mercredi 23 septembre 2015

Les contrôles faibles, les ONG dans l'action

À qui se fier ? Quand les industries s'autoréglementent, peut-on encore faire confiance ? Pour nous avertir sur les pratiques parfois douteuses de certaines multinationales, les ONG deviennent de plus en plus utiles. Le scandale Volkswagen et ses automobiles diésel, l'optimisation fiscale, les tricheries en matière de droits de l'Homme comme d'environnement, c'est maintenant des organisations non-gouvernementales qui nous les révèlent.
 
Le géant allemand de l'automobile a 600 000 salariés, 200 milliards d'euros de chiffres d'affaires et tremble suite à l'avertissement de l'International Council on Clean Transportation, petite ONG américaine comptant 27 collaborateurs permanents dans le monde. Joignant des chercheurs universitaires, cette ONG attire l'attention.
 
Avec peu de moyens financiers, les ONG poussent les entreprises à respecter leur engagement, à développer de nouvelles politiques. Si les régulateurs traditionnels n'exécutent pas leur mission, les ONG continuent d'exercer des contrôles malgré leur faible capacité.
 
Faut-il maintenant penser qu'il est toujours inquiétant de faire confiance aux autorégulations des entreprises ? Enbridge réalise présentement des tests  hydrostatiques sur la Ligne 9 B, pour s'assurer de détecter les fuites dans l'oléoduc de 40 ans. Énergie Est  a obtenu des permis qui lui permettent de capturer des animaux sauvages à des fins scientifiques, éducatives ou de gestion. Faudra-t-il plus d'ONG pour contrôler ?

(Source: divers articles du Devoir)

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