dimanche 24 décembre 2017

Le professeur Guillemin et Jésus

Dans Le Devoir de philo de ce matin, le professeur au cégep régional de Lanaudière à Joliette et auteur, Louis Cornellier,  nous présente une question d'actualité à partir des thèses d'un penseur marquant. Il a choisi le catholique de gauche de tendance anticléricale, le professeur Henri Guillemin.

Le caractère chrétien de la fête de Noel s'étiole chez nous, remarque-t-il. Celui qui s'arrête pour fêter la naissance du Christ, fils de Dieu, passe souvent pour un attardé, voire un illuminé. Dès 1982, Guillemin observait que le christianisme rencontrait surtout l'indifférence. L'important était ailleurs, notait-il dans L'affaire Jésus (Points, 1984). Il notait aussi "l'irritation, l'exaspération d'esprits libres en présence de l'accueil fait par les croyants à des absurdités mythologiques." "Je ne crois pas, écrit-il, à l'imposture de François d'Assise, ni de Fénélon, et j'aurais du mal à tenir pour des imbéciles et Chateaubriand et Mauriac et Bernanos et Teilhard de Chardin "  et Cornellier d'ajouter Fernand Dumont, Jacques Grand'Maison, Pierre Vadeboncoeur, Michel Chartrand et Simonne Monet-Chartrand. Ils ne sont ni des idiots, ni des esprits soumis ni des imposteurs, précise-t-il dans son devoir de philo.

Guillemin voulait témoigner de sa foi en ce Jésus dont nous fêterons la naissance ce soir."Incurable, en effet, je persiste à croire, et je crois, plus que jamais, à l'intérêt, à la valeur, à l'importance libératrice de ce qu'enseigna, parmi nous, le Nazaréen." "Jésus est le révélateur de notre vérité existentielle."

Freud écrivait qu'il était incapable de trouver la source de son honnêteté et de son altruisme. Le Nobel François Jacob disait que la musique et la poésie disaient aussi des choses essentielles, intraduisibles dans le langage scientifique. Le philosophe Ernest Bloch évoque ailleurs le "principe de l'espérance", selon lequel existe "en tout homme une source intime et inconnue qui le voue à l'espérance". Luc, l'évangéliste, écrivait: "Le royaume de Dieu est en vous."

L'idéal de l'Église catholique, pour Guillemin, "c'est la communauté universelle des hommes de bonne volonté; de ceux qui, au moins un peu, au moins de temps en temps, ne pensent pas exclusivement au plaisir et à leur compte en banque, ceux qui, parfois au moins, songent à autrui, à la justice, à la beauté."

François Mauriac écrivait "beaucoup, qui croient le hair, n'ont jamais cessé de l'aimer, et beaucoup, qui font profession de le servir, n'ont jamais su qui il était".

Une page qui demeure essentielle en ce temps de festivités et parfois d'excès.

Les anciens textes du Devoir de philo sont disponibles: www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de-philo 

jeudi 21 décembre 2017

Une île au parfum de bout du monde, Anticosti: un site parmi les 8 retenus par Ottawa sur la liste pour l'UNESCO

Une  nouvelle étape a été  franchie  en vue de reconnaître officiellement Anticosti sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Ottawa a annoncé hier que la plus grande île du Québec sera inscrite sur la liste indicative des sites du patrimoine mondial au Canada. Une étape essentielle pour tenter d'inscrire sa candidature sur la liste du patrimoine mondial à l'UNESCO.  Ottawa avait reçu 42 candidatures. Il en a retenu 8.

Anticosti a été retenue en raison de sa géologie, selon Parcs Canada. L'île est mondialement reconnue pour ses fossiles exceptionnels de près de 445 millions d'années. Nulle part ailleurs sur la planète peut-on retracer la première extinction massive de la vie animale à l'échelle mondiale.

Le metteur en scène et cinéaste Dominic Champagne, un ancien sorelois, y avait réalisé le documentaire Anticosti: la chasse au pétrole extrême et en  est devenu un ardent défenseur. Il affirme que la valeur patrimoniale d'Anticosti est indéniable, non seulement pour son patrimoine naturel, mais aussi pour la grande valeur de la rencontre des Anticostiens et de leur art de vivre. Il ne doute pas qu'il y a une clientèle pour ce tourisme de plein air; pour cette île au parfum de bout du monde, de grande beauté. Une impression unique qui est quelque chose d'extraordinaire à vivre, a-t-il expliqué dans un échange avec le journaliste Alexandre Shields,  publié dans l'édition du Devoir  d'aujourd'hui.

Depuis 8 ans, les insulaires ont été pourtant divisés par la poudre aux yeux lancée par les pétrolières et par le gaspillage éhonté de fonds publics. Le maire John Pineault, que nous avons eu la chance de  rencontrer à Bécancour en 2017, espère compléter l'élaboration du  dossier de candidature d'ici deux ans. 

Après une évaluation d'un potentiel pétrolier à plus de 40 milliards de barils, après un engagement d'investir 115 millions pour réaliser un projet d'exploration  avec Pétrolia et Corridor Resources, les fameux acquéreurs des droits cédés par Hydro-Québec en février 2011, après avoir offert des millions de dollars pour compenser les entreprises impliquées, d'autre part, le gouvernement actuel veut protéger le caractère exceptionnel de l'île d'Anticosti. Il veut aussi en assurer la pérennité pour tous les Québécois, selon leur communiqué d'hier.

Il faut maintenant relancer le développement durable de l'île en misant sur le tourisme. Des sentiers pédestres, des infrastructures d'accueil, une navette maritime entre l'île, la Côte-Nord et la Gaspésie, tous  des projets à l'étude. Le cabinet du MTQ, André Fortin, a rappelé hier qu'une étude d'un groupe de travail est actuellement en cours. Le cabinet de la ministre du Tourisme, Julie Boulet, analysera les demandes soumises pour le financement de tels projets touristiques, a-t-on indiqué.

Nous espérons que la protection de l'île et de sa biodiversité sera protégée, peu importe la décision de l'UNESCO.
 


mardi 19 décembre 2017

Une version limitée du Programme fiscal des divulgations volontaires

Ottawa a décidé de modifier son Programme des divulgations volontaires (PDV) en fiscalité. Cette annonce a été annoncée par la ministre Lebouthillier, vendredi le 15 décembre. Si vous êtes un contribuable fautif qui avez oublié de déclarer des revenus, si vous  passez aux aveux avant que l'Agence du revenu du Canada ne vous envoie un avis de cotisation vous réclamant des impôts impayés, vous pouvez éviter les pénalités. Au cours de l'année 2016-2017, 18 500 demandes de divulgations volontaires ont été adressées au ministère en vertu du PDV pour des revenus non déclarés de 1,6 milliard. Un programme qui semble apporter des résultats efficaces.

Toutefois, Ottawa vient de créer une version limitée à son programme PDV qui entrera en vigueur au début de mois de mars prochain. Ceux qui ont eu recours à des stratagèmes à l'étranger ou ont volontairement retenu de l'information pour se soustraire à leurs obligations fiscales ne seront plus menacés de poursuites au criminel  ni de pénalités pour fautes lourdes. Ils devront faire face à la nouvelle version limitée du PDV. D'autres pénalités pourront cependant s'appliquer.

Les divulgations anonymes ne seront plus acceptées, par ailleurs. Pour entrer au PDV, les impôts estimatifs à payer devront être versés. Les entreprises dont les recettes brutes sont supérieures à 250 millions n'auront accès qu'à la version limitée du PDV.  La ministre Diane Lebouthillier consacrera aussi plus de ressources pour lutter contre l'évasion fiscale. L'Agence du revenu utilisera la méthode géographique pour choisir les dossiers intéressants.  Les quartiers aux résidences plus chères seront plus susceptibles d'être enquêtés. Il est souvent recommandé d'avouer ses erreurs par le PDV plutôt que de  laisser les vérificateurs découvrir les erreurs après une longue enquête.

Il vaut mieux prévenir que guérir, dans ces cas-là. 

Source: article de François Desjardins du 16 décembre dans Le Devoir.



samedi 16 décembre 2017

Le patrimoine bâti de la MRC Pierre-de Saurel

Cet été, nous avons reçu la visite d'une étudiante à la maîtrise en conservation du patrimoine bâti qui a parcouru notre MRC Pierre-de Saurel à la découverte des bâtiments qui  racontent un peu notre histoire et notre enracinement. Madame Isabelle Lortie a fait le tour de nos villages et a photographié plusieurs immeubles intéressants, en a préparé une courte description de leur architecture, leur histoire et de leurs particularités. 

Ces bâtiments ont ensuite été classés selon le territoire de chaque municipalité visitée. Elle les situe selon leur propre adresse facile à retrouver sur la carte conviviale fournie sur le web. Il nous sera alors possible, lors de belles journées ensoleillées d'été,  de faire une promenade dans notre patelin régional pour retrouver ce patrimoine qui parle de nos histoires et de notre goût pour la conservation et l'entretien de ces bâtiments. Ces bâtiments savent nous parler de nos ancêtres qui ont construit avec goût et style des demeures à la mesure de leur ambition.

Ce patrimoine bâti est disponible sur le site             http://www.toquedeculture.com/inventaire-du-patrimoine-bati/ depuis quelques jours. Ce travail est une première étape. D'autres actions suivront pour favoriser la conservation, la protection et la mise en valeur de notre patrimoine.

Les nouvelles connaissances disponibles par ce recensement permettront de retracer les secteurs patrimoniaux intéressants, d'intervenir si nécessaire, de développer plus de connaissances sur leur architecture et leur histoire.

J'ai eu la chance de rencontrer madame Lortie le 22 juin lors de son passage à l'église de Saint-Robert. Nous avons pu échanger quelques minutes dans le stationnement; le temps d'apprendre qu'elle avait fréquenté le cégep de Jonquière au début des années 2000 en même temps que notre fille et qu'elles se connaissaient assez bien. Toutes les deux étudiantes en Arts et technologies des médias, elles avaient partagé certaines classes et certaines amitiés communes. Quand on dit que le monde est petit, c'était vraiment le cas. Une montréalaise et une robertoise de fin de semaine d'alors qui partagent des souvenirs et des connaissances en commun. Intéressant et surprenant. Il y a parfois de ces rencontres qui embellissent notre journée. Merci Isabelle.

Source: Sorel-Tracy Magazine du 14 décembre



                  

mercredi 13 décembre 2017

Le sommet One Planet Summit d'hier en banlieue de Paris questionne

Les énergies fossiles appartiennent au modèle économique du passé. Elles ne sont plus la solution, elles sont le problème, a résumé le ministre français de la Transition écologique, Nicolas Hulot. De plus en plus de pression apparaissent vers un passage obligé pour lutter efficacement contre les changements climatiques.

Ce sommet français a réuni près de 4000 participants, dont des représentants de plus de 130 pays. Le ministre Hulot a montré du doigt l'hypocrisie des acteurs politiques. Il lui paraît impossible de maintenir le soutien financier aux énergies fossiles tout en plaidant en faveur d'une décarbonisation de l'économie et du secteur énergétique. Il faut cesser de subventionner le pétrole, le gaz naturel et le charbon.

La Banque mondiale a annoncé qu'elle cessera de financer les activités en amont du secteur pétrolier et gazier après 2019. Alors sera terminé le financement des projets d'exploration et d'exploitation des énergies fossiles. Sauf si le projet est conforme aux engagements du pays au titre de l'Accord de Paris de décembre 2015. On se garde encore une petite porte de sortie potentielle. Actuellement, elle investit annuellement plus d'un milliard de dollars.

L'assureur français Axa, le plus important au monde, a aussi annoncé hier qu'il se retirait du secteur des sables bitumineux. Il a annoncé qu'il va quadruplé les investissements dans les énergies renouvelables d'ici 2020.

Le Canada comprendra-t-il le rôle de leader qu'il pourrait jouer s'il éliminait ses subventions aux énergies fossiles ?

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a expliqué que le combat contre les changements climatiques n'est pas gagné. C'est un combat pour le maintien de la vie sur notre planète, alors que les changements climatiques surviennent de plus en plus rapidement.

Le président français, Emmanuel Macron, a déploré le manque d'ambition dans cette lutte et dans le financement promis aux pays en développement pour leur permettre de s'adapter aux impacts de ces bouleversements climatiques.

Arnold Schwarzenegger, l'ancien gouverneur républicain de la Californie, a expliqué que même si Trump est sorti du l'Accord de Paris, les États et les villes sont toujours engagés avec les entreprises, les gouverneurs. Il a confirmé que les actions continuent selon l'Accord de Paris. Il était l'invité vedette de la rencontre d'hier.

Source: un article d'aujourd'hui d'Alexandre Shields, à Paris, dans Le Devoir d'aujourd'hui.





mardi 12 décembre 2017

Danser augmente le plaisir de la musique

Une musique est entendue. Je peux l'écouter assise sans bouger d'un poil ou je peux me laisser aller à danser par pur plaisir, en amateur. Cela changerait la manière dont je me sens. Des chercheurs  ont observé une quarantaine d'étudiants universitaires, individuellement. Leurs mouvements, leurs pulsations cardiaques et respiratoires mesurés pendant une période d'immobilité. Puis mesurés pendant qu'ils dansaient librement.

L'étude a démontré que le fait de danser sur de la musique rythmée apporte un état élevé de plaisir et d'excitation physique. Sans bouger, écouter de la musique faisait vivre une excitation physique mais pas de plaisir.

La danse-thérapie lie la musique tout en exécutant des activités motrices. Un bien-être émotif et un bien-être moteur s'additionnent pour motiver des personnes à exécuter des exercices de réadaptation et pour continuer à répéter régulièrement les exercices. Cette recherche d'un postdoctorant, Nicolo Francesco Bernardi, et d'autres chercheurs montréalais a permis d'aider à comprendre mieux certaines fondations de ces thérapies qui gardent les gens dans un état de joyeux amusement tout en exécutant des activités motrices.

Il aimerait que d'autres études soient réalisées pour en connaître les dimensions sociale et relationnelle. Danser ensemble, cela change quoi ? Observer d'autres populations, des personnes avec des problèmes moteurs, par exemple,  pourrait-il améliorer leur réadaptation? La danse pourrait-elle transformer les émotions négatives du stress et démontrer une influence positive supérieure à l'écoute de la musique ? Il en a une idée intuitive, mais Nicolo attend que la science en démontre les preuves.


Source: un article de Catherine Lalonde dans Le Devoir  d'aujourd'hui.





lundi 11 décembre 2017

Une première politique bioalimentaire d'ici le printemps

Suite à une consultation de plus d'un an, citoyens, producteurs agricoles, pêcheurs, transformateurs, distributeurs, restaurateurs se sont réunis le 17 novembre dernier pour répondre à l'appel du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) afin de réaliser la dernière étape de la consultation pour établir la première politique bioalimentaire.

Le consommateur sera mis au cœur de tout le processus, écrit-on.  Le consommateur est plus conscient et plus exigeant qu'auparavant. Il veut pouvoir avoir le choix et surtout pouvoir choisir en toute connaissance de cause. Il se sent interpellé par l'environnement, le bien-être des animaux d'élevage, l'étiquetage, le gaspillage alimentaire, les aliments biologiques, les aliments génétiquement modifiés, ...

L'Union des producteurs agricoles (UPA)  explique, par ailleurs, que les producteurs veulent bien offrir des produits de qualité, mais ils ont besoin du soutien en recherche et développement agricole et du soutien financier pour améliorer leur pratique agricole, diminuer les nuisances à l'environnement. Une volonté politique est maintenant nécessaire.

Mais le consommateur souhaite se nourrir des produits locaux. Les épiceries à grande surface trouvent souvent plus facile de s'approvisionner à leur centrale de Toronto ou de Montréal. Les entreprises alimentaires biologiques de production et de transformation comptent plus de 1300 d'entre elles au Québec. Les chaînes de distribution alimentaires deviennent-elles des partenaires de ce nouveau courant ? On a observé 10% de croissance annuellement pour le marché des aliments biologiques. Près de 500 000 $ de recettes, près de 10 000 emplois et 7500 produits issus de l'agriculture biologique disponibles sur les tablettes des épiceries.

(Source: cahier spécial du Devoir du 11 et 12 novembre 2017)




vendredi 8 décembre 2017

Le temps que les acteurs économiques mondiaux passent aux énergies renouvelables sûres

Mardi prochain, à Paris, aura lieu un sommet climat consacré au financement des politiques climatiques. Le président Emmanuel Macron a invité des dirigeants politiques et des dirigeants d'institutions financières.

Environ 80 économistes de 20 pays dont les américains Jeffrey Sachs et James Galbraith demandent la fin des investissements dans les énergies fossiles. Ces économistes ont lancé hier une déclaration par l'ONG 350.org. Nous appelons à la fin immédiate de tout investissement dans de nouveaux projets de production et d'infrastructures de combustibles fossiles, et encourageons une hausse significative du financement des énergies renouvelables, dit la déclaration signée aussi par des universitaires et d'ex-ministres.

Il ne suffit pas de parler de soutenir financièrement des solutions climatiques, il faut aussi discuter de l'autre partie de l'équation, écrivent-ils aussi. Pourquoi continue-t-on de financer de nouveaux projets de production et d'infrastructures charbonnières, gazières et pétrolières, continue le texte. Les institutions de développement comme les investisseurs publics et privés ont la responsabilité urgente et l'obligation morale de montrer la voie vers une transition inévitable et les occasions d'affaires qui y sont liées.

Les investisseurs ont le pouvoir de mettre des conditions en place pour amener un tel changement. Il est temps de construire une économie saine, de protéger les salariés de l'énergie, les communautés et tenir compte des limites écologiques d'une planète finie, peut-on lire aussi.

La combustion des énergies fossiles contribuent à 75 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces GES sont à l'origine du dérèglement du climat. On a vu les feux qui se répandent en Californie, hier soir, aux bulletins télévisés. Est-ce suffisant pour convaincre nos institutions financières comme Desjardins, ici ?

Les études scientifiques disent qu'il faut écourter l'exploitation des réserves en cours si on veut rester sous le seuil critique de 2 degrés Celsius de réchauffement.

Plusieurs organisations comme France Nature Environnement, Greenpeace France, Action Climat, Fondation pour la nature et l'homme, ...y  seront présents à ce sommet. Réseau GE Power n'avait pas vu venir la chute des prix de l'électricité de gros et l'effondrement des commandes de turbines, il veut économiser 1 milliard en coûts structurels en 2018. Il y aura une bonne occasion d'entendre ce que les économistes pensent. Ils ne sont pas des méchants environnementalistes, ni des écologistes redoutables, ils pensent économie et ils pensent de plus en plus comme les 15 000 scientifiques  qui avaient déjà sonné l'alerte au monde entier qui se bouche les oreilles. La cupidité ne tue pas, semble-t-il.

Source: Agence France-Presse dans le Devoir de ce matin.

jeudi 7 décembre 2017

A-t-on peur des questions sur le budget à Saint-Robert ?

Lundi le 4 décembre, c'était la présentation du budget à 19hres. Alors que plusieurs municipalités annoncent dans le journal régional lorsqu'arrive la séance spéciale du conseil municipal de la présentation de leur budget, à Saint-Robert, on ne l'annonce même pas dans le propre journal de la municipalité. On n'y annonce que la séance régulière de 19h30. Tout comme pour le budget de l'an dernier, ni vu ni connu pour les citoyens.

Alors que le budget 2017 n'était pas publié dans le journal de la municipalité Mon Patelin en 2017 ou 2018, ni n'était disponible en version papier aux citoyens présents qui s'étaient déplacés pour assister à la séance spéciale de la présentation de ce budget en décembre 2016, ce 4 décembre 2017, étonnamment, une copie papier était disponible pour les personnes présentes à cette présentation du budget 2018. Enfin on semble avoir pensé aux citoyens qui n'attendent pas l'internet pour retrouver les budgets sur le site de la municipalité.

Cette copie papier n'était pourtant pas accompagnée d'un ordre du jour de la réunion spéciale, ce 4 décembre à 19h. Alors aucune indication du moment  précis dans la réunion que le citoyen pouvait utiliser pour poser ses questions sur le budget 2018.

Alors que je lève la main pour poser une première question, madame la directrice générale, Nathalie Lussier, informe sournoisement monsieur le maire qu'il n'avait pas à répondre car la séance était terminée. Séance spéciale qui avait duré moins de cinq minutes !!! Elle se fit pourtant répondre par monsieur le maire qui présidait la séance qu'il était correct de répondre aux questions posées par une citoyenne. Mais quel respect, tout de même. Cela doit être cela le respect tel qu'entendu dans le code d'éthique et de déontologie des employés de notre municipalité...

Comme j'analyse les budgets depuis 2003, j'avais pensé à apporter avec moi les budgets comparatifs 2016-2017 pour assister à la présentation du budget 2018 et mieux saisir les modifications importantes relativement aux années antérieures. En comparant rapidement certains postes, je lis que la charge annuelle prévue en 2018 de la régie d'aqueduc Richelieu-Yamaska augmente de 33 000 $ environ (une croissance de 36 %). C'était ma première question. Monsieur le maire me répond que c'était pour la réparation d'un tuyau d'aqueduc  vieux et endommagé le long de la route 132 qui laisse s'écouler beaucoup d'eau potable à cause de sa vétusté. Depuis plusieurs années, on nous prépare à cette réparation majeure de ce tuyau en fonte corrodée qui devrait être combinée avec d'autres travaux nécessaires dans le même secteur. Alors la réalisation est prévue en 2018. Bon.

Je remarque aussi que la charge annuelle prévue en 2018 pour les matières résiduelles augmentent d'un peu plus de 17 000 $. Une croissance de 21 %. C'était ma deuxième question. Monsieur le maire m'informe alors que, pour ne pas subir une hausse abrupte lorsqu'arrivera la fin de l'utilisation des sommes remises par  Québec pour cet item, le conseil a décidé de  répartir ces sommes déjà perçues par une répartition et une utilisation  sur une durée de quatre ans. Jusqu'aux prochaines élections, pas d'augmentation brutale!!!

Ainsi les matières résiduelles annuelles passeront de 97 $ par unité de logement à 113,75 $ sur notre prochain relevé de taxes municipales, soit une croissance de 17 % pour 2018. Bon.

Le budget 2018 croît de 3,7 % passant à 2 150 470 $. L'évaluation foncière totale 2018 croît de 0,05 % passant à 194 300 000 $.







lundi 4 décembre 2017

Pouvoir se servir d'un cellulaire sans problèmes à Saint-Robert

La couverture réseau était difficile à Saint-Robert pour la majorité des téléphones cellulaires. Maintenant Bell prévoit construire une nouvelle tour cellulaire pour améliorer cette couverture déficiente jusqu'à maintenant dans notre municipalité.

L'emplacement ne serait pas encore choisi. La société serait active actuellement dans une étude de plans de construction. Monsieur le maire prévoit que la construction de cette tour aurait lieu durant l'été 2018, selon la journaliste Sarah-Eve Charland des 2 Rives. Cette dernière n'a pas pu obtenir de confirmation de la société Bell au moment de publier la nouvelle jeudi dernier, le 30 novembre.

Le conseiller Joel Pelletier avait demandé que la municipalité s'engage à régler ce problème depuis déjà quelques temps. Il avait réitéré sa demande récemment au conseil municipal. Il semble que les démarches entreprises porteront des fruits à l'été 2018. Un service amélioré sera sûrement apprécié de tous les utilisateurs d'un téléphone portable.