vendredi 14 mars 2014

Les taxes municipales: analyse sommaire du budget 2014


Le 25 mars prochain sera la date d'échéance pour débourser le premier versement de taxes municipales par les contribuables robertois

L'évaluation totale municipale 2014 a augmenté de 0,75 % relativement à celle de 2013 soit presque trois fois moins qu'entre 2013 et 2012 (alors augmentée de 2,16 %).  Le budget 2014 (les revenus et les dépenses) a augmenté de 4,7 % relativement à celui de 2013, soit nettement plus que le niveau annuel moyen d'inflation.
 
Le niveau du taux de taxation foncière générale (0,53 $) et voiriée (0,24 $) est demeuré constant. La taxe relativement à la Sûreté du Québec accuse une hausse de 11,5 %. La taxe pour la protection des incendies est aussi demeurée constante à 0,075 $ du 100 $ d'évaluation.

Les bacs de rebuts supplémentaires devraient rapporter le même revenu que celui prévu en 2013, soit 24 utilisations annuelles. Les ordures ont essuyé une croissance de 20 % de leur coût de ramassage, tant les ordures permanentes que saisonnière pour chaque 100 $ d'évaluation. Le coût par mètre cube d'eau utilisée est demeuré constant à 0,40 $.

Le coût d'opération des parcs et terrains de jeux affiche une hausse de près de 18 %. Les logements de l'Office municipal d'habitation coûteraient , en 2014, 80 % de plus qu'en 2013, pour tous les contribuables robertois qui, ensemble,  assument le déficit d'opération annuellement.

Les élus prévoient que les coûts d'éclairage du réseau public diminueront. Chanceux sommes-nous, car les particuliers n'auront pas ce privilège... Ils prévoient aussi que les droits de mutation (fameuse taxe de bienvenue) rapporteront 50 % de plus qu'en 2013 en revenus. Prévoit-on de nombreux déménagements ou transactions immobilières pour 2014 ? Il me semble que oui  à l'examen du budget 2014 communiqué dans le Patelin de février dernier.

Alors que, pendant la campagne électorale, notre maire nous expliquait la raison des importants surplus dans les coffrets de la municipalité: c'était à cause du "projet de la rénovation du chalet et pour la construction du toit sur la patinoire" que nos élus avaient décidé de ne pas disposer des sommes disponibles dans certains postes budgétaires". Ainsi pendant 4 ans, écrivait-il, ils avaient voulu obtenir ces surplus, ainsi aucun emprunt permanent n'était nécessaire et il n'y avait pas nécessité de consulter la population pour faire ce projet. La décision des élus devenait la décision pour tous les contribuables.

Alors verrons-nous encore des surplus budgetés cette année dans le but de refaire encore le même subterfuge ? Nous examinerons les décisions au fur et à mesure de l'exercice financier et poserons alors nos hypothèses sur la gestion de notre butin municipal

Espérant que notre municipalité n'obtiendra plus de score si désastreux de gestion tel que celui publié en octobre 2013 selon  le Palmarès des municipalités présenté par le Centre sur la productivité et la prospérité  de HEC Montréal.





 
 


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