vendredi 24 juin 2016

"La salle de Gilles Salvas est louée pour la fête des Hells Angels"

Radio-Canada nous apprend ce matin que près de 150 motards et sympathisants ont fêté hier soir dans une salle qui appartiendrait à notre maire. A Trois-Rivières, un rassemblement pour fêter le 25e anniversaire du chapitre des Hells en Mauricie s'est déroulé, en présence de forces policières. Certains fêtards venaient même de l'Ontario.
 
Quand notre maire a été interrogé pour savoir s'il connaissait qui avait loué sa salle, il a répondu qu'il ne le savait pas, c'était une femme qui avait loué la salle. Pourtant, c'était tout de même notre maire qui recevra l'argent de la location perçu des Hells.
 
L'exemplarité des comportements de notre maire sera-t-elle mise en doute par ses électeurs?

mardi 14 juin 2016

Une conférence de Léo-Paul Lauzon, toujours pertinent et le film "Demain"

Qui ne se souvient pas du professeur Léo-Paul Lauzon ? Dimanche dernier, dans le cadre de la journée de l'assemblée générale du Regroupement Vigilance Hydrocarbures Québec à Bécancour, nous avons eu la chance de l'entendre encore une fois. Il nous permet de mieux décoder le discours des affairistes qui nous demandent continuellement de nous serrer la ceinture. Il nous explique la fausse vieille rengaine: pour sortir du trou, il nous faut créer de la richesse, de l'emploi et des retombées économiques.
 
Alors que les entreprises, en excluant les banques, détenaient 575 milliards dans leur coffre en 2012, elles détenaient 700 milliards en décembre 2015. Alors la crise  financière de 2008, ce n'était pas pour eux. Alors la crise n'était-elle que pour les pauvres travailleurs ? On reconnaît maintenant les inégalités économiques, la concentration de la richesse dans les coffres des entreprises et la montée du néolibéralisme.
 
Le taux d'imposition fédéral était de 28 % en 2000 pour les entreprises. Il a diminué à 15 % en 2015. Alors qu'on sait que chaque point de pourcentage de diminution de cet impôt prive le trésor public de 2 milliards de dollars annuellement. Ainsi le fédéral se serait privé de 26 milliards de dollars volontairement pour plaire aux riches entrepreneurs et leur lobbyisme. Les États-Unis demandent un impôt fédéral de 33 % qu'Obama vient de monter à 34 %. Les entreprises préférent encore demeurer ici plutôt que de s'installer aux États-Unis. Ne craignons pas leur exode rapide si facilement malgré les menaces entendues par certains craintifs.
 
La recherche et le développement demeure la meilleure façon d'enrichir une nation par ses innovations. Pourtant elle est peu développée, peu contrôlée ici, c'est plutôt l'ère du bar ouvert. Les entrepreneurs préfèrent conserver l'argent dans les coffres pour mieux verser les dividences aux actionnaires plutôt qu'investir dans la recherche. Et le Québec continue à subventionner avec des tarifs priviégiés d'électricité les sociétés étrangères qui s'installent ici. Les gouvernements seraient-ils asservis aux puissants et aux riches ?
 
Pour voir une nouvelle façon d'envisager le progrès à petite ou grande échelle, certains citoyens s'y sont investis. Le film "Demain"  à l'affiche sur la rive-sud présentement m'a permis d'observer, dans une dizaine de pays, comment des "personnes ordinaires " peuvent faire des choses extraordinaires.
 
Il faut le voir pour être encouragé d'agir et ne pas désespérer de la situation de notre planète.
 
 
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