jeudi 24 septembre 2015

Plus d'étudiants en agriculture

Presque partout au Québec, les programmes de formation attirent plus d'étudiants que les ans passés. En production animale, une croissance de plus de 32 % en deux ans, en production agricole, une augmentation de 50 % et en mécanique agricole, plus du double d'inscrits, cette réalité démontre  que l'École professionnelle de Saint-Hyacinthe (EPSH) comble des besoins encore en croissance. Des jeunes ou des adultes en réorientation de carrière y obtiennent leur diplôme d'études professionnelles et peuvent penser réaliser leur projet. Certains obtiendront même une subvention à l'établissement de 20 000 $.
 
À Beauharnois, le Centre de formaltion professionnelle souhaite améliorer son programme de production horticole biologique pour mieux répondre à la demande. À Alma, le programme de production animale existe maintenant  trois ans. Les personnes ayant déjà de l'expérience en agriculture y bénéficient d'une reconnaissance des acquis.
 
En agronomie, à l'Université Laval, une croissance des inscriptions de 44 % en 4 ans reflète un nouvel intérêt pour la santé et bien se nourrir, selon le doyen de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation. Les femmes sont même majoritaires (75%) en agronomie. De nouveaux programmes s'intéressent aux modes de production durable, le bio et l'agriculture urbaine. N'oublions pas que neuf milliards d'humains devront se nourrir en 2050, et de meilleures avenues sont désirables pour la bonne réussite de cet objectif.
 
Le Cégep de Victoriaville, pour sa part,  doit même contingenter la formation en production légumière et fruitière biologique. Plus d'intérêt dans la demande que l'offre disponible. Cet établissement offre aussi des stages locaux et des stages à l'international.
 
Il est encourageant  de savoir que des gens d'ici s'intéressent à la capacité de mieux nourrir notre population ou celle de l'extérieur.
 
(Source: La terre de chez nous, édition du 16 septembre)

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