dimanche 17 février 2013

Le rêve n'aime-t-il pas se percher haut?

Richard Séguin, dans son album Lettres ouvertes paru en 2006, a chanté cette phrase dans le refrain d'une chanson Le rêve.

Et dans ce même album, il écrit aussi la chanson Qu'est-ce qu'on leur laisse ? à tous ceux qui nous suivront dans les générations futures.

Et c'est dans le même sens qu'on applaudit un projet de règlement  municipal à venir.  Bientôt Saint-Robert aura aussi un règlement  déterminant les distances séparatrices pour protéger les sources d'eau et puits artésiens et de surface dans notre municipalité. Tout comme Gaspé et plus de 50 autres municipalités de la Vallée du Saint-Laurent l'ayant déjà adopté.

Depuis le 5 novembre 2012, j'ai demandé lors d'une assemblée du conseil municipal qu'on se penche sur ce règlement pourtant souhaitable. Par des envois d'information et des discussions avec des membres du conseil, l'information a circulé et enfin, le 11 février dernier, un avis de motion a été donné par monsieur Gilles Latour, qu'à une séance subséquente du conseil, sera présenté pour adoption le règlement protecteur de nos eaux. 

Alors la société Altai Ressources Inc.de Toronto qui a déjà acquis les permis d'explorer tout  le sous-sol robertois sera plus réticente à venir forer sur nos terres et terrains robertois.

Ce règlement sera une affirmation qu'on souhaite protéger notre environnement et qu'on ne permettra pas à des personnes morales ou physiques d'introduire dans le sol, par forage ou par tout autre procédé physique, toute substance susceptible d'altérer la qualité de l'eau souterraine et de surface à l'extérieur des rayons établis sans obtenir préalablement un permis municipal à cette fin.

Un pas décisionnel remarquable et cohérent avec les décisions prises dans de nombreuses autres municipalités de la Vallée du Saint-Laurent. Toutefois le conseil du 11 février n'était pas disposé à passer la résolution de soutien à  la ville de Gaspé.  Cette sensibilisation d'appui n'est pas encore faite. Elle viendra, nous l'espérons.

La mobilisation citoyenne, l'apport des juristes comme Me Richard Langelier de Saint-Bonnaventure, les signatures de refus d'accès à nos terres  tel qu'expliqué et sollicité dans le feuillet inclus dans le Patelin de février, notre journal municipal, ont porté des fruits.

Bientôt un moratoire sera proposé à l'Assemblée Nationale à Québec.  Le vote sera-t-il majoritaire? Les élus à Québec prendront leur responsabilité lors de ce vote.  Nous jugerons ensuite.

Lundi, demain alors, plusieurs personnes actives dans les comités de citoyens contre la fracturation hydraulique pour les gaz de schiste de notre région rencontreront madame la ministre Zakaib.  Elle accepte d'entendre la mobilisation citoyenne.  Une écoute et un échange que j'espère enrichissant pour notre communauté.


Aucun commentaire:

Publier un commentaire