mardi 1 juillet 2014

Certains pesticides et les abeilles en péril

Le 25 juin, le Groupe de travail sur les pesticides systémiques a publié les résultats d'une analyse complète de 800 publications sur les néonics révisées par des pairs.  On y apprend qu'un risque élevé de contamination des sols, de la végétation, des eaux souterraines et de surface, des habitats aquatiques et marins peuvent nuire à la santé des abeilles, des papillons, des vers de terre et des oiseaux.
 
Ce groupe international de scientifiques indépendants conclut qu'il existe suffisamment de preuves évidentes des préjudices pour mettre en route des mesures réglementaires. Certains néonics peuvent perturber le système hormonal, affecter le cerveau humain et le système nerveux.
 
L'Europe a imposé un moratoire l'an dernier sur l'usage de trois néonics sur des cultures où butinent les abeilles. Toutefois, l'usage de ces pesticides demeure très répandu au Canada. L'Agence de règlementation de la lutte antiparasitaire  de Santé Canada indique que les néonics utilisés sur les semences de maïs ont contribué aux mortalités d'abeilles observées au Québec et en Ontario.
 
Il faut nous rappeler que ces pollinisatrices sont importantes pour 70 % de nos cultures et pour 35 % de notre production alimentaire. Les pesticides néonicotinoïdes ("néonics") qui servent à traiter les semences de maïs sont directement reliés au péril des abeilles.
 
De plus, une étude québécoise démontre qu'un tel traitement de semences n'augmente pas le rendement de nos cultures agricoles.
 
Se sensibiliser à l'utilisation, à large échelle, de tels produits comportant de tels risques demeure une préoccupation pour tout consommateur avisé.

(Source: Équiterre)

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