jeudi 25 octobre 2018

La Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec pense à une 9e valeur

Hier, la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec (PLQ) a exprimé leur souhait de protéger l'environnement et de lutter contre les changements climatiques (leur 9e valeur). Les jeunes et les élus libéraux se sont rendus compte qu'ils n'ont pas suffisamment parler d'environnement en septembre dernier. Le président de la Commission-Jeunesse, Stéphane Stril, ne veut plus que cela se reproduise.

En 2002, le PLQ avait adopté sept valeurs cardinales. En 2004, il a ajouté l'équité intergénérationnelle comme 8e valeur. Cela a conduit Philippe Couillard à équilibrer les finances publiques, selon le président Stril!

Au caucus présessionnel du PLQ, Pierre Arcand, chef intérimaire, a accueilli avec enthousiasme cette 9e valeur. Mëme Stéphane Stril a trouvé que la proposition simpliste d'abolir les pailles de plastique n'était pas très intéressante, pendant la campagne électorale. La proposition de la gratuité des transports en commun pour les étudiants à plein temps et les aînés lui a semblé plus porteuse. En effet.

Selon l'élue de la circonscription de Saint-Laurent, la fiscaliste Marwah Rizqy est bien d'accord aussi. Les jeunes, les millénariaux, ne parlent que de ça a-t-elle ajouté, selon l'article de la journaliste Marie-Michèle Sioui, du journal Le Devoir d'aujourd'hui.

À Saint-Robert aussi, il serait bon de penser au transport en commun comme un moyen plus intéressant de diminuer les gaz à effet de serre. Les étudiants au niveau post-secondaire ne bénéficient pas du transport scolaire des autobus jaunes. Pourquoi ne pas les encourager à utiliser le transport collectif par une aide ponctuelle ? À quoi sert donc les revenus supplémentaires annuels provenant des éoliennes ? Est-ce à faire des trottoirs d'asphalte ? Vraiment, c'est inhabituel de créer des trottoirs d'asphalte. C'est à croire que nos élus robertois ont surtout des capacités cognitives en bitume en priorité. 


mardi 23 octobre 2018

Vigneault et sa foi en l'autre

Gilles Vigneault aura 90 ans, samedi le 27 octobre et il vient de publier un disque Ma jeunesse  et un livre de poésie Le chemin montant. Il trouve encore quelque chose à nous dire et à nous chanter. Lors d'une récente entrevue avec le journaliste Dominic Tardif, publiée ce matin dans Le Devoir, il confie qu'il met toujours un temps avant de juger et de jauger ce qui lui arrive dans la vie. Il raconte qu'il dit à son petit-fils dans un poème: Mets le temps de ton côté. C'est un vieil outil fidèle. 

Ce patriarche  dira aussi: Le silence est rare, parce qu'on dirait que l'humanité a besoin de bruit pour oublier qu'elle va mourir, alors que la mort est très intéressante. La mort donne la foi: en soi et en l'autre, Vigneault a foi en l'humanité. C'est aussi ce qui peut donner la foi d'accepter et d'accueillir l'immigrant. On se rappelle trop rarement que l'immigrant le plus dépaysé, le plus métissé et métissable, c'est un enfant qui vient de naître. Il arrive dans un monde dont il ne connaît rien. 

Il espère que chacun pourra rencontrer un jour un monsieur Ibrahim et dira à son voisin: Tu sais, c'est du monde comme nous autres! Ce sont des raisonnements qui se tiennent tous les jours dans le peuple et qui ne passent pas à la télé. Ces raisonnements-là ont plus de pouvoir que les paroles politiciennes. Je pense bien qu'il a raison.

Dans son nouvel album, il réinterprète des chansons du passé et Tardif pense qu'elles disent encore le présent. Il continue d'entendre parler de liberté. La liberté, ce n'est pas seulement aux élections que ça se passe, explique-t-il. Cette liberté, maintenant, c'est la liberté de choisir d'arrêter de manger de la viande de bœuf qui coûte si cher à la planète. C'est la liberté de ne plus acheter de plastique pour ensuite le rejeter à la mer, la mer qui nous a donné la vie. Quelle reconnaissance! Quelle sorte de gratitude!. C'est la liberté dont nous parle Nicolas Hulot. C'est la liberté de voter pour qui va protéger la planète pour les enfants qui viennent. C'est la liberté d'essayer de protéger la vie. Il faut rêver au-delà du rêve. Tous les rêves sont permis.

Marc Aurèle a écrit dans Pensées à moi-même au deuxième siècle de notre ère: La joie de l'homme ? C'est faire ce qui est le propre de l'home. C'est la bienveillance pour ses frères, le mépris des agitations des sens, le discernement des représentations croyables, la contemplation de la nature universelle et des choses qui y sont conformes. Vigneault continue de nous faire réfléchir même à 90 ans. Tant qu'il est vivant, il continue d'être généreux envers ses frères pour les aider à mieux goûter le bonheur. Merci monsieur Vigneault, vous nous aidez  à mieux vivre.

lundi 22 octobre 2018

Dom René Salvas, un robertois de 88 ans, honoré à Austin

PATRIMOINE. La Municipalité d’Austin a remis le prix Reconnaissance Estrie-Patrimoine à l’archiviste de l’Abbaye Saint-Benoît-du-Lac, Dom René Salvas, le 29 septembre dernier.
Instaurée en 2015, cette distinction honore des projets ou des personnes remarquables qui ont enrichi le patrimoine de la municipalité d’Austin. Cet honneur, qui s’accompagnait d’une sculpture originale réalisée par l’artisan du métal, Bruno-Thomas Bianchi, d’Austin, a été remis par la mairesse Lisette Maillé.
Serge Wagner, du Conseil local du patrimoine, et la première magistrate ont profité de l’occasion pour mettre en évidence la longue carrière de ce moine né à Saint-Robert.
Il y a 68 ans, en 1950, au terme de son cours classique au Séminaire de Saint-Hyacinthe, René Salvas devient bénédictin à Saint-Benoît. Il parcourt alors les étapes de la formation monastique et des études de philosophie et théologie, qu’il parachève à Jérusalem et à Rome pendant quatre ans.
Archiviste à 67 ans
Le jeune René, qui aime l’histoire, la découvre davantage pendant son long séjour en Europe et au Proche-Orient. Assez tôt, il collabore avec l’archiviste du monastère. En 1996, alors âgé de 67 ans, il devient l’archiviste en titre de Saint-Benoît-du-Lac.
Ne se limitant pas à consigner les évènements de l’Abbaye, Dom Salvas réalise un véritable «travail de moine», entreprenant un vaste chantier de recherche historique sur la vie du monastère. Pendant plus de 20 ans, il reconstitue systématiquement, à partir des archives d’abbayes d’ici et d’Europe, l’histoire du monastère. Progressivement, il rédige une trentaine de chroniques détaillées et documentées sur les étapes marquantes de l’abbaye qui sont publiées dans le bulletin «Amis de Saint-Benoît-du-Lac». Le point culminant de son travail d’historien est la publication, en 2012, de l’imposant volume intitulé «Dans la beauté de la paix. Histoire de l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac, 1912-2012».
«À 88 ans, sa mémoire reste vive, presque inépuisable»
«Homme de culture, René Salvas a beaucoup retenu de ses vastes lectures et de ses années à l’étranger. À 88 ans, sa mémoire reste vive, presque inépuisable, et il peut échanger avec fraîcheur, finesse et précision sur les lieux où il a vécu, les personnages qu’il a connus et les évènements dont il a été témoin», indique M. Wagner.
Et, pour quiconque fait des recherches sur l’histoire locale, Dom Salvas ouvre généreusement les archives de l’abbaye. Il est et il a été un collaborateur pour plusieurs recherches historiques sur notre municipalité. Et l’on se rappelle que le monastère a géré la paroisse catholique d’Austin jusqu’en 1944. De plus, la création même de notre municipalité en 1938 est, dans une large mesure, l’œuvre des dirigeants du monastère», ajoute Mme Maillé.
Enfin, en rendant hommage à l’archiviste de Saint-Benoît, la Municipalité d’Austin exprime également sa reconnaissance à l’établissement auquel René Salvas a adhéré, il y a près de 70 ans. En effet, la communauté de Saint-Benoît-du-Lac a préservé et amélioré le patrimoine culturel et architectural exceptionnel de la Pointe-Gibraltar, le berceau historique du canton de Bolton et le joyau d’Austin.
À  Saint-Robert, quand honorera-t-on les personnes remarquables avant qu'elles ne disparaissent, l'exemple d'Austin pourrait peut-être inspirer nos décideurs robertois ?
(Source: le journal Le Reflet du Lac)

mercredi 10 octobre 2018

Entend-on le GIEC ?

Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) dit fermement que le monde doit, de toute urgence, faire une transition rapide et de grande portée pour atteindre la limite de +1,5 degré celsius quant au réchauffement climatique d'ici la fin du siècle. Depuis l'ère préindustrielle, déjà + 1 degré celsius a été atteint. 

Les mesures prises actuellement dans le monde sont décrites comme étant nettement insuffisantes. Si on continue comme c'est parti, c'est plutôt +3 degré celsius qui sera atteint. Même si chacun respectait les ententes de plus de 180 pays lors de la rencontre de décembre 2015 à Paris, on assistera tout de même à la fonte des glaciers, le niveau de la mer sera encore plus élevé et des littoraux seront inondés, voire des îles disparaîtront, la fréquence et l'intensité des catastrophes naturelles augmenteront, de nombreuses espèces animales seront disparues et  plusieurs millions de personnes seront encore plus pauvres.

Pourtant, lors de l'élection du 1er octobre dernier, le parti qui a été élu est le parti qui a le moins parlé de la protection de l'environnement. La population semble peu consciente de la responsabilité des gouvernements de choisir des mesures importantes de protection environnementale  sans entraîner la chute des gouvernements démocratiques pour le bénéfice de gouvernements d'extrême-droite.

Pour respecter COP 21 de Paris, il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'ordre de 45 % d'ici une douzaine d'année, et les réduire à 0 d'ici 2050.  Y parviendrons-nous ? Le gouvernement répondra-t-il à ces engagements ?

Quand le moment sera venu de proposer de tripler le prix de l'essence, d'augmenter le coût des voitures de grandeur moyenne de plusieurs milliers de dollars ou d'installer des postes de péage routier incontournables à plusieurs axes routiers, que dira le consommateur moyen ?

Quand les personnes inondées ou insulaires débarqueront sur nos côtes, dans un désir qu'humain de survivre, comment réagirons-nous ? Dira-t-on alors: non, nous n'avons plus de place ici pour vous et les laisserons-nous mourir de faim et de soif ?

Notre mode de vie actuel ne pourra continuer encore longtemps. 

(Source: inspiré de l'éditorial de Jean-Robert Sansfaçon dans Le Devoir d'aujourd'hui)

dimanche 7 octobre 2018

La musique est bénéfique

La neuropsychologue de la musique Isabelle Peretz déplore que l'enseignement de la musique n'est pas obligatoire au Québec. Nombreux sont les élèves d'ici qui n'ont jamais suivi de cours de musique dans leur cursus scolaire. La France et la Suisse ont rendu l'apprentissage de la musique obligatoire.

Dans un nouvel ouvrage, très documenté et bien vulgarisé, elle passe en  revue les bienfaits d'apprendre la musique. Les recherches scientifiques ne manquent pas pour démontrer que les enfants qui apprennent un instrument entre 4 et 8 ans voient leur quotient intellectuel augmenter. 

Les élèves du secondaire qui participent à un orchestre, une chorale ou un ensemble de cordes, réussissent mieux dans des matières aussi diverses que les mathématiques et la biologie. De plus, des études démontrent faire de la musique en groupe, comme chanter en chœur, rend plus altruiste.

L'anatomie de certaines régions du cerveau est transformée par la pratique régulière et intense d'un instrument. Cet exercice raffine l'activité électrique des neurones de ces régions du cerveau. Madame Peretz écrit qu'il est tout à fait possible d'apprendre la musique à plus de 70 ans. Cet apprentissage même tardif réussirait à freiner les pertes cognitives et compenserait les pertes auditives.

(Source: article de Pauline Gravel sur la parution d'Isabelle Peretz, Apprendre la musique, Nouvelles des neurosciences, Éditions  Odile Jacob, Paris, 2018, 158 pages dans Le Devoir d'aujourd'hui.)

vendredi 5 octobre 2018

Le prix Nobel de la paix: un gynécologue congolais et une jeune militante irakienne

Prix Nobel de la Paix 

Le comité norvégien pour le prix Nobel de la paix a remis cette prestigieuse
reconnaissance à Nadia Murad, jeune militante irakienne des droits de l’homme, et à
Denis Mukwege, médecin gynécologue congolais, « pour leurs efforts visant à mettre fin
à l’utilisation de la violence sexuelle comme arme de guerre et conflit armé », ce 5
octobre 2018 à Oslo, en Norvège.

Lauréate du prix Sakharov 2016, au Parlement européen, pour les défenseurs des droits
de l’homme, Nadia Murad est ambassadrice de bonne volonté de l’Office des Nations
Unies pour la lutte contre la drogue et le crime (ONUDC) pour la dignité des survivants
de la traite des êtres humains.

Cette jeune femme yézidie de 23 ans, qui a survécu au trafic de Daech,  de son enlèvement dans le village de Kocho, dans le nord de l’Irak, le 3 août 2014. Ce jour même elle a vu mourir ses six frères et sa mère. Envoyée avec deux soeurs à Mossoul, Nadia a subi toutes sortes d’abus jusqu’à ce qu’elle soit vendue plusieurs fois comme esclave. Au bout de trois mois, elle a réussi à fuir.

Depuis lors, la jeune femme a courageusement dénoncé les atrocités perpétrées contre
son peuple, menant « une bataille pour que plus personne ne subisse une telle violence
et ne soit traitée comme une bête ».

Malgré tant de souffrances, Nadia Murad n’a pas perdu sa foi : « Plus le mal me touchait
plus je retrouvais en moi tous les enseignements de ma mère et de mon peuple, mais
surtout la force de Dieu qui ne m’a jamais abandonné, a-t-elle dit dans une interview à
Vatican News en 2016. Plus le mal me touchait, plus je trouvais le bien en moi … »

Denis Mukwege, « refuser la violence »

Le deuxième lauréat du prix Nobel de la paix, le médecin congolais Denis Mukwege, est
également lauréat du prix Sakharov au Parlement européen (2014). « Dans un monde
d’inversion des valeurs, refuser la violence, c’est être dissident », a-t-il déclaré en
novembre 2014, au moment de la remise du prix.

À l’hôpital Panzi de Bukavu, dans le sud-ouest de la République démocratique du
Congo, Denis Mukwege a aidé des milliers de femmes violées dans ce qu’il appelle «
une situation formelle ni de guerre ni de paix, mais d’authentique impunité ».

(Source: Zenit Newsletter Page 20)

jeudi 4 octobre 2018

Desjardins pourra prêter pour le cannabis récréatif

Après un travail de neuf mois, la vice-présidente de la gouvernance du mouvement Desjardins, Pauline D'Amboise, a présenté au C.A. de Desjardins les positions de la coopérative sur la question du cannabis. On a décidé de s'adapter au contexte réglementaire pour accompagner les membres et suivre les tendances.

Déjà des membres du secteur thérapeutique sont déjà servis par Desjardins. D'autres membres du secteur agricole pourraient diversifier leur activité.  Pour la marijuana récréative, Desjardins veut passer au peigne fin les questions des permis, de la conformité et de la gouvernance avant d'accorder un prêt.

Néanmoins Desjardins détient des participations dans certains producteurs de marijuana par l'entremise de certains fonds. Cependant Desjardins n'offre pas de produits d'assurance de dommages aux entreprises oeuvrant dans la production et la transformation en agriculture.

Si une personne demande une assurance habitation, elle devra déclarer si elle consomme du cannabis à l'intérieur de son domicile. Elle sera considérée alors comme un fumeur et la prime sera conséquente.

Concernant l'assurance vie, les formulaires seront mis à jour pour inclure des questions sur la consommation du cannabis.

Pourtant Desjardins a déjà octroyé du financement à moins d'une dizaine de membres pour cultiver du cannabis à des fins thérapeutiques. Pour prêter à l'industrie récréative, la coopérative acceptera au cas par cas en usant d'une extrême prudence avant de dire oui.

(Source: article de Julien Arsenault de La Presse Canadienne)


mercredi 3 octobre 2018

La ville de Québec interdit le cannabis aux mêmes endroits que l'alcool

Comme à Saguenay et à Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec interdit la consommation du cannabis dans tous les lieux publics. Dans la rue, sur les trottoirs et dans les parcs, tout comme l'alcool est interdit à la consommation, ainsi en sera-t-il pour le cannabis.

La loi québécoise qui entrera en vigueur le 17 octobre prochain prévoit les mêmes interdictions que celles qui s'appliquent au tabac (près de écoles, des hôpitaux). Elle est moins restrictive que la volonté de la ville de Québec.  Le maire Labeaume pense plutôt que c'est une question de santé et d'acceptabilité sociale. Des contraventions entre 150 $ et 1 000 $ peuvent être émises dans la ville de Québec.

L'opposition à la ville de Québec, aussi,  pense que c'est bien de commencer avec la ligne dure, et dans dix-huit mois, la réglementation sera réévaluée, et possiblement assouplie.

Le conseiller de Démocratie Québec, est tout contre cette réglementation. Il trouve que ce n'est qu'une nouvelle forme de puritanisme. Et nous, quelle est notre opinion ?

(Source: article de Isabelle Porter, aujourd'hui dans Le Devoir) 

mardi 2 octobre 2018

Le changement, nous l'aurons

Alors que 84 élus proviennent des nouveaux partis, Coalition Avenir Québec (74) et Québec Solidaires (10), qui n'ont jamais formé le gouvernement, assurément le changement est là. Les deux plus vieux partis, le Parti libéral du Québec (32) et le Parti québécois (9), n'ont pas recueilli autant de votes que lors des élections passées, ils viennent d'atteindre le plancher de leur histoire de parti.

Malgré le fait d'avoir assaini les finances publiques, le Parti libéral a perdu la confiance d'antan que les électeurs lui portaient historiquement. Il semble que les électeurs n'ont pu oublier les services publics qui ont subi l'austérité de leurs décisions durant les premières années de leur mandat 2014-2018.

Le Parti québécois, ayant minimisé l'importance de sa priorité historique de promouvoir la souveraineté du Québec afin d'atteindre une voix dans le concert des nations, a subi une déconfiture aussi.

L'authenticité de Manon Massé, la proximité des co-porte-paroles avec les électeurs sur le terrain a porté fruit, semble-t-il. De 3 députés élus en 2014, Québec solidaire a atteint hier 10 députés élus. L'environnement leur était un sujet de choix. Les jeunes ont manifesté l'intérêt qu'ils portent au changement climatique et étaient nombreux à applaudir leur co-porte-parole, hier soir.

Le premier ministre désigné François Legault aura de nombreux défis à relever. Les citoyens lui porteront beaucoup d'attention sans le ménager. Respectera-t-il ses engagements, ses promesses servies au cours de sa campagne électorale ? Pourra-t-il réduire les dépenses publiques tout en augmentant les services publics ? Un grand défi pour lui. Notre société parviendra-t-elle à plus de justice et d'égalité des chances pour tous ?

Nous porterons une attention particulière sur les actions que le nouveau gouvernement réalisera. Les bottines seront-elles en concordance avec les babines ?

(Inspiré de l'éditorial de Brian Myles de ce matin)