)


lundi 4 octobre 2021

Le rôle essentiel du citoyen

Afin d'améliorer le milieu de vie et sa qualité au sein de notre municipalité, les électeurs ont un rôle essentiel à jouer. Payer les taxes municipales qui nous sont adressées ne suffit plus. Chacun doit plutôt se renseigner en lisant d'abord les procès-verbaux des séances mensuelles du conseil municipal diffusés sur le site web de la municipalité.

Et mieux, assister aux assemblées publiques. Tant de villes à travers le monde n'offrent pas une telle possibilité et tant de citoyens seraient intéressés à connaître ce qui se passe réellement lors de la prise de  décisions des élus, ce qui aura un impact sur la qualité de leur vie.

Évidemment, quand elles ne durent que moins de 30 minutes bien souvent, et qu'elles ne sont pas dynamiques, quand les conseillers municipaux n'expriment aucune idée ni commentaire, seuls le maire et la directrice générale s'expriment. Parfois des acronymes sont utilisés et sont peu connus par les contribuables, sans que les élus daignent expliquer en vulgarisant l'information.

Des décisions sont prises mais peu d'informations ne sont fournies, en amont, sur les orientations et les priorités de nos élus. Disposant de si peu d'information au sujet de la vie municipale, soit lors des réunions publiques, soit dans le journal municipal mensuel Le Patelin, les Robertois font confiance aux rumeurs et au ouï-dire.

Répéter les mêmes infos dans le journal municipal n'apporte pas toujours les infos les plus pertinentes. Évidemment, cela permet aux citoyens d'avoir un rappel mensuel des informations les plus importantes, les plus stables et répétitives, sans avoir à téléphoner au bureau muncipal pour connaître les journées de ramassage des rebuts et les horaires des services.

Toutefois chacun pourrait conserver les informations les plus importantes qui ne se modifient pas au cours d'une longue période. Ce moyen de communication pourrait être utilisé pour informer davantage tous les concitoyens de la municipalité.

L'orientation devrait être: s'améliorer avec vous, s'améliorer pour vous.