vendredi 18 septembre 2015

Le laisser-faire économique: un échec

Pour aborder le problème des finances publiques, avec les coûts de santé qui explosent et le vieillissement de la population dont la longévité croît, une étude de près de 300 pages du Centre d'étude des niveaux de vie, basé à Kingston, en Ontario, expose trois façons que les gouvernements peuvent utiliser:
  • réduire les services
  • augmenter les impôts
  • améliorer le niveau de vie de l'ensemble de la population: en revoyant la façon d'assurer une meilleure croissance économique tout en réduisant le poids de la dette publique dans l'économie
  •  
La troisième voie serait la plus prometteuse.  Des experts pensent qu'il serait préférable que les gouvernements canadiens abandonnent le laisser-faire économique  pour réussir le virage vers le développement durable. La seule logique du marché a échoué. Attendre que la concurrence génère de la croissance ne serait pas la meilleure approche.
 
90 recommandations sont formulées dont
  • augmenter les dépenses en infrastructure
  • réduire les frais de garde
  • réaménager l'assiette fiscale
  • réformer le financement des universités
  • prendre en compte systématiquement des impacts économiques, sociaux et environnementaux à long terme pour chaque mesure
  • prendre un virage vers un mode de développement plus égalitaire
  • prendre un virage vers un mode de développement plus compatible avec la protection environnementale
L'étude suggère de
  • profiter de la faiblesse des taux d'intérêt actuels pour investir dans les infrastructures
  • imposer une taxe sur le carbone
  • imposer des péages sur les autoroutes
  • réduire les impôts sur le capital, les revenus des entreprises et des particuliers
  • augmenter les taxes à la consommation
  • mettre en place un réseau de garderies abordables (comme au Québec)
  • réexaminer les programmes pour encourager la recherche et le développement
  • financer les universités selon la qualité de l'enseignement, et non seulement sur le nombre d'étudiants
  • réduire les monopoles
  • réduire la réglementation dans les télécommunications, électricité, transport ferroviaire et aérien
  • augmenter le nombre d'immigrants, de femmes, de personnes plus âgées et d'autochtones sur le marché du travail

Ce discours rejoint aussi celui de l'OCDE et plusieurs autres experts.

(Source: Le Devoir)
 
 
 
 

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