mercredi 25 août 2021

"La plupart des gens préfèrent ne pas utiliser leur cerveau, c'est ainsi plus facile de les manipuler"

Cet aphorisme, cité par Gaspard Koenig, dans Le Point, du 18 juillet, me porte à penser aux décisions que nous prendrons cet automne. Les émotions et les démagogies réussiront-elles à nous interrompre dans notre action pour mieux comprendre le réel, pour mieux scruter ce qui sera possible demain, pour mieux propager l'espoir d'un monde plus libre pour nos enfants et nos petits-enfants?

Saurons-nous défendre la réconciliation, la justice et la sécurité autour de nous ? J'aimerais que les citoyens puissent se prononcer sur les projets que concoctent les décideurs. Au lieu d'informer quand les dés sont jetés, pourquoi n'est-il pas possible d'établir un dialogue avant que tout soit ficelé, pour un soi-disant bien-être commun ? Comment établir, sans consultation de la base, ce qui déterminera et facilitera le bien-être de ses concitoyens ?

À force de dicter la route à suivre pour tous, le dictateur s'éloigne de la route que ses semblables souhaiteraient suivre. Il conduit, coûte que coûte, à sa manière, déterminant lui-même qu'elle sera la meilleure. Mais pour qui ? Le mutisme de son entourage encourage le meneur à ne pas s'interroger, ni se questionner sur ses choix. Prétendant que son choix est le meilleur, sans consulter autour de lui, il décide. Ce n'est pas de cette manière que le meilleur surviendra. Le jeu de pouvoir, conscient ou non, ne permet pas facilement aux autres acteurs de se responsabiliser.

Ne laissons pas les autres décrypter notre histoire. Chacun a besoin d'exister. Chacun a besoin de signes de reconnaissance. Ne nous laissons pas manipuler par les démagogues qui, en flattant les préjugés du plus grand nombre, savent accroître leur popularité et conserver le pouvoir.

S'informer, c'est aussi une manière de se responsabiliser.



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