mardi 11 mars 2014

Nos petits-enfants paieraient pour restaurer les dégâts sur les sites miniers

698 sites miniers sont abandonnés au Québec et la facture pour les réhabiliter est sur le bureau de chaque contribuable québécois à cause de négligence environnementale. Au rythme d'aujourd'hui , pour réaliser les travaux de restauration, 83 années seront nécessaires pour combattre cet héritage toxique de plus de 1 000 000 000. $ de dollars.
 
Voilà ce qu'Alexandre Shields nous apprend ce matin dans l'édition du Devoir. L'année dernière, notre gouvernement provincial a utilisé 15 600 000 $ pour nettoyer et décontaminer ce que l'industrie minière a laissé sur les bras du Québec. Les libéraux, du temps qu'ils gouvernaient, répétaient que le tout serait terminé en 2017, sans présenter de plan d'action correspondant.
 
Au site Manitou, près de Val-d'Or, 11 000 000 tonnes de résidus miniers acides dispersés d'une ancienne mine de zinc et de cuivre entraîneront des travaux de 47 000 000 $ sur 12 ans. Il s'agit de recouvrir le tout par des résidus miniers d'une autre mine. Pour éviter la migration de la pollution, on devra récupérer certains métaux lourds dans certains cas. On peut aussi retrouver des équipements abandonnés et des camps miniers entiers délaissés car le dernier détenteur des droits miniers a déclaré faillite.
 
Il faudra aussi décontaminer 488 sites d'exploration minière dont la majorité au Nunavik.En théorie, dans le futur, cela devrait changer. Le gouvernement Marois, par de nouvelles règles, informe qu'une garantie financière est désormais exigée couvrant 100 % des coûts pour restaurer les sites d'exploitation. Le versement de celle-ci doit être fait dans les deux ans suivant l'approbation du plan de restauration.  Cela ne règle pas les dommages du passé que nos descendants continueront de payer longtemps afin d'assainir l'environnement endommagé par des entreprises immorales.

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