dimanche 30 mars 2014

Jean Marchand, pianiste et acteur

La Maison de la musique de Sorel-Tracy avait invité, cet après-midi, un sorelois d'origine, à jouer des pièces choisies soigneusement, au piano, pour les amateurs de notre région. Jean Marchand, né en 1951, à Saint-Joseph-de-Sorel, nous a parlé avec un peu de nostalgie de son enfance d'ici. Son père, travailleur à Marine Industries, clarinettiste amateur, avait su initier le jeune Jean au théâtre, au cinéma, au concert, entouré de nombreux livres, ce qui l'a aidé à s'approcher de la Beauté, nous a-t-il révélé.
 
Dans un programme difficile à interpréter, qu'il répétera le 13 avril prochain à la Chapelle du Bon Pasteur, il y ajouta, en rappel, une courte pièce du compositeur catalan Frederico Monpou, qu'il avait découvert, adolescent, au cours d'un camp d'été à Saint-Calixte. De nombreux souvenirs remontaient à sa mémoire et il a partagé généreusement un peu de ses amours, soit au théâtre ou à la télévision, comme acteur que comme pianiste, depuis 1985. Solitaire, il a su apprivoiser la solitude, le prix à payer, dit-il,  depuis longtemps. Déjà très jeune, il avoue avoir vite découvert que la vie est très courte, conscient précocement de "la fin des choses".
 
Après avoir interprété deux Mazurka de Chopin, en sus du programme annoncé, il a séduit le public avec son jeu si recueilli. Il semblait, dans un regard levé vers le plafond ou presque triste aux larmes dans un regard plongé dans le clavier, complètement subjugué par la musique.  Un peu comme le célèbre torontois Glenn Gould dans ses enregistrements sur disque, sa bouche murmurait souvent longuement. Un homme de mots et de sons, peut-on penser...
 
Élégant dans un complet au col lustré du veston du même tissu que la cravate assortie, Jean Marchand sait plaire, son talent de musicien, son sens d'expression faciale, tout contribue à nous transmettre sa passion de pianiste. Il a aussi su rendre hommage à son mentor, "son grand frère", le pianiste Dale Bartlett avec lequel  il a aussi publié des enregistrements sur disque.
 
Présentement il est professeur à l'université McGill et  au Domaine Forget, en plus de jouer dans la populaire série télévisée Unité 9 et d'être invité comme juré pour des compétitions musicales. Il a aussi créé des oeuvres, dont une composition de Raymond Daveluy, ce fameux organiste de l'oratoire Saint-Joseph pendant si longtemps. Compositeur aussi, il créera prochainement l'une de ses oeuvres pianistiques.

A l'âge de 20 ans, il a quitté le piano pour le retrouver à 35 ans avec encore plus de conviction. Combinant les deux carrières, il apprécie pouvoir naviguer entre le monde d'acteur et celui de musicien. Le public aussi a semblé apprécier son expérience de travail dans ce double monde artistique.

Un artiste à fréquenter et à suivre. Il a tant à nous transmettre. La Beauté, quoi.
 
 

samedi 29 mars 2014

De Corneille à Feydeau en passant par Molière: le plaisir et l'intelligence

Pour un survol rapide à travers trois siècles de littérature et de grands maîtres de l'écriture, il fallait être au Café-Théâtre les Beaux-Instants hier soir. Le plaisir dans l'apprentissage, ces comédiens connaissent. Dans une mise en scène et une idée merveilleuse de Martin Lavigne, avec la collaboration de l'auteur et historien Gilbert Dupuis, les comédiens Denis Roy, Pierre-Alexandre Fortin, Lynda Johnson et Nathalie Coupal nous ont fait voyagé dans le temps, dans nos têtes et dans nos souvenirs d'amateur de théâtre. A travers l'époque classique du 17e siècle, des Lumières du 18e et du romantisme du 19e, ils nous ont présenté des extraits de  Le Cid de  Corneille, de Dom Juan  de Molière, de Britannicus  de Racine, de La double inconstance de Marivaux, de Ruy Blas  de Victor Hugo, de On ne badine pas avec l'amour de Musset et de Le Dindon  de Feydeau.
 
Une pédagogie pour tous, jeunes ou moins jeunes, accessible dans le plaisir et l'humour pour offrir les meilleurs moments de l'histoire de la littérature française. Une synthèse accessible de la dramaturgie fait un grand bien pour se souvenir ou pour donner le goût d'aller se replonger dans ces grandes oeuvres intemporelles.
 
Des moments d'actualité insérés dans des notes historiques, dans des faits importants dans les arts musical ou théâtral, des grands rôles rassemblés dans une soirée unique et mémorable.
 
Une musicienne multiinstrumentiste accompagnait chaque scène et chanson. Un talent d'improvisation et d'attention aux comédiens remarquable. Un bonheur, dans le sourire, au piano ou aux cordes, elle a su accentuer des émotions et des tensions dramatiques avec finesse et effacement. Le public a aussi reconnu sa performance en l'applaudissant aussi, tout comme les comédiens sur scène.
 
Un spectacle présenté aux élèves du secondaire, aux étudiants des collèges à travers le Québec, en plus d'être aussi accessible au grand public.
 
D'autres projets sont en préparation dans les idéateurs de ce spectacle. Possiblement un survol de la dramaturgie québécoise. Quelle belle idée. Une oeuvre éducative à encourager. Quand nos décideurs prendront-ils position en faveur de la culture propagée dans toutes les régions, proches ou éloignées des grands centres urbains ?
 
Une recommandation sans hésitation. La culture enrichit notre imaginaire, nous approche de la Beauté et nous aide à vivre avec nuances et passion à la fois.
 
Bravo pour ces talents, jeunes, mais si importants pour le développement de nos jeunes en formation. Et pour les autres, une formation continue demeurera toujours bénéfique pour améliorer la qualité de vie de tous.
 

jeudi 27 mars 2014

Nos jeunes voteront dès le 28 mars, demain et les jours suivants

Depuis l'adoption du projet de loi 13 à l'unanimité à l'Assemblée nationale en mai dernier, les étudiants pourront faire entendre leur voix dans les urnes du CEGEP régional. Les établissements postsecondaires du Québec mettront en place des bureaux de scrutin pour favoriser leur participation. Les jeunes avaient tendance à ne pas se présenter aux urnes, les urnes se déplaceront à leur rencontre.
 
Une première au Québec. Les 28 mars, les 1er, 2 et 3 avril, soit vendredi, lundi, mardi et mercredi prochains, dans deux locaux aménagés à cette fin, près de 500 jeunes auront la chance de voter dans le milieu qui leur est quotidien, le lieu de leurs études. Même si l'étudiant provient d'une autre région, il pourra exercer son droit de vote pour les candidats de sa région natale.
 
Ainsi 180 établissements d'enseignement postsecondaire ou professionnel comptant au moins 300 électeurs verront leur installation aménagée pour ce scrutin provincial du 7 avril.
 
Il y a la possibilité pour environ 400 000 jeunes d'exprimer leur voix dans ces urnes disposées expressément pour eux. Nouvelle façon de faire pour leur permettre de donner plus facilement, sans problème de transport,  leur opinion sur la gouvernance qu'ils souhaitent.
 
S'informer et s'engager, une option aussi pour les jeunes.

(Source Les 2 Rives, édition du 11 mars 2014, sous la plume de Julie Lambert)

lundi 24 mars 2014

Alain Dumont, laïc et prédicateur pour encore 2 soirées près de chez nous

Né en 1951, hippie dans ses jeunes années en Californie, croyant depuis 1973 et conseiller en ressourcement spirituel depuis 1985, père de quatre enfants au sein d'une famille recomposée, il était à l'église Saint-Gabriel-Lalemant hier soir pour la première de trois courtes soirées de réflexion et partage spirituel. Frère du Père André Dumont, compositeur et auteur de chants sacrés au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, il nous a entretenu sur le fait "Qu'un seul être est bon" sous le titre de la série de trois rencontres en soirée: Le Grand Manitou. Quelques chants très connus animés et accompagnés à l'orgue ont permis à l'assistance de s'unir en choeur et en coeur.
 
"Retrouver en notre coeur celui qui l'habite." Selon le thème du Carême 2014, Enracinés dans la Parole, monsieur Dumont nous préparait à ouvrir notre bonne terre pour mieux enraciner le silence, pour mieux accueillir la Parole. Son mentor, Père Yves Girard, moine cistercien de Saint-Jean-de Matha, lui permet encore et toujours de confirmer ses choix de vie.
 
Il nous a expliqué que notre "job" comme croyant: Le contempler seulement et cela nous permet de devenir meilleur.  Comme l'apôtre Jean l'a écrit: Quand on le verra tel qu'il est, alors nous deviendrons semblable à Lui."
 
Achevant bientôt un certificat en théologie à l'Université Laval, pour mieux comprendre d'où je viens et où je vais, j'ai beaucoup apprécié cette soirée de ressourcement. Je la recommande aussi à ceux qui ont du temps dans leur horaire, mardi et mercredi, à 19 hres. La seconde soirée portera sur la bonté de Dieu et la troisième sera sur le jugement dernier, lequel ne devant  pas être craint quand on sait la grandeur de l'Amour divin.

dimanche 23 mars 2014

Pratique frauduleuse des dons à une organisation de bienfaisance

L'Ombudsman des contribuables. un organisme indépendant relevant du ministre fédéral du Revenu,  veut mettre la population en garde contre les combines douteuses pour se procurer un crédit d'impôt supérieur à celui autorisé légalement. Dans l'édition du 20 mars dernier dans le quotidien Le Devoir,  le journaliste François Desjardins nous informe que, depuis quelques années, 47 organismes de bienfaisance ont vu leur enregistrement révoqué car ils émettaient des reçus de dons supérieurs aux dons réellement perçus.
 
Depuis 2012, l'Agence du revenu (ARC) a resserré la surveillance et a émis des avis de cotisation qui tiennent compte de ces stratagèmes découverts comme illégaux. Depuis 2014, l'ARC informe davantage les  contribuables que participer à ces stratagèmes de dons aux fins de l'impôt comme abri fiscal est dangereux .      L'ARC a déjà refusé, depuis 2000, 5 900 000 000 $ en demandes de dons et transmis ainsi des avis de cotisation à 182 000 contribuables fautifs. Les pénalités se sont élevées, pour les fraudeurs, à  137 000 000 $.
 
Un contribuable informé, les organisations émettrices de reçus pour dons de bienfaisance aussi informées, devraient permettre une meilleure justice sociale en évitant les abus occasionnés par de tels stratagèmes.
 
 

Nombreux marcheurs pour la protection de l'eau à Lac-Mégantic

Le 22 mars, Journée mondiale de l'eau, se réunissaient de nombreux citoyens mobilisés pour une meilleure protection de l'eau potable pour les humains et les animaux du Québec. Entre 9 hres et 16 hres, arrivés par autobus nolisés ou par des moyens de transport personnels, plusieurs groupes de personnes sensibles à l'environnement se sont réunis à la polyvalente Montignac de Lac-Mégantic.
 
Des conférenciers provenant du monde scientifique, juridique ou porte-parole de divers groupes de citoyens nous ont exposés des présentations fouillées et remplies d'information afin que les connaissances acquises se transmettent à travers tout le Québec, conscient des impacts potentiels des négligences prévues par le mondes des affaires ou des finances.
 
Des représentants des Premières nations, du comité de citoyens de la région de Lac-Mégantic, de l'association pour la protection du Lac-Mégantic, du Comité de Saint-Césaire sur les enjeux des pipelines, de Eau Secours, de Ciel et terre, de Idle no more, de Stop oléoduc, de enjeux énergétiques, de la coalition pour la vigilance envers les oléoducs (COVO),  etc.  Tous ont bravé la neige, le froid pour parcourir 3 km sur la rue Laval, se rendant, sous escorte policière, au bord du fameux Lac Mégantic. Une fraternité palpable pour une cause commune.
 
Des rapprochements sont établis entre de nombreux bénévoles informés et engagés pour la protection des eaux québécoises. Au-delà des promesses formulées par nos élus, les citoyens exigent la transparence et l'information juste à ce sujet. "L'eau, c'est la vie." L'eau est fondamentale. L'eau est l'or de demain.  A quoi serviraient les fortunes amassées, si l'eau potable est contaminée et l'eau propre inaccessible ? Poser la question, c'est aussi y répondre partiellement.
 

mardi 18 mars 2014

Nos valeurs environnementales sont-elles dans les priorités de nos élus ?

Alors que deux projets d'oléoducs transportant 1 400 000  barils de pétrole par jour semblent en voie de préparation, soit près des 2/3 de la production actuelle totale des sables bitumineux, les citoyens sont inquiets car ce transport sera réalisé le long des rives du Saint-Laurent. Cette quantité, plus de 4 fois la consommation québécoise, apparaît une voie d'exportation vers l'extérieur du Québec.
 
En outre, la Fondation David Suzuki nous informe que 250 000 000 $ de fonds publics seront investis dans l'exploration pétrolière, surtout à Anticosti. Des forages sont envisagés dans le golfe du fleuve Saint-Laurent.
 
Les trains remplis de pétrole traverseront encore le Québec sans que les administrations municipales soient informées adéquatement des risques et sans l'accord des contribuables. Des risques graves sont envisagés et les contribuables paieraient la note lors des dégâts environnementaux potentiels semblables à ceux de Lac Mégantic.
 
Ces projets réchauffent dangereusement, et de manière irréversible, le climat de la planète et menacent encore la santé de tous les humains du monde. Pourtant nous avons le droit de vouloir vivre dans un environnement sain. Ce désir constitue une valeur fondamentale pour de nombreux citoyens.
 
Les candidats aux élections  québécoises du  7 avril prochain nous parlent-ils de cette troublante  réalité ?
 


Annie Lemoine: directrice des soins infirmiers à l'Hôtel-Dieu de Sorel

Une robertoise d'origine, Annie Lemoine, nous présente dans le journal Sorel-Tracy Express.ca d'aujourd'hui, sous la plume de Marie-Eve Bouffard, les trois infirmières praticiennes spécialisées (IPS) qui viendront changer les  soins de première ligne dans notre région. Ces super-infirmières seront formées pour relever de nouveaux défis de collaboration avec l'équipe médicale habituelle.
 
Ainsi Judith Palardy, Marie-Josée Beaudin et Jennifer Brushey, avec le soutien des médecins partenaires, suivront les patients, pourront prescrire certains médicaments et renouveler ou ajuster des prescriptions. Notre centre régional devenait l'un des rares de la Montérégie à ne pas avoir les services d'IPS. Dés cet automne, leur arrivée changera l'accessibilité aux soins.
 
Une bonne nouvelle pour tous les patients orphelins qui ne réussissent pas à se trouver un médecin de famille. Ces IPS pourront alléger certaines tâches incombant aux médecins, cela les libèrera un peu de leur lourde charge et probablement, qu'ils pourront suivre de nouveaux patients. 

lundi 17 mars 2014

Les soins de fin de vie, l'aide à mourir: projet rejeté au New Hampshire

Ce serait une "porte grande ouverte à la maltraitance des personnes dans les établissements de santé. Les caractéristiques d'admissibilité ... sont imprécises et peu restrictives...porte grande ouverte aux tractations familiales, en particulier lorsqu'un héritage est en jeu.",  voici ce que rapporte Philippe Orfali dans l'édition de ce matin du Devoir selon les paroles du président de la Coalition des médecins pour la justice sociale, Dr Paul Saba.
 
Le projet de loi 52 portait sur l'aide médicale à mourir. Malgré l'entente politique qu'une loi est nécessaire, plusieurs médecins se questionnent sur la moralité d'un tel projet. Au New Hampshire, début mars, un projet de loi semblable a été rejeté. Nancy Elliott, ex-représentante républicaine du New Hampshire avait décrié le projet et elle est de passage à Montréal. Elle "estime que la position québécoise s'explique en partie par un manque d'information à ce sujet"  nous écrit le journaliste Orfali.
 
Serons-nous attentifs aux personnes souffrantes ou les plongerons-nous vers une inquiétude profonde pendant leurs derniers jours de vie sur cette terre? Une lourde réflexion devient nécessaire dans toute la population.
 
Dr Patrick Vinay, clinicien de grande réputation et chercheur infatigable, spécialiste de néphrologie et autorité en matière de soins palliatifs,se consacre depuis 2013 à la médecine palliative. Le lundi 14 avril prochain, à 19 h 30, il sera  au  restaurant du 2995, boul Laframboise à Saint-Hyacinthe pour offrir sa conférence gratuitement: Particier à notre fin de vie, une question de dignité. Informations au 450-773-1563, madame Lise Grenon.
 
Pour nous ou pour accompagner nos proches dans cette étape de vie, nous avons besoin d'être mieux éclairé pour mieux décider. Il faut démystifier les mythes autour de la fin de vie. Que signifie mourir dans la dignité ?
 
D'autres organisations non partisanes et non politiques ont déjà émis leur opinion d'inquiétude et de prudence.
 
S'informer, c'est s'engager.


vendredi 14 mars 2014

Les taxes municipales: analyse sommaire du budget 2014


Le 25 mars prochain sera la date d'échéance pour débourser le premier versement de taxes municipales par les contribuables robertois

L'évaluation totale municipale 2014 a augmenté de 0,75 % relativement à celle de 2013 soit presque trois fois moins qu'entre 2013 et 2012 (alors augmentée de 2,16 %).  Le budget 2014 (les revenus et les dépenses) a augmenté de 4,7 % relativement à celui de 2013, soit nettement plus que le niveau annuel moyen d'inflation.
 
Le niveau du taux de taxation foncière générale (0,53 $) et voiriée (0,24 $) est demeuré constant. La taxe relativement à la Sûreté du Québec accuse une hausse de 11,5 %. La taxe pour la protection des incendies est aussi demeurée constante à 0,075 $ du 100 $ d'évaluation.

Les bacs de rebuts supplémentaires devraient rapporter le même revenu que celui prévu en 2013, soit 24 utilisations annuelles. Les ordures ont essuyé une croissance de 20 % de leur coût de ramassage, tant les ordures permanentes que saisonnière pour chaque 100 $ d'évaluation. Le coût par mètre cube d'eau utilisée est demeuré constant à 0,40 $.

Le coût d'opération des parcs et terrains de jeux affiche une hausse de près de 18 %. Les logements de l'Office municipal d'habitation coûteraient , en 2014, 80 % de plus qu'en 2013, pour tous les contribuables robertois qui, ensemble,  assument le déficit d'opération annuellement.

Les élus prévoient que les coûts d'éclairage du réseau public diminueront. Chanceux sommes-nous, car les particuliers n'auront pas ce privilège... Ils prévoient aussi que les droits de mutation (fameuse taxe de bienvenue) rapporteront 50 % de plus qu'en 2013 en revenus. Prévoit-on de nombreux déménagements ou transactions immobilières pour 2014 ? Il me semble que oui  à l'examen du budget 2014 communiqué dans le Patelin de février dernier.

Alors que, pendant la campagne électorale, notre maire nous expliquait la raison des importants surplus dans les coffrets de la municipalité: c'était à cause du "projet de la rénovation du chalet et pour la construction du toit sur la patinoire" que nos élus avaient décidé de ne pas disposer des sommes disponibles dans certains postes budgétaires". Ainsi pendant 4 ans, écrivait-il, ils avaient voulu obtenir ces surplus, ainsi aucun emprunt permanent n'était nécessaire et il n'y avait pas nécessité de consulter la population pour faire ce projet. La décision des élus devenait la décision pour tous les contribuables.

Alors verrons-nous encore des surplus budgetés cette année dans le but de refaire encore le même subterfuge ? Nous examinerons les décisions au fur et à mesure de l'exercice financier et poserons alors nos hypothèses sur la gestion de notre butin municipal

Espérant que notre municipalité n'obtiendra plus de score si désastreux de gestion tel que celui publié en octobre 2013 selon  le Palmarès des municipalités présenté par le Centre sur la productivité et la prospérité  de HEC Montréal.





 
 


jeudi 13 mars 2014

Les cyclistes condamnés s'ils "mettent en péril la sécurité ou la vie des personnes"

Le 5 décembre dernier, le juge Guy Cournoyer de la Cour supérieure  infirme une décision de la Cour municipale. Un cycliste avait traversé l'intersection des rues Curé-Poirier  et Sainte-Hélène à Longueuil en diagonale au feu rouge. Le juge municipal avait conclu que l'article 327 du Code de la sécurité routière ne s'appliquait pas car il ne s'appliquait qu'aux véhicules à moteur.
 
Le juge Cournoyer, une première  dans le domaine, en a décidé différemment. Une infraction passible de 1 000 $ à  3000 $. Il a conclu qu'une bicyclette est un "véhicule " au sens de la loi, nous rapporte Isabelle Paré dans l'édition du Devoir  de ce matin et le cycliste devra débourser  1000 $.
 
Tout comme dans la cause Labrecque c. SAAQ, en 2012, la décision rendue énonce que les dispositions du Code de la sécurité routière qui imputent des points d'inaptitude s'appliquent aussi aux conducteurs de bicyclettes.
 
L'avocat Daniel Gauthier a expliqué à la journaliste que "la décision établit qu'un cycliste qui circule en sens inverse sur une grande artère peut être aussi dangereux qu'un véhicule qui roule en sens contraire."
 
Prenons-en note et nous saurons ainsi  mieux comment un cycliste doit aussi respecter les règles.

mercredi 12 mars 2014

L'association des aidants naturels (AANBR) visite FADOQ Saint-Robert

Hier soir, lors du souper mensuel, monsieur Jean-Marc Bardier, psycho-sociologue de cette association, est venu informer les membres présents sur les services que cette association peut fournir aux personnes qui assistent, accompagnent et aident leur proche âgé de plus de 60 ans en perte d'autonomie.
 
L'AANBR donne du support afin d'éviter que la personne aidante ne s'épuise. Ce support permet ainsi de maintenir plus longtemps nos aînés dans leur milieu de vie naturel, même quand l'état de santé se détériore soit par maladie ou par l'âge.
 
Un service gratuit de halte-répit permet à l'aidant de prendre du temps pour lui-même, aller faire des courses, faire des rencontres amicales ou autres activités, pendant  que des animatrices qualifiées organisent des activités stimulantes avec l'aîné qui brise alors une routine parfois ennuyeuse.
 
L'AANBR offre de l'écoute, des références, des dîners mensuels, des conférences, des cafés-rencontres, des formations, du counselling personnalisé, etc.
 
Accéder à leur service permet de développer de nouveaux réseaux de solidarité entre les familles, de développer des outils de ressourcement, de créer des ponts avec d'autres ressources, de mieux comprendre et améliorer les relations avec les proches atteints de pertes cognitives, de promouvoir et de défendre les droits et intérêts des aidants. 
 
Dans un climat de respect et en toute confidentialité, cette association peut rendre de nombreux services pour éviter l'épuisement physique et psychologique de l'aidant naturel tout en favorisant un mieux-être à l'aîné qui retrouve son aidant encore plus disponible car ressourcé. Actuellement 80 % des aidants naturels sont des femmes, apprenait-on hier soir.
 
On peut les rejoindre au 450-730-0880 ou à www.aidantsnaturels.org

mardi 11 mars 2014

Nos petits-enfants paieraient pour restaurer les dégâts sur les sites miniers

698 sites miniers sont abandonnés au Québec et la facture pour les réhabiliter est sur le bureau de chaque contribuable québécois à cause de négligence environnementale. Au rythme d'aujourd'hui , pour réaliser les travaux de restauration, 83 années seront nécessaires pour combattre cet héritage toxique de plus de 1 000 000 000. $ de dollars.
 
Voilà ce qu'Alexandre Shields nous apprend ce matin dans l'édition du Devoir. L'année dernière, notre gouvernement provincial a utilisé 15 600 000 $ pour nettoyer et décontaminer ce que l'industrie minière a laissé sur les bras du Québec. Les libéraux, du temps qu'ils gouvernaient, répétaient que le tout serait terminé en 2017, sans présenter de plan d'action correspondant.
 
Au site Manitou, près de Val-d'Or, 11 000 000 tonnes de résidus miniers acides dispersés d'une ancienne mine de zinc et de cuivre entraîneront des travaux de 47 000 000 $ sur 12 ans. Il s'agit de recouvrir le tout par des résidus miniers d'une autre mine. Pour éviter la migration de la pollution, on devra récupérer certains métaux lourds dans certains cas. On peut aussi retrouver des équipements abandonnés et des camps miniers entiers délaissés car le dernier détenteur des droits miniers a déclaré faillite.
 
Il faudra aussi décontaminer 488 sites d'exploration minière dont la majorité au Nunavik.En théorie, dans le futur, cela devrait changer. Le gouvernement Marois, par de nouvelles règles, informe qu'une garantie financière est désormais exigée couvrant 100 % des coûts pour restaurer les sites d'exploitation. Le versement de celle-ci doit être fait dans les deux ans suivant l'approbation du plan de restauration.  Cela ne règle pas les dommages du passé que nos descendants continueront de payer longtemps afin d'assainir l'environnement endommagé par des entreprises immorales.

jeudi 6 mars 2014

Sorel-Tracy recevra le pétrole brut de l'Ouest canadien

Suncor prévoit, qu'après avoir construit  les structures nécessaires pour accueillir le pétrole albertain par train à la raffinerie de Montréal, il conduira les produits du secteur des sables pétrolifères de l'ouest vers Tracy, dès le second trimestre de 2014. Dans un document déposé lundi aux autorités réglementaires, Suncor énonce qu'une "deuxième installation de déchargement ferroviaire est prévue pour Tracy."
 
Kildair prendra alors possession des trains, procédera au stockage dans le parc de réservoirs et remplira les navires, selon son président Daniel Morin au journaliste François Desjardins, dans l'édition d'aujourd'hui du Devoir. Suncor décidera ensuite si le pétrole retournera à Montréal ou sera exporté vers la côte Est ou ailleurs.
 
Depuis 2011, Kildair a acheté sept réservoirs de 210 000 barils qu'utilisait alors Hydro-Québec pour la centrale thermique de Sorel-Tracy. Il a commencé alors à entreposer le pétrole brut.
 
D'Ottawa, on nous apprend aussi, cet après-midi même, que l'Office national de l'énergie  autorise l'inversion du flot d'écoulement de la "ligne  9" d'Enbridge du flux  du pipeline, construit en 1976, de North Westover, en Ontario vers Montréal et permettra d'acheminer le pétrole albertain vers l'est du pays. Jusqu'à maintenant, la raffinerie reçoit l'or noir du Maine.
 
Recevant déjà 30 000 barils du brut de l'Ouest par jour depuis quelques mois, la raffinerie peut toutefois accueillir 137 000 barils quotidiennement. Mais selon Patrick Bonin de Greenpeace, ce développement rapide et cette circulation ferroviaire en croissance en zone urbaine permettront de vendre sur les marchés internationaux ce pétrole jusqu'alors enclavé mais cette réalité lui cause de grandes inquiétude.
 
Ce sera un transport sécuritaire avec des normes mises à jour régulièrement ou ce sera une inquiétude de plus pour les citoyens de notre région ? Le temps nous l'apprendra bien assez rapidement.
 
 


mardi 4 mars 2014

"Pour lui tirer dans les jambes", notre maire commente les décisions de la ministre Zakaïb

Lors de la présentation de son rapport mensuel sur les discussions à la MRC Pierre-de-Saurel réalisées le mois dernier, notre maire Gilles Salvas nous expose, en séance publique régulière du conseil municipal, son mécontentement envers les décisions des ministres québécois Bergeron et Zakaïb.
 
Ces ministres n'approuveraient pas que le port de Montréal s'agrandisse vers Contrecoeur alors que les 12 maires de la MRC appuient unanimement, précisa-t-il, ce projet convoité par la ville de Contrecoeur, municipalité qui ne fait toutefois pas partie de notre MRC Pierre-de-Saurel.
 
Il nous a annoncé, hier soir, qu'il est prévu de faire une conférence de presse mercredi "pour lui tirer dans les jambes" car la ministre Zakaïb "ne veut aussi rien savoir" pour prolonger l'autoroute 30 qui débute à Sorel-Tracy. Il en rajoute: "elle m'enrage".
 
Des propos et des commentaires irrespecteux, désobligeants, déloyaux que ne devrait pas tenir un président d'assemblée du conseil municipal, ni un ex-préfet de la MRC. Pourtant à la même séance, les personnes présentes ont reçu le procès-verbal de la séance du 3 février dernier, présentant l'adoption du règlement relatif au code d'éthique et de déontologie des élus municipaux qui est le même que celui de 2013, révisé sans modification. Dans ce code adopté à l'unanimité par les élus, on prône le respect.
 
On devra rappeller au président, notre maire depuis plus de 20 ans, que le respect n'autorise pas de tels propos. Une divergence d'opinion, une frustration, peuvent s'exprimer dans un débat constructif avec du vocabulaire mieux choisi. Gilles Vigneault avait l'habitude de dire que "la violence, c'est un manque de vocabulaire", cet incident nous l'a bien démontré hier soir. Dommage qu'on doive le rappeler encore.