samedi 2 novembre 2013

Le maire sortant de Saint-Robert et G. Vaillancourt de Laval et notre choix de demain

Vous vous souvenez du débat au 101,7 FM du 16 octobre dernier entre le maire sortant de Saint-Robert et la candidate à la mairie de  la même municipalité. Vous pouvez le réentendre en allant sur le site de cette radio régionale.
 
L'interwieweur Rénald Bergeron a souligné des ressemblances entre la gestion de notre maire sortant avec l'ex-maire de Laval. J'ai eu peine à saisir, comme tant d'autres, ce qu'il voulait qu'on en comprenne.  Ce matin, à l'émission Samedi et rien d'autre, le journaliste-invité François Cardinal du journal La Presse  a donné des explications sur la maniere Vaillancourt.  Il a indiqué aux auditeurs radio-canadiens que l'ex-maire de Laval avait réussi à faire tomber tous les contre-pouvoirs, durant le long règne qui vient de se terminer dans la disgrâce. Si c'est votre expérience, j'aime mieux ne pas l'avoir, disait Mélanie Joly à son opposant le 21 octobre dernier. Je pense aussi ainsi.
 
À moins de 24 hres du début des résultats de demain soir, nous pouvons être fiers de la participation des robertois et robertoises en ce jour du vote par anticipation de dimanche dernier. Une participation semblable à celle de 2009, au taux de plus de 13,6 %.
 
Toutefois, on peut être moins fiers des candidats qui se sont comportés comme de vieux politiciens (Le Devoir, édition de ce matin). Nous avons besoin d'un changement d'air, car sans un traitement choc, le patient risque de retomber dans les mêmes comportements, dixit Ouanessa Younsi, 29 ans, psychiatre interrogée dans la même section Actualités de la même édition du journal pré-cité.
 
On y lit aussi: Les gens ont toutes sortes de raisons d'appuyer-ou de ne pas appuyer- un candidat. Sa personnalité. Ses engagements, j'ajouterais.  Pour Esther Bernard, traductrice, 32 ans, l'élu (e) à la mairie doit être un habile communicateur, entre autres pour donner une voix à sa ville auprès du gouvernement du Québec. Car n'oublions pas que les municipalités sont des créatures du gouvernement provincial.
 
Bernard Descôteaux, dans son éditorial d'aujourd'hui dans Le Devoir, écrivait que cette élection doit mettre en place un conseil capable de reconstruire tout ce que ses prédécesseurs ont démoli. Tout comme les Montréalais, nous aurons demain un choix plus grand que jamais. Des candidatures nouvelles. L'élection de nouveaux venus est souhaitable, car c'est en faisant du passé table rase que nous pourrons rétablir l'image d'intégrité des élus.
 
Les politiciens, c'est comme les couches d'un bébé, il faut les remplacer souvent,... pour les mêmes raisons, proclame l'humoriste Boucar Diouf à TLMEP de demain soir.
 
Tout comme le suggère l'éditorialiste et directeur Descoteaux, je, comme candidate à la mairie, recherche le pouvoir pour mettre en oeuvre des projets. Je comprends les problèmes de notre municipalité et j'ai une vision de ce que devrait être son avenir, fruit de notre engagement personnel et professionnel dans notre municipalité. Je souhaite un développement durable, une municipalité moderne, avec rigueur et ordre pour éloigner la collusion qui s'est glissée dans les failles du système.
 
Il ajoute aussi qu'il faut une capacité à exercer un leadership. Ce facteur outrepasse les programmes, qui souvent se rejoignent. C'est d'autant plus important que le prochain conseil de notre ville sera composé de plusieurs anciens élus reconduits par acclamation. Nous aurons à créer des consensus et, le cas échéant, savoir trancher, et  j'y compte bien.
 
De plus, on a besoin d'une personne qui offre une garantie d'intégrité exceptionnelle...pour s'élever au-dessus des enjeux partisans et être l'élue de tous les robertois et robertoises.
 
Je souhaite une participation supérieure à celle de 2009, déjà 60 % avait été atteint.  Ce sera un signe de notre volonté de faire des choix.  Une portion de la notion de  la démocratie, c'est d'aller voter et d'exprimer ainsi le choix de notre avenir.
 
 
S'informer, c'est s'engager.
 

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