lundi 15 avril 2013

Robert Lebel a su nous chanter l'amour du Maître Ressuscité

Hier à l'église paroissiale de Saint-Robert, le prêtre, chanteur, guitariste, compositeur et interprète Robert Lebel nous a livré un spectacle en plus d'un tour de chant  chaleureux et professionnel.  Accompagné d'une pianiste compétente, souriante et attentive, madame Sylvie Payette, de techniciens tantôt à la projection sur grand écran, tantôt à l'éclairage, tantôt aux images en mouvement comme, par exemple,  une représentation d' Abraham qui se déplace  en tournant autour de la planète terrestre, tantôt  à la sonorisation, tantôt aux tournoiements lumineux d'étoiles sur le plafond de la nef,  bref  rassemblant une large équipe dévouée autour de lui, tous ont pu se mettre  au service d'une oeuvre québécoise musicale remarquable qu'on a tout intérêt à faire mieux connaître.

De plus, des bénévoles et des membres de sa propre famille étaient présents pour nous offrir quelques-uns de ses 33 albums publiés jusqu'ici, des nombreux  cahiers de partitions musicales, et autres afin de regarnir notre inventaire de choix musicaux religieux et spirituels d'aujourd'hui.  Du nouveau matériel que notre chorale dominicale tentera d'honorer peu à peu en l'intégrant à nos célébrations liturgiques robertoises.

Nous avons pu entendre des succès très populaires durant lesquels les spectateurs ont pu joindre leur voix à l'invitation du compositeur. Des images reproduisant le texte des refrains étaient projetés pour faciliter la participation du plus grand nombre.

Ainsi nous avons reconnu les Alléluia,  Je voudrais, Comme lui, Il nous reste une vie, Tous ensemble, Albatros, Lumière du monde, Parfois j'ai peur, Pourquoi chanter, Marie-Madeleine ?, Abraham, Une femme pareille (honorant sa tante de plus de 85 ans, aussi présente avec nous), ainsi que d'autres dont je n'ai pu noter le titre. 

Il nous a aussi offert des chansons d'autres compositeurs comme Le petit prince de Gérard Lenorman, un charmant rappel de l'oeuvre de Saint-Exupéry, ou La croix, l'étoile et le croissant, souvent chantée par Frida Boccara, écrite par Eddy Marnay et rêprise par notre talentueuse chanteuse  québécoise Marie-Denise Pelletier.

En rappel, il nous a laissés  avec l'interprétation de Que veux-tu que je fasse  puis une dernière en finale dont j'ai oublié le titre.

Évidemment ce spectacle n'aurait pas été possible sans la participation de nombreux bénévoles robertois.  Les organisateurs, Pierrette Roy et Jacques Lemoine, les vendeurs de billets, les distributeurs d'affiches publicitaires pour mieux annoncer la venue du chanteur, le préposé aux collations durant l'entracte d'une quinzaine de minutes permettant de se rafraîchir et de se détendre,  les préposés aux installations de l'organisation matérielle des tables, etc...Bref tout un déploiement de bonne volonté pour mieux faire connaître le Ressuscité et son message évangélique par la musique, qui adoucit tant nos moeurs...

Par le profit dégagé de cette activité, les administrateurs de la fabrique de la paroisse de Saint-Robert pourront payer  une portion des coûts engagés pour la réparation du toit de notre église paroissiale.

Il est regrettable  que la majorité de l'auditoire n'était pas constituée de paroissiens robertois mais de personnes provenant de plusieurs régions environnantes, voire aussi éloignées que Shawinigan et Saint-Pie.

Il nous faudra faire un petit effort supplémentaire afin que notre église soit entretenue aussi par la majorité de robertois et de robertoises.  Ne laissons pas aux autres les obligations d'entretenir notre lieu de culte robertois...

Si une autre activité de financement se présentait, il faudra mettre un peu plus du nôtre pour honorer la maison de nos baptêmes, de nos confirmations, de nos mariages et de nos obsèques, à tout le moins.

Je félicite encore la présence des nôtres, même si insuffisante, à mes yeux.  Il est vrai qu'à la même heure, le quatuor Alcan présentait son concert à Tracy et qu'un vernissage des oeuvres  d'Odette Langlois se déroulait à la Maison des Gouverneurs de Sorel.

Mais cela n'explique pas tout... Retroussons nos manches pour, la prochaine fois, être davantage présents...




samedi 13 avril 2013

Damien Robitaille a plein d'amour à donner

Hier soir, au café-théâtre Les beaux instants  à Sorel-Tracy, le jeune auteur-compositeur interprète est venu nous présenté son plus récent album Omniprésent et quelques succès plus connus.

Il est partout, mais il n'est pas là, chante-t-il et pourtant il est en tournée à travers le Québec présentement, un peu partout.

Ta maman m'amadoue, chanson drôle que notre artiste présente comme un jeune homme qui plaît tant aux belles-mères qui souhaitent un type de son genre pour séduire leur fille.

L'homme qui me ressemble, La danse du drapeau, Mètre de mon être, Casse-tête, J'ai plein d'amour à donner,  L'homme autonome,  Mot de passe, Serpents et échelles,  Mambo métissé,  Porc-épic, Je tombe, Jésus nous a dit, On est né nu sont tous des titres de succès qu'il nous a livrés avec dynamisme et beaucoup d'enthousiasme.

Accompagné d'instrumentistes de talent: d'un bassiste, d'un batteur, d'un claviériste, d'un percussionniste d'origine cubaine, il nous a charmés par ses textes, ses musiques endiablées, ses invitations à danser, et l'auditoire répondait alors avec allégresse.

Un public de tous les âges, des personnes qui bougeaient avec facilité, marquaient le rythme en frappant dans les mains, parfois Damien nous assagissait en jouant au piano une chanson lente ou s'accompagnait à la guitare avec fougue et entrain.

S'il passe bientôt près de chez vous, accourez vite vous procurer des billets...Sympathique charmeur oblige ! ! !



Une autre nous a quittés: Desneiges Péloquin St-Germain

Nous apprenions le 4 avril dernier le décès de l'une des nôtres.  Celle qu'on connaissait  sous le nom de madame Réal Saint-Germain,  longtemps habitant le rang Picoudi, du temps de ma jeunesse, lorsque les femmes empruntaient le nom de leur époux lors de leur mariage.

Arrivée dans mon village natal en été 1989 pour retaper une belle et presque centenaire résidence durant les fins de semaine, et  ce, durant de longues années, j'avais le plaisir de rencontrer, dans mes promenades d'amoureuse de la nature en bicyclette avec ma tendre moitié, madame Péloquin Saint-Germain à vélo, elle aussi avec ses amies robertoises. Elle souriait et  nous saluait avec une belle humeur communicative.

Malheureusement, après une maladie accablante, elle nous a quittés, laissant ses enfants Reno et Brigitte, à qui les robertois offrent assurément les plus compatissantes pensées.

La chorale de l'Unité des Pèlerins chantera, en cette matinée neigeuse, lors des funérailles qui réuniront les familes Péloquin et Saint-Germain et leurs amis, qui auront  lieu à l'église paroissiale de Saint-Robert, ce matin, à 11 heures.

 Elle était la soeur de madame Annette (madame Gérard Lemoine), de madame Anita  (madame Raoul Pelletier), de madame Hélène (madame Marcel Hébert), la belle-soeur de madame Huguette Proulx (madame Bertrand Péloquin), de monsieur Jean-Paul Saint-Germain, tous aussi robertois de souche ou de coeur.

Sincières condoléances à tous ceux  et celles que cette perte afflige  aujourd'hui.


Berlo Holstein: Josianne et Pierre-Olivier Plasse

Dans l'édition du 3 avril 2013, la journaliste Julie Mercier de La Terre de chez-nous nous propose un portrait d'une autre réussite robertoise.

J'y apprends que le fils de Léo PLasse, et petit-fils de Bernard Plasse, tout aussi robertois que vous et moi, donc, Pierre Olivier et sa conjointe, tous deux dans la jeune vingtaine, ont réussi à faire mentir l'adage que la relève agricole, au Québec, est  impossible. Et le rêve de devenir agriculteur se réalise enfin le 7 mai 2012, lors de leur première traite...

Ici, à Saint-Robert, des personnes signifiantes sont parvenues à donner un terrain de jeu (et de dur labeur) à un jeune homme désireux de poursuivre la mission agricole et familiale de notre terroir robertois.  Formé à l'Institut de technologie agroalimentaire de Saint-Hyacinthe en production animale, Pierre-Olivier  y termine ses études en mai 2010.  Bravo pour cette persévérance scolaire tant souhaitée par de nombreux parents de jeunes ruraux...

Même si son père avait vendu son propre troupeau en 1997, rien n'a empêché le  fils de caresser un rêve de jeune enfant, l'agriculture, et pourquoi pas ?

Conseiller en alimentation animale, il a été, en outre, soutenu à poursuivre son rêve par une soixantaine d'agriculteurs qui ont émis des chèques...la solidarité rurale, dis-je...

En août 2011, il dépose sa candidature, nous raconte la journaliste, au prêt d'un quota de production de 12 kg qu'il obtient après trois tirages au sort.  Quel destin fabuleux.

A cause de sa valeur sentimentale, il décide de conserver le bâtiment de la ferme familiale. Rénovation, journée de 19 heures, sueurs, et enfin, le 12 mais 2012... le bonheur du travail accompli.  En tout cas, un début...

Sa recette: mettre 70 ou 80 heures par semaine, je pense que nous en sommes la preuve, conclut le jeune éleveur lors de cette entrevue au journal. Et je peux renforcer cette recette: c'est la seule qui tienne bon pour beaucoup de personnes, dont je suis moi-même, pendant une bonne période de la vie active.

Ainsi maintenant  le troupeau est composé de 52 bêtes, dont 27 vaches en lactation qui produisent en moyenne 11 000 kg de lait annuellement, nous révèle Julie Mercier dans son papier.

Sa conjointe, Josiane, est si heureuse qu'elle confie: nous nous en occupons comme des enfants.  Je parierais qu'il y a des enfants mal aimés qui rêveraient d'avoir de tels parents adoptifs...

Josiane gère le quotidien de la ferme et son amoureux, poursuit son emploi comme conseiller en production laitière pour une meunerie.

Si vous les reconnaissez, félicitez-les.  Ils le méritent assurément.  Pour moi, qui ai grandi sur une ferme laitière robertoise de plus de cent bêtes durant les années 60, je connais ce boulot et connais la ferveur et l'amour de la nature et de l'effort qu'exige ce si noble métier.

Bravo encore, vous devenez des modèles pour d'autres robertois à réaliser leur rêve.  Comme la chanson de Richard Séguin l'exprime si bien:Et le rêve n'aime-t-il pas se percher haut?


jeudi 11 avril 2013

Michael Binnion veut influencer le ROC et méprise les décisions du Québec

Le journaliste Marco Bélair-Cirino nous écrivait hier dans le journal Le Devoir, que le nouveau président de l'Association pétrolière et gazière du Québec veut que le fédéral revise son programme de transfert. Michael Binnion remplace, depuis février dernier, notre ancien premier ministre québécois Lucien Bouchard qui a interrompu ses services auprès de cette association.

Le président-directeur-général de la société d'exploration Questerre Energy n'est pas content de la prise de décision du gouvernement Marois, annoncée en février dernier  par le ministre de l'environnment, Yves-François Blanchet,  qui a décidé de porter les 78 études en cours au BAPE (bureau d'audience publique sur l'environnement) pour analyses  et consultations et proposera probablement une loi sur le moratoire contre la fracturation de la roche-mère pour obtenir les gaz de schiste dans la Vallée du Saint-Laurent.

Quand, dans la Vallée du Saint-Laurent, sur les 31 puits d'exploration creusés, il y en a 19 qui fuient, que les 12 autres ont des émanations fugaces, à ce qu'on dit, il est probablement pertinent que Québec et ses décideurs prennent le principe de précaution à leur ordre du jour dans leur réflexion.

Il est certain qu'un directeur général d'une société d'exploration gazière soit mécontent. Son mandat est de faire profiter cette société et ses actionnaires vers un mieux-être financier toujours inassouvi. 

Mais que penser du mieux-être collectif de la santé des personnes qui habitent à proximité de ces puits de forage, des 652 produits chimiques injectés pour permettre de fractionner la roche-mère pour qu'elle crache ses gaz ou pétrole de schiste...quand 29 de ces produits sont catalogués comme produit cancérigène et injectés dans le sol, emprisonnés  pour quelle période de temps avant qu'ils ne s'infiltrent dans les failles géologiques naturelles et nous rebondissent dans l'air ambiant ou nos cultures ou notre eau...

480 000 puits creusés aux États-Unis, 20 000 puits prévus dans la Vallée du Saint-Laurent, on doit y penser.  Invités en Pennsylvanie, les visiteurs d'un puits de forage doivent se tenir de l'autre côté d'une clôture grillagée métallique car c'est dangereux de pénétrer dans l'enceinte du puits sans une combinaison protectrice,... mais de l'autre côté de cette clôture, les visiteurs, une garderie et une école à proximité...peuvent regarder, sans risque pour leur santé...Rions un peu, on pense que les non-exploitants sont tous des gens remplis d'innocence...

Altai Resources inc. est la société qui a acquis les claims  pour notre sous-sol de Saint-Robert.  Pour 10 cents l'hectare, c'était économique alors qu'en Colombie-Britannique, ils devraient verser 1 000 $ l'hectare. Quelle aubaine, nous simples québécois avont fait à ces chères sociétés exploratrices gazières et pétrolières.

Et maintenant monsieur Binnion compare notre gouvernement québécois à un bénéficiaire de l'aide sociale. Vraiment cet homme originaire de l'Alberta ne digère pas facilement les décisions prudentes du gouvernement provincial québécois.

Il a mis sur pied la Coalition nationale en faveur de l'équité dans les transferts afin de circonscrire les impacts du programme de péréquation sur l'exploitation des ressources naturelles au Canada, nous informe  le journaliste hier.

S'informer, c'est s'engager.

Club FADOQ de Saint-Robert

Mardi soir, le 9 avril 2013, se tenait l'assemblée générale des membres du club FADOQ de Saint-Robert à la salle communautaire municipale. En décembre dernier, notre club y fêtait son 35e anniversaire.

Madame Réjane Salvail, représentante de secteur, a agit comme présidente de l'assemblée. Après la prière pour nos malades et disparus, l'assemblée s'est déroulée rondement à la suite d'un repas gracieusement offert par notre club.

Le rapport financier nous a été présenté par la trésorière, madame Murielle Jacob, avec assurance et détails.  Le club robertois se porte bien financièrement.  Des activités pour combler les besoins des aînés  et non pas pour en créer ont été décrites dans le rapport d'activités présenté par une administratrice, pour l'exercice terminé le 31 mars 2013. On nous informe aussi que la continuité est prévue pour l'exercice 2013-2014.

Le conseil d'administration a été reconduit dans ses fonctions avec la présidente, madame Denise Gagné Saint-Pierre, le vice-président, monsieur Denis Pépin, la trésorière, madame Murielle Jacob, la secrétaire madame Micheline Jacob Dufault,  les conseillers et conseillères, monsieur Marcel Salvas, madame Colette Villeneuve, madame Cécile Côté. Félicitations aux heureux administrateurs, qui ont su gagné la confiance des membres.

Grâce à des personnes dévouées pour des réunions du conseil d'administration pendant 10 séances, des assemblées de secteur, des rencontres régionales, tout un groupe de 114 membres d'aînés robertois peuvent profiter de leur engagement au sein de notre communauté.

Merci pour votre générosité, chers membres du conseil d'administration. Briser l'isolement des aînés dans un milieu rural, parfois pour des personnes sans véhicule personnel, sans transport collectif rural (qui se discute présentement au sein de notre MRC Pierre-de-Saurel) , il faut souligner les actions positives dans notre milieu.  Je considère que le club FADOQ de Saint-Robert  mérite notre encouragement formel.

mercredi 10 avril 2013

Nouveau crédit fédéral pour inciter à faire un don

Le Journal Les Affaires, édition du 6 avril 2013, nous informe d'une bonne nouvelle fournie par BNP stratégies sous la plume de Dominique Froment.  Dans son dernier budget, nos élus fédéraux instaurent un nouveau super crédit  temporaire pour un premier don de bienfaisance. Les personnes peu incitées à donner aux organismes de bienfaisance seront ainsi encouragées à faire un premier pas.

Le taux du crédit d'impôt non remboursable actuel  sera augmenté de 25 points de pourcentage et ce, si, ni ce contribuable  ni son conjoint n'ont  demandé de tel crédit pour dons depuis 2007.

Ce don devra être fait en espèces, ne pas dépasser 1 000 $, ce crédit sera disponible pour une seule année civile de 2013 à 2017.

Actuellement, un don de 200 $ ou moins annuellement permet un crédit d'impôt non rembousable de 15 % et un crédit de 29 % pour la tranche des dons supérieurs à 200 $. auprès des autorités fiscales fédérales.

Avec ce nouveau super crédit, le crédit fédéral augmentera à 40 % pour les dons de 200 $ et moins,  et de 54 % sur la partie excédant 200 $.

Bonne nouvelle à transmettre pour l'année 2013...à tous les futurs donateurs d'organismes de bienfaisance...

lundi 8 avril 2013

Résidence de tourisme à Contrecoeur: AU POINT D'EAU

Vous avez envie d'un dépaysement près du fleuve Saint-Laurent. En contemplation devant les îles de Contrecoeur, face à une réserve nationale de faune, vous pratiquez des activités nautiques, la pêche, l'ornithologie ou le cyclisme, je vous invite à consulter le site web de ce lieu entièrement non-fumeurs.

Vous retrouverez un accès à internet sans fil, haute vitesse, une cuisinette,  plusieurs accessoires facilitateurs du plaisir et de la détente, comme un lecteur DVD, un micro-ondes, un téléviseur, des chambres joliment meublées avec parquet invitant, des fauteuils confortables, un stationnement extérieur gratuit, un service de location de vélos ou d'embarcations, la literie est incluse, ce gîte est  reconnu et coté 3 étoiles par le site bonjour québec.

Vous y verrez des photographies, l'énumération des services disponibles et vous trouverez la route pour vous y rendre.

Un coin de chez nous à découvrir, un nouveau service depuis 2012 à encourager pour mieux découvrir notre belle région, avec son accès au majestueux Saint-Laurent, que tant d'étrangers nous envient.


dimanche 7 avril 2013

Retrait de l'entente avec le Réseau Biblio de la Montérégie

Malgré la pétition déposée le  18 mars dernier comprenant plus de 115 (cent quinze) signatures de citoyens et citoyennes de Saint-Robert  favorisant le renouvellement de l'adhésion au Réseau Biblio de la Montérégie, nos élus nous ont annoncé le 2 avril dernier, lors de l'assemblée régulière mensuelle, qu'ils se retirent de l'entente.

Après près de 25 ans comme membre de ce réseau favorisant des échanges entre plusieurs sources d'approvisionnement de lecture, ils ont privilégié de cesser cet engagement à partir du 31 décembre 2013, date d'expiration de l'entente actuelle.

Ils ont décidé de favoriser l'achat  de romans presqu'exclusivement.  Ils veulent augmenter la collection privée. ils appellent ce service, un service  de bibliothèque privée locale (sic). Depuis quand une bibliothèque publique municipale se résume à cela...?

Monsieur Eloi Lemoine, l'ex-directeur général, a souligné que Saint-Robert avait été parmi les vingt (20) premières municipalités à adhérer à ce réseau Biblio de la Montérégie.  Il a aussi souligné que la lecture était tout aussi importante que la construction d'un toit sur une patinoire...

Alors au premier janvier 2014, on sera face à une nouvelle ère de bibliothèque municipale à Saint-Robert.  Madame Patricia Salvas, conseillère responsable de notre bibliothèque, a précisé qu'ainsi on pourra faire fleurir ce projet de bibliothèque, même avec le retrait de l'entente avec le CRSBP.

Alors que la municipalité d' Yamaska avait pris une telle décision de se retirer de l'entente avec le CRSBP, il y a quelques années déjà, madame Mariette Lamothe Latour, responsable bénévole actuelle, soulignait pourtant, en cet automne 2012, que ce choix mascoutain avait été une mauvaise décision.

Maintenant nos élus pensent que ce ne pourra qu'aller en se bonifiant, et ce, à moindre coût. Faire plus avec moins, il me semble qu'on a déjà entendu cela, bien avant aujourd'hui.  Monsieur Gilles Latour, conseiller, a aussi précisé, lors de cette assemblée mensuelle, que le service de notre bibliothèque n'a pas diminué, depuis 6 ou 7 ans qu'il y est impliqué. Pourtant  son épouse, Mariette, venait justement  d'indiquer qu'il n'y a que 14 utilisateurs réguliers ( à chaque période de 3 semaines) actuellement sur un total de 89 membres utilisateurs.

Alors d'ici le 31 décembre 2013, nous avons le devoir de s'assurer de noter notre numéro d'identification personnel, pour profiter des nombreux services méconnus encore disponibles jusqu'à cette date.  Lecture d'environ 170 journaux disponibles sur le web, l'audition d'envirion 8 000 albums de musique, l'emprunt de livres version papier ou numériques disponibles dans le réseau même si non disponibles sur nos rayons robertois, consultation des documentaires qui séjournent quelques mois sur les tablettes robertoises avant d'aller garnir les rayons d'autres villages montérégiens, etc.

Notre responsable bénévole, madame Latour, a exprimé son inquiétude face au fait qu'il n'y a qu'elle-même et monsieur Claude Chalifoux, comme bénévoles à notre service de bibliothèque robertoise...  Quelle surprise étonnante... On congédie la bénévole assidue depuis plus de 3 ans et ensuite, quel dommage, on se plaint, qu'on manque de bénévoles...C'est à n'y rien comprendre...La cohérence des idées serait bienvenue parfois...

Shilvi, poète, chanteuse, comédienne à Sorel-Tracy

Cet après-midi, les tout-p'tits de notre région ont pu voir un spectacle rafraîchissant.  Enrichie d'un cinquième album, Shilvi nous présente ses nouvelles chansons avec un décor très amusant.  Des transformations d'un arbre en arbre friandise au pays des rêves, une marionnette d'hippopotame manipulée par un collaborateur chanteur de talent qui  ronfle, qui nous parle comme s'il avait toujours accompagné le monde de sa Shilvi.

Des fillettes qui dansent, qui chantent en choristes l'accompagnent pour une partie du spectacle.  Chaque enfant pouvait s'identifier facilement à ces petits bouts de femme, en devenir d'artiste.  Je soupçonne que ces belles petites enfants soient possiblement les propres enfants de Shilvi. Je n'en suis pas certaine.

Le public était composé autant de grands-parents que de parents, accompagnant leurs amours d'enfants chéris. C'était bougeant, entraînant, musicalement accessible, une heure quinze de joie, de fantaisie et d'imaginaire.  Les yeux heureux, les petites jambes dansant aux rythmes de Shilvi, tout semblait magique, autant dans la salle que sur la scène. 

Disponible pour des échanges à la suite du spectacle, Shilvi a comblé beaucoup de petits coeurs attendris.  Il y a longtemps elle avait séduit ma propre fillette, elle avait semé des désirs de mots, des désirs de rythmes, des désirs de poésie.

Merci pour tout cela, dame Shilvi.  Votre oeuvre est importante, j'en suis convaincue.  Ce que vous semez de beauté et de fragilité dans ces coeurs-éponges, pour contrepasser les semences de discorde de l'environnement,  on doit vous en être reconnaissants.

Trop peu d'artistes consacrent une part de leur talent à ceux qui viennent sur la pointe des pieds et construiront nos demains.  Il me semble que vous êtes la nouvelle  Henri Dès féminine québécoise. Ce n'est pas rien. Bravo.

Louise Desaulnniers, être femme et sa mission

Hier soir, au café-théâtre Les Beaux Instants, la chanteuse soreloise nous présentait son spectacle dédié aux femmes, de  celles de l'Antiquité aux femmes modernes, vivant dans des régions éloignées du Proche-Orient aux régions des berceaux de nos ancêtres.

Elle a sélectionné un répertoire avec beaucoup de soins.  Cela s'entendait.  On aurait cru entendre un Jacques Brel féminin. Rien de moins, dis-je. Une chanteuse, une comédienne, une musicienne, une générosité sur deux pieds, prête à faire voyager son auditoire dans leurs souvenirs, leurs rêves et leurs émotions enfouies si loin, si profondément...

Des oeuvres éloquentes, des compositions de Jean Ferrat, de  Jean-Pierre Ferland, de Claire Pelletier, de Gilles Vigneault, de Nicola Ciccone, de Charles Aznavour, de Marie-Denise Pelletier, de Linda Lemay, de Clémence Desrochers, de Michel Fugain, d'Étienne Drapeau et  de quelques autres, un peu moins connus: J.J. Lafon, Félix Gray, André Harvey... Des auteurs et des compositeurs qui parlent avec tant de connaissances fines de l'humain... pour avoir su écouter l'âme des autres et la leur propre, pensais-je.

Un fil reliait toutes les présentations et les chansons comme un film documentaire, tellement  qu'on pouvait s'imaginer des visages connus sur chaque choix de texte chanté..

Une voix, une mission de parler aux femmes pour les aider à mieux voir, toutes, un peu comme le slogan de Radio-Canadan, écouter pour voir.

Accompagné d'un musicien accompli qui a déjà été le complice de Claudette Dion. Un arrangeur, un pianiste, un chanteur, un monologuiste parfois, Stéphane Leroux, il connaît la femme, les femmes, les pièces sélectionnées, il les habille avec ses claviers et ses équipements polyvalents.  Nos oreilles et nos coeurs sont remplis de tant de tendresse pour la féminité.

Un décor simple, un piano de concert, une exposition de la photogrape Nathalie Bergeron présentant des femmes du Bas-Richelieu en fond de scène, parfois une chaise, parfois un costume qui s'ajoute un accessoire, un éclairage étudié, une sonorisation attentive, une touche de la metteure en scène reconnue, Ginette Ducharme, conseillère remarquable, bref, une femme mature qui décide de chanter et qui a su entendre les conseils d'une riche équipe...

Ce spectacle ne sentait pas l'improvisation, on percevait de la recherche, de la précaution pour séduire aussi le public masculin, de l'humour fin, bref une femme à revoir, à réentendre.

Je souhaite, finalement, qu'un producteur lui offre une tournée québécoise.  Il serait inapproprié que ce spectacle demeure réservé à notre région, il doit être exporté partout, dans tous les lieux rencontrant des femmes francophones...

Bravo et chacune peut ainsi aller au bout de son rêve, ton exemple, chère Louise,  parle.  Chanter, danser, créer, quoi...
Etre femme, le devenir, comme disait Simone de Beauvoir, c'est notre lot à toutes.