mercredi 21 mai 2014

Nos éoliennes sont-elles, oui ou non, dans le corridor migratoire des oiseaux ?

Lors de la rencontre du 23 avril dernier  avec le conseiller en communications du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) à Yamaska, monsieur Alexandre Corcoran-Tardif, la question avait été soulevée par monsieur Fernand Gignac, de Sorel-Tracy, celui qui marche seul face au vent, comme l'écrivait Jocelyn Daneau le 16 avril dernier dans son billet au Sorel-Tracy Magazine. Les personnes disponibles pour informer la population ce soir-là, messieurs Denis Boisvert, directeur général de la MRC Pierre-de-Saurel et Marcel Fafard, porte-parole du promoteur, entre autres, nous avaient informés que les éoliennes du parc Pierre-de-Saurel n'étaient pas dans un corridor migratoire des oiseaux et que les bernaches et les oies blanches sauraient apprendre un comportement d'évitement et contourneraient les pâles des éoliennes. Ce soir-là, de nombreux oiseaux circulaient au-dessus de la salle Léo-Théroux, retenue pour cette séance publique. Paradoxale parade printanière.
 
Hier soir, lors de la première partie de la Commission d'enquête du BAPE, toujours à Yamaska, demandée par l'ex-ministre Yves-François Blanchet le 13 avril dernier, sous la présidence de Louis Dériger, la question a été à nouveau posée par madame Martine Champagne du rang Saint-Thomas de Saint-Robert.  Messieurs Messely et Drouin, représentants des ministères québécois concernés, ont confirmé que les éoliennes seraient actuellement dans un corridor migratoire d'oiseaux et que les analyses d'impact n'ont pas été conclues jusqu'à maintenant. Après une recherche ciblée, monsieur Drouin nous reviendra avec des éléments de réponses pertinents prochainement, disait-il hier soir. Monsieur Messely nous a aussi informés qu'il y a eu quelques suivis déposés antérieurement au BAPE.À Baie-des-Sables, les données indiquent que ce sont surtout les chauves-souris qui sont touchées. Dépendant des espèces, si menacées ou non, on considérera ce qui peut être fait pour modifier les activités de fonctionnement soit en ralentissant ou en arrêtant les pales comme mesures d'atténuation. Toutefois, on nous révèle qu'il n'y avait que 2,8 oiseaux par année qui avaient été tués à l'endroit cité plus haut. 
 
De plus, hier, notre maire robertois, monsieur Salvas, nous a aussi informés que les distances réglementaires des maisons, originalement à 500 m minimum de l'établissement de toute éolienne, ont été relevées à 700 m pour le bénéfice des résidents risquant d'être touchés par ce projet. Il a aussi confirmé que le conseil d'administration de la société qui gère ce projet verra à  diminuer l'impact sur les chemins à vocation agricole. Il a répété qu'il n'y avait pas de contestation à Saint-Robert sur ce projet éolien. L'acceptation était unanime pour le meilleur gain économique de la municipalité.
 
Toutefois, hier soir, madame Champagne a déposé une pétition contenant 21 signatures de plusieurs propritétaires fonciers du rang Saint-Thomas qui demandent des informations supplémentaires pour mieux saisir les impacts du projet des éoliennes sur leur environnement paisible, choisi surtout pour le calme si précieux d'un rang à vocation majoritairement agricole.
 
Les questions du public se poursuivront cet après-midi dès 13h30 au même endroit et les personnes présentes entendront les réponses fournies par les personnes-ressources, tant des ministères concernés que des promoteurs régionaux de notre MRC Pierre-de-Saurel. Probablement que les réponses attendues hier soir qui exigeaient des recheches plus approfondies obtiendront réponses cet après-midi. Nous écouterons attentivement.

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