lundi 6 novembre 2017

Ce qu'on doit faire quand on est une mère féministe, selon Martine Delvaux

Dans son plus récent livre Le monde est à toi, publié en septembre dernier, l'auteur féministe établit une liste de ce qu'elle pense qu'on doit faire quand on essaie d'être une mère féministe. J'en ai terminé la lecture, hier, pendant le vote aux élections municipales, assise à la table de la section numéro un.

  1. T'aimer en sachant que ça ne peut pas être trop, qu'on ne peut pas trop aimer, juste pas assez, et parfois mal.
  2. Ne pas critiquer ton corps. Ne pas lui trouver de défauts. Ne pas te taquiner en mettant l'accent sur un trait physique, ne pas me moquer, même gentiment, parce que trop de choses, déjà, nous intiment de hair notre corps, et de nous détester.
  3. Ne jamais au grand jamais t'humilier.
  4. Ne pas diminuer l'importance de ce qui t'intéresse au plus haut point. Ne pas te dire, du haut de ce que je pourrais concevoir comme étant mon expérience, que ce ne sont que des trucs d'adolescente et que ça va passer. Tenter de me mettre à ta place. Aimer avec toi les stars qui te font briller les yeux. Écouter tes playlists. Apprendre ton vocabulaire. M'intéresser, vraiment. Te demander de m'enseigner.
  5. Ne pas te faire honte, quitte à m'éloigner. Par exemple: ne pas t'embrasser même si j'en ai envie au moment de se quitter en public.
  6. Retenir la lionne en moi qui veut tout savoir et tout surveiller.
  7. T'écouter, même distraitement. Et quand, avec raison, tu m'en fais le reproche, avouer que je ne t'écoutais pas complètement.
Voilà, pour le moment, un extrait qui me semble d'un grand intérêt.

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