lundi 17 mars 2014

Les soins de fin de vie, l'aide à mourir: projet rejeté au New Hampshire

Ce serait une "porte grande ouverte à la maltraitance des personnes dans les établissements de santé. Les caractéristiques d'admissibilité ... sont imprécises et peu restrictives...porte grande ouverte aux tractations familiales, en particulier lorsqu'un héritage est en jeu.",  voici ce que rapporte Philippe Orfali dans l'édition de ce matin du Devoir selon les paroles du président de la Coalition des médecins pour la justice sociale, Dr Paul Saba.
 
Le projet de loi 52 portait sur l'aide médicale à mourir. Malgré l'entente politique qu'une loi est nécessaire, plusieurs médecins se questionnent sur la moralité d'un tel projet. Au New Hampshire, début mars, un projet de loi semblable a été rejeté. Nancy Elliott, ex-représentante républicaine du New Hampshire avait décrié le projet et elle est de passage à Montréal. Elle "estime que la position québécoise s'explique en partie par un manque d'information à ce sujet"  nous écrit le journaliste Orfali.
 
Serons-nous attentifs aux personnes souffrantes ou les plongerons-nous vers une inquiétude profonde pendant leurs derniers jours de vie sur cette terre? Une lourde réflexion devient nécessaire dans toute la population.
 
Dr Patrick Vinay, clinicien de grande réputation et chercheur infatigable, spécialiste de néphrologie et autorité en matière de soins palliatifs,se consacre depuis 2013 à la médecine palliative. Le lundi 14 avril prochain, à 19 h 30, il sera  au  restaurant du 2995, boul Laframboise à Saint-Hyacinthe pour offrir sa conférence gratuitement: Particier à notre fin de vie, une question de dignité. Informations au 450-773-1563, madame Lise Grenon.
 
Pour nous ou pour accompagner nos proches dans cette étape de vie, nous avons besoin d'être mieux éclairé pour mieux décider. Il faut démystifier les mythes autour de la fin de vie. Que signifie mourir dans la dignité ?
 
D'autres organisations non partisanes et non politiques ont déjà émis leur opinion d'inquiétude et de prudence.
 
S'informer, c'est s'engager.


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