mardi 22 avril 2014

"Dépossession du bien public au profit d'intérêts privés" Dominic Champagne

Nous connaissons tous ce metteur en scène et réalisateur, d'origine soreloise, allumé par l'île d'Anticosti et ayant été actif au Cirque du Soleil.  "Une perle sauvage" , voilà comment il la surnomme cette île de 8000 km de superficie. Nous apprendrons à la mieux connaître à partir du 2 mai prochain par son nouveau film documentaire tourné avant le pétrole, au bord de la rivière Jupiter, avec son fils Jules: Anticosti: la chasse au pétrole extrême,  selon un article d'Alexandre Shields dans Le Devoir publié ce matin.
 
Lors de la remise des signatures recueillies par dizaines de milliers des personnes de notre région à Saint-Hyacinthe, cet hiver, devant la presse et les médias électroniques, il était sur cette île, à filmer, et il nous avait adressé un message d'encouragement par la voie de son téléphone, à tous les citoyens mobilisés contre la fracturation hydraulique qui venaient dire aux sociétés privées: Vous n'entrerez pas chez nous.
 
Il est inquiet et, dans une lettre publiée dans la section Idées de ce jour, il demande à nos décideurs provinciaux si leur "sens des responsabilités sera-t-il inspiré de l'Alberta et du Dakota du Nord, où la dévastation du territoire se déroule selon les plus hauts standards de respect de l'environnement? Ou votre politique s'inspirera-t-elle plutôt de la Suède et du Danemark, deux pays parmi les plus verts et les plus équitables au monde..." Car souvenons-nous, durant la campagne électorale, les candidats nous disaient être "favorables  à l'exploitation des hydrocarbures de façon responsable, nous rappelle-t-il.
 
En 1974, Dominic nous rappelle-t-il, l'île d'Anticosti était la propriété de Consolidated Bathurst, dont le principal actionnaire était Power Corporation, pensons qu'ils sont aussi maîtres du journal La Presse.  Moins rentable, cette coupe de bois d'alors, Robert Bourassa  a fait une offre d'achat qui a été refusée. Québec décide d'exproprier et  l'île devient une terre publique. Une terre dont le Québec est propriétaire et de l'ensemble de ses ressources, y compris les ressources "en huile", comme on disait à l'époque. Dominic Champagne s'interroge: poursuivra-t-on l'oeuvre de dépossession du bien public, qui favorise le laisser-faire et le désengagement de l'État au profit d'intérêts privés prêts à sacrifier l'intérêt collectif sur l'autel du rendement à leurs actionnaires?
 
Ou "aurez-vous la sagesse de suivre la voie raisonnable où seront respectées les exigences démocratiques et écologiques que nous sommes en droit de formuler pour que se développe une économie qui soit véritablement viable, porteuse d'une prospérité réelle, pour les citoyens du Québec, et par les gens de Port-Meunier."
 
Dominic Champagne, un électron libre qui sait communiquer, met ses talents au service de ses concitoyens par ce film-éveilleur. Il en a rencontré des citoyens de l'île, divisés, qui veulent vivre et s'opposent à voir débarquer l'industrie pétrolière sur l'île. Par une désir de transmission entre les générations, sachons que Dominic est le fier fils de Roland, sous-ministre du Tourisme dans le gouvernement de Robert Bourassa. Ce gouvernement, qui, le 22 avril 1974, adopta le décret qui expropriait d'Anticosti la Consolidated Bathurst, l'entreprise qui possédait alors l'île. Afin d'éviter que le gouvernement fédéral ne mette la main sur ce territoire unique, "un lieu où on a une impression de bout du monde. C'est un sentiment qui va se négocier cher un jour", nous fait réfléchir notre réalisateur du jour.
 
Il y a vu des dizaines de saumons pendant le tournage, des fous de Bassan, des phoques et des baleines de bosse, Cette réalité n'existera plus, si les pétrolières y forent des milliers de puits de pétrole de schiste et fracturent les roches pour l'en extraire.
 
Un documentaire pour le temps présent, espérons qu'il sera accessible à notre région, même éloignée des grands cinémas de répertoire. Je le souhaite fortement pour ouvrir et satisfaire nos curiosités intellectuelles.

lundi 21 avril 2014

Les oies blanches, les outardes et les canards

Hier, comme beaucoup d'autres amoureux de la nature, nous sommes allés voir les oiseaux qui sont arrivés pour se nourrir dans les champs détrempés puis repartent vers d'autres cieux, à Baie-du-febvre. Des amateurs d'images avec leur appareil sophistiqué et trépied, d'autres avec les jumelles performantes, d'autres avec leurs simples yeux, nombreux étions-nous à désirer partager ce temps spécial d'abondance visuelle naturelle. de tant d'oiseaux réunis dans un même espace.
 
Des gens de partout, selon les plaques d'immatriculation de leur véhicule, de diverses nationalités d'origine, tous souriants et observateurs de tant de beauté. Les ailes déployées, leur chant musical, leur départ et leur atterrissage, tout contribuait au mieux-être des spectateurs attentifs.
 
Du plus jeune en poussette aux aînés garnis de cheveux gris, tous semblaient apprécier ce spectacle de la nature. Mais cette nature, nous devons aussi la protéger et être conscients de l'importance de la conservation de sa bio-diversité. Une telle journée vécue en ce printemps si attendu nous permet d'être mieux sensibilisés aux merveilles de la nature à l'approche du Jour de la Terre, en ce 22 avril qui approche dans quelques heures. 

Guillaume Martineau est venu à la Maison de la musique de Sorel-Tracy

Vendredi dernier, ce jeune pianiste  de 28 ans est venu dans notre région pour battre son propre record montréalais de 12 heures d'improvisation jazz au profit de la Maison de la musique de Sorel-Tracy. Ayant réussi de brillantes études en musique classique des universités de Montréal et McGill, diplômé en jazz d'une école supérieure de Boston, ayant étudié avec Oliver Jones au Centre d'Arts d'Orford, il est aussi détenteur de nombreux prix prestigieux. La première place au Concours de Musique du Canada, gagnant au Festival de musique classique de Pierre-de-Saurel, il est reconnu comme un talent à remarquer.
 
Pendant plus d'une heure, vendredi dernier, je suis allée entendre cet excellent improvisateur, pianiste et compositeur. Un pur bonheur. J'avais aussi proposé une demande spéciale: un prélude et fugue de J.-S. Bach de son choix parmi les 48 que contient le Clavecin bien tempéré. Alors à l'heure prévue, à 10h28, il interpréta sa sélection personnelle. Quel plaisir d'entendre son choix: un prélude et fugue que j'avais déjà interprété aussi pendant les examens de fin d'année à l'École de Musique Vincent-d'Indy, du temps de mes études musicales. Un souvenir heureux, Bach me rend toujours si heureuse et Guillaume a su me faire revivre des moments mémorables de bonheur.
 
Il sait modifier les atmosphères par de ponts musicaux simples pour l'auditeur, des modulations qui ne heurtent pas l'oreille de l'auditeur mais qui sait le diriger ailleurs, dans un autre sentiment, un autre monde. Sans artifices, souvent souriant, il joue simplement du piano. Il m'a semblé qu'il jouait aussi pour lui-même et non seulement pour la galerie. Il semble uni à la musique dans une aisance sans prétention. Il navigue entre les sonorités et y semble comme un poisson dans l'eau. Aucune intention de séduction, me semblait-il, pas de virtuosité de tape-à-l'oeil, seulement une intériorité de musicien qui semble couler de la source vive de son imagination et de sa créativité musicale remarquable. 
 
Tantôt calme, tantôt plus incisive, tantôt d'une dynamique vivement variée, il sait allier la fermeté à la douceur comme un marcheur de longue randonnée dans une forêt. Parfois la main gauche soulignait le temps qui passe avec régularité rythmique pendant que la main droite démontrait une belle fantaisie. Toujours sans partition, et ce, même dans l'exécution de la demande spéciale.
 
Un défi relevé, un exploit d'endurance physique et musicale, une sensibilité émouvante, parfois tout en dentelle, parfois comme un torrent, sa musique fait du bien à notre âme. Un jeu polyvalent et une personnalité rafraîchissante  écrivait le journal La Voix des Mille-Îles en 2012.
 
Un pianiste à découvrir, à apprécier, à suivre et à réécouter.


jeudi 17 avril 2014

Marie-Eve Poupart et son violon: un accès à la beauté

La violoniste du Haut-Richelieu, accompagnée de la pianiste d'origine coréenne Sookkyung Cho, toutes deux détentrices d'un doctorat acquis aux États-Unis, ont su ravir l'âme de leurs spectateurs privilégiés hier soir. Deux jeunes femmes d'une rare beauté non seulement physique  nous ont montré l'aussi grande beauté  de leur âme, de la maîtrise de leur art et la simple noblesse d'être au service des oeuvres choisies et présentées à partir de leur large répertoire.
 
Elles avaient, me semble-t-il, eu la généreuse grandeur de choisir des pièces d'accès facile, par leur mélodie ou leur lyrisme,  pour l'auditeur tout en étant d'une virtuosité et une vélocité à couper le souffle. Des femmes sensibles musicalement qui réussissent à nous faire croire que tout coule de source. Une intensité de partage entre elles, des attentions mesurées, des qualités techniques remarquables, une présentation soignée, tout au service de la musique.
 
Soignées dans leur coiffure, jeune, simple, des robes longues de concert élégantes choisies dans un tissu chatoyant, des salutations senties, des sourires éloquents, elles venaient nous charmer dans des moments de grande séduction réconfortante, pour le spectateur. Toutes en nuances, tantôt en délicatesse, tantôt en force délurée, par le contrôle de leur instrument respectif, leur complice depuis l'enfance, ces jeunes femmes ont su m'apporter un baume et me consoler des maux du monde.
 
Madame Poupart était la lauréate, dès l'âge de 11 ans, du Concours de musique du Canada. Puis en 2003, elle remportait le 1er prix au Festival de musique classique de Pierre-de-Saurel. Seule femme qui a résussi cet exploit depuis la fondation de ce Festival d'ici. De nombreux prix couronnent déjà sa jeune carrière. Maintenant membre de l'Orchestre de chambre I Musici de Montréal depuis 2013, elle devient une autre talentueuse québécoise qui participe au rayonnement musical des nôtres.
 
Ce Festival de musique classique de Pierre-de-Saurel présentera d'autres nouveaux talents dès mai prochain. Surveillons les journaux locaux et participons, tous ensemble, en encourageant leur développement par notre soutien et nos applaudissements dans les salles où on pourra les entendre pendant près d'une dizaine de jours.
 
Profitons de la beauté accessible, une riche contribution de la musique toujours vivante malgré son vieil âge...
 
 

mercredi 16 avril 2014

Nouvelle nomination d'une responsable d'émission des permis

A la dernière séance du conseil municipal, les élus ont nommé madame Dominique Roy-Lajoie comme inspectrice en bâtiment en remplacement de la sous-traitante précédente qui aurait trouvé un travail à la ville de Verdun, a-t-on expliqué.
 
Depuis l'annonce de monsieur Chartrand dans le Patelin de septembre 2012, elle devient probablement la 5e personne nommée responsable à ce poste.  Espérant qu'elle pourra s'adapter aux exigences de notre municipalité et s'y plaire.
 
Elle sera responsable de l'application des règlements d'urbanisme soit l'émission des permis, la conformité des règlements et tout ce qui est afférent.
 
Vendredi le 17 et lundi le 21, les services du bureau municipal et du bureau de poste seront non disponibles. La prévoyance devient un atout pour la bonne marche des activités personnelles des robertois(es).
 
 

mardi 15 avril 2014

La collusion, une nécessité pour la survie de petites entreprises ?

Hier, à la Commission d'enquête Charbonneau, le témoin était d'origine robertoise. Il est venu expliquer à la commission qu'avec le traitement actuel des transactions avec le ministère du transport provincial (MTQ), la concurrence dans le marché du pavage de routes disparaîtra lentement et qu'il n'en restera que pour les gros joueurs, si tout persiste comme maintenant.
 
Jeune travailleur agricole dans son adolescence dans les fermes robertoises, diplômé en mécanique diésel de la polyvalente Fernand-Lefebvre, monsieur Daunais a parcouru de longs chemins pour devenir directeur général d'une petite entreprise de pavage maskoutaine. Toutefois, il a suivi la vague et n'a pas su résister au leurre de la cupidité.  "Tout le monde le fait, fais-le donc. "  Prête-nom pour des dons politiques, entente sur des limites de territoire, soumissions de complaisance, les stratagèmes de cette industrie, il les connaît depuis plus de 20 ans et il a su s'en servir, a-t-il révélé hier en témoignage.
 
Quelle triste fin de carrière à l'approche de son soixantième anniversaire de naissance. Un travailleur acharné qui ne comptait pas ses heures de travail ni ses journées débutant aux aurores pour se terminer après de tardives réunions, et ce, depuis sa tendre adolescence. Désastre dans sa réputation, peine pour ceux qui le connaissent et apprécient son ardeur au travail, désolation pour les personnes de sa famille, cette découverte des méfaits soutenus de nombreuses années sans transparence ni contrition. Madame Charbonneau a travaillé avec calme et fermeté pour faire ressortir les mots magiques: collusion réelle et active.
 
Triste réalité. Les citoyens et contribuables paient pour des services publics de compétence professionnelle, ils espèrent des entreprises intègres et des directions générales honnêtes. 
 


Proposition pour une école alternative

Trois mères robertoises parmi 5 mères de notre région sont venues présenter une demande d'appui au conseil municipal du 7 avril dernier pour le développement d'une école alternative au sein de la Commission scolaire Sorel-Tracy. Madame Caroline Gallant nous a expliqué la mission de ce projet. Le comité de fondation pense qu'un tel besoin pourrait être satisfait dans notre milieu.
 
Créé depuis environ 40 ans, 32 écoles ont joint ce mouvement. Douze projets sont actuellement en développement. Un environnement qui s'adapterait au rythme du jeune, selon ses besoins, ses intérêts et ses préoccupations.Une formation en sous-groupes, un apprentissage par projets libres, là où l'expérimentation serait favorisée. Une pédagogie ouverte pour évaluer le niveau d'autonomie de l'enfant. L'équipe éducative sera composée, en plus d'enseignants, de tout le personnel du milieu et des parents, afin de développer le plein potentiel du jeune par un développement intégral, voilà les principales lignes de direction expliquées aux élus.
 
Les parents devront fournir au minimum 2 heures d'implication mensuellement. Lors d'un sondage, madame Gallant nous expose qu'elles ont obtenu des résultats favorables, qu'elles ne songeraient plus à déménager et qu'elles prévoient le retour de jeunes familles dans notre municipalité.
Comme l'école alternative québécoise se réalise depuis près de 40 ans, voici une question d'une citoyenne engagée: Puisque vous devez avoir des rapports des cohortes qui sont passées par l'université depuis ce temps, pouvez-vous nous dire le succès de telles cohortes comparé à celui des jeunes d'autres écoles publiques conventionnelles ?
 
On nous a répondu qu'elles feraient la recherche à ce sujet, et reviendraient pour nous en informer. Alors nos élus ont retardé leur appui jusqu'à la réponse d'une telle statistique attendue comparative de la valeur démontrée que cette nouvelle voie d'éducation surpasse à quelque niveau que ce soit la méthode d'enseignement traditionnel.

jeudi 10 avril 2014

Robert Lebel ne sait pas que composer et chanter: il parle avec grâce

Hier, à l'invitation d'un couple remarquablement impliqué dans notre communauté paroissiale, j'ai participé à une journée de ressourcement spirituel à La Madone, à Cap-de-la-Madeleine. Conférencier et animateur, Robert Lebel, sous le thème: Espérant contre toute espérance, nous a fait voyager dans nos vies, nos espoirs et nos faiblesses, à travers une prédication moderne inspirée de la Parole, de musique et de chants. Une cinquantaine de personnes a pu profiter de ses nombreux talents comme animateur, prédicateur, musicien, chanteur et homme de foi consacré.
 
Dans la prière aussi, il nous entraîne à nous interroger, à méditer. Par des exercices simples, il nous aide à se recentrer sur l'essentiel de toute vie. La mort, la maladie, la Joie, la foi, l'espérance, le temps, la mission, les pertes, les blessures de l'âme, de nombreux sujets importants s'ébranlent dans une réflexion sur le sens de nos existences créées.
 
Peu souvent, avons-nous la chance et prenons-nous le temps de réfléchir sur les motivations de nos vies et leur suite ?
 
Une journée profondément vécue, essentielle pour rétablir nos repères fondamentaux. Chanceuses les personnes qui se permettent de tels temps d'arrêt et d'approfondissement.


mardi 8 avril 2014

On passerait pour "une municipalité de trous de cul ", dit le maire G. Salvas

À l'assemblée du conseil municipal d'hier soir, monsieur le maire Gilles Salvas s'est dit  inquiet que Saint-Robert "passe pour être une municipalité de trous de cul". Précisons le contexte. Le Centre d'action bénévole (CAB) du Bas-Richelieu, par une lettre de leur coordonnatrice, madame France Charron, demande à nos décideurs municipaux,  des améliorations concernant les décisions et les actions posées lors de la Guignolée 2013  et la distribution des paniers de Noël pour éviter de nombreux désagréments apportés à leur connaissance.
 
En décembre 2013, un seul conseiller municipal était responsable de toutes les activités tant au niveau de la cueillette des dons que de leur distribution aux personnes démunies de notre municipalité. Antérieurement, deux conseillers s'épaulaient dans ces actions. Pour 2013, la tâche s'est retrouvée sur les épaules d'un seul conseiller, car l'autre conseiller,  défait aux élections de novembre 2013, n'a pas poursuivi son action bénévole au sein de cette organisation bénévole de cueillette et distribution des paniers de Noël 2013.
 
Madame Charron du CAB suggère donc la formation d'un comité de 3 personnes pour l'année 2014 et les années suivantes pour gérer cette activité robertoise d'une autre manière. Une information transparente et exhaustive devrait être dorénavant communiquée lors d'une séance publique du conseil municipal.
 
Il a été décidé, hier soir, qu'un tel comité serait établi à l'automne 2014. En août 2014, un tel sujet devrait être remis à l'ordre du jour.
 
Le conseiller responsable actuel a répondu qu'il ferait alors les ajustements appropriés.  Monsieur le maire lui a expliqué alors qu'une telle démarche améliorée protègerait mieux aussi ce même conseiller municipal et respecterait mieux ainsi leur code de déontologie.
 
La transparence et une reddition de compte seront toujours appréciés par les contribuables et les généreux donateurs robertois.
 
S'informer, c'est s'engager.


vendredi 4 avril 2014

"Les pelleteux de nuages et les pelleteux de sables" Josée Blanchette

Cette chère Joblo que j'apprécie depuis si longtemps m'a fait plaisir ce matin, démesurément. Elle nous aide, dans son article du Devoir de ce matin à réfléchir à notre geste que nous poserons lundi  dans l'isoloir, seul avec notre conscience et les informations glanées ici et là pendant la campagne électorale qui s'achève.
 
Elle nous présente des lectures fondamentales pour comprendre ce qui se passe, ici et ailleurs. Elle nous amène à penser que "ce n'est pas tout d'avoir raison." Elle nous rappelle "qu'aucun des trois partis en tête de sondages aux élections du 7 avril n'a obtenu la note de passage donnée par sept groupes environnementaux, cette semaine, en matière de lutte contre les changements climatiques."
 
Elle nous explique que la Norvège et l'Allemange  ont choisi d'être en transition. En marche grâce à l'innovation et la volonté. Les Allemands avec une population dix fois plus nombreuse que le Québec "ont réussi à créer  300 000 emplois avec les énergies renouvelables." Pourquoi ici désirerions-nous devenir tous "les passagers, en première ou en classe économique, d'un train fou qui va dérailler à Lac-Mégantic."
 
Même les "compagnies ferroviaires mettent en garde les politiciens contre le discours de la sécurité à tout prix. Marie Vastel, correspondante parlementaire à Ottawa, écrit dans ce même Devoir de ce matin, que Jim Vena, vice-président exécutif du Canadien National dit:" Nous avons été clairs, en tant qu'industrie ferroviaire, en disant que nous avons besoin de nouveaux wagons, et nous avons besoin que les gouvernements prennent les devants et annoncent qu'il est temps de remplacer les DOT-111.  Ceux-là même qui transportent les matières dangereuses sans être suffisamment sécuritaires, ceux-là même qui ont causé la tragédie de Lac-Mégantic.
 
La ministre Lisa Raitt reconnaît aussi  que le gouvernement "sait qu'il faut retirer progressivement les DOT-111, cela ne fait aucun doute ". Mais ce serait un "coût excessif pour l'économie ! ! !
 
S'informer, c'est s'engager.
 


mercredi 2 avril 2014

Le livre jeunesse en fête

Depuis 1967, on célèbre le 2 avril la Journée internationale du livre  pour enfants. Plusieurs bibliothèques organisent une fête avec des activités variées pour encourager la lecture de ce genre littéraire important pour développer la littératie des générations futures.
 
Il est bien triste qu'à Saint-Robert, lorsque j'ai proposé de réaliser bénévolement de telles activités pour les enfants, mon projet a été refusé. Pense-t-on que c'est avec des enfants illettrés que le développement économique et social fleurira ? Alors que près de 50 % des adultes d'ici sont analphabètes fonctionnels, comment pourra-t-on permettre une réorientation professionnelle suite à la perte d'un emploi quand on a peine à lire les consignes ou les manuels d'instruction fournis par les fabricants de la nouvelle machinerie industrielle, manufacturière ou agricole ?
 
Une plus grande conscience du bien public pour un meilleur futur innovateur demeure à instaurer chez nous. Le livre jeunesse reste encore  une magnifique porte d'entrée vers la connaissance car il crée, chez l'enfant,  un plaisir et un désir de lire et de poursuivre sur le chemin des découvertes de ceux qui nous ont précédés et de ceux qui sont nos contemporains. La littératie est fondamentale pour la quête et la persévérance  à réaliser de grands rêves pour le bien de l'humanité.

mardi 1 avril 2014

Nos candidats dans Richelieu: débat ce soir au 101,7 FM

A l'auditorium du Cégep de Sorel-Tracy, l'équipe de La Voix et des 2 Rives organise un débat électoral pour permettre aux candidats de s'exprimer sur les divers enjeux qui préoccupent la population régionale.
 
Élaine Zakaïb (député sortante) du Parti Québécois, Alain Plante du Parti Libéral du Québec, Marc Gaudet du Parti conservateur du Québec, Martin Baller de la Coalition Avenir Québec, Marie-Ève Mathieu de Québec Solidaire et Jean-François Tremblay de l'Option Nationale seront disponibles pour  répondre aux questions du l'animateur Jean Curadeau, éditeur des journaux ci-haut nommés, pour échanger et répondre aux questions autant de l'animateur, des journalistes  que des personnes sur place.
 
Même les gens à la maison peuvent poser des questions, il suffit de les rédiger et de les faire parvenir au site du courriel: str.redaction@quebecormedia.com. Radiodiffusé au FM 101,7 au cours d'une émission animée par Jean-Marc Lebeau et webdiffusé en direct sur le site www.les2riveslavoix.ca., ce débat est une source d'information importante sur la volonté des différents candidats de servir les contribuables pour le meilleur bien public régional et national.
 
Limitées, 200 places sont disponibles à l'auditorium gratuitement. Seule une contribution volontaire au profit de la Fondation du Cégep de Sorel-Tracy sera demandée.
 
(Source: Stéphanie Crochetière des journaux cités)

Correction faite le 2 avril sur le prénom d'un candidat. Veuillez m'excuser. Merci pour la personne qui m'a demandé d'apporter ce correctif dans un commentaire anonyme.