lundi 17 juin 2013

Kieve Antaya: une interprète de la chanson prodigieuse de 12 ans, soreloise

Hier, à 13 heures, la salle de la Maison des Gouverneurs de Sorel-Tracy était remplie pour assister au récital de la jeune Kieve, arrière-petite-fille de fervents robertois: Germaine Lemoine et Napoléon Leduc, de Saint-Robert. Petite-fille de Berthe Leduc et de Raymond Antaya et fille d'Alexande Antaya et Julie Turgeon. Une dynastie de souche robertoise, quoi. Nous avons des raisons d'en être fiers.

Elle a déjà remporté le prix coup de coeur du jury au Festival le Tremplin, aussi  le prix des jeunes de Secondaire en spectacle, participé au jeu musical On connaît la chanson, le 7 mars dernier à TVA.  Elle trace des pas qui laissent des empreintes lorsqu'elle chante.

Hier, elle a séduit la salle, a su établir un contact avec le public suffisamment intense pour entraîner les spectateurs à frapper dans les mains au même rythme que sa musique, elle a déclenché des applaudissements instantanés pendant qu'elle  chantait: Je t'aime, elle interprète antant les textes de langue française que de langue anglaise avec une diction très soignée.  On ne perd aucune parole des textes choisis. Elle possède le sens rythmique de manière étonnante.

Coiffée d'un chignon, chaussée de sandales, vêtue d'une robe mignonne, elle nous laissait apercevoir un bronzage impeccable d'une jeune fille en santé qui profite du plein air tout en  ayant travaillé  très fort pour mémoriser tous ses textes, chantés avec  une si belle interprétation très personnelle.  Elle ne répète pas, elle interprète comme seule une réelle chanteuse peut le faire.

Des Beatles à Adèle, de Paul Piché à Marie Mai, elle sait chanter des textes  tantôt coquins, tantôt profonds.  Elle a même ému aux larmes  les spectateurs dans une chanson rendant hommage à ses parents, grands-parents, qui ont le sens de la famille, précisa-t-elle.

Les enchaînements entre les chansons, toujours préparés tout en nous donnant parfois l'impression d'être improvisés, de belle qualité, de l'humour, de la complicité avec son public attentif, elle possède un talent extraordinaire.

Let it be, pièce des quatre britanniques célèbres que lui a fait découvrir son oncle Stéphane Antaya, complice guitariste accompagnateur pour ce spectacle, était tellement devenue personnalisée que j'ai eu peine à la reconnaître. Elle a aussi pris le temps de remercier la participation financière d'Alain Chalifoux, son mécène, qui lui permet de réaliser tous ses rêves d'interprète. Elle suit présentement des cours à Saint-Lambert avec la même coach que Ginette Reno et Jean-Pierre Ferland, c'est dire...

Des envoléees, des crescendo réussis à la perfection, des pianissimo, des forte, des diminuendo, tout était maîtrisé et exécuté avec les regards de complicité souvent échangés avec  la mère Julie, attentive et concentrée sur sa fille prodige.

Surdouée, musicienne dans la tête, le coeur et le corps, elle a déclaré en entrevue  au réseau de télévision TVA qu'elle ne voit pas d'autre carrière pour elle que la chanson. A voir sa performance d'hier, nous sommes aussi convaincus qu'elle qu'il y a une place pour son talent dans cet univers musical d'envergure.

Bravo à elle-même, à ses parents qui savent encourager leur jeune à poursuivre son rêve, à devenir ce qu'elle souhaite devenir, à travailler inlassablement pour toujours mériter la reconnaissance de son public, qui la suivra aussi au Festival régional de La Gibelotte en juillet prochain.

Le 21 juillet prochain, au même lieu, toujours à 13 hres, la Ville de Sorel-Tracy nous présentera Catherine Leduc, maintenant en solo mais autrefois du groupe Tricot Machine, vous vous souvenez de leurs chansons si joyeusement entraînantes ou intensément profondes qui savaient si bien nous mettre sur un modus vivendi de fraternité, d'amitié et  de joie de vivre. Elle est aussi une parente de Kiève Antaya qui l'ignore probablement.

Lors d'une manifestation à Bécancour contre la fracturation hydraulique des gaz de schiste, les parents de Catherine étaient présents, nous avons dîné avec eux et on a pu retrouver les liens familiaux avec les Leduc, de Saint-Robert. Des fils tissés par la généalogie qui se produiront successivement à la Maison des Gouverneurs de Sorel-Tracy. Soyons-y.

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