mardi 12 avril 2016

Les recommandations du rapport Charbonneau ne s'empoussiéreront pas

L'enquête remplissait 1740 pages. La Commission Charbonneau a fait 60 recommandations en novembre dernier. Aujourd'hui un comité public de suivi a vu le jour. Leur mission: surveiller si les recommandations sont vraiment appliquées. D'anciens enquêteurs ou recherchistes de la Commission et des experts indépendants et non partisans sont assez intéressés aux travaux de la commission pour vouloir observer l'état d'avancement de la mise en place de ces recommandations.
 
Gilles Ouimet, ancien député libéral et ex-bâtonnier du Québec, Peter Trent, maire de Westmont, Martine Valois, universitaire du droit à l'Université de Montréal (U de Mtl), Denis Saint-Martin, de science politique de l'U de Mtl, Luc Bégin, du département de philosophie et éthique de l'Université Laval, Peter Dent, président de la section canadienne de l'ONG Transparency International et l'avocat  et auteur Paul St-Pierre Plamondon sont toutes des personnes membres de ce comité auquel la Ligue d'action civique donnera une aide organisationnelle.
 
Ce comité pourra "maintenir la pression et s'assurer que le gouvernement va bien étudier les recommandations," explique Madame Valois. Le comité de suivi regardera avec une objectivité, un sens critique et indépendant ce que Québec appliquera réellement, pense Gilles Ouimet.  La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, soutenait récemment qu'une quinzaine des 60 recommandations était déjà en oeuvre. On s'y penchera pour en connaître les faits observables.
 
Sinon, en quoi les recommandations seront-elles utiles ?
 
(Source: Le Devoir)

jeudi 7 avril 2016

Tout est légal, parole de banquier

Ce titre coiffait l'article de François Desjardins dans Le Devoir de ce matin.  L'assemblée annuelle des actionnaires de la Banque Royale se tenait hier. Des questions des actionnaires portaient évidemment sur les récents Panama Papers qui font jaser dans les chaumières depuis dimanche dernier.
 
La Banque Royale aurait fait affaire avec les avocats panaméens pour créer 370 sociétés pour des clients, selon les révélations du consortium journalistique international portant sur l'usage de paradis fiscaux. Le président de la Banque Royale, David McKay a répondu à une question d'actionnaire:  "L'évation fiscale est illégale. Nous avons des politiques et des procédures en place pour la détecter et l'empêcher.
 
" Mais un autre actionnaire a affirmé que "la question dépasse l'aspect légal, je pense qu'il y a une question morale aussi. " Le président dit qu'il n'y a "rien qui indique que la Banque a fait quoi que ce soit d'illégal...il n'y a aucune accusation d'illégalité."  Le genre de discours qu'on entend de plus en plus souvent. Immoral mais tout de même légal.
 
Willlie Gagnon, du Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MEDAC) a pris le temps de leur dire: "Pourquoi vous n'arrêtez pas ? Si vous ne faisiez pas ça, vous ne seriez pas dans les articles.  Ça parait mal, ce n'est pas intéressant, et sur le plan politique, c'est assez catastrophique."
 
Le président actuel travaille à la Banque Royale depuis 1988. Le monde bancaire traverse une semaine remplie de plusieurs controverses. L'agence fédérale spécialisée dans la surveillance du blanchiment d'argent vient de donner une amende de 1,1 million à une banque. Elle avait omis de déclarer une transaction douteuse. La banque fautive n'a pas été nommée. Mais une telle amende fera-t-elle craindre les géants bancaires ?
 

dimanche 3 avril 2016

Mon Patelin a besoin d'un correcteur

Je ne comprends pas que notre journal municipal de Saint-Robert. Mon Patelin, respecte si peu les règles élémentaires de la langue française. En si peu de texte à écrire pour communiquer mensuellement avec les contribuables robertois, une feuille, on réussit à y retracer au moins 18 erreurs dans la récente édition d'avril. Alors qu'on y lisait récemment que le conseil municipal encourage la persévérance scolaire, il faudrait peut-être montrer l'exemple à ses jeunes lecteurs encore actifs dans leur apprentissage scolaire.
 
Le complice Desjardins qui participe à la distribution de ce journal est-il conscient à quoi il est associé ?   À chaque édition mensuelle, ce manque de respect de la langue française me consterne pour un tel outil de  communication officielle de notre municipalité. N'y a-t-il pas quelqu'un, au sein de  notre administration municipale, ou un logiciel correcteur de la langue française, qui pourrait réviser les textes utilisés pour la communication officielle avec les contribuables  ? Souvenons-nous que le budget attribué à l'administration municipale a augmenté de plus de 38 % en 2016 relativement au budget 2015 pour cette seule rubrique.
 
Transmettre une image plus soignée des communications serait une autre façon d'améliorer la fierté  d'habiter notre municipalité. Ne trouvons-nous pas ?
 
La rédaction des procès-verbaux qu'on retrouve facilement aussi sur le site web officiel de la municipalité mériterait  aussi un soin approprié de la langue française. Une autre souhaitable  manière de manifester du respect envers les citoyens auquels la municipalité s'adresse dans ces communications.
 
L'image d'une municipalité ne se retrouve non seulement dans la beauté de ses paysages et dans l'entretien de ses espaces publics. La qualité des communications fait aussi partie de l'image d'une collectivité.