mardi 20 janvier 2015

Publicité ou écrits sans égard à la qualité du français

Le 16 janvier dernier, dans La Voix, une entreprise de clôture de chez nous publicise une offre d'emploi pour recruter du personnel administratif. On peut y retracer facilement 9 fautes de français dans un texte de 5 lignes. On  y précise même l'exigence de " le bon parler et écrit français" (sic).
 
Il est regrettable que le service de la publicité du journal n'aide pas les annonceurs à corriger ces erreurs flagrantes qui agacent les lecteurs respectueux de la langue officielle du Québec.
 
De même que dans la rédaction des procès-verbaux des séances mensuelles du conseil municipal, il serait avantageux de porter une plus grande attention à la qualité du français écrit. Ce sont tout de même des documents officiels qui demeurent accessibles à tous les citoyens.
 
Quand je fais des erreurs de frappe ou de français dans mes textes, j'apprécie qu'une personne m'en avise pour que j'y apporte la correction pertinente. Même durant les séances publiques du conseil municipal, le président m'a demandé d'apporter des corrections. J'ai tout de suite répondu que je ferais la correction, que j'ai exécutée dès le retour à la maison. Alors pourquoi ne serait-ce pas une attention réciproque et mutuelle pour améliorer la qualité de nos productions écrites ?
 
Ce n'est pas une insulte ni une humiliation d'apporter une correction à une erreur humaine. Mais c'est plutôt le cas quand la négligence s'installe et qu'on ne veut la reconnaître. Comment demander à la nouvelle génération de soigner sa qualité de rédaction, si les adultes  ou leurs aînés n'y portent pas attention d'abord ?

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