lundi 16 juin 2014

Des agriculteurs robertois qui se démarquent: Paul Caplette et Serge Saint-Onge

Alors que les haies brise-vent sont utilisées depuis plus de 100 ans au Danemark, dans l'Ouest canadien, depuis près de 120 ans,  au Québec, on reconnaît leur utilité depuis plus de 70 ans. Afin d'éviter l'érosion des terres, d'augmenter la qualité de l'eau et de diminuer la sédimentation, le ministère provincial MAPAQ et la coordonnatrice à la gestion des cours d'eau à la MRC Pierre-de-Saurel, madame Marie-Hélène Trudel, ont encouragé les producteurs agricoles de notre région à planter des arbres en en offrant gracieusement aux courageux hommes qui plantaient des arbres.
 
La plantation étant à faire durant la période des semailles, malgré leur grand intérêt, plusieurs agriculteurs se sont retrouvés dans l'obligation de refuser l'offre d'arbres de la MRC car la main-d'oeuvre était trop peu disponible en ce temps de travail  très actif, au  printemps. Toutefois, pendant que son frère Pierre faisait l'ensemencement des terres, Paul a consacré beaucoup de son précieux temps à planter plus de  mille arbustes sur un demi-kilomètre de sa terre robertoise avec l'aide de six autres personnes.
 
En stabilisant ainsi les bordures des cours d'eau, le sol glisse moins facilement dans l'eau et se maintient mieux en place par l'enracinement des arbres car leurs racines grandissent et s'installent progressivement en profondeur. Dans d'autres cas, la haie brise-vent permet de diminuer les odeurs désagréables provenant des bâtiments de ferme, d'empêcher les vents forts de faire des dommages destructeurs ou même de réduire les coûts de chauffage des bâtiments de fermes. En plus,  la biodiversité augmente par l'arrivée de nouvelles espèces d'oiseaux, d'insectes prédateurs, des chevreuils, des renards et aussi des ratons laveurs, a-t-il raconté à la journaliste Annie Bourque.
 
Madame Trudel est fière de ces leaders et espère que leur exemple  pourra encourager d'autres producteurs à suivre leur initiative. Monsieur Caplette prévoit  même continuer ce genre de plantation semblablement durant les  dix prochaines années étant donné que ces terres longent près de 18 kilomètres de bandes riveraines.
 
Déjà un  autre robertois, monsieur Alain Beaudin, producteur de fines herbes, avait entrepris une telle démarche dès 1999. Il avait planté des conifères et des chênes sur ses terres et avait déboursé  55 000 $ pour leur implantation et leur entretien. Il a considéré que c'était une démarche tout de même rentable, nous rapporte la journaliste.
 
Monsieur Saint-Onge a aussi planté plus de 400 arbustes, cette année, provenant de la MRC. Il a su, lui aussi, reconnaître le bénéficie que de telles plantation de haies brise-vent pouvaient apporter à ses productions maraîchères.
 
Nous félicitons ces robertois qui sont conscients que l'environnement, la nature à protéger et l'économie peuvent faire bon ménage. Les robertois savent faire et nous en sommes fiers.
 
(Source: édition du 13 juin de Sorel-Tracy Magazine)
 
 
 
 
 
 

Aucun commentaire:

Publier un commentaire