lundi 29 juin 2015

Une fête, pourquoi ?

Musique, danses, chansons, des citoyens venus fêter. On répète chaque année ces fêtes les 24 juin et 1er juillet. Qu'est-ce qui donne un sens à nos fêtes ? La fête nationale est-elle différente des autres spectacles en plein air ou festival ?
 
Lise Payette, dans son billet du 19 juin dans Le Devoir, nous rappelle que ce n'est pas l'argent qui manque même s'il est plus rare. Selon elle, il manque une âme. L'âme doit se joindre à la fête sinon la fête devient un exécutoire ou n'importe quoi.
 
Rarement la fête devient un moment de grâce, un moment de sens sur l'hier et de sens de l'avenir, tout en  donnant confiance en demain. La fête où la personne se sent grandir, que chacun sent qu'il participe au sort de la nation, chacun s'unit aux autres pour sentir son appartenance à un tout portant  ensemble le sens des responsabilités.
 
Elle espère que la fête soit plus qu'un party. Un lien puissant, tout en demeurant invisible, qui invite toutes les personnes, nouvellement arrivées ou non, à mieux comprendre notre histoire et notre chemin d'avenir. Tous ensemble pour bâtir une maison plus intéressante à y vivre.
 
C'est le temps des congés estivaux, pourra-t-on se chanter que c'est toujours le temps de se parler d'amour ? Ce serait déjà un début.
 
 

mardi 23 juin 2015

Une lecture d'été a changé votre vie ?

D'ici le 5 juillet, vous pouvez raconter, en 250 mots maximum, l'histoire d'une lecture importante qui a influencé la suite de votre vie, puis comment et pourquoi.... Que ce soit la lecture d'une bédé, d'un essai, d'un roman, d'un texte poétique, peu importe votre préférence, le Devoir vous invite àlui  écrire.
 
monhistoire@ledevoir.com recevra votre histoire marquante. Six textes seront ensuite  sélectionnés et illustrés puis publiés dans les pages culturelles de juillet de ce quotidien.
 
Et pourquoi pas essayer ?
 

L'urgence médicale des changements climatiques

Malgré l'impact des menaces des changements climatiques sur la santé humaine, la réponse politique des décideurs est insuffisante. Un rapport publié dans la revue scientifique médicale britannique , aujourd'hui, affirme, qu'à l'horizon de 2050, les gains en santé et en développement des 50 dernières années risquent d'être détruits par les conséquences des changements climatiques.
 
Les vagues de chaleur, les inondations, les sécheresses, les tempêtes, la pollution de l'air, l'insécurité alimentaire, la malnutrition, des déplacements de population, les problèmes de santé mentale, la propagation des infections apparaîtront comme une urgence médicale, selon le chercheur Hugh Montgomery qui a mené cette vaste étude scientifique.
 
Les ressources d'eau potable risquent d'être réduites et l'accès aux ressources entraînera des conflits et des migrations. L'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)partage aussi ce point de vue que le Québec ne sera pas épargné par notre dépendance aux énergies fossiles. Aussi un rapport produit pour le gouvernement du Québec par Ouranos estime que la facture pour le système de santé québécois devrait dépasser les 30 milliards de dollars au cours des 50  prochaines années. Une moyenne de 660 millions par année en plus de provoquer pas moins de 20 000 décès additionnels suite à la hausse des températures.
 
Les risques pour la santé humaine sont sous-estimés, selon le rapport The Lancet. Même si la technologie et les moyens financiers sont disponibles, la volonté politique manque globalement. Le lobby du pétrole et de l'automobile est si puissant que les scientifiques ont peine à mettre en place un "consensus international fort".
 
Les subventions publiques mondiales de 5 300 milliards de dollars consacrées chaque année pour les énergies fossiles dépassent la totalité des dépenses en santé. Les énergies fossiles accaparent énormément d'argent public. Les profits pour les exploitants ( le 1 %) et les risques et conséquences catastrophiques pour la société ( les 99 %). Pourtant développer la recherche en santé publique, la recherche pour développer des énergies renouvelables,  des techniques pour améliorer la qualité de l'air, aménager les villes en augmentant  la verdure et l'agriculture urbaine sont des avenues envisagées  pour améliorer la santé des citoyens. Encourager le transport actif en ville serait aussi bénéfique.
 
À quand une volonté politique de verdir les villes et villages ? À quand une volonté politique d'encourager la cohabitation des piétons, cyclistes et automobilistes dans les rues par une diminution des vitesses autorisées dans les secteurs résidentiels ? À quand une volonté politique de protéger l'humanité plutôt que les financiers obnubilés par le profit ?

(Source: Le Devoir)

Investisseurs ou pape face aux énergies renouvelables

Une analyse d'une centaine de pages préparée par le cabinet-conseil Mercer estime que l'environnement deviendra une variable de plus en plus importante pour les stratégies de placements. L'effet potentiel des changements climatiques sera reflété sur le rendement des investisseurs.
 
Une importante organisation prône déjà le désinvestissement fossile. Le charbon, le pétrole et autres combustibles fossiles augmenteront les risques des portefeuilles. La nécessaire réduction des gaz à effet de serre demandera de répartir différemment les sources d'énergie des investissements dans les portefeuilles.
 
Les nouvelles mesures envisagées pour lutter contre les changements climatiques offrent une nouvelle voie en faveur des secteurs d'énergie renouvelable et durable. Un investissement plus vert permettra de s'enrichir tout en conservant une conscience tranquille relativement à l'environnement.
 
Même le pape François, dans son encyclique Laudato lancée jeudi le 18 juin à Rome, demande de cesser l'exploitation "despotique et irresponsable de la nature par l'être humain" dans le sens de "la sauvegarde de notre maison commune". "L'humanité est appelée à prendre conscience de la nécessité de réaliser un changement de style de vie, de production et de consommation, pour combattre ce réchauffement."
 
Pour le pape, "le climat est un bien commun de tous." Il invite à un dialogue mondial pour "construire l'avenir de notre planète, au nom "d'une solidarité intergénérationnelle." Il invite au devoir de protéger les plus vulnérables qui "souffrent davantage des graves effets des dérèglements environnementaux".  Il reconnaît une véritable "dette écologique entre le Nord et le Sud" et "une dette sociale envers les pauvres".
 
Une éducation à une authentique citoyenneté écologique est nécessaire. Le pape invite à  "s'engager sans retard sur la voie du remplacement progressif des combustibles fossiles et l'accroissement des sources d'énergie renouvelable."
 
(Source: Le Devoir du 19 et 23 juin)

lundi 15 juin 2015

La libre opinion de Dr Patrick Lacroix

Médecin de famille à Sorel-Tracy, Dr Lacroix a écrit le 8 juin dernier, dans Le Devoir, qu'il prévoit une destruction programmée de l'idéal-médecin. Il considère que la réputation d'une profession a été écorchée. Il pense que la réforme ne garantit pas l'accès aux soins en temps opportun. Même s'il pense que la confiance du patient envers son médecin demeure, il considère qu'une rupture dans le lien entre une partie de la population et l'ensemble de la profession médicale a été rompu.
 
Dans deux ans, nous verrons si les objectifs de l'entente ont été rencontrés, écrit-il, mais aussi s'il était vraiment nécessaire de détruire l'image publique d'une profession.
 
On peut aussi le lire sur son blogue: politiquedela sante.net

Un panel d'experts étrangers

Aujourd'hui à Québec, 11 experts surtout étrangers se réunissent pour élaborer la future politique énergétique 2016-2025 du Québec. Un seul expert participant vient du Québec, Stéphanie Trudeau de Gaz Métro. Essentiellement des personnes favorisant les énergies fossiles discuteront sur la politique de  l'énergie que le Québec devrait adopter . Le gouvernement Couillard a choisi des acteurs impliqués dans l'industrie des énergies fossiles ou qui ont travaillé avec cette industrie durant leur carrière. Trois proviennent de l'Alberta, dont le président-directeur général de l'organisme qui réglemente tout le développement énergétique de l'Alberta.
 
D'autres experts: le président d'un organisme français qui milite en faveur du pétrole et du gaz de schiste qui voit en ces ressources une "véritable révolution énergétique"; un géologue français à la retraite qui a oeuvré à l'Institut français du pétrole; un directeur d'une société texane spécialisé dans l'énergie fossile en milieu marin, pour les forages et les pipelines. Des représentants de Singapore et de la Norvège ont aussi été choisis comme spécialiste dans la réglementation de la fracturation hydraulique et comme associé des propriétaires de pétroles et cargos.
 
Marc Durant, ingénieur en géologie, considère que le gouvernement cherche une approbation. En allant chercher des gens qui ne connaissent pas le contexte local, ils ne sont pas au fait des controverses dans le cas d'Anticosti, le golfe ou la vallée du Saint-Laurent et des nombreux citoyens qui s'opposent et critiquent les faibles mesures assurant la qualité de l'eau potable pour l'humain et les animaux.
 
Cette inquiétante politique énergétique devrait être prête pour l'automne 2015. Aucun expert critique des hydrocarbures n'a été retenu pour cette "table d'experts" qui réfléchira sur la politique que le Québec devrait implanter pour les 10 prochaines années.
 
(Source: Le Devoir du 8 juin)
 

lundi 8 juin 2015

"Maintenir les patients en vie à tout prix"


David Levine a été ministre délégué à la Santé, a été directeur d'hôpitaux et de CLSC au service de la gestion pendant plus de 40 ans. Il publie maintenant chez Boréal, Santé et politique, une lecture de plus de 300 pages et pose la question aux Québécois de s'interroger sur leur vision d'un système de santé viable financièrement. Il souhaite un débat public sur les coûts et les conséquences des soins de fin de vie. Lors des derniers mois de la vie d'une personne, les coûts de santé sont souvent plus importants. Aider les patients à voir les grandes questions de la fin de la vie par des soins palliatifs serait-il plus approprié ?
 
Une question délicate et moralement discutable qu'il nous invite à débattre. Il considère qu'il a quitté ses fonctions à temps en 2012. Les gestionnaires ont  depuis perdu leur autonomie. Depuis le ministre Gaétan Barrette, il remarque un système de santé fortement centralisé, bureaucratique et contrôlé. Autant que maintenant, c'est du  jamais vu dans sa carrière.
 
Personne ne veut marchander la valeur financière des derniers mois de la vie. Le gouvernement laisse la décision au médecin qui la laisse à la famille. Généralement l'être aimé mérite d'être en vie pour ses proches. 
 
Même après un combat de 5 ans contre la maladie, Jacques Parizeau voulait sortir de l'hôpital et marcher à nouveau, révèle son épouse  au journaliste Guillaume Bougault-Côté dans le cahier Hommage à Jacques Parizeau du Devoir de la fin de semaine. "Il n'a pas eu peur, il n'a pas eu mal. C'est l'idéal... mais c'est trop tôt."  Dans l'amour et dans la vie, il ne sera probablement jamais simple de savoir  à partir de quel moment, on laisse partir l'aimé en l'accompagnant simplement. Sans aurevoir. Toujours vers devant, encore un peu...
 
 
 
 

vendredi 5 juin 2015

En septembre 2018, le Canada échangera des infos pour lutter contre l'évasion fiscale

Depuis hier, l'OCDE (l'Organisation de coopération et de développement économiques) a annoncé que le Canada est signataire de l'accord multilatéral prévoyant un échange automatique d'informations dans le but de lutter contre les fraudeurs et les administrations fiscales. On envisage un recul de la fraude fiscale, l'augmentation des recettes fiscales pour les États signataires et l'amélioration de l'équité du système fiscal pour les contribuables honnêtes.
 
Depuis 1988, cet accord était en préparation. Les résidents canadiens qui détiennent certains comptes dans des institutions financières américaines pourront s'attendre à ce que certains renseignements seront fournis par  l'Internal Revenue Service (IRS) à l' Agence du revenu du Canada (ARC).
 
61 pays sont maintenant signataires. Certains pays commenceront les échanges en 2017 et le Canada s'engage à commencer les échanges en septembre 2018.
 
Pour éviter les pénalités, une divulgation volontaire est aussi possible. La contribution fiscale de chacun pourra probablement améliorer l'équité du système toujours si critiqué.

La santé: critère prédominant de bien-être

L'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) reconnaît que la santé est le critère prioritaire pour évaluer le bien-être. L'intervention des citoyens qui ont visité le site interactif et partagé leurs visions personnelles  a permis l'évolution du nombre de critères pris en compte. 
 
Le logement, le revenu, l'emploi, la sécurité, la santé, l'éducation, l'environnement, l'engagement civique, les liens sociaux, l'équilibre vie privée-travail, la satisfaction à l'égard de la vie sont les 11 sujets soumis à l'évaluation citoyenne  en plus de l'agrégagtion avec des statistiques économiques et sociales officielles.
 
Le progrès se mesure maintenant en intégrant le bien-être dans les statistiques. Avant de mettre en oeuvre une politique, certains décideurs veulent mieux mesurer le bénéfice  et l'impact d'une politique pour les gens.  Le progrès social et le bien-être des gens sont de mieux en mieux tenus en compte lors des décisions, ou, devraient l'être, selon l'OCDE.
 
Les critères de l'éducation, de la satisfaction à l'égard de la vie  et celui de la sécurité sont aussi des critères  importants selon le pays analysé.
 
(Source: Le Devoir)

lundi 1 juin 2015

D'ici 2017: 100 000 arbres à planter

Le Jour de la Terre Québec et l'Union des producteurs agricoles s'unissent pour permettre aux producteurs agricoles de planter 100 000 arbres avant les célébrations du 375e anniversaire de Montréal et de Sorel-Tracy !
 
Plus de 11 000 entreprises agricoles font partie du territoire visé par ce projet ( la ceinture verte du grand Montréal). Un projet environnemental qui sera positif pour rapprocher les populations rurales et citadines et développer de meilleures communications. Quel citoyen n'admettra de reconnaître l'appport écologique des arbres pour contrer la pollution et les gaz à effet de serre ?
 
Au printemps et à l'automne, les agriculteurs sont invités à répondre à la proposition. Pour améliorer les bandes riveraines, pour composer des haies brise-vent, pour améliorer des boisés de ferme, un soutien financier maximal de 7 $ par arbre planté  est greffé au projet.
 
Chaque projet doit envisager la plantation d'au moins 500 arbres. L'automne 2015 permettra de poursuivre ces gestes qui, petit à petit, rendre notre monde plus vivant.
 
Depuis octobre 2013, l'objectif de 375 000 arbres à planter est envisagé. La Fondation David Suzuki, la Fondation Cowboys Fringants, la Compagnie Larivé Cabot Champagne, le Jour de la Terre Québec et le gouvernement du Québec ont initié cette belle  aventure.
 
Un encouragement à de tels partenariats bénéfiques à  tous.
 
 (Source: La terre de chez-nous)