jeudi 6 novembre 2014

L'existence numérique du citoyen canadien sous l'oeil des autorités

Ce matin, Fabien Deglise, dans Le Devoir, nous sensibilise au troisième rapport produit par le réseau social Facebook sur les demandes  gouvernementales. Cette société a permis ces entrées dans l'intimité des internautes dans 54 % des cas. Tant les forces policières que les organismes publics canadiens ont augmenté de 77 % leurs demandes d'accès à des renseignements personnels. Une demande peut même cibler plusieurs abonnés d'un coup. Ainsi contacts, abonnés, photos, partages, toutes ces données peuvent être obtenues par les autorités canadiennes.
 
Facebook précise aussi que ces appels au dévoilement de données s'inscrivent dans des enquêtes policières ou autres procédures légalesL'article nous précise que la croissance des demandes d'accès à des comptes est supérieure au Canada, bien plus que celle de 18 % aux États-Unis et de 12 % en Grande-Bretagne.
 
Le rapport du Commissariat à la vie privée du Canada dévoilait la semaine dernière que la collecte d'information sans mandat sur le web organisée par la GRC était déplorable. Ce gardien des libertés civiles trouvait important d'augmenter la rigueur pour ne pas  que la sécurité nationale mette en danger les droits fondamentaux au Canada.
 
L'équilibre entre la socialisation, le partage de la vie privée, la sécurité nationale et les droits fondamentaux semble précaire. Il est bon de savoir que ce sujet est discuté et est analysé pour éviter les dérapages potentiels.
 
 

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