lundi 18 octobre 2021

La semaine des bibliothèques publiques: pas pour nous, le conseil l'a fermée en novembre 2020

A Saint-Robert, le conseil municipal a considéré que la bibliothèque publique municipale n'était plus un besoin ni une réalité souhaitable pour les citoyens. Les élus ont mis la clé sous la porte et "allez chercher vos livres aux bibliothèques publiques de Sorel-Tracy". 

En cette Semaine des bibliothèques publiques, Jean-François Cusson, directeur général de BiblioPresto, qui offre des services numériques pour les abonnés de la plupart des bibliothèques du Québec, explique que "la pandémie a accéléré" la pente ascendante des emprunts numériques. Depuis l'automne 2020, l'emprunt des livres numériques a remonté à 8000 emprunts quotidiens, considérablement élevé par rapport aux 5000 livres virtuels distribués en moyenne chaque jour avant la pandémie du printemps 2020, surtout pour la littérature jeunesse.

Pendant la pandémie, une nouvelle frange de la population a profité des bibliothèques privées, unique exutoire au télétravail et à l'école à distance durant les confinements. Les gens de la fin de la vingtaine ont découvert les installations de ces lieux de découverte, de plaisirs et de savoir, selon Ève Lagacé, la directrice générale de l'Association des bibliothèques publiques du Québec.

Pour moi, la bibliothèque publique municipale est essentielle. Un lieu de rencontres qui pourrait devenir un lieu de socialisation pour un certain espace, un lieu de travail pour d'autres secteurs ou encore un lieu d'évasion pour la majorité. Le sport ne suffit pas à l'épanouissement humain. La marche ne suffit pas. La musique ne suffit pas. Il faut savoir offrir aux Robertois(es) des lieux et des services pour couvrir la majorité des besoins qui favorisent le bien-être de chacun en plus du bien-être collectif.

On embauche pour surveiller la patinoire, on embauche pour déneiger la patinoire, pour quelques heures et pour quelques personnes. Mais rien pour la partie intellectuelle ou psychologique du cerveau humain. Nous nourrissons notre corps, nous devons aussi nourrir notre esprit pour développer des citoyens et des contribuables conscients et engagés dans nos institutions démocratiques.

(Source: l'article de Catherine Lalonde dans Le Devoir  de ce matin.)

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