dimanche 15 mai 2016

La justice sociale selon George Sand

George Sand, tout comme Simone Monet-Chartrand, ont été des femmes d'idées, de convictions et de coeur. Elles ont milité pacifiquement pour le maintien des mesures sociales, pour un meilleur filet de sécurité sociale. Tant au Québec qu'au Canada,  les mesures sociales sont aussi fragiles que perfectibles et régulièrement remises en question. La complaisance de l'État permet encore qu'une poignée de privilégiés accapare un pourcentage scandaleux de nos richesses. Un modèle de société plus juste demeure le travail de toutes les personnes qui ne supportent pas ces injustices, autant maintenant qu'au XIXe siècle. 

Selon ces femmes, c'est par l'éducation et la persuasion qu'une réforme importante s'imposera pour établir plus de justice sociale. Dénoncer la collusion, dénoncer la corruption, critiquer autant l'individualisme absolu que le socialisme absolu, tel un engagement qui s'enrichit au fil des lectures et des rencontres. 

Les pensions de vieillesse fédérales sont venues en 1927. L'assurance-chômage est apparu en 1940. Les allocations familiales sont créées en 1944. Le salaire minimum, la fréquentation scolaire et les mères nécessiteuses n'ont été des préoccupations qu'en 1937 au Québec. Même à la suite de combats soutenus, quelques acquis précieux demeurent encore en danger quand on veut équilibrer les finances publiques.

Les paradis fiscaux fleurissent encore légalement, les très hauts revenus sont relativement peu imposés ainsi que les profits des entreprises. Les services offerts aux jeunes en difficulté, aux chômeurs, aux aînés, aux malades, aux assistés sociaux demeurent souvent compromis. Les écoles, les services de garde, les collèges et universités ne reçoivent pas les ressources nécessaires à leur développement.

Toutefois, ces femmes nous invitent encore aujourd'hui à continuer de faire confiance en la constante progression des hommes et des choses.

(Source: article de Renée Joyal, juriste et professeur à l'UQAM, dans Le Devoir)

lundi 9 mai 2016

L'UPA s'oppose à l'oléoduc qui traverserait les terres agricoles

Pour la première fois, l'Union des producteurs agricoles  (UPA) prend officiellement position contre un projet énergétique. Après la Communauté métropolitaine de Montréal, des villes, des écologistes, des groupes de citoyens, l'organisation syndicale agricole pense que la protection de l'environnement nécessite de décarboniser notre économie et que le projet d'Énergie Est ne permet pas un développement du Québec.
 
Son président, Marcel Groleau, fait valoir que le Québec ne peut prendre des engagements de réduire les gaz à effet de serre (GES) et investir dans une économie verte tout en tolérant un projet de pipeline qui passe dans des milieux agricoles en culture ou boisés. Seulement  2 % du territoire du Québec est agricole. Le tracé de l'oléoduc prévoit passer dans les terres agricoles dans une proportion de 75 %.
 
En cas d'incident, les fuites ou les déversements pourraient contaminés les sols et les nappes phréatiques. L'oléoduc enfoui sous terre aura plus d'un mètre de diamètre. Les membres de l'UPA craignent une telle catastrophe.
 
(Source: Patrice Bergeron dans Le Devoir)
 
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mercredi 4 mai 2016

Vincent Bolduc nous visitera en juillet avec le Fou du roi de Tout le monde en parle

Hier, le comité de l'organisation du tournage de l'émission "La petite séduction" nous a présenté quelques -uns des artisans de l'émission qui se prépare déjà depuis un moment. Ce comité robertois est composé de Gilles Salvas, Nathalie Lussier, Vickie Larouche, Sabine Thibault et Mario Villeneuve. Le tournage aura lieu les 6, 7 et 8 juillet au coeur de notre village, beau temps ou mauvais temps. Le scénariste, le réalisateur, l'assistante-réalisatrice et la recherchiste sont venus rencontrer la population pour nous expliquer l'importance que les citoyens participants  soient ponctuels, nombreux et discrets sur l'ébauche du scénario présenté hier. 

La 11e saison de l'émission est  déjà commencée. Le village de Saint-Robert sera présenté lors de la 216e émission à toute la francophonie canadienne, lors de la dernière émission de la saison 2016. Depuis 2005, Dany Turcotte fait découvrir nos village et leurs habitants avec des invités aimés du public.

Quelques jours avant le tournage, des feuillets avec l'horaire des tournages seront disponibles et informeront des endroits de tournage. La municipalité  recevra ces feuillets d'information et l'accès aux informations sera ainsi facilité. La collaboration des gens du milieu et une forte participation des bénévoles et des figurants permettront de démontrer à Vincent Bolduc tout l'attachement envers notre municipalité. 

Le 6 juillet, deux équipes viendront tourner des images de notre village et prépareront la présentation visuelle de l'aspect touristique. Ce sera un bon temps de nettoyer les espaces publics et privés Ne serait-ce pas le temps de songer à mieux embellir nos propriétés par des fleurs en abondance? En mai, c'est le temps de penser aux  fleurs qui enjoliveront le paysage lors de leur abondante floraison estivale.

Partager l'enthousiasme de l'embellissement, ce sera déjà une conséquence durable du tournage de cette émission.




dimanche 1 mai 2016

Le 1er mai

Maintenant les revendications économiques et sociales prennent le dessus sur la lutte des classes. Aujourd'hui, un peu partout dans le monde, des manifestants marchent pour tenter de construire un monde de demain un peu plus équitable et plus juste. Les conditions de travail peuvent et doivent être améliorées. Il n'est pas normal de travailler à temps plein et d'être maintenu dans la pauvreté.
 
Aujourd'hui le salaire minimun augmente de 0,20 $ et passe à 10,75 $. Ce salaire n'est pas un salaire viable mais un salaire de maintien dans la pauvreté. Environ 230 000 personnes sont dans cette situation, soit 6 % des travailleurs québécois, selon l'Institut de la statistique du Québec (ISQ).
 
Alors que 15 % des  travailleurs occupent des emplois à bas salaire, cette proportion monte à 25 % chez les travailleuses. Un emploi à bas salaire est un salaire inférieur aux deux tiers du taux horaire médian, soit 735 000 personnes au Québec. Depuis 1997, ces travailleurs sont passés de 24 % à 20 % selon l'ISQ.
 
On commence à parler du bénéfice d'augmenter le salaire à 15 $/heure. Le patronat explique qu'il y aura plus de chômage si le taux horaire monte. Pourtant en Colombie-Britannique, l'expérience a été tentée d'augmenter le salaire minimum de plus de 25 %. La première année, 4 000 emplois ont disparu. Mais dès que les travailleurs se sont mis à dépenser leur nouveau salaire, l'économie a bénéficié de cet argent réinjecté. Les gens payés à 15 $/heure ne se rendront pas dépenser en Europe mais dépenseront localement et régionalement. L'économie tournera mieux et ces travailleurs pourront accéder à un meilleur niveau de vie et bénéficieront d'un salaire viable.