vendredi 25 septembre 2015

55 %: hausse du salaire du député

Les citoyens se plaignent que les soins de santé et les services en éducation sont de plus en plus compressés car le gouvernement du Québec n'aurait pas d'argent. Les personnes les plus vulnérables, autant les enfants, les pauvres, les détenus, les immigrants que les aînés, faute d'investissement, voient les services offerts diminuer graduellement. Le rapport de la protectrice du citoyen a pourtant mis récemment en garde le ministère de la Santé et des Services sociaux. Mme Raymmonde Saint-Germain se dit "sceptique" quant à la volonté du ministère de régler cette situation, de continuer à diminuer les dépenses.
 
Pourtant le gouvernement Couillard veut adopter un projet de loi qui permettra de hausser de 88 000 $ à 136 000 $ le salaire du député dès la prochaine législature en 2019. Mais dés la sanction de la loi, l'indemnité de transition pour un élu qui démissionne en cours de mandat sera abolie. Déjà plusieurs élus ont quitté l'Assemblée Nationale et ont orienté leur service ailleurs, depuis 2015 et ont pu bénéficié de cette indemnité de transition. La population est choquée en pensant aussi  au coût des élections partielles  qui surviennent à moins de 6 mois de la démission de l'élu qui avait mérité pourtant leur confiance lors de la récente élection provinciale.
 
En période d'austérité et de négociations collectives, il y aura des grincements de dents. Alors que le rapport signé en 2013 par l'ex-juge Claire L'Heureux-Dubé proposait plusieurs recommandations, le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier, veut l'appliquer dans son intégralité :"C'est un tout. Vous ne pouvez pas commencer à faire un choix " .
 
Pourtant on se rappelle que plusieurs autres rapports sont discutés au sein des parlementaires  et que des parts sont retenues alors que d'autres sont rejetées. Celui traitant de la rémunération des députés ne semble pas comme les autres. L'intégralité ici serait nécessaire...
 

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