lundi 6 octobre 2014

"Sacrifier l'avenir au présent"

L'ignorance ne peut plus servir à nier que les changements climatiques sont de responsabilité humaine. La science a déjà tranché. Ainsi s'exprimait l'ambassadeur des questions climatiques du président François Hollande, Nicolas Hulot, en visite au Canada.
 
Il critique fortement les partisans des énergies fossiles conventionnelles ou non conventionnelles qui aggravent les bouleversements climatiques. Depuis 25 ans, il a vu les conséquences des changements climatiques. Il souhaite une compétition d'audace. Il est présentement très déçu que le récent sommet new-yorkais à l'ONU sur le climat n'aboutisse pas à des engagements sérieux.  Le Fonds vert pour le climat, n'est garni que d'à peine deux milliards, depuis cinq ans. Cette enveloppe devrait amasser 100 milliards de dollars annuellement d'ici 2020 normalement, explique-t-il.
 
Il tentera de dialoguer avec le premier ministre Harper. Il ne peut se résigner à ce qu'on fasse les mauvais choix. Un investissement pour l'avenir est nécessaire. Il consìdère que nous ne pouvons pas faire aucune concession ni spéculer sur l'avenir de nos enfants.
 
Au début de 2015, nous connaîtrons les engagements des grands pays émetteurs de gaz à effet de serre pour  voir le chemin encore à parcourir. Présentement à Montréal, Nicolas Hulot s'oppose à l'exploitation de nouveaux gisements de pétrole ou de gaz de schiste. Le Québec et le Canada le déçoivent.

(Source: l'article d'Alexande Shields dans Le Devoir, édition du 6 octobre 2014)
 
 

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