mardi 11 juin 2013

Gaz et pétrole de schiste: entre peu de mains


Le Devoir d'aujourd'hui, par l'Agence France-Presse, nous explique qu'une étude de l'Agence américaine d'informations sur l'Énergie (EIA), dépendante du ministère de l'Énergie, publiée lundi dernier, nous révèle que les ressources identifiées de pétrole de schiste (en dehors des États-Unis) sont concentrées majoritairement  en Russie, Chine, Argentine et Libye.

La place des États-Unis est juste en seconde place derrière la Russie.

En outre, les réserves de gaz de schiste (hors États-Unis) sont majoritairement en Chine, Argentine, Algérie, Canada et Mexique. Les États-Unis détiennent la quatrième place des réserves de ce gaz  estimées dans le monde.

Par les technologies combinées de la fracturation hydraulique et du forage à l'horizontale, l'or noir américain est produit à 29 % par le pétrole et le gaz de schiste.  Le gaz américain est produit à 40 % par ces mêmes technologies.

L'EIA fait aussi valoir que vu les différences dans le monde en termes de formations de schiste, d'un point de vue géologique et de celui des conditions au-dessus du sol, l'étendue de la rentabilité économique des ressources techniquement recouvrables n'est pas encore claire.

Alors qe le gouvernement québécois veut  autoriser l'exploration pétrolière sur l'île Anticosti, la population s'inquiète et le ministre de l'Environnement,  Yves-François Blanchet ne réussit pas à freiner la confusion. Selon un article du journal Le Devoir dans l'édition du  10 juin, Monsieur le ministre juge que les forages d'exploration sont intéressants. Il pense que les études du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE)  seront produites plus tard, soit  avant l'exploitation. Il pense aussi que les forages d'exploration permettront de recueillir des données scientifiques pour aider  à la prise de décision lumineuse.

Monsieur Amir  Khadir, député de Mercier, se demande si le gouvernement parle de forage avec fracturation quand il parle de forage d'exploration...dans l'île d'Anticosti. Même si la fracturation est dans un mode d'exploration, monsieur Khadir considère que cette fracturation est aussi dommageable et polluante pour nos eaux souterraines.

Le ministre Blanchet parle depuis quelques temps de permettre les forages selon la norme de 400 mètres de distance de la nappe phréatique. Aux États-Unis, on utilise plutôt la norme de 1 000 mètres de cette même nappe.

Le député Khadir propose plutôt de protéger les aquifères avec des normes sévères. Il ajoute: La question n'est pas de changer de pusher.  Que ce soit le pétrole d'Arabie, de l'Alberta ou d'Anticosti, c'est pareil, on reste dépendants du pétrole.

Il suggère que les  élus prennent des décisions pour favoriser la réduction de notre consommation de pétrole et créer plutôt des transports collectifs à partir d'énergies plus propres.






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