samedi 22 février 2014

Barbara Hendricks, digne ambassadrice de l'art lyrique et de la poésie

Dans le cadre du 15e festival Montréal en lumière, cette figure de proue du monde de l'art lyrique depuis bientôt quarante ans, cette brillante cantatrice soprano, nous a offert hier soir un récital d'une sublime beauté, en compagnie de l'excellent pianiste Love Derwinger. Déjà venue en 2002, année où elle était présidente d'honneur du festival, puis en 2004, maintenant officiellement à la retraite, elle revient chez nous car elle ne fait que ce qui lui plaît maintenant et Montréal est une ville qu'elle aime.
 
Produite sur les plus grandes scènes mondiales, de Paris à New York en passant par Milan, sous la direction des chefs les plus réputés, dont Bernstein et Karajan, hier soir, dans un programme de Brahms, Fauré, Schoenberg, Weil et Barber, elle s'est fait plaisir et a fait aussi plaisir aux nombreux mélomanes réunis à la Maison symphonique montréalaise.
 
"J'emmène le public avec moi en voyage. J'ai eu la chance de vivre une vie de poésie à une époque où il n'y en a plus ", a-t-elle raconté à la journaliste Caroline Rodgers de La Presse, publié le 16 février dernier. "Il faut laisser son cerveau à la maison et venir au concert avec son coeur"  ajoute-t-elle lors de cet interview.
 
Depuis 1987, ambassadrice itinérante du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et présidente d'une fondation en Suède, son milieu de vie actuel, pour recueillir des fonds, elle poursuit " j'ai compris que si ces gens étaient devenus refugiés, c'est que les droits de l'homme avaient été bafoués...La solution aux conflits..passe avant tout par le respect de ces droits" livre-t-elle à madame Rodgers. Le droit à la liberté d'expression figure parmi ces droits. Ce droit est aussi bafoué, parfois, ici, dans notre propre communauté.
 
 
 

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