mardi 12 mai 2015

Chantier sur l'acceptabilité sociale à huis clos

Les projets miniers et énergétiques ont peine à réunir une acceptabilité sociale suffisante et les discussions se poursuivent au Québec. Cet enjeu d'intérêt public continue de questionner les populations.
 
Le gouvernement Couillard a lancé hier, à l'échelle du Québec, une nouvelle démarche "pour désamorcer les différends", entre autres.  Des citoyens et des organismes pourront participer à cette discussion, s'ils s'inscrivent à l'avance. Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN) sélectionnera les "intervenants". 
 
Lundi prochain, cette table de discussion sera à Montréal. D'autres villes suivront. Les villes-hôtesses sont situées dans des régions où des projets d'exploitation de ressources naturelles prévus ou en cours entraînent des interrogations nombreuses au sein de leur population.
 
Les thèmes sont déterminés à l'avance par le MERN.  Les rencontres, même celles avec les citoyens, se dérouleront derrière des portes closes, à l'abri du public et des journalistes.
 
La Fédération professionnelle des journalistes du Québec dénonce cette exclusion. Ils ne pourront pas informer la population "sur ces rencontres publiques, convoquées par un organisme public à l'intention du public et qui discute d'enjeux publics". Cela semble une démarche assez éloignée du souci de transparence vivement recommandé  par le ministre.
 
(Source: Le Devoir)
 
 

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