mercredi 28 janvier 2015

Abaisser les impôts des entreprises et les liquidités dorment

Au lieu de contribuer à la reprise économique, les entreprises restent assises sur une montagne de liquidités. L'ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, dès août 2012, a voulu convaincre ces entreprises de cesser ce conservatisme excessif. Le ministre des Finances, feu Jim Flaherty a aussi voulu inciter les entreprises à investir.
 
L'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS) a dévoilé hier une note qui explique cette surépargne des entreprises non financières canadiennes. En 2013, 604 milliards étaient des liquidités non productives accumulées, soit 32 % du PIB canadien.
 
Par extrapolation, au Québec, 111,8 milliards, près du tiers du PIB, composent aussi une telle montagne de liquidités endormies, non investie dans l'économie ni versée aux actionnaires.
 
Les baisses d'impôt sur les revenus des entreprises sont identifiées comme le principal facteur à l'origine de la surépargne par l'économiste Jim Stanford.  Ces baisses d'impôt devaient stimuler l'investissement mais ce n'est pas ce qui s'est produit, selon les auteurs dans une note de recherche conjointe.
 
L'IRIS conclut dans ce document de 16 pages: "La politique qui prône qu'il faut abaisser les impôts des grandes entreprises pour leur accorder une marge de manoeuvre et ainsi les inciter à investir n'a plus aucune valeur à l'aune de la présente recherche."
 
 

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