lundi 7 juillet 2014

Même l'Allemagne veut interdire la fracturation

Un sujet épineux. La défiance est très forte à l'égard du "fracking" , non anglais de la fracturation hydraulique, écrivait Mathilde Richter dans le Devoir du 5-6 juillet 2014. Le gouvernement allemand songe à interdire l'exploitation du gaz de schiste au moins jusqu'à 2021, car la résistance est forte dans l'opinion publique.
 
La ministre de l'Environnement, Barbara Hendricks, a affirmé vendredi dernier: "Il n'y aura pas en Allemagne de fracturation hydraulique de gaz de schiste à des fins commerciales dans un avenir proche." La pollution causée par les substances chimiques qui seraient enfouies dans la nappe phréatique inquiète la population. Les fissures souterraines infiltrées de ces mélanges chimiques et l'eau pour extraire le gaz captif de la roche-mère posent de nombreuses questions aux environnementalistes.
 
Tout comme au Québec, d'autres nations veulent réduire les risques pour la santé de leur population. L'intérêt manifesté par les citoyens mobilisés dans le RIGSVSL (RVHQ) démontre que l'industrie gazière n'a pas toujours l'approbation des populations des territoires sur lesquels elle désire réaliser ses forages exploratoires et d'exploitation.
 
S'informer, c'est s'engager. 

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