dimanche 26 décembre 2021

Ralentir le réchauffement planétaire

Vers l'âge de 8 ans, Greta Thunberg, née à Stockholm, en Suède, est sensibilisée au réchauffement planétaire en visionnant des documentaires sur la fonte des glaciers et les espèces en voie d'extinction. Elle apprend qu'utiliser les combustibles fossiles, comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel, émet des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Les centrales thermiques, les usines, les voitures et les avions dégagent tous de tels gaz.

Elle a aussi appris des scientifiques que le pire était évitable. Pourquoi les gens ne cherchent-ils pas à prévenir cette catastrophe climatique ? Pourquoi acheter des véhicules utilitaires sport (VUS) dont l'analyse du cycle de vie nous indique que c'est souvent un mauvais choix comme mode de transport urbain ? 

J'ai observé, qu'à Saint-Robert, nos élus viennent à la séance publique mensuelle avec leur VUS ou leur pick up préféré. Même si certains d'entre eux ont aussi des voitures disponibles dans leur entrée d'auto, ils préfèrent toujours se déplacer en véhicules très énergivores, de la conception à leur fin de vie utile.

Présentement et jusqu'au 13 février 2022, à Québec, Mario Cyr, ce célèbre plongeur et vidéaste, nous fait voir le dépérissement des glaciers dans l'Arctique et les dangers sur les animaux de cette zone qu'il a visitée 42 fois. Depuis 1994-1995, le glacier de la baie d'Hudson a diminué de 82 %. En Sibérie orientale, un record de 38 degrés celsisus a été reconnu en 2020. En Antarctique, au sud, on a enregistré 18,8 degrés et dans la Vallée de la mort en Californie, 54,4 degrés a été atteint en 2020. Ces chiffres ont été confirmés par l'organisation météorologique mondiale, selon Mario Cyr, lors d'une entrevue à Radio-Canada, ce matin. Les deux pôles se réchauffent déjà deux fois plus vite qu'ailleurs. Cette exposition de la Capitale nationale présente 350 photos, des enregistrements des sons sous-marins des animaux tels les morses et des craquements des glaciers qui fondent et se disloquent. La présentation sur des écrans de 12 pieds par 30 pieds de hauteur devient impressionnante.

Même si le ministre fédéral de l'Environnement, Steven Guilbeaut, reconnaît que le gouvernement Trudeau autorise 40 forages exploiratoires dans une région maritime reconnue par l'ONU pour son importance écologique et biologique, permet de nouveaux projets d'exploitation pétrolière au large des côtes de Terre-Neuve.

Le commissaire fédéral à l'environnement et au développement durable, Jerry DeMarco, a publié un rapport en novembre dernier. Il y soulignait que les industries fossiles nuisent aux efforts de réduction des émissions de GES du Canada, même si "les réductions considérables des émissions des sables bitumineux par baril, la production pétrolière et gazière du Canada, qui est en pleine expansion, reste l'un des principaux obstacles à l'atteinte des cibles climatiques du pays", écrit-il.

Selon l'Agence internationale de l'énergie, il faut abandonner dès maintenant tout nouveau projet d'exploration et d'exploitation d'énergies fossiles pour espérer limiter les bouleversements du climat et respecter les objectifs de l'Accord de Paris, de décembre 2015.

(Source: article d'Alexandre Shields du 21 décembre dans Le Devoir et reportage de Radio-Canada de ce matin)

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