samedi 22 novembre 2014

Contre la fessée

La sénatrice libérale Céline Hervieux-Payette mène un combat pour que cesse la correction physique à des fins dites éducatives. Frapper l'enfant d'un voisin est interdit, mais si c'est votre enfant, souligne-t-elle, il n'est pas interdit de faire une correction physique de façon raisonnable. Il est temps de changer cela. Le Journal de l'Association médicale canadienne veut abroger un article du Code criminel qui tolère un tel comportement pour "mettre un terme à la violence éducative ordinaire"  au Canada.
 
Mélanie Marquis, dans Le Devoir  d'hier, écrit que la sénatrice  a dévoilé son intention de faire une tournée pancanadienne pour faire la promotion de ce changement lors de la Journée nationale de l'enfant au Canada, le 20 novembre dernier. Les recherches ont déjà démontré que les corrections physiques peuvent entraîner des conséquences malheureuses sur le développement des enfants. Il faut rendre les lois cohérentes avec la science et ses évidences.  Une bonne éducation ne peut être basée sur la fessée. C'est archaïque, selon la sénatrice impliquée personnellement dans son projet de loi S-206.
 
L'article à modier, l'article 43 du Code criminel, se lit actuellement ainsi: " tout instituteur, père ou mère... est fondé à employer la force pour corriger un élève ou un enfant, selon le cas, confié à ses soins, pourvu que la force ne dépasse pas la mesure raisonnable dans les circonstances". Comme "il n'y a pas de conséquences, eh bien évidemment,  la limite du raisonnable est totalement subjective, commente la sénatrice.
 
Un pas en avant s'annonce avec ce projet de loi. Les enfants, peu importe la culture de leurs parents, méritent que la loi soit changée.

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