lundi 28 octobre 2013

"La corruption est un choix dicté par la facilité, la peur ou l'appât du gain"

Voici ce que disait le juge sud-africain Richard Goldstone, 74 ans, procureur au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et à celui pour le Rwanda à la journaliste Diane Berard de l'hebdomadaire Les affaires  du 26 janvier 2013.
 
Il présidait la commission d'enquête sur la corruption dans le programme "Pétrole contre nourriture" des Nations Unies, où 2 500 entreprises ont payé des pots-de-vin au gouvernement irakien pour décrocher des contrats.
  
Pour briser le système corrompu, il explique qu'il faut d'abord reconnaître son existence. Les dérives morales commencent d'abord au sommet. Il faut  aussi disposer d'un système de contrôle et de vérification. Tant que les entreprises ne feront pas savoir à leur personnel qu'elles ne toléreront aucune forme de corruption, que le code de conduite est connu ainsi que les sanctions aussi, qu'un tel comportement  sera officiellement décrié, il n'y aura pas d'amélioration, explique-t-il.
 
Ainsi il suggère qu'une entreprise sollicitée pour un pot-de-vin publie un communiqué de presse pour révéler cette tentative d'extorsion à tous. Aussi pour mettre en garde les autres entreprises contre cette pratique malhonnête, c'est l'action à poser.
 
Il ne s'habitue pas au côté sombre des humains. Il en est toujours surpris, révèle-t-il à la journaliste. En outre, il n'y a rien qui différencie les fournisseurs qui payent des pots-de-vin pour obtenir des contrats de ceux qui ne le font pas. Il lui est impossible de tracer le portrait-robot de l'entreprise qui joue le jeu de la corruption de celle qui réussìt à résister.
 
S'informer, c'est s'engager.
 


1 commentaire:

  1. Jean-Claude Savoie31 octobre 2013 à 11 h 10

    Ce type de gestion est caractéristique d'une gestion (vision) à court terme, sans respect des gens sous administration. C'est l'expression du «je m'en foutisme» de l'administrateur qui gère selon «le plus petit commun dénominateur». Voilà là un excellent moyen de tourner en rond, de perdre du temps, de leurrer les gens et ainsi de pelleter les problèmes vers l'avant.

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