vendredi 3 novembre 2017

Un peu de poésie et de grandeur pour s'élever un peu

Cette semaine, mon mari et moi sommes allés voir le nouveau film Pieds nus dans l'aube de Francis Leclerc. Adapté du récit autobiographique de son père Félix, depuis le 27 octobre, il est présenté au cinéma régional de Sorel-Tracy. Encore présent pour toute la semaine qui s'amorce. Profitons-en. Un film poétique qui donne des ailes à notre imaginaire. Et Roy Dupuis...en Léo, le père du jeune Félix d'antan.

Courez-y vite si vous voulez faire plaisir à vos yeux, vos oreilles et votre âme. Ce film aide à vivre. Peu de dialogues, beaucoup de beauté dans les regards, les actes et les non-dits. On ne bavarde pas. On y parle surtout pour communiquer l'essentiel.

Quel cinéaste, ce Francis qui nous avait déjà donné Une jeune fille à la fenêtre en 2001 avec Fanny Mallette et  Mémoires affectives  en 2004 avec Roy Dupuis qui  mérita le prix Génie et Jutra pour la réalisation. La série de dix épisodes Apparences en 2012 et Les beaux malaises de 2014 à 2016, productions pour la télévision, .nous ont aussi fait découvrir son talent.

Il n'est pas nécessaire d'avoir relu le livre que vous avez peut-être lu quand vous étiez sur les bancs d'école pour apprécier son récent film à l'affiche. À La Tuque, à la fin des années 1920, on pourra y apprécier le Saint-Maurice voluptueux, les paysages somptueux, des histoires d'amitié sincère, des histoires de ruralité tricotée serrée, des animaux aimés jusqu'à leur mort, etc. De la BEAUTÉ.

Nous y voyons la hauteur de Félix. Nous l'entendons un peu dans ses textes qu'il lit tout en accompagnant des images de Francis. C'est un exemple de réconciliation des genres, écrivait Odile Tremblay, le 30 septembre dernier, dans Le Devoir. Une adaptation de récit qui se réincarne dans un film. Un art fortifiant l'autre. Les grandes œuvres littéraires québécoises  qui font le saut à l'écran pour le bénéfice d'un plus grand public. Quelle belle idée.

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