vendredi 22 octobre 2021

Meilleur salaire, meilleur horaire de travail, débouchés de carrière plus intéressants

Mercredi, Janet Yellen, secrétaire au Trésor sous la présidence de Joe Biden, qualifiait la pression de hausser la rémunération due à la pénurie de main-d'oeuvre comme une "bonne chose pour les travailleurs". "De nombreux travailleurs du secteur des services ont souffert de salaires chroniquement bas, de conditions de travail et d'avantages sociaux" insuffisants.

L'Enquête canadienne sur les attentes des consommateurs au troisième trimestre (juillet, août, septembre 2021) publié par la Banque du Canada indique que les attentes salariales sont en hausse, atteignant un sommet chez les personnes moins scolarisées, alors qu'elles ont diminué légèrement chez les personnes ayant un plus haut niveau de scolarité.

Deux fois plus de chômeurs de longue durée qu'en février 2020, le taux d'emploi reste inférieur à son niveau prépandémie. Les travailleurs sont plus nombreux à désirer quitter volontairement leur emploi, de changer de secteur d'activité. 20 % des répondants à l'enquête envisage rechercher dans la prochaine année un meilleur horaire de travail, des débouchés de carrière plus intéressants et un salaire plus élevé. "Les travailleurs des secteurs moins bien rémunérés ou qui ont été durement touchés par la pandémie sont plus susceptibles de changer de secteur".

Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) prévoit dans ses prévisions salariales 2022 que, dans un contexte d'inflation et de pénurie de main-d'oeuvre, la pression sur les salaires se confirme: les employeurs du Québec prévoient accorder une augmentation moyenne entre 2,9 et 3,1 % en 2022. "C'est plus généreux que la moyenne canadienne", selon le CPQ.

(Source: article de Gérard Bérubé dans l'édition du 21 octobre du Devoir.

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