lundi 15 décembre 2014

Famille réunie pour Noël à Québec

On sait que la guerre fait de lourds dommages dans la République démocratique du Congo. Mais une lueur d'espoir apparaît dans les yeux de l'un de ses orphelins. Eunnick Josué Kakudgi avait fui son pays et est arrivé au Québec à 15 ans. Aujourd'hui formé comme plâtrier, il a trouvé du travail à Québec. Ses parents ont été brûlés vifs en 2001. Certains membres de sa famille sont vivants et ont survécu dans la brousse. D'autres sont morts ou tués.
 
Mais Andrée Juneau du Service d'accueil des réfugiés du Québec a appuyé ses démarches pour favoriser une réunion familiale. Avant Nöel, il pourra accueillir sa soeur de 16 ans et son frère de 17 ans. Il se prépare en trouvant bottes et vêtements chauds pour les recevoir. Un long chemin d'embûches et de démarches pour permettre à ces trois frères et soeurs de se retrouver. Aujourd'hui âgé de 31 ans, il vivra son plus beau Noël depuis très longtemps.
 
À cause d'un conflit meurtrier qui a ravagé l'Afrique, les affrontements entre l'armée et des milices soutenues par les pays voisins, des millions de personnes ont été massacrées mais les médias nous informent que très peu de ce qui se passe là-bas. Peu d'enjeu économique probablement pour notre pays. Nos décideurs favorisent d'abord la démocratie dans les pays où les intérêts financiers sont importants.
 
Mais malgré les douleurs de la guerre, un petit espoir d'un monde meilleur renaîtra dans le coeur de ces trois personnes. Quand nous rencontrons des nouveaux arrivants, sommes-nous sensibles à leur douleur humaine présente ou passée? Pouvons-nous encourager par notre sourire et notre appui ces déplacés qui n'ont pas la vie facile ni ici ni dans leur région d'origine ?
 
Noël, c'est l'amour, nous fêterons l'anniversaire de naissance de celui qui est venu nous parler d'amour, qui a été rejeté et persécuté puis est revenu témoigner de cet amour. Espérons que plusieurs autres familles seront réunies en ce temps de réjouissances et pourront échanger leurs voeux de bonheur tout comme ces réfugiés qui ont tant lutté pour obtenir cette réunion difficile mais combien souhaitée.
 
(Source: article d'Isabelle Porter dans Le Devoir d'aujourd'hui)

Aucun commentaire:

Publier un commentaire